Chapitre préliminaire. Les chemins du réformisme
p. 13-19
Texte intégral
« Les vieilles formules traditionnelles qui soutenaient et guidaient l’espérance ouvrière se sont parfois usées à l’épreuve. Elles sont souvent insuffisantes. Elles se révèlent inexactes. »
Albert Thomas
(Information Ouvrière et Sociale
7 mars 1918)
Convergences
1Le ralliement à « l’Union Sacrée » et les expériences entreprises pendant la guerre avaient profondément transformé les habitudes de pensée et les méthodes d’action du socialisme et du syndicalisme français. Les « majoritaires » des deux mouvements groupés, derrière Albert Thomas et Léon Jouhaux, entendaient, en préparant les conditions du retour à la paix, poursuivre l’effort entrepris et maintenir la ligne d’action qu’ils s’étaient fixée.
2Albert Thomas paraissait alors le chef désigné pour conduire cette évolution. A la fois socialiste, syndicaliste et coopérateur1, il n’avait appartenu avant la guerre à aucun des grands courants de pensée de la gauche française. Proche de Jaurès auquel il avait apporté sa contribution pour l’élaboration de « L’histoire socialiste », il avait d’abord choisi le syndicalisme et la coopération à cause peut-être du « doctrinarisme » qui régnait alors au sein du socialisme français, préoccupé de lutte des classes, de révolution et de conquête du pouvoir2. Les syndicats lui paraissaient de première importance : sans eux, pas de législation sociale, pas d’application des textes adoptés par les pouvoirs publics. Quand en 1910, il entre dans la politique, il se qualifie expressément de partisan du « révisionnisme », mot introduit par son ami Bernstein : « Nous chercherons toujours, écrit-il, et nous tâcherons de voir exactement comment la doctrine socialiste, comment l’hypothèse socialiste peut expliquer les faits nouveaux de l’évolution économique et s’adapter à eux »3. Alors que Jaurès avait tenté pour préserver l’unité, une synthèse entre la conception évolutive et la conception révolutionnaire (l’évolution révolutionnaire qui n’excluait pas en théorie l’idée d’une rupture), Albert Thomas refuse toutes spéculations sur l’avenir. L’Etat doit être, selon lui, « fécondé par l’action ouvrière » ; la politique doit cesser d’être le domaine des idées abstraites ou des idéaux purs : rester à l’écart est une attitude négative car c’est dans et par le gouvernement que le mouvement peut entreprendre une action socialiste dans la République même. Dans une brochure publiée en 1913 et intitulée « La politique socialiste », il trace les premiers linéaments d’un programme : Afin que la recherche du profit reste subordonnée à l’intérêt général, il préconise certaines « nationalisations » qui jusque-là étaient uniquement conçues dans le cadre d’une société socialiste. Les nationalisations devenaient désormais des réformes de structure et voisinaient à côté d’autres « formules nouvelles », telles que les sociétés d’économie mixte et autres modes de gestion collective. « Seul peut-être, concluait-il, de tous les partis démocratiques le socialisme a une politique. Cette politique répond aux besoins de la démocratie et parce qu’elle répond à ses besoins, le socialisme est appelé à prendre rapidement conscience de sa capacité gouvernementale »4. Sur la base d’un tel programme économique, le mouvement ouvrier devait accéder rapidement, croyait-il, à des responsabilités nouvelles.
3La voie qu’il avait ainsi tracée lui parut ouverte à la suite des transformations opérées pendant la guerre : l’économie avait été dirigée ; le mouvement ouvrier y avait participé ; lui même avait été directement concerné puisqu’il avait été nommé Ministre de l’Armement. Il fallait, pensait-il, maintenir ce courant. Il crée pour cela, en 1918, un organe de presse, l’« Information ouvrière et sociale », qui rassemble des socialistes (Charles Andler, Théo Bretin...) et des syndicalistes (Léon Jouhaux, Keufer, Savoie, Bidegarray). L’objectif est de réfléchir sur les conditions du retour à la paix. L’équipe s’intéresse aux expériences étrangères : Attentive aux propositions des Trade Union et du Labour Party, aux formules expérimentées en Russie soviétique, elle se penche principalement sur ce qui avait été préparé en Allemagne. « On a beaucoup parlé, écrivait Thomas au lendemain de l’Armistice, de l’après-guerre mais qu’a-t-on fait ? Quelles études ont été entreprises ? Quel projet a-t-on mis sur pied ? C’est peut-être en Allemagne qu’on a, à cet égard, le plus travaillé. La méthode des savants germains n’aurait pas permis qu’on négligeât les projets d’après-guerre. Mais il y a une ironie sinistre à voir ces cadres prêts pour la victoire et qu’aucune réalité ne remplira. Si on leur imposait de nous livrer leurs plans ! Bonne condition d’armistice !5.
4Albert Thomas exprimait ainsi le regret qu’on ne cherchât pas à maintenir les méthodes inaugurées pendant la guerre. A l’évidence l’Etat allait s’effacer et laisser l’économie à ses lois naturelles. Mais pis encore, à ses yeux, ce qu’il croyait acquis pour le mouvement ouvrier – son intégration dans l’Union sacrée – allait être remis en question à la veille de l’Armistice. « Il est nécessaire, écrivait-il en mars 1918, de pratiquer pour nos doctrines et théories un révisionnisme de guerre plus profond qu’aucun autre effort de révisionnisme »6. Or les deux branches du mouvement ouvrier français allaient bientôt emprunter des voies divergentes.
Divergences
5Tandis que la C.G.T. assurait la continuité et conservait, après 1918, son virage « à droite » en reconnaissant l’influence de son chef, Léon Jouhaux, en revanche, au congrès socialiste d’octobre 1918, le groupe de Paul Faure et de Longuet, dans lequel L.O. Frossard jouait un rôle de premier plan, farouchement hostile à la participation des socialistes au gouvernement, recueillait pour la première fois la majorité des suffrages. Les minoritaires devenaient majoritaires et remplaçaient les hommes de l’Union sacrée : Thomas, Renaudel, Sembat.
6Nous rappellerons comment est apparue cette divergence et comment les équilibres internes ont évolué dans les mois qui suivirent la guerre car ces équilibres ont non seulement déterminé les orientations propres de chaque mouvement mais également la façon dont leur scission s’est effectuée et, partant, leur destin pendant toute la période de l’entre-deux-guerres.
Continuité du syndicalisme
7C’est à l’unanimité que le comité confédéral national de la C.G.T. adopte, le 15 décembre 1918, le programme que lui propose Léon Jouhaux : vaste programme qui reprend notamment les idées de réorganisation économique et sociale muries pendant la guerre. Toutefois cet accord fondamental allait bientôt disparaître devant les assauts d’une minorité virulente qui cherche à entraîner la C.G.T. sur le terrain révolutionnaire. Mais, à la différence de ce qui se passe dans le mouvement socialiste, cette minorité n’est pas celle de la période de guerre. La division ne s’est pas opérée entre partisans et adversaires de la politique d’Union sacrée. La minorité qui se développe est d’essence nouvelle : elle invoque l’exemple et le modèle de la révolution soviétique naissante.
8La majorité conduite par Léon Jouhaux avait assisté, en effet, à la fin de la guerre à une réduction progressive de l’opposition. La plupart de ceux qui refusaient l’Union sacrée (Merrheim, Lenoir, Bourderon), ne voulaient d’ailleurs pas affaiblir l’organisation syndicale dans un moment critique, ni faciliter en quoi que ce soit, par leur action, la victoire de l’Allemagne. Le durcissement politique consécutif à l’arrivée de Clémenceau au pouvoir en novembre 1917, avait déjà contribué à resserrer les rangs du syndicalisme (un texte d’unanimité avait été adopté en décembre au congrès de Clermont-Ferrand) ; l’offensive allemande du début 1918 accentua le rapprochement : « Nous ne voulions pas faire subir à la France, la paix de Brest Litovsk », expliquera Merrheim7. Au congrès de juillet 1918, Léon Jouhaux apparut cependant menacé. Le discours que prononce Dumoulin contre la politique menée par la majorité a du succès. Mais Merrheim, Bourderon, Lenoir préfèrent soutenir Jouhaux ; Dumoulin lui-même se résigne. La majorité compte alors 908 voix contre 253 ; elle sort renforcée de l’épreuve de la guerre. Léon Jouhaux aura certes un rôle de conciliateur à jouer mais l’apparition d’une nouvelle minorité révolutionnaire, pro-soviétique, allait bientôt resserrer les rangs.
9Cette minorité révolutionnaire dont le développement jusqu’en 1921 va de pair avec les problèmes auxquels la majorité a été confrontée dans un contexte politique, économique et social difficile, est composée d’anciens minoritaires de la période de guerre comme Monatte, Rosmer ou Monmousseau, qui se rallient à Lénine en cherchant à subordonner l’action du syndicalisme à la préparation d’une révolution qu’ils considèrent comme imminente. L’influence de cette minorité, assez faible jusqu’à la fin de la guerre, allait croître rapidement au cours des années 1919-1921. Au congrès de Lyon (septembre 1919), la majorité l’emportait sur une motion de politique générale par 1393 voix contre 588. Les minoritaires obtenaient donc déjà près de 30 % des suffrages. Il est vrai que le congrès avait approuvé à une plus forte majorité la proposition de création d’un « Conseil Economique du Travail » chargé de préciser les projets économiques de la C.G.T. : 1633 voix contre 324, soit 16 % seulement à l’opposition. Il sera intéressant de rechercher les raisons de ce transfert de voix : Pourquoi près de la moitié de l’opposition s’est-elle ralliée à la majorité ? Constatons pour l’instant que les révolutionnaires avaient profité des événements qui s’étaient déroulés depuis le début de l’année : les incidents du 1er mai8, l’échec des grèves, notamment celle de la métallurgie, en mai et juin, échec que les minoritaires imputeront à Léon Jouhaux. Celui-ci avait, en effet, tenté d’endiguer le mouvement en cherchant à obtenir l’arbitrage du gouvernement. Comme le remarquent B. Georges et D. Tintant, la majorité sait « qu’il n’y a pas de parallélisme entre la situation du gouvernement tsariste aux prises avec une armée vaincue et une population affamée et celle du gouvernement Clémenceau disposant des forces armées et appuyé sur l’immense désir de paix et de satisfaction matérielle de la France de 1919 »9.
10Les minoritaires progressent encore au cours de l’année 1920. C’est l’année des grandes grèves : celle de février et surtout celle de mai organisée par la fédération des cheminots que tiennent les minoritaires. La majorité confédérale ne se désolidarise pas du mouvement et, un peu malgré elle, s’y retrouve même totalement engagée. Epreuve de force entre le gouvernement et le syndicalisme qui se termine par l’échec complet de ce dernier. La minorité multiplie ses attaques contre les dirigeants, l’accuse de faiblesse et de trahison et, tandis que les effectifs commencent à baisser10, les révolutionnaires mobilisent leurs troupes et étendent leur tactique de « noyautage ». Au congrès d’Orléans (octobre 1920), le rapport moral présenté par le bureau confédéral est encore approuvé par 1485 voix contre 658 (31 %) ; la motion d’orientation qui ratifie la création du Conseil Economique du Travail emporte 1505 voix contre 552, soit 27 % (le décalage constaté lors du congrès de Lyon s’est donc considérablement réduit). En juin 1921, au congrès de Lille, l’équilibre est sensiblement modifié : le rapport moral n’est plus adopté que par 1556 voix contre 1348 (soit en tenant compte des abstentions, près de 46 % pour l’opposition) ; quant à la motion qui autorise la C.G.T. à poursuivre la réalisation de son programme, elle remporte 1572 voix contre 1325 (il n’existe plus alors aucun transfert).
11La majorité était donc au milieu de 1921 très sérieusement menacée, d’autant que l’activité des minoritaires s’intensifiait. Depuis la fin de 1920, les dirigeants confédéraux avaient réagi, menaçant d’exclusion les comités révolutionnaires qui noyautaient les organisations11. Après le congrès de Lille, estimant la scission inévitable, ils lancèrent une contre-attaque et décidèrent d’exclure « les organisations qui refuseraient de s’incliner devant les décisions prises »12. La scission fut consacrée en décembre 1921 : elle se fit entre deux tendances irréductibles du syndicalisme. La majorité réformiste sortait certes affaiblie de l’épreuve mais demeurait unie sur l’essentiel, notamment dans son affirmation de maintenir l’orientation prise durant la guerre.
Rupture du socialisme
12A la différence de ce qui se passa dans le mouvement syndical, la majorité socialiste ne cessa pas à partir de 1918 de glisser à gauche : ce sont d’abord les minoritaires de la période de guerre qui deviennent majoritaires, puis ceux-ci sont, à leur tour, rejetés en 1920 par l’extrême gauche communiste.
13Le renversement de la majorité intervient en juillet 1918 alors que les alliés ont repris l’offensive et que la victoire paraît acquise : les ex-minoritaires de la tendance Longuet – Paul Faure – Pressemane l’emportent au conseil national par 1544 voix (54 %) contre 1172 pour la tendance Renaudel (41 %) et 152 (5 %) pour les « kienthaliens », tendance d’extrême gauche tournée vers la révolution russe. L’opposition entre les deux grands blocs portent alors sur deux points essentiels : le premier, actuel, concerne les conditions du retour à la paix (les ex-minoritaires n’avaient pas refusé de voter les crédits militaires mais Longuet et Pressemane réclamaient une paix rapide, sans annexion13 ; le second concerne l’action passée, c’est-à-dire la participation des ex-majoritaires au gouvernement, vieux problème que l’on trouvera posé tout au long de l’entre-deux-guerres. En octobre 1918, le congrès de Paris consacre le renversement de la majorité : les ex-minoritaires obtiennent 1528 mandats, les ex-majoritaires 1212 (un texte centriste de Blum-Sembat obtient 181 mandats). A quelques jours de l’Armistice, la S.F.I.O. rompait donc avec l’action qu’elle avait entreprise dans les heures difficiles de la guerre. Le parti socialiste n’était pas menacé d’une division entre anciens minoritaires modérés et kienthaliens communistes mais du départ des anciens majoritaires les plus acquis à l’idée de la défense nationale.
14Le glissement vers la gauche se poursuit après 1918. Le premier congrès socialiste de l’après-guerre se réunit en avril 1919. Deux questions dominent les débats. La première concerne l’adhésion à la IIIe Internationale. La majorité (Paul Faure – Longuet) est alors idéologiquement plus proche de la IIIe Internationale révolutionnaire que de la IIe réformiste. Elle se prononce cependant pour un maintien provisoire dans la IIe Internationale avec l’espoir que celle-ci s’oriente « réellement et immédiatement vers la révolution sociale à l’exemple de la Russie, de la Hongrie et de l’Allemagne ». Elle obtient 894 voix contre 757 à ceux qui demandent le maintien définitif dans la IIe Internationale (soit respectivement 47 et 39 %) ; les communistes obtiennent 270 voix (14 %). La deuxième question qui était à l’ordre du jour concernait le programme que le parti devait élaborer en vue des élections prochaines. Le projet que rapporte Léon Blum obtient 1394 voix (72 %), deux projets d’extrême gauche, l’un de Verfeuil, l’autre de Loriot, obtenant respectivement 296 et 245 voix (ensemble 28 %). Une conjonction s’était opérée entre majoritaires de guerre et nouvelle majorité de « centre gauche » ; mais le vote mettait aussi en évidence l’avancée de l’extrême gauche (la tendance Verfeuil s’était ralliée précédemment à la motion favorable au maintien provisoire dans la IIe Internationale).
15Le résultat des élections générales de l’automne 1919 porta un coup fatal à l’aile droite du parti. La S.F.I.O. obtint pourtant 1 700 000 voix (au lieu de 1 398 000 en 1914) ; mais le mode de scrutin retenu en 1919, compromis entre la représentation proportionnelle et le scrutin majoritaire, donnait une prime très forte aux partis majoritaires : les socialistes ne recueillirent que 68 sièges (contre 100 en 1914). La déception était d’autant plus grande que, hormis les socialistes, la nouvelle Chambre ne comptait que 88 radicaux et 24 « républicains socialistes ». Aucune majorité n’était possible à gauche. En l’absence de Renaudel, battu, et d’Albert Thomas qui démissionna pour prendre la direction du Bureau International du Travail, ce fut Léon Blum qui devint le chef de ce groupe parlementaire réduit.
16L’équilibre des forces au sein du Parti avait encore profondément évolué au début de 1920. On put le mesurer au congrès de Strasbourg quand on décida que la S. F. LÔ. se retirerait de la IIe Internationale : la tendance Renaudel groupa 337 mandats, tandis que 4330 se prononcèrent en faveur du retrait et, parmi ceux-ci, 1621 pour l’adhésion immédiate à la Troisième Internationale. L’aile droite représentait alors seulement 7 %, la majorité de centre gauche 58 % et les communistes 35 %. Au congrès de Tours, les communistes étaient devenus largement majoritaires : Pour l’adhésion à la IIIe Internationale, ils recueillaient 3252 voix sur 4763 ; la tendance de Paul Faure représentait un peu moins de 1100 suffrages et la droite environ 400. Lorsque la scission fut consommée, ce furent ces deux minorités l’une incarnée par Paul Faure, l’autre par Renaudel, pourtant fort éloignées l’une de l’autre et que rien, à priori, ne semblait devoir rapprocher, qui se retrouvèrent pour reconstruire « la vieille Maison ». Entre ces deux tendances, un même refus de la révolution violente de type communiste, mais également deux conceptions fondamentalement différentes des réformes, qui annonçaient des compromis difficiles.
Notes de bas de page
1 – Sur Albert Thomas voir : B. W. Shaper : Albert Thomas, trente ans de réformisme social, (PUF) et Albert Thomas vivant, ouvrage collectif rassemblant des études, souvenirs et témoignages notamment de Paul Ramadier, Pierre Waline, Edgard MIhlaud, René Cassin et Jules Moch.
2 – B. W. Shaper, ibid. p. 62.
3 – Revue syndicaliste et coopérative, (février 1919).
4 – A. Thomas, La politique socialiste (cf. commentaires de Paul Ramadier dans « Albert Thomas vivant » p. 69-76.
5 – A. Thomas, « Problèmes d’après-guerre », L’Information ouvrière et sociale, 14 novembre 1918.
6 – L’Information ouvrière et sociale, 7 mars 1918.
7 – Discours prononcé au congrès de Lyon en 1919 (rapporté par G. Lefranc, Le mouvement syndical sous la IIIe République, p. 210).
8 – Journée de chômage total que L. Jouhaux avait organisée pour l’application des « huit heures » et qui se termina dans le sang après un heurt brutal avec la police. En protestation Léon Jouhaux démissionna de la Conférence de la paix. Les minoritaires chercheront à exploiter ces incidents pour continuer la grève et étendre le mouvement.
9 – B. George et D. Tintant Léon Jouhaux, cinquante ans de syndicalisme, p. 366.
10 – La C.G.T qui revendiquait 2400000 membres en janvier 1920, tombe au lendemain des grèves à 600000.
11 – Comité confédéral national du 8 novembre 1920.
12 – C.C.N. du 19 septembre 1921.
13 – Pressemane avait regretté en février 1918 que Clémenceau n’ait pas répondu à l’appel en faveur de la paix lancé par les soviétiques à Brest – Litovsk (G. Lefranc, Le mouvement socialiste sous la IIIe République, p. 212).
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