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Remerciements

p. 5-6


Texte intégral

1C’est avec reconnaissance que je tiens tout d’abord à remercier ceux sans lesquels ce travail n’aurait pu être mené à bonne fin et, en premier lieu, M. Antoine Prost, Professeur à Paris I-Panthéon Sorbonne, Directeur du Centre de Recherches d’Histoire des Mouvements Sociaux et du Syndicalisme, qui m’en suggéra le sujet, acceptant d’en diriger les recherches. M. Prost me permit d’établir les premiers contacts avec le milieu Ancien Combattant et suivit de près la préparation de ce travail. Ses encouragements et sa sympathie ne me firent jamais défaut aux heures difficiles que connurent les gens de conscience dans mon pays.

2Je tiens à remercier chaleureusement M. Jean Védrine qui, faisant toujours preuve d’un vif intérêt à l’égard de cette recherche ainsi qu’envers l’homme qui l’avait entreprise, m’introduisit dans le petit groupe des « pères fondateurs » du Mouvement Prisonniers, m’ouvrant bien des portes. Ses conseils, sa mémoire, ses « Dossiers » ainsi que ses archives personnelles me furent d’une grande aide et son amitié d’un grand réconfort.

3Ma gratitude est acquise au regretté M. Louis Beaudoin et à son successeur M. Jacques Goujat, Secrétaires Généraux de la F.N.C.P.G.– C.A.T.M. ainsi qu’au Président Fédéral, M. Georges Lepeltier, qui m’accordèrent le libre accès aux archives de leur mouvement, respectant, en toute occasion, ma liberté de jugement. L’aide du personnel de cette maison et, en particulier, celle de Mme Seignoret et de son équipe facilitèrent ma tâche.

4La place me manque pour mentionner nommément, afin de les remercier, les anciens P.G. qui acceptèrent d’éclairer de leurs témoignages le langage sec, incompréhensible parfois, des documents. Ce trésor que fut pour moi leur mémoire me permit de me faire une idée précise de ce que furent, à l’échelle humaine, la captivité et le retour des prisonniers1.

5Le Ministère de l’Education Nationale rendit possible la réalisation matérielle de cette recherche m’accordant, par l’intermédiaire du C.R.O.U.S., une bourse d’études en France qui transforma, avec les années, l’étranger que j’étais en Parisien de cœur.

6Ma gratitude va enfin à mes anciens maîtres de l’Université de Tel-Aviv, les professeurs S. Ben Ami, Ch. Bloch, M. Harsegor, S. Friedlander, Z. Yavetz qui m’initièrent au travail d’historien. Elle s’adresse aussi à ma tante, Saya Lewin, qui, m’ouvrant sa maison et son cœur, adoucit les fréquentes séparations de ma famille durant la préparation de ce travail.

7L’intérêt que portèrent à ce livre le Président, le Secrétaire Général de la F.N.C.P.G.-C.A.T.M. ainsi que son Président d’Honneur, L. Moreau, permit sa publication ; acquise aussi grâce au support moral et matériel de plusieurs fondateurs de cette association, dont J. Védrine.

8Dans la « longue marche » entreprise dans ce but, de grand réconfort me fut l’amitié de P. Verrier dont l’optimisme, le dynamisme et le franc-parler balayèrent bien des obstacles.

9Que ce livre représente à leurs yeux, tous, la plus belle formule de remerciement et de gratitude que je puisse leur adresser.

Notes de bas de page

1 Leur liste paraît p. 325.

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