Principes régénérateurs du système social
Jacques-Nicolas Billaud-Varenne (1756-1819) demeure un méconnu de l’historiographie révolutionnaire. En rééditant les Principes régénérateurs du systême social, opuscule publié en pluviôse an III (janvier-février 1795), peu de temps avant la déportation de l’auteur à Cayenne, on souhaite ici éclairer un moment essentiel dans l’élaboration de la « synthèse républicaine ». C’est aussi « une nouvelle manière d’écrire l’histoire de la Révolution française » (Michel Vovelle). Un retour critique...
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Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec le concours de la “Librairie du Bicentenaire”, du Conseil scientifique de l’Université de Paris I, et de l’Institut d’histoire de la Révolution française.
- Éditeur : Éditions de la Sorbonne
- Collection : Histoire moderne | 26
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 1976
- Publication sur OpenEdition Books : 26 avril 2021
- EAN (Édition imprimée) : 9782859442187
- EAN électronique : 9791035104610
- DOI : 10.4000/books.psorbonne.66699
- Nombre de pages : 272 p.
Introduction
Principes régénérateurs du systême social
Jacques-Nicolas Billaud-Varenne (1756-1819) demeure un méconnu de l’historiographie révolutionnaire. En rééditant les Principes régénérateurs du systême social, opuscule publié en pluviôse an III (janvier-février 1795), peu de temps avant la déportation de l’auteur à Cayenne, on souhaite ici éclairer un moment essentiel dans l’élaboration de la « synthèse républicaine ». C’est aussi « une nouvelle manière d’écrire l’histoire de la Révolution française » (Michel Vovelle). Un retour critique au texte met en lumière, d’une part, l’acculturation d’un révolutionnaire de premier plan, d’autre part, les thèmes récurrents du discours jacobin. L’essai de Billaud-Varenne est, en effet, une expression du projet montagnard d’« institutions civiles ». Projet d’un lien social pour « mettre en action la morale » et « la donner pour base à la politique », espérance d’un nouvel espace public de réciprocité fraternelle où la citoyenneté compte au rang des droits naturels.
Ainsi se dévoile une philosophie de la Révolution française qui n’est pas sans rapport avec la pensée allemande contemporaine de l’événement révolutionnaire.
© Éditions de la Sorbonne, 1976