Avant-propos
p. 7-8
Texte intégral
11975 fut l’année du 150e anniversaire de la naissance d’Emile Ollivier, occasion choisie par l’association des amis de l’homme d’état pour se réunir dans sa propriété de la Moutte en ce début de l’été.
2Pierre Guiral, professeur d’histoire à Aix-en-Provence, présida une table ronde, entouré d’historiens et de spécialistes du Second Empire. Puis, on visita la maison et une petite exposition d’autographes et d’affiches qui y avait été préparée. On se rendit ensuite jusqu’au rivage, sur la tombe d’Emile Ollivier. La soirée s’acheva par un concert dans la cour de la Moutte, d’œuvres de Franz Liszt, dont la fille fut la première femme d’Emile Ollivier.
3Le côté éphémère de cette célébration fit naître en moi le projet de poursuivre sous une forme durable, plus approfondie, l’étude des idées et de l’œuvre d’un homme à qui les événements historiques ont imposé un profil stéréotypé, très différent de la réalité.
4C’est ainsi que je demandais à des spécialistes du Second Empire de traiter les aspects les plus importants, souvent les plus inconnus, méconnus même, de l’action politique et de l’œuvre littéraire d’Emile Ollivier. Petit à petit les articles vinrent s’ajouter les uns aux autres pour former le volume que je présente aujourd’hui. Ce but était ambitieux, difficile à atteindre, il n’a été réalisé qu’en partie. D’autres sujets, qui n’ont pas été abordés, pourront séduire les historiens, susciter des thèses comme par exemple : l’académicien dans ses fonctions diverses, l’écrivain et son style, etc.
5Cependant, pour évoquer la diversité du style de l’écrivain et de son talent, j’ai choisi d’insérer à la fin de certains articles des textes en rapport avec leur contenu. C’est dans l’espoir d’inciter le lecteur à ne pas s’en tenir à ces brefs extraits.
6Tels quels, je livre ces « Regards » à tous ceux qui s’intéressent à l’histoire du Second Empire, souhaitant qu’ils y trouvent des connaissances en rapport avec leurs intérêts.
7Ce travail collectif n’a pu voir le jour que grâce à la collaboration désintéressée de tous ses auteurs.
8Je voudrais d’abord remercier vivement le professeur Guiral qui m’a aidée dans le choix des auteurs et des sujets et qui a lui-même apporté sa contribution à l’ouvrage.
9Je suis très reconnaissante au professeur Agulhon de m’avoir encouragée et conseillée jusqu’au bout de cette entreprise. C’est grâce à lui que l’article de Georges Coulet, dont je salue avec gratitude la mémoire, et grâce au fils de ce dernier, que le manuscrit : « Emile Ollivier et la Seconde République » a pu être terminé.
10J’ai une pensée toute particulière pour MM. Mory, Léonide et Gadille, les premiers à avoir répondu à mon appel dans un temps record. Je remercie tous ceux qui m’ont aidée à compléter ma documentation sur la « Correspondance du prince Napoléon et d’Emile Ollivier ».
11Je veux dire tout le plaisir que j’ai eu à documenter Mme Gérin, maître Albertini, S. Julienne-Caffié, dont j’ai vu grandir l’enthousiasme au fur et à mesure que leur travail avançait.
12Je tiens à remercier également MM. Smith, Tollu, Constant et Ferrier qui, malgré de multiples occupations à l’Université de Londres, au conseil municipal de Paris, dans un collège à Toulon, à l’Académie du Var, ont si généreusement répondu à mon appel et qui ont bien voulu me consacrer une partie de leur temps. Que tous ces collaborateurs trouvent ici l’expression de ma vive gratitude.
13Je les prie de me pardonner les rappels, les remarques, les demandes que j’ai dû leur faire et qui m’ont été imposés par mon rôle « d’éditeur » de l’ensemble.
14Paris, juin 1984
Auteur
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