1Comment pouvons-nous connaître la population masculine du Paris révolutionnaire ? Notre précieux guide dans cette recherche sera l’ensemble des registres d’enregistrement des cartes de sûreté.

2On le sait, la loi du 21 mai – 27 juin 1790 – il s’agit d’une loi municipale – divisait Paris en 48 sections. Une réunion de cinq commissaires de l’Assemblée examina le 4 juin les deux plans proposés par Verniquet et Desauches et choisit le second. La loi du 19 septembre 1792 relative aux mesures de sûreté à prendre dans Paris décrétait que tous les citoyens "domiciliés depuis huit jours" devaient se faire inscrire sur un registre dans leur section et recevoir une carte de civisme, sous peine d’être considérés comme suspects. Malgré la disparition d’un certain nombre de ces registres lors des incendies de 1871 (il nous manque tout l’ouest de Paris et une partie du centre) nous possédons encore ceux de 29 sections, ce qui représente 53,7 % de la population masculine de la capitale.

3Cette étude est faite à partir des enregistrements comptabilisés sur 24 sections, de septembre 1792 à la fin de l’année 1793. Il s’agit donc d’un travail de synthèse effectué principalement à partir des mémoires de maîtrise réalisés sous la direction des professeurs Marcel Reinhard et Michel Vovelle, ainsi que de quelques thèses de doctorat. On trouvera les références en annexe (20 à 21). Ces registres, bien qu’incomplets, souvent mal rédigés, avec leurs 13 rubriques nous fournissent une véritable photographie de la population masculine de Paris, à partir de 21 ans, au début de l’année 1793. D’ailleurs, les travaux effectués par les étudiants de Marcel Reinhard montrent bien la concordance qui existe entre les cartes et le recensement de l’an III (voir section de la Fontaine- de- Grenelle).

4A travers ces documents, que découvrons-nous de ces hommes qui ont fait la Révolution ? Tout d’abord, les Parisiens sont massivement concentrés dans le vieux Paris médiéval. Si l’on se reporte à la carte de recensement de pluviôse an III (tout en reconnaissant les limites et les imprécisions de ce dénombrement), on constate que la population parisienne est agglutinée dans les sections de la rive droite de la Seine et surtout les sections qui forment le coeur du Paris de Philippe Auguste. C’est là que se trouvent les organes vitaux de la capitale : la tête : l’Hôtel de ville, le Parlement ; le ventre : les Halles ; l’esprit : l’Université ; les Iles : la Cité ; Notre-Dame : le coeur. C’est le noyau urbain, masse étroite et épaisse de maisons. Si l’on compare les différents recensements, vendémiaire an V, an IX, et celui de Chabrol de Volvic en 1817 on constate le même phénomène.

5Quelques exemples de cette densité "apoplectique" dans trois sections contiguës :

6Quartiers saturés d’hommes et d’habitations, qui s’étalent plus on s’éloigne de ce noyau historique, la densité se diluant fortement dans le Paris périphérique :

7Une surface importante de ces dernières sections étant quasi rurale (marais, jardins alimentant en partie Paris). Le récent mur des Fermiers généraux qui délimite la capitale depuis 1784 a intégré un certain nombre de campagnes, comme Auteuil, Passy ou Chaillot. Quelques exceptions, l’axe Nord-Sud, l’ancienne "Grant chaussié de Monsieur St. Denis", axe marchand par excellence, et à moindre degré l’axe routier de l’Est, restent des zones assez peuplées. On remarque donc que les voies de communication routières commandent les variations de densité périphérique.

8Mais quel est l’age de ces Parisiens en Révolution ? L’analyse des cartes de sûreté nous amène à constater que la population masculine est en majorité composée de jeunes adultes entre 25 et 35 ans. Certes les cartes furent changées à plusieurs reprises, en avril 1793 par exemple, on distribua des cartes rouges aux étrangers et aux jeunes de moins de 21 ans, les cartes blanches étant réservées aux parisiens de 21 ans et plus. Le 27 nivôse de l’an III, 5 mois après le 9 thermidor le civisme ayant "changé de couleur", on change à nouveau les cartes. Nous ne retiendrons pour cette étude que les cartes blanches, plus fiables, et pour la période septembre 1792-décembre 1793, il est évident que dans le traitement statistique, elles ont tendance à majorer la population adulte à partir de 21 ans. On constate cependant que les renseignements qu’elles fournissent recoupent les données du recensement de Chabrol de Volvic de 1817 et les travaux de Bourgeois Pichat sur la population masculine en 1791, qui indiquent que les sommets de la pyramide des ages se situent entre 20 et 35 ans.

9Par ailleurs l’histogramme des ages de la population masculine année par année, s’il confirme bien la forte concentration des 25 – 35 ans, manifeste clairement le phénomène connu "d’attraction des nombres ronds" ; on constate de fortes pointes de la courbe à 30 – 40 – 50 – 60 et même 70 ans. Les cartes de sûreté étant établies sur déclaration verbale des citoyens, on déclarait sans doute avoir la trentaine, ou être dans ses quarante ans si on en avait 28 ou 31,39 ou 42. La flèche brutale des 40 ans peut sans doute s’expliquer par la levée en masse du 23 août 1793. De même les classes creuses de 20 à 25 ans (toujours apparentes sur l’histogramme de la pyramide générale de ages) manifestent vraisemblablement l’appel aux frontières d’un certain nombre de jeunes adultes, ainsi qu’en témoignent en juillet et août 1793 les déclarations du comité révolutionnaire de la section du Finistère et du comité de surveillance de l’Observatoire pour ne citer que ces deux exemples. On peut donc raisonnablement considérer que l’incidence du recrutement militaire à partir de 1793 et surtout après la levée en masse affecte sensiblement la population des sections.

10Qui sont ces Parisiens ? Sont-ils vraiment nés à Paris ? Nous pouvons répondre : non. Cette population masculine de Parisiens en révolution est en très grande majorité née hors de Paris. La moyenne générale des provinciaux de naissance, toujours d’après les cartes de sûreté et pour l’ensemble de Paris, est très près de 72 %. Comme on le verra, la capitale joue le rôle de métropole attractive essentiellement pour la France du Nord, cette attraction ne cesse de grandir tout au long de la Révolution, elle atteint même son sommet sous la Terreur. La population parisienne est donc issue d’un brassage important d’originaires d’une grande partie des départements français. La faible proportion des Parisiens de naissance, seulement 28 %, peut étonner pour la capitale la plus peuplée d’Europe après Londres (636 000 h d’après le recensement de l’an III). Pourtant, si l’on prolonge la recherche en amont et en aval, on constate que malgré les variations de population1, cette proportion 28 %– 72 % reste constante jusqu’en 1871 (Recensement des hommes pour les listes électorales)2. On peut donc conclure que ce pourcentage calculé à partir des cartes de sûreté est fiable. Restif de la Bretonne déjà ne parlait-il pas de Paris comme d’une ville « dévoreuse d’hommes ».

11Il est cependant évident que cette proportion varie d’une section à l’autre. Si les Parisiens de naissance sont principalement concentrés sur les deux faubourgs St-Antoine (artisans du meuble) St-Marcel (les Gobelins), c’est pour des raisons évidentes de qualification professionnelle comme on le verra plus loin, les métiers d’art se transmettant de père en fils. Par contre rien d’étonnant de trouver une forte densité de provinciaux dans les sections de la Fontaine-de-Grenelle et du Luxembourg (les domestiques sont forcément nombreux dans ces secteurs où dominent les citoyens rentiers), ainsi que dans les sections proches du port de Paris et de la Place de Grève, ou la section du Jardin des Plantes, l’une des plus ouvrières de Paris, là où les métiers non spécialisés et la « batisse » sont majoritaires.

12D’où viennent ces provinciaux, de la ville ou de la campagne ? On peut affirmer que l’exode rural est moins important à cette époque qu’aujourd’hui ; si la proportion varie suivant les départements d’origine, la majorité des provinciaux qui montent vers Paris avant et pendant la Révolution sont originaires des villes. Un exemple : la section Bon-Conseil (16) : sur 84 arrivants de Seine-Maritime, 45 sont de Rouen, 10 de Dieppe, 20 d’autres villes. Sur 91 originaires du Rhône, 51 viennent de Lyon. Ce constat général doit cependant être nuancé. Il existe des zones où la majorité des provinciaux est originaire des campagnes (plus de 65 %), ce sont les départements à faible flux migratoire ; les régions de montagne, mais aussi du centre : Creuse, Cantal, régions de terres pauvres et ne possédant pas de centre urbain important. Autre constatation : l’étude faite par F. Rousseau-Vigneron sur la section de la Place-Royale (7) montre que les provinciaux originaires des campagnes "montent" vers Paris plus jeunes que les provinciaux des villes. Pour la classe d’age des 15-20 ans, les ruraux sont 25 %, les citadins 19 % ; pour les 20 – 25 ans, les ruraux 31 %, les citadins 25 %. Enfin ces Parisiens de "fraîche date" gardent très souvent un lien avec leur lieu d’origine, en particulier les originaires de l’Est de la France, pendant une période assez longue de leur vie. Quant aux migrants saisonniers comme les Limousins, ils reviennent en grande majorité périodiquement dans leur département d’origine.

13Depuis quand ces "natifs" de province sont-ils arrivés à Paris ? Leur exode est récent. Même si l’on tient compte de la mortalité (un certain nombre de provinciaux arrivés entre 1745 et 1760 sont décédés) le pourcentage des arrivées ne cesse d’augmenter à partir de 1770. L’histogramme par tranches quinquennales et la courbe synthétique indiquent bien cette progression : lente jusqu’en 1770, la courbe s’infléchit à partir de cette date puis progresse brutalement. De 1770 à 1793, on constate cette même progression avec davantage de précision sur l’histogramme des dates d’arrivée année par année.

14Quelles sont les raisons de ce phénomène ? Aggravation de la crise économique qui pousse à rechercher du travail sur la métropole ? La période révolutionnaire est profondément marquée par un intercycle de contraction qui s’étale de 1775 à 1787 et dont les effets se font sentir jusqu’en 1791. La hausse violente des prix dès 1789 et la dépréciation de l’assignat, qui atteint son taux plancher (30 % de sa valeur initiale) en 1793, la disette due aux intempéries (hivers les plus froids du siècle, étés secs qui font chuter la production de blé), la crise de l’industrie textile due au traité Franco-Anglais de 1786,jouent sans doute un rôle considérable dans l’exode des populations vers les grandes villes, en particulier vers Paris. Notons aussi la forte croissance démographique, due essentiellement à la baisse de la mortalité, le taux de natalité restant à peu près stable. Cet accroissement est particulièrement sensible dans les plaines du Nord de la France. A toutes ces raisons on peut ajouter la baisse du prix du blé de 1780 à 1783 qui touche surtout les plaines du Nord, l’effondrement du prix du vin qui crée la panique chez les petits vignerons de la région parisienne et de l’Yonne. Si la bonne récolte de 1790 fait stagner le flux migratoire, la montée reprend brusquement dès 1791. A Paris on espère trouver un travail, on peut recevoir des secours (ateliers de charité) et le prix du pain est maintenu à un taux moins élevé qu’en province.

15Ce constat nous pose une autre question : à quel age abandonne-t-on son lieu d’origine ? Là encore les cartes de sûreté nous fournissent de précieux renseignements : 65 % des arrivées ont lieu entre 15 et 35 ans et 26 % entre 20 et 30 ans. Par ailleurs, on constate que l’on ne quitte plus guère son lieu de naissance après 30 – 35 ans. Ces "Parisiens" d’origine provinciale sont donc de jeunes adultes qui commencent, ou sont dans la pleine force de leur vie professionnelle, ce que confirme l’histogramme de la structure par age de la section Bonne-Nouvelle. (27)

16Si presque toute la France "monte" vers Paris, c’est la France du Nord qui fournit le plus fort contingent. La carte des départements d’origine le démontre clairement : une ligne de démarcation nettement tranchée va de la baie du Mont-Saint-Michel à Belfort : au Nord de cette ligne, le flux migratoire s’étale suivant les départements de 5,5 à 1 % de la population totale des sections. Le département de Seine-et-Oise fournit le maximum des provinciaux 5,5 % (plus que la Seine 2,9 %), puis le taux diminue plus on s’éloigne de Paris, le "gros de la troupe" étant fourni par la Picardie et le Nord 9 %, la Normandie 8 %, enfin la Champagne 6 %. Une anomalie, l’Yonne et la Côte-d’Or, 4 %, presque autant que la Lorraine. Au sud de cette ligne, tous les pourcentages tombent au-dessous de 1 % et descendent même à moins de 0,1 % pour des départements comme le Morbihan, l’Ariège et les Alpes.

17La population provinciale de Paris est donc originaire de la France du Nord. La France du Sud, la Bretagne et l’Alsace sont hors de la zone d’influence parisienne, pourquoi ? En premier lieu parce que Paris joue pour le Nord le rôle de métropole attractive. Il n’y a pas de ville qui puisse lui faire concurrence. Mis à part Rouen et Lille aucune ville du Nord ne dépasse 50 000 habitants.

18Ensuite, le barrage linguistique joue sans doute un rôle important pour l’Alsace comme pour la Bretagne, mais aussi pour la France du Sud. Dans ce dernier cas la coupure traditionnelle de la France en deux, qui existait déjà à l’époque romaine et sans doute avant, joue aussi un rôle. Enfin les capitales provinciales Lyon, Bordeaux, Marseille, qui dépassent 100 000 h., Nantes à un moindre degré pour la Bretagne, attirent les habitants des départements de leur zone d’influence.

19Deux exceptions cependant : La Creuse et le Cantal auxquels on peut ajouter le département du Rhône. Pour la Creuse et le Cantal, régions défavorisées, loin de tout grand centre et fournissant traditionnellement à Paris une main d’oeuvre caractéristique, les Limousins ; les cordonniers ou les porteurs d’eau pour le Cantal. L’explication apparaît clairement.

20Cette explication nous amène d’ailleurs à une dernière question : quels sont les métiers des Parisiens de cette époque ? Y-a-t-il des métiers propres aux Parisiens, ou réservés aux provinciaux ? Les originaires de province formant près des trois-quarts de la population masculine parisienne, on les retrouvera donc dans presque tous les métiers, bien qu’en faible proportion dans les professions dites libérales, mais là aussi les pourcentages varient en fonction de la situation de la section, ou de la profession dominante dans cette dernière.

21En général, on constate que les métiers "provinciaux" sont les plus durs, les plus précaires, ceux qui demandent le moins déqualification. Par exemple, sur la section Bonne-Nouvelle, 90 % des domestiques sont d’origine provinciale, ils sont 99 % sur la section des Arcis, 94 % sur la section de Popincourt. Toujours sur la section Bonne-Nouvelle ils forment plus de 90 % des gagne-deniers et 89 % des travailleurs des transports, 80 % des journaliers sur la section Popincourt. Gagne-deniers, domestiques, brassiers, vendeurs de parasols, métiers non-spécialisés se recrutent donc en majorité parmi cette foule arrivant de sa province souvent poussée par la misère, sans qualification et sans emploi. Dans les métiers proprement dits, travail du bois, du textile, le batiment, ils sont aussi présents, mais toujours dans les secteurs les moins qualifiés de ces professions. Dans le batiment ils constituent le gros des terrassiers et des maçons (plus de 80 %), dans le travail du bois, les charpentiers : 90 % ; dans le cuir, ils sont à 80 % savetiers ou cordonniers.

22Par contre les Parisiens d’origine se réservent les métiers hautement qualifiés, l’art, l’ameublement, les métiers de luxe qui demandent un long apprentissage et se transmettent de père en fils, sculpteurs dans le batiment, taillandiers dans le fer. Ils sont 61 % des horlogers et bijoutiers de la section Bonne-Nouvelle. Activités implantées depuis longtemps dans la capitale et pour lesquelles s’est formée sur place une main d’oeuvre très qualifiée. Le pourcentage des Parisiens de naissance est aussi très élevé parmi les membres des professions libérales (hommes de loi) et les citoyens rentiers.

23Ainsi comme on le constatait sur la section des Arcis, les Parisiens et les provinciaux se retrouvent dans les mêmes secteurs, les mêmes métiers, mais les cartes de sûreté permettent de cerner une classe aisée, assez restreinte d’origine parisienne et une foule pauvre souvent misérable d’origine provinciale.

24Ajoutons, comme l’écrivait Sébastien Mercier qu’il existe des spécialisations régionales. "Les Auvergnats sont presque tous porteurs d’eau, les Limousins : maçons, les Lyonnais : crocheteurs ou porteurs de chaix, les Normands : paveurs ou marchands de fil"3. Sur la section des Lombards, sur 120 "creusois" 84 % travaillent dans le batiment, près de 60 % des originaires du Cantal sont porteurs d’eau, charbonniers, chaudronniers, ou gagne-deniers. Même profession, même origine, ils sont 74 % sur la section Louvre [9-15-21],

25Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que cette population de provinciaux aux m’étiers pauvres soit la première atteinte par la crise. Ces misérables gagne-deniers, journaliers, crocheteurs, brassiers ne subsistaient que grace aux secours versés. Rien d’étonnant non plus à ce que les secteurs les plus touchés soient les faubourgs de l’Est de la capitale, St Marcel et St Antoine en particulier, sections semi-rurales, elles comptabilisent à elles seules plus du tiers des indigents de Paris, et encore ne connaît-on que les indigents secourus.

26Les sept sections de St-Antoine et de St-Marcel jouèrent un rôle déterminant lors des grandes journées révolutionnaires et l’on peut dire que la Révolution est pratiquement terminée après les journées de Germinal et de Prairial, lorsque le Faubourg St-Antoine est vaincu, écrasé par la force militaire.

27Notre conclusion sera donc un constat. Ce peuple de Paris en révolution n’est en fait parisien que de fraîche date. Près des 3/4 des hommes sont des jeunes dont le vécu provincial va certainement influer sur l’attitude militante et les engagements politiques, tout en revendiquant leur qualité de "Parisiens" à part entière. Comme toujours dans l’histoire de notre pays, Paris fut le creuset où vinrent fusionner, s’amalgamer les mentalités, les revendications venues de toute la France.

28Ce fut le lieu où mûrit et s’épanouit le grand mouvement révolutionnaire qui devait bouleverser l’Europe entière. Donc si Paris fut le centre, le foyer et souvent le détonateur, notre grande Révolution fut bien la révolte de tout un peuple, la "Révolution Française".

29Détail significatif, ce fut à Strasbourg que fut composé par un officier du génie né à Lons-le Saulnier le "chant de guerre pour l’armée du Rhin" que les volontaires Marseillais rapportèrent à Paris, que les Parisiens adoptèrent après le 10 août et qui, hymne symbole de la Révolution, chant de ralliement des révolutionnaires du XIXe siècle, tant en France qu’en Europe, est devenu notre hymne national. Nous continuons toujours de l’appeler la Marseillaise.

Cartes

30Cet ensemble de cartes et d’histogrammes a été réalisé à partir des travaux cités en annexe

PARIS

PYRAMIDE DES AGES DE LA POPULATION MASCULINE calculée à partir de 14 553 cartes de sûreté

PYRAMIDE GENERALE DES AGES EN % rapportée à un échantillon compris entre 15 et 85 ans.

Parisiens de naissance (hommes) habitant Paris, d’après des cartes de sûreté (24 sections)

Structure par âge de la polpulation masculine adulte de la section Bonne-Nouvelle en 1793

Histogramme parisiens de naissance et provinciaux en 1793

Age d’arrivée des provinciaux à Paris –% – Taille échantillon 22 400.

Structure par age de la population masculine adulte de la section Bonne-Nouvelle en 1793

DEPARTEMENTS D’ORIGINE DES PROVINCIAUX Moyenne calculée en % à partir de 93 476 cartes de sûreté

Parisiens de naissance (hommes) habitant Paris, d’après des cartes de sûreté (24 sections)

Annexe