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Biographies des directeurs et des auteurs
p. 343-348
Texte intégral
1Loïc Cadiet est docteur d’État en droit et agrégé des facultés de droit, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il dirige le Centre de recherche sur la justice et le procès, et le master « Justice et procès ». Il est membre senior de l’institut universitaire de France (chaire « Systèmes de justice et droit du procès ») et secrétaire général de l’Association internationale de droit judiciaire. Auteur ou coauteur de divers ouvrages relatifs au procès, à la justice et aux modes alternatifs de règlement des conflits, il a par ailleurs conçu et dirigé un Dictionnaire de la justice paru aux Presses universitaires de France en 2004.
2Frédéric Chauvaud est professeur d’histoire contemporaine à l’université de Poitiers, responsable de l’équipe « Sociétés conflictuelles » du Gerhico (EA2625), spécialiste de la justice ; il a notamment publié Le Juge, le tribun et le comptable (1995), Le Sanglot judiciaire (1998), Les Experts du crime (2000), Femmes et justice pénale (2002), Les Images de la Justice (2004) et Justice et déviance à l’époque contemporaine (2007).
3Claude Gauvard est professeure d’histoire du Moyen Âge à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et membre senior de l’institut universitaire de France. Auteure de nombreuses publications, individuelles ou collectives (en particulier Violence et ordre public au Moyen Âge, Paris, Picard, 2005 ; Dictionnaire du Moyen Âge, Paris, PUF, 2002, qu’elle a dirigé avec Alain de Libera et Michel Zink), codirectrice de la Revue historique avec Jean-François Sirinelli, elle est spécialiste de l’histoire de la justice, de la société et de l’opinion publique en France du xiiie au xve siècle.
4Pauline Schmitt Pantel est professeure d’histoire grecque à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses domaines de recherches sont l’histoire des femmes et du genre, l’histoire des mœurs et du politique dans les cités grecques et l’histoire des religions. Agrégée d’histoire, elle a enseigné à l’université Paris 7 Denis-Diderot, où elle a participé avec Michelle Perrot au premier cours sur l’histoire des femmes, et à l’université de Picardie. Elle est responsable d’une équipe de recherches du nom de « Phéacie » sur les « pratiques culturelles des sociétés grecque et romaine ».
5Myriam Tsikounas est professeure d’histoire et communication à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est responsable de l’équipe ISOR (Images, sociétés, représentations) du Centre de recherches en histoire du xixe siècle Paris 1-Paris 4 et codirectrice de la revue semestrielle Sociétés & Représentations. Elle travaille actuellement sur le feuilleton télévisuel et poursuit ses recherches sur l’histoire par l’image.
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6Ambroise-Rendu (Anne-Claude) – Maître de conférences à l’université Paris 10 Nanterre. Membre du Centre d’histoire culturelle des sociétés européennes, université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines. Corédactrice en chef de la revue Le Temps des médias. Auteure de : L’Indignation, un moteur de l’histoire (xixe-xxe siècle), direction de l’ouvrage en collaboration avec Christian Delporte, Paris, Nouveau Monde, 2008. Crimes et délits, une histoire de la violence en France, de la Belle Époque à nos jours, réédition revue, corrigée, annotée et commentée de l’ouvrage Peurs privées, angoisses publiques, un siècle de violences en France, Paris, Nouveau Monde, collection de poche, 2006, 380 p. Du geste en Histoire, direction de l’ouvrage en collaboration avec Fabrice d’Almeida et Nicole Edelman, Paris, Seli Arslan, avec le concours de l’université Paris 10 Nanterre, 2006. Petits Récits des désordres ordinaires. Les faits divers dans la presse française de la fin du xixe siècle, Paris, Seli Arslan, 2004.
7Audier (Florence) – Ingénieur de recherche à l’université Paris1/CNRS ; École d’économie de Paris 1 ; Centre d’économie de la Sorbonne (UMR 8574) ; équipe MATISSE.
8Blanchard (Véronique) – Formatrice-chercheuse à l’EN-PJJ (École nationale de la protection judiciaire de la jeunesse), responsable du centre d’histoire et d’exposition « Enfants en justice xixe-xxe siècle ». Elle est aussi doctorante en histoire à l’université Paris 7 et ses recherches portent sur les déviances juvéniles féminines dans les années 1950. Elle a notamment publié : « Les filles “perdues” sont-elles amendables ? », RHEI, n° 10, 2008, p. 35-53 ; « De la protection à l’enfermement, vagabondage juvénile féminin dans la France des années 1950 », dans Annie Stora Lamarre, Jean-Claude Caron, Jean-Jacques Yvorel, Les Âmes mal nées, Besançon, Presses universitaires francomtoises, 2009, p. 125-13 ; et codirection de l’ouvrage collectif, Véronique Blanchard, Régis Revenin, Jean-Jacques Yvorel, Les jeunes et la sexualité, Paris, Autrement, à paraître.
9Bohler (Danielle) – Enseigne l’histoire de la littérature à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3. Elle a notamment publié : « L’honneur des femmes et le regard public : l’accusé et son juge. Une étude de cas : Le Livre du Chevalier de La Tour Landry (1371) », dans Das Öffentliche und Private in der Vormoderne, édité par Gert Melville et Peter von Moos, Cologne-Weimar-Vienne, Bôhlau, 1998, p. 411-433 ; « Secrets et discours de la peau dans la littérature médiévale en langue vernaculaire », dans La Peau humaine. La pelle umana, Micrologus, Sismel, 2005, p. 155-182.
10Boigeol (Anne) – Anne Boigeol est sociologue, chargée de recherche au CNRS. Après avoir travaillé avec les historiens de l’institut d’histoire du temps présent, elle a maintenant rejoint l’équipe de l’institut des sciences sociales du politique à l’ENS Cachan. Ses travaux portent sur les transformations des professions judiciaires, magistrature et barreau, et notamment sur les processus de féminisation. Elle a publié de nombreux articles sur cette question. Elle participe à plusieurs réseaux de recherche internationaux, sur l’étude comparée des professions juridiques et sur les professions et le genre, notamment au sein du Comité de recherche de sociologie du droit de l’Association internationale de sociologie, dont elle est actuellement la présidente.
11Cario (Robert) – Professeur de sciences criminelles à l’université de Pau et des pays de l’Adour, criminologue. Codirecteur de l’Unité Jean-Pinatel de sciences criminelles comparées. Codirecteur du master Criminologie. Charageat (Martine) – Maître de conférence à l’université Michel-de-Montaigne Bordeaux 3, membre de l’UMR FRAMESPA (France méridionale et Espagne).
12Chassaing (Jean-François) – Jean-François Chassaing est maître de conférences à l’université Paris 10. Spécialiste d’histoire du droit de la famille et d’histoire du droit pénal, chargé d’un séminaire d’histoire du droit pénal à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
13Chauvaud (Frédéric) – Voir supra, p. 343.
14Chiron (Éliane) – Professeure en arts plastiques à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, agrégée d’arts plastiques, artiste plasticienne (images numériques, installations sonores, performances et vidéos). À Paris 1, dirige le CRAV, Centre de recherche-équipe d’accueil en arts visuels jusqu’en 2005, devenu en 2006 la Cellule de recherche en arts visuels de l’IDEAT (UMR 8153). Elle a publié de nombreux articles dans des revues en France et à l’étranger, ainsi que des catalogues d’expositions personnelles : Hommage à M., Valenciennes, 2001 ; Atopies, Daegu, 2003 ; Le Calme n’arrive jamais, Busan, 2003 ; Sorti de la mer au rivage, Tunis, 2005 ; Toujours des rendez-vous, Paris, 2007. Livre d’artiste : LR, et personne n’en saura rien, texte de J. Leenhardt, 2006. Elle dirige également aux Publications de la Sorbonne, dans la collection « Arts plastiques », une série d’ouvrages sur X, l’œuvre en procès : Croisements dans l’art (1996), Croisements des arts (1997), L’Incertain dans l’art (1998), La Main en procès dans les arts plastiques (2000), L’Objet et son lieu (2004). Paysages croisés. La part du corps (2008). En préparation : Migration-mutation. Paysages dans l’art contemporain. Ouvrage personnel à paraître : Les Énigmes du visible. Ses activités artistiques comportent de nombreuses expositions collectives ou personnelles en France et à l’étranger.
15Dauven (Bernard) – Doctorant à l’UCL (Belgique) au Centre d’histoire du droit et de la justice, et à Paris 1 Panthéon-Sorbonne au LAMOP, il poursuit actuellement des recherches sur la rémission et la gestion de l’homicide en Brabant entre le xve et le xviie siècle, sous la direction de Claude Gauvard et Xavier Rousseaux. Il a récemment contribué à l’Histoire de l’homicide en Occident, Laurent Mucchielli et Pieter Spierenburg (éd.), Paris, La Découverte, 2009. À propos du genre, il a publié « Les vagabondes, des inconnues aux xve-xvie siècles ? », Genèses. Histoire et sciences sociales, t. 64 (2006), p. 5-25.
16Demartini (Anne-Emmanuelle) – Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 7 Denis-Diderot. Spécialiste de l’imaginaire social, du crime et de ses représentations xixe-xxe siècle, Anne-Emmanuelle Demartini travaille actuellement sur l’empoisonneuse parricide Violette Nozière. Ouvrages : L’Affaire Lacenaire, Paris, Aubier, 2001 ; Imaginaire et sensibilités. Études pour Alain Corbin, direction avec Dominique Kalifa, Paris, Créaphis, 2005 ; Monstre et imaginaire social, direction et introduction en collaboration avec Anna Caiozzo, Paris, Créaphis, 2008. Farge (Arlette) – Historienne française spécialisée dans l’étude du xviiie siècle, directrice de recherche au CNRS et enseignante à l’EHESS. Avec son équipe de recherche du « Groupe d’histoire des femmes », elle travaille sur les thèmes des identités populaires au xviiie siècle, des relations hommes-femmes et de l’écriture de l’histoire.
17Frontisi-Ducroux (Françoise) – Helléniste, sous-directeur du Collège de France. A publié, entre autres, Dédale, mythologie de l’artisan en Grèce ancienne (Maspero, 1975/La Découverte, 2000), Le Dieu-masque (La Découverte/École française de Rome, 1999), Du masque au visage (Flammarion, 1995), L’Homme-cerf et la Femme-araignée (Gallimard, 2003), Ouvrages de dames. Ariane, Hélène, Pénélope... (Le Seuil, 2009) et, avec Jean-Pierre Vernant, Dans l’œil du miroir (Odile Jacob, 1997).
18Giudicelli-Delage (Geneviève) – Professeure de droit privé et sciences criminelles à l’université Paris 10. Membre de l’UMR de droit comparé.
19Herzog-Evans (Martine) – Professeure de droit privé et pénal à l’université de Reims, auteur de nombreux ouvrages et articles, notamment Droit de l’exécution des peines, Dalloz, 3e éd. 2007 ; L’Évasion, L’Harmattan, 2009 ; La Prison dans la ville, (dir.), Paris, Érès, coll. « Questions actuelles de criminologie », 2009, 136 p. [Herzogevans9@yahoo.co.uk ; http://herzogevans.com].
20Leblois-Happe (Jocelyne) – Jocelyne Leblois-Happe est agrégée de droit privé et sciences criminelles, professeure à l’université de Strasbourg. Ses recherches portent principalement sur le droit des peines, la procédure pénale et le droit (pénal) comparé franco-allemand.
21Lusset (Élisabeth) – Élisabeth Lusset est ancienne élève de l’ENS-LSH, Lyon, agrégée d’histoire, ATER à l’université de Reims Champagne-Ardennes, CERHIC ; elle prépare un doctorat sur la criminalité dans les communautés conventuelles en Occident (xiie-xve s.), sous la direction de F. Collard.
22Mazeau (Guillaume) – Maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; membre de l’institut d’histoire de la Révolution française. A publié Charlotte Corday en 30 questions, Geste Éditions, 2006. Le Bain de l’histoire. Charlotte Corday et l’attentat contre Marat (1793- 2009), Champ-Vallon, 2009. Corday contre Marat. Deux siècles d’images, Artlys, 2009.
23Rodes (Jean-Michel) – Directeur de l’Inathèque. A publié, entre autres, « Une richesse à découvrir : les fonds complémentaires des collections du dépôt légal de la radio télévision », Le Temps des médias, n° 9, automne 2007, p. 247-262 ; « Les lieux de l’image et du son » ; questions à Éric Le Roy et Jean-Michel Rodes par Philippe Arrières, Sociétés et représentations, n° 19, avril 2005 ; « La mémoire de la société de l’information », Unesco, 2003, en collaboration avec Geneviève Piéjut et Emmanuelle Plas, 103 p. Salomé (Karine) – Karine Salomé est docteure en histoire. Sa thèse, dirigée par Alain Corbin et consacrée aux représentations des îles bretonnes au xixe siècle, a été publiée sous le titre Les Îles bretonnes (1750-1914). Une image en construction, aux Presses universitaires de Rennes en 2003. Elle a contribué à de nombreux ouvrages sur le paysage, le patrimoine, le voyage et les identités territoriales. Elle travaille désormais sur l’attentat politique en France au xixe siècle et prépare un ouvrage sur le sujet.
24Vernier (Johanne) – Johanne Vernier réalise actuellement une thèse au sein de l’École doctorale de droit comparé de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur les interactions entre politiques criminelles relatives à la traite des êtres humains, à la prostitution et à l’immigration aujourd’hui en Europe. Elle est l’auteure de plusieurs articles analysant les conséquences de la récente réforme du droit français concernant la prostitution et la traite.
25Yvorel (Jean-Jacques) – Formateur à la Protection judiciaire de la jeunesse, chargé de la Mission histoire au ministère de la Justice, chargé de cours à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Membre du comité de rédaction de Sociétés & Représentations, depuis 1995.
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Figures de femmes criminelles
Ce livre est cité par
- (2012) Penser la violence des femmes. DOI: 10.3917/dec.cardi.2012.01.0413
- (2021) La femme devant ses juges. DOI: 10.4000/books.apu.26010
- Charageat, Martine. (2021) Handbuch zur Geschichte der Konfliktlösung in Europa Konfliktlösung in der Frühen Neuzeit. DOI: 10.1007/978-3-662-56102-7_13
- Blanchard, Véronique. Duffuler-Vialle, Hélène. (2018) Le chemin des « mauvaises filles ». Criminocorpus, revue hypermédia. DOI: 10.4000/criminocorpus.3744
- Ménabé, Catherine. (2022) LA VIOLENCE DES FEMMES JUDICIARISÉES. Revue québécoise de psychologie, 43. DOI: 10.7202/1092105ar
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