Table des matières
René Rémond
PréfacePremière partie. La formation : sur les pas de Jaurès (1888-1918)
Chapitre II. L’engagement politique : le militant socialiste (1904-1913)
- Naissance et développement du socialisme en Aveyron
- Spontanéisme et division (1865/1905)
- Unification : la Fédération socialiste de la SFIO (1905)
- La propagande et l’action
- Les moyens
- La presse
- Le mouvement coopératif
- Les syndicats
- Les grandes batailles
- La guerre scolaire et l’affaire Donat de Couffouleux.
- La campagne contre la loi des Trois ans et l’affaire du 122e.
- La défense du monde ouvrier contre le capitalisme carnassier est une autre bataille permanente
- La double vie de l’avocat Ramadier
- Le militant aveyronnais.
- Sa vie parisienne.
- Un engagement complémentaire : la franc-maçonnerie.
Chapitre III. L’épreuve des faits : (1913-1918)
- Un département hostile aux idées socialistes
- Un monde rural, cloisonné, isolé et pauvre :
- Un monde profondément conservateur.
- Histoire politique du département (avant 1914)
- – D’abord la domination des grands propriétaires monarchisants (1848- 1881).
- – La percée fragile des Républicains (1881-1908)
- – L’arrivée du socialisme, la tache rouge du Bassin.
- La candidature de Ramadier au Conseil d’arrondissement (26 octobre 1913) et son échec
- L’épreuve de la guerre : (1914-1918)
- Le combattant courageux
- L’épreuve pour l’homme
- L’épreuve pour le socialiste
- Un démobilisé toujours actif mais dans un contexte changé
Deuxième partie. 1919-1940. L’ascension : la reconnaissance locale et nationale
Chapitre I. Les victoires politiques
- L’assise électorale : la mairie de Decazeville
- Une ville champignon de la révolution industrielle
- Les origines
- Les aléas du développement économique
- Un « pays noir », plutôt misérable
- La démocratisation de la vie municipale après le paternalisme
- L’élection municipale de 1919, la victoire de Ramadier
- Le contexte
- L’élection municipale du 30 novembre 1919
- L’absence d’une candidature Ramadier aux élections cantonales du 16 décembre 1919
- A la conquête de l’électorat modéré de la circonscription (1920-1928)
- La division chez les socialistes aveyronnais, et l’impact du congrès de Tours
- L’agitation révolutionnaire dans le Bassin et le « duel » Ramadier-Verdier
- La scission
- L’état des lieux après la scission
- La stratégie de l’alliance de Cartel
- L’obstacle des cantonales
- Ramadier candidat du Cartel (1924)
- 1925 une position de maire consolidée
- 1928, l’entrée dans la carrière parlementaire
- Le cumul des mandats
- Les réélections faciles (1928-40)
- Les municipales de 1929 : à gauche toute !
- Les élections législatives de 1932
- De 1934 à 1936 : l’enjeu de la démocratie
- Le néo-socialiste devant les électeurs du canton
- Les élections municipales de 1935 (5 mai)
- Les législatives des 26 avril et 3 mai 1936 : l’élu du Front populaire
- Ramadier, ministre du Front populaire
- Un grand travailleur déjà noctambule
- La politique énergétique : une intervention accrue de l’Etat
- La production charbonnière : insuffisante et chère
- – le retard de la production électrique
- – Le pétrole et son enjeu stratégique
- La politique sociale : « le grand arbitre »
- Le regard d’un anti-démagogue
- Conclusion
Chapitre II. Du socialisme au ramadiérisme
- Les interrogations et les choix du socialiste
- La reconstruction du parti autour du courant réformateur de Renaudel
- Fédération socialiste de l’Aveyron (1905-1939)
- L’abandon de la SFIO pour le néo-socialisme
- A la recherche d’un socialisme « moderne » ou « l’esprit des années 30 »
- La scission
- Les conséquences : le député-maire en marge de la SFIO.
- Le choix du Rassemblement populaire
- Témoin et artisan du Rassemblement populaire
- A l’épreuve de la Participation : le refus des dérives droitières et la fidélité à l’œuvre du Front populaire
- L’évolution du contexte politique
- La démission du ministre du Travail
- Le refus du suicide parlementaire et la défense de la République
- Vers la dérive
- La mise à mort du régime parlementaire
- L’œuvre de l’élu : une action sociale patiente et prudente
- Le socialisme municipal
- Une équipe municipale homogène et docile derrière son chef
- Un Conseil municipal qui affiche sa couleur politique
- Les réalisations du socialisme municipal
- 1) des travaux d’urbanisme relativement modestes
- 2) vigilance envers l’évolution économique
- 3) La politique sociale
- 4) Une politique scolaire audacieuse
- 5) Les réjouissances et les manifestations collectives
- L’œuvre du Conseiller général : modération et technicité
- Un parlementaire actif et compétent
- Situation de Ramadier à la Chambre.
- Ses travaux parlementaires
- 1) – Législation civile et criminelle
- 2) – La commission de la Réforme de l’Etat
- 3) – La commission des Finances
- 4) – Commission extra-parlementaire de l’électricité
- 5) – Ramadier, député des mineurs.
- 6) – La commission d’enquête sur les événements du 6 février 1934 : néosocialiste mais pas fasciste !
- Le système Ramadier
- Les bases sociales
- Les relais
- Les relais institutionnels
- 1) – Les partis politiques
- 2)-Les syndicats
- 3) – Les coopératives
- 4) – Les associations
- 5)-La presse
- Des thèmes de propagande mobilisateurs et unificateurs
- 5) – La paix, « le bien suprême »
- L’image
- 1) – Savoir et compétence
- 2) – Modération mais convictions
- 3) – L’homme du terroir
- La réciprocité des soutiens
Troisième partie. 1940-1947. L’homme des choix difficiles et l’apogée de la carrière
Chapitre I. 1940-1944 : Rupture et continuité ou la survie politique
- L’Aveyron pendant la guerre : un département relativement épargné
- Paul Ramadier, un élu privé de ses fonctions officielles
- La révocation du maire de Decazeville
- Une vie d’ex-parlementaire complètement bouleversée
- – L’avocat veut devenir notaire
- Ramadier s’enracine au sens propre dans le terroir
- Meubler le vide de l’existence
- Une activité politique ralentie et clandestine mais maintenue
- La réflexion
- La réflexion sur le passé :
- L’inventaire du présent
- Les perspectives d’avenir
- L’action
- L’aide de Ramadier à la Résistance
- Les relations avec le parti socialiste clandestin
- La Libération : fin du cauchemar et enjeu pour l’avenir
- La Libération et le rôle des maquis en Bas-Rouergue
- La lutte pour le pouvoir
- Le pouvoir reconquis ou la légitimité républicaine restaurée
- Une représentativité contestée à la base
- Une représentativité reconnue par les organes officiels.
- La réinsertion rapide dans la classe politique dirigeante
Chapitre II. La poursuite et l’apogée de la carrière
- Des positions locales et parlementaires retrouvées en 1945 et 1946
- La reconquête de tous les mandats électifs
- Ramadier à la tête d’une liste municipale socialo-communiste
- Ramadier toujours maître de son fief cantonal
- Les réélections successives du parlementaire
- 1) – Les élections du 21 octobre 1945 à l’Assemblée constituante
- 2) – Le référendum du 5 mai 1946
- 3) – Les élections du 2 juin 1946
- 4) – Le référendum du 13 octobre 1946
- 5) – Les élections législatives du 10 novembre 1946
- L’illusion d’une gauche unie et d’une possible rénovation (1944- 1946)
- La SFIO et les partis politiques aveyronnais : forces et stratégies
- 1) – La SFIO ou comment contenir l’irrésistible ascension du PCF
- – L’encombrant voisinage du PCF
- – Le 38e congrès ou la « révolte des fantassins »
- 2) – Ramadier, un militant fidèle mais un élu du passé
- 3) – Le s autres partis politiques aveyronnais
- Une œuvre commune sur fond de polémique
- A Decazeville, une vie municipale plus animée
- Au Conseil Général, Ramadier symbolise l’union fragile et la nouvelle donne incertaine
- L’œuvre parlementaire : rénovation sociale et économique et réinstallation de la République
- 1) – Ramadier, rapporteur du projet de nationalisation du gaz et de l’électricité
- 2) – Ramadier, un des pères fondateurs de la IVe République
- – La nature du Conseil de la République
- – Les pouvoirs du Président de la République
- – Le statut de l’Union française
- La présidence du Conseil : consécration politique et restauration de la République parlementaire (1947)
- Le Président du Conseil
- Vincent Auriol choisit un ami sûr et compétent
- Un président du Conseil travailleur et peu cérémonieux
- Un chef de gouvernement compétent, que le président de la République cherchait à piloter
- L’œuvre ou l’heure des choix
- Sauvegarder la République parlementaire
- L’impossible « travaillisme français »
- 1) – L’idéal de Ramadier : une pratique social-démocrate
- 2)-la réalité : des divisions tous azimuts
- 3) – Gérer au mieux le « mouvement giratoire des grèves »
- 4) – La scission syndicale
- Le choix de l’aide américaine
- 1) – La France, simple pion pour les « deux Grands »
- 2)-La France implore une aide
- 3) – L’aide américaine à l’Europe et l’élargissement de la cassure Est-Ouest
- 4) – La pression américaine sur la France fut forte mais indirecte
- L’amorce ratée de la décolonisation
- 1) – Une vision conformiste de l’émancipation coloniale
- 2) – Un gouvernement qui réprime tout en sentant la nécessité des réformes et des accords
- La sanglante répression malgache
- L’agitation en Afrique du nord
- L’impossible négociation avec Hô Chi Minh
- Le bilan : la République envers et contre tout
- Un gouvernement d’accord général « victime de ses contradictions » (28 janvier- 5 mai 1947)
- Le régime d’assemblée contre le régime des partis (6 mai – septembre)
- Une nouvelle donne : Troisième force et alliance occidentale (septembre – novembre 1947)
- Une œuvre et un personnage controversés
- 1) – Un homme courageux, probe et obstiné
- 2) – Un comportement peu médiatique
- 3) – Flegmatique et manœuvrier ?
- 4)-Un social-traître ?
Quatrième partie. 1948 -1961. La rançon du succès : une personnalité nationale déstabilisée dans son fief
Chapitre I. L’homme de la troisième force (1948-51)
- Une stature nationale et internationale confirmée
- Ramadier, ministre de la Défense nationale
- La gestion de l’armée : grands besoins et petits moyens
- Les choix politiques
- 1) La sécurité du territoire
- 2) L’intégrité du territoire de l’Union française
- 3) L’ennemi intérieur
- Un ministre attaqué
- Un représentant de la France à l’étranger
- Promoteur de la Construction européenne
- Avocat du désarmement à l’ONU
- Représentant du gouvernement au BIT
- Un élu déstabilisé
- Les retombées mitigées de la présidence du Conseil
- Visites officielles et accueil populaire
- L’hommage des élus locaux
- Une victoire municipale honorable dans un climat tendu (19 octobre 1947)
- Des lézardes dans le « système Ramadier » (1948-51)
- Le rétrécissement de la base électorale : l’aliénation définitive de l’électorat communiste
- 1) Les luttes fratricides des automnes 1947 et 1948
- 2) Une image ternie : Ramadier briseur de grèves
- 3) La guerre d’usure au Conseil municipal et au Conseil général
- Une faible compensation : l’accord avec le MRP et ses limites
- Le délabrement du parti socialiste SFIO
Chapitre II. En marge du Parlement du temps d’une législature (1951-56)
- Les échecs du député
- L’échec de la Troisième force : juin 1951
- La candidature de Ramadier aux élections partielles du Lot (9 novembre 1952)
- Des positions locales encore préservées
- Des élections cantonales sans surprise
- Decazeville fait confiance à son maire mais attend beaucoup de lui
- Les élections municipales du 7 avril 1953
- Continuité de la politique municipale
- 1) Politique sociale et scolaire : fidélité aux choix fondamentaux
- 2) Une modernisation urbaine mesurée
- Le déclin charbonnier : pour l’élu, l’épreuve de vérité
- 1) L’état des lieux
- 2) L’action de Ramadier pour sauver le Bassin
- – Les projets avortés :
- – Les palliatifs obtenus :
- – Une politique sociale d’accompagnement.
- 3) Les Decazevillois s’accrochent à la mine
- Une personnalité qu’on consulte et qui conseille
- Ramadier président du C.A. du BIT (1951-52)
- Ramadier, chroniqueur politique
- La politique intérieure.
- La politique extérieure et l’outre-mer.
- Le socialisme.
- Ramadier, une personnalité à la SFIO
Chapitre III. Le retour aux affaires puis le naufrage de la République et de l’un de ses pères fondateurs (1956-59)
- La réélection paradoxale de Ramadier le 2 janvier 1956
- Les tâches ingrates du ministre de l’Economie et des Finances (14/2/56,21/5/57)
- La nomination de Ramadier : un choix politique et technique
- L’œuvre : une politique de progrès social totalement éclipsée par les déboires extérieurs
- – Des intentions social-démocrates et européennes
- Des contigences mal maîtrisées (Algérie-Suez)
- Les solutions empiriques du ministre de l’Economie et des Finances
- Des retombées impopulaires
- Le naufrage du régime et la fin brutale d’une longue carrière politique (1958-59)
- Le calme avant la tempête : les élections cantonales d’avril 1958, ou la permanence du conservatisme en Aveyron
- La IVe se meurt mais dignement, Ramadier à son chevet (mai – juin 1958)
- La confiance obligée en De Gaulle.
- Une lecture parlementaire de la Constitution
- La fin d’une époque et l’échec du député
- Une nouvelle donne politique
- 1) Crise d’identité à la SFIO
- 2) La naissance du gaullisme politique ; le référendum du 28 septembre 1958
- Pour Ramadier, une défaite personnelle dans une conjoncture locale traditionnelle (novembre 1958)
- 1) Une candidature Ramadier par habitude
- 2) Un pronostic réservé et de grandes manœuvres
- 3) La défaite
- Le chêne qu’on abat : les municipales de mars 1959
- Une action municipale dépréciée au fil des ans
- 1) Des efforts sous-estimés en faveur du Bassin
- 2) Un urbanisme jugé insuffisamment moderne
- Complot et échec (8 – 15 mars 1959)
- 1) Les listes en présence
- 2) Le premier tour sonne la première alerte (8 mars)
- 3) Complot entre les deux tours
- 4) Le verdict impitoyable du second tour
- Une retraite brève et mélancolique
