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La prosopographie des élites politiques en Pologne aux xvie et xviie siècles
p. 247-253
Texte intégral
1Les méthodes prosopographiques jouent un rôle croissant dans les recherches menées actuellement en Pologne sur les élites politiques des XVIe-XVIIe siècles et sont prometteuses, mais ce n’est toujours pas une tendance pilote. Un programme conséquent d’études prosopographiques a été proposé à son séminaire par le Professeur Antoni Maczak. Les mémoires de maîtrise, préparés sous sa direction à l’institut d’Histoire de l’Université de Varsovie, s’inscrivent pour le moment dans un cadre chronologique restreint – en général l’étendue d’un règne – et portent tous les marques des entreprises pionnières. Ce qui laisse toutefois préjuger de la valeur de cette initiative, c’est la sélection de collectivités dignes de retenir l’attention et la continuité des recherches mises en route. Justifiée semble également la décision de commencer les recherches par les élites les plus larges ou, en d’autres termes, de centrer au départ son attention sur les cercles extérieurs de l’élite du pouvoir.
2Partant de ces principes, nous avons obtenu des analyses des groupes des secrétaires royaux des années 1576-15861 et 1587-1632, des députés à la diète de 1576-15862 et des chanoines de Cracovie de 1587-1632. Par ailleurs, le Professeur Andrzej Wyczański de l’institut d’Histoire de l’Académie polonaise des sciences a consacré une ample étude aux secrétaires royaux sous le règne de Sigismond Ier (1506-1548)3, et Irena Kaniewska a donné une approche prosopographique des députés à la diète de Petite-Pologne du temps du règne de son fils4. Sous peu, on peut s’attendre à une présentation prosopographique de la collectivité des secrétaires de Sigismond-Auguste (1548-1572), les matériaux pour ce sujet ayant déjà été élaborés5. Dans ce programme figurent en outre des études portant sur les maréchaux et les chanceliers de la Couronne6, les présidents de la Chambre des Députés sous le règne de Sigismond III Vasa7 et les députés royaux aux diétines entre 1506 et 15488. Réunies dans le livre offert au Professeur Antoni Maczak, elles confirment éloquemment l’opportunité de la conception de l’analyse prosopographique des éléments particuliers de l’élite du pouvoir entendue au sens large, dans les tranches chronologiques déterminées par le règne des souverains successifs. Le tableau ainsi brossé trouve un complément dans les monographies des élites locales qui adoptent les mêmes points de rupture chronologiques. Mentionnons donc les études consacrées à l’élite du pouvoir de Grande-Pologne sous le règne du premier roi de la dynastie des Vasa9. à l’élite de la Prusse Royale sous Etienne Batory10, aux magnats de Koujavie dans les années 1447-156911, à la représentation parlementaire (députés et sénateurs) de Grande-Pologne dans les années 1572-165512, aux officiers de l’administration locale de Grande-Pologne sous le dernier Jagellon13 et aux fonctionnaires terriens de cette même province à la charnière des XVIe et XVIIe siècles14.
3La prosopographie des élites du XVIIe siècle se retrouve dans les thèses d’habilitation visant à englober la totalité des élites du pouvoir des années 1587-1632 et celle des magnats polonais entre 1640 et 169715. La plus grande tranche chronologique est toutefois couverte par l’étude du "marché matrimonial" spécifique et de la monopolisation des offices de sénateurs, étude consacrée aux magnats de Petite et de Grande-Pologne dans les années 1454-164816.
4Les perspectives des recherches prosopographiques en Pologne sont en outre déterminées par une série d’initiatives d’accompagnement, réunissant des matériaux d’une valeur incontestable. Ce sont notamment les monographies réalisées d’une manière conséquente sur des diètes particulières (convoquées par le roi au moins tous les deux ans) et les études sur le fonctionnement des diètines terriennes. Une aide irremplaçable pour l’analyse prosopographique est enfin fournie par le Dictionnaire Biographique Polonais et par les recensements systématiquement dressés des fonctionnaires terriens et centraux.
5Après cette présentation succincte des acquis et des directions de développement des recherches prosopographiques en Pologne, relevons certaines de leurs déterminations objectives. Le problème fondamental et le plus difficilement surmontable est le manque de sources – perdues à l’issue des guerres (depuis la guerre suédoise de 1650-1655), des pillages (quoique grâce à la perestroïka tout ne semble pas encore perdu) et des incendies – au regard de l’immensité des tâches. Il convient de se rendre à l’évidence : la collectivité noble polonaise au déclin de la première Indépendance comptait au total près d’un million de personnes ! Ceci étant, le gros de l’effort des chercheurs est parfois consacré à l’identification de la composition de la collectivité étudiée. Encore les choses ne vont-elles pas si mal quand le nombre des offices pourvus – terriens, sénatoriaux, mandats de députés – constitue un ensemble fini, ce qui permet d’évaluer au moins le degré de complétude du groupe étudié. Il arrive cependant que la composition elle-même reste toujours ouverte, comme par exemple dans le cas des secrétaires royaux dont le nombre n’est fixé par aucune disposition. Il est de ce fait compréhensible que les chercheurs portent surtout leur attention sur les sommets de la hiérarchie sociale ; et la prosopographie polonaise ne dépasse pratiquement pas le cercle de l’élite du pouvoir. Là cependant se pose un nouveau problème.
6Dans la science historique polonaise reste en effet toujours controversée la question de la composition de l’élite sociale, donc de l’élite du pouvoir ou des magnats ; il n’y a pas non plus de consensus sur les modalités de sa reconstitution. Autrement dit, il n’y a pas, et il n’y aura probablement jamais, de consensus sur le point de savoir si l’on doit ranger dans l’élite tous les sénateurs et fonctionnaires centraux, ou uniquement les plus grands sénateurs avec, en revanche, les starostes des tribunaux et les leaders de la Chambre des Députés, ou si l’on doit plutôt sélectionner des personnes concrètes exerçant une influence réelle sur les décisions politiques. Pour ce qui concerne la couche des magnats entendue comme une élite sur les plans de la fortune et du prestige, reste ouverte la question de savoir si l’on doit considérer comme en faisant partie les possesseurs de plus de 10 ou de plus de 20 villages, ou, là aussi, des personnes concrètes se distinguant par la possession d’une cour et d’une clientèle propres, ou ayant eu ou ayant des sénateurs parmi leurs ancêtres ou dans leur parenté, ou encore entretenant des armées privées et pratiquant le mécénat17.
7Comme on le voit donc, la prosopographie polonaise est confrontée à des doutes importants, au moment même de la décision portant sur le choix de l’objet des recherches. Et cela vient du fait que, dans l’ancienne Pologne, les élites (du pouvoir, du prestige, de la fortune) n’étaient pas formalisées et restaient ouvertes. Deux conclusions peuvent être déduites de cet état de choses. Ou bien la perplexité du chercheur vient de ce que le problème est mal posé et que l’on opère avec des catégories inappropriées, ou bien l’ouverture et l’état non formalisé des élites déterminaient le fond même de la lutte politique et, de ce fait, celle-ci nous apparaît aujourd’hui comme le principal problème de recherche. C’est justement la question dont je m’occupe dans ma thèse de doctorat consacrée aux sénateurs sous le règne d’Etienne Batory (1576-1586), et où je renonce tout simplement à la méthode prosopographique. Deux autres facteurs, que je n’ai pas encore mentionnés, ont emporté ma décision.
8Le premier est, chose absolument prosaïque, le manque d’ordinateur. Le deuxième est, remontant à 1980 et dernièrement développée avec succès, l’expérience de la vie politique authentique. J’ai la profonde conviction que la participation, ne serait-ce que passive, au libre jeu des forces dans la lutte pour le pouvoir, non seulement préjuge de la rupture avec le marxisme beaucoup plus que ne le feraient toutes les déclarations méthodologiques ou les contre-indications intellectuelles, mais découvre aux historiens polonais de nouveaux horizons de recherches. A titre d’exemple, j’ai personnellement été fortement inspiré par la discussion sociologique, et aussi politique, sur le prétendu phénomène de la naissance en Pologne de la classe moyenne, dont le mouvement de "Solidarité" aurait été une émanation spectaculaire. Ainsi se pose la question de savoir si dans notre projection de la société nobiliaire du XVIe siècle les historiens ne devraient pas procéder à des revalorisations analogues. De ce fait, je me permettrai maintenant de faire part de quelques réflexions et de quelques doutes sur la prosopographie et les problèmes qui s’y rattachent.
9Imaginons-nous tout d’abord les deux cas suivants de carrière de nobles dans la Pologne de la seconde moitié du XVIe siècle. Voici qu’après des études à des universités d’Europe occidentale, un jeune noble devient, de retour au pays, secrétaire du roi et obtient ensuite le poste richement doté de staroste de tribunal ; supposons que son dernier office ait été un ministère, disons qu’il devient grand maréchal de la Couronne. Dans le deuxième cas nous avons un représentant de la moyenne noblesse, député aux diètes, promu ensuite au poste titulaire de châtelain mineur, parvenant au sommet de la carrière – au poste le plus élevé – au moment de sa nomination à l’office de voïvode. Dans le premier cas l’on a affaire à une carrière officielle au service du souverain, dans le second à une promotion personnelle au résultat des activités publiques. Le problème est que les deux cursus honorum ne s’excluent pas nécessairement et, dans les deux cas, il peut bien s’agir de la même personne. Ajoutons tout de suite : une parmi de nombreuses autres !
10Les résultats de l’analyse prosopographique dépendent pour une grande part des prémisses de départ adoptées. Comme on sait, la collectivité étudiée est dégagée à partir de l’existence d’une caractéristique objective, commune et propre, à un moment donné, à tous ses membres. On peut s’imaginer une situation idéale, notamment la possibilité d’analyser toutes les collectivités énumérées ci-dessus, sans exception (donc les députés, sénateurs, secrétaires, etc). Très probablement cela permettrait de mettre au jour une série de mécanismes particulièrement décisifs de la promotion ou de la carrière individuelle. Nous pourrions alors étudier la somme de ces collectivités – autrement dit l’élite sociale entendue au sens le plus large – selon des critères objectifs. Ce serait cependant en contradiction avec la prosopographie, cela du fait de l’arbitraire et de l’ambiguïté de la détermination de l’objet des recherches (l’absence d’un trait objectif commun).
11Il n’est pas dans mon intention de ramener la méthode prosopographique à l’absurde. Je désire uniquement attirer l’attention sur le paradoxe que, parfois, le résultat le plus intéressant des recherches prosopographiques apparaît dans leurs conclusions en quelque sorte secondaires. Ainsi l’étude de la collectivité des secrétaires royaux d’Etienne Batory a permis non pas tant de se faire une idée de la personne et perspectives de carrière d’un secrétaire moyen, que, surtout, d’éclaircir la structure et la signification de l’institution même du secrétariat royal.
12Il convient d’ajouter à ces perplexités et spéculations quelques remarques plus terre à terre. On ne saurait nier que les recherches prosopographiques ouvrent largement le portillon aux grades et titres scientifiques. Surtout si l’on dispose d’un jeu de sources cohérentes (relevés, registres, voir dossiers personnels). On peut même admettre qu’il suffit d’étudier une collectivité suffisamment nombreuse pour que les résultats se manifestent quasi automatiquement. Sans nier le moins du monde le besoin et le bien-fondé des recherches prosopographiques, il convient d’avouer que leur popularité vient entre autres de ce que l’historien social et politique prise hautement le confort de la situation où il peut invoquer dans son argumentation des chiffres concrets. Je suppose même que le fait de voir les auditeurs diligemment noter les pourcentages rapportés chaque fois que nous présentons les résultats de nos recherches, est une expérience partagée par la plupart des personnes ici présentes. Par ailleurs, à la lecture des études prosopographiques de nos collègues, nous ressentons un profond soulagement de voir que quelqu’un a fait quelque chose à notre place, et nous commençons la lecture par les relevés et les annexes.
13Un autre problème est la nécessité d’assurer la continuité et la compatibilité des études prosopographiques. Objectif difficile à atteindre, même dans le cadre d’un programme de recherches fixé à l’avance. Qui plus est, la satisfaction de cette revendication engendre de nouveaux problèmes. Ayant entrepris avec un de mes collègues du séminaire la tentative de rassembler ou de réunifier notre savoir sur la collectivité des secrétaires royaux sur l’espace de près d’un siècle et demi (1506-1632), nous avons dû non seulement procéder à une nouvelle agrégation d’une partie des résultats (ceux-ci ayant été obtenus en dehors du séminaire du Professeur Antoni Maczak), mais nous avons été confrontés à la nécessité de revenir à nos propres matériaux de départ. Puisque, en effet, les rois reprenaient en général la majorité des secrétaires de leurs prédécesseurs, le simple relevé des études faites sur cette collectivité sous les règnes successifs aurait signifié que nous compterions deux ou trois fois un secrétaire sur deux. Dans cette conjoncture, nous avons décidé d’adopter la thèse sur l’inopportunité d’une telle entreprise et de nous concentrer sur la politique touchant au personnel, menée par les souverains successifs.
14D’ailleurs la visée même du mirage de quelque grande synthèse prosopographique conduit parfois à des aberrations. Nombre de mes collègues ont accueilli avec un regret non dissimulé que le sujet de ma thèse de doctorat serait le sénat et non l’élite du pouvoir – déjà analysée pour les périodes antérieure et postérieure au règne d’Etienne Batory. De toute façon j’ai l’intention de réaliser en temps utile de telles recherches et je comprends qu’il est très justifié de vouloir combler cette lacune. En même temps, ceci m’autorise en un sens à proposer un élargissement du questionnaire classique de la méthode prosopographique. Dans l’étude proposée par moi, j’ai l’intention de prendre en considération – en plus de déterminants tels que la confession, l’instruction, la fortune ou l’origine sociale – la sphère des faits politiques massifs, notamment les choix et options concrets des représentants de l’élite du pouvoir, face aux défis et problèmes d’un règne orageux. Je voudrais également élargir la réflexion sur les carrières des membres du peloton de tête de la politique en tenant compte de la typologie de la dynamique de la promotion et de la nomination aux offices successifs, et suivre le parcours des échelons successifs de la hiérarchie sénatoriale également sous l’angle des promoteurs qui pouvaient être : le roi, le patron, les voisins ou la famille. Le problème de la répartition de la collectivité en générations semble aussi frappant. On ne peut exclure que la prise en compte de ces nuances pourra être la manière la plus efficace de dépasser la mode de la prosopographie.
15PS. En fait, les réserves exprimées ci-dessus se rapportent surtout à la surestimation de la méthode quantitative plutôt qu’à la prosopographie.
Notes de bas de page
1 L. KIENIEWICZ. "Sekretariat Stefana Batorego. Zbioroxvosc i kariery sekretarzy królewskich" [Le Secrétariat d’Etienne Batory. Caractéristique d’un groupe et des carrières des secrétaires du roi], in Spofeczenstwo Staropolskie, Varsovie. 1986. p. 33-69 : D. WISNIEWSKI. Mémoire de maîtrise sur le secrétariat de Sigismund III Vasa (1587- 1632). non publié.
2 W. RODKIEWICZ. "Kariery poslow koronnych na sejmy Stefana Batorego" [Les carrières des députés de la Couronne aux diètes d’Etienne Batory]. Przeglgd Historyezny. LXXVIII (1987). 2. p. 167-189.
3 A. WYCZANSKI. Miedzy kultura a polityka. Sekretarze królewsey Zygmunta Starego (1506-1548) [Culture et Politique. Les secrétaires royaux de Sigismond I]. Varsovie. 1990.
4 I. KANIEWSKA. "Malopolska reprezentaeja sejmowa za czasów Zygmunta Augusta (1548-1572)" [La représentation de la Petite-Pologne à la diète]. in Zeszyty Naukowe L’niwersytetu Jagiellónskiego nr 351, Prace Historyczne. 48. Cracovie. 1974 : K. PRZYBOS, A. WALASZEK. Reprezentacja sejmowa województwa krakowskiego w XVII w. [La représentation du palatinat de Cracovie à la diète au XVIIe siècle], Studia Historyczne, XX (1957) 3 ; J. SEREDYKA. Parlamentarzysci drugiej polowy panouania Zygmunta III Wazy [La représentation à la diète. 1624-1632]. (WSP w Opolu. Studia i monografie nr 163), Opole, 1989.
5 M. KOROLKO, "Poczet sekretarzy królewskich Zygmunta Augusta (1548-1572)" [Les secrétaires royaux de Sigismond Auguste], in Odrodzenie i Reformacja w Polsce, XXXI. Varsovie. 1986, p. 45-84 ; M. KOROLKO. Seminarium Rzeczypospolitej Krolestwa Polskiego. Humanisci w kancelarii krolewskiej Zygmunta Augusta [Les intellectuels à la chancelerie royale de Sigismond Auguste], Varsovie. 1990.
6 M. WREDE, "Marszalkowie wieley i nadworni koronni. Wnioski z biogramów" [Grands6 maréchaux de la cour. Analyse de biographies] in Wladza i Spoleczenstwo w XVI i XVII w. Prace ofiarowane Antoniemu Mqczakowi w sześćdziesiqtq rocznice urodzin (Mélanges Maczak). Varsovie. 1989. p. 181-193 ; W. DWORZACZEK. "Kto w Polsce dzierzyf bufawy” [Les détenteurs de bâtons de maréchaux], Przeglad Historvcznv. XXXIX (1949). z.2. p. 163- 170.
7 J. SEREDYKA, "Marszafkowie izby poselskiej za Zygmunta III Wazy" [Les maréchaux de la diète au temp de Sigismond III Vasa, 1587-1632], in Mélanges Maczak, p. 166-180 ; cf. aussi J. SEREDYKA. W. KACZOROWSKI, "Marszalkowie poselscy za Wladyslawa IV" [Les maréchaux de la diète au temps de Ladislas IV. 1632-1648]. in Kultura-Polityka-Dyplomacja. Studia oftarowane Profesorowi Jaremie Maciszewskiemu w szescdzieasiata rocznice jego urodzin (Mélanges Maciszewski). Varsovie. 1990. p. 346-363 : A. WYCZANSKI. "Kto w Koronie w latach 1506-1650 zostawal kanclerzem" [Les détenteurs du sceau de chancelier]. in Mélange Maciszewski, p. 513-518.
8 A. WYCZANSKI. "Posfowie Zygmunta I na sejmiki" [Délégués royaux aux diétines. 1506-1548]. in Mélanges Maczak, p. 194-201.
9 E. OPALINSKI. Elita wladzy w wojewódzfwach poznahskim i kaliskim za Zygmunta III [Elite de pouvoir dans les palatinats de Poznaṅ et Kalisz au temps de Sigismond III Vasa. 1587- 1632]. Poznań. 1981.
10 A. KLONDER. "Szlachecka elita polityczna Prus Krtólewskich w latch 1576-1586" [L’élite politique nobiliaire dans la Prusse Royale entre 1576-1586]. Spoleczenstwo Staropolskie, III. Varsovie. 1983. p. 93-120.
11 T. SLAWINSKI. "Uwagi o magnaterii kujawskiej 1447-1569" [Les magnats de Cujavie dans les années 1447-1569]. Przeglqd Historyczny, LXXVI. z.2. p. 193-206.
12 W. DWORZACZEK, "Sklad wielkopolskiej reprezentaeji sejmowej w latach 1572-1655" [La représentation de la Grande-Pologne à la diète]. Roczniki Historyczne. XXIII (1957). p. 281-310.
13 A. GASIOROWSKI, Starostowie miast królewskich w dobie Jagiellohskiej [Les starostes urbains au temp des Jagellons, 1506-1572], Varsovie. 1981.
14 L. BUCZACK1. "Urzedy powiatowe w Wielkopolsce na przelomie XVI i XVII wieków" [Les offices dans les districts de Grande-Pologne à la charnière des XVIe et XVIIe siècles). Przeglqd Historyczny, LXXIV (1983). z.3, p. 471-493.
15 S. CIARA. Senatorowie i dygnitarze koronni w drngiej polowie XVII wieku [Les sénateurs et fonctionnaires centraux dans la deuxième moitié de XVIIe siècle]. Wroctaw. 1989.
16 H. LITWIN. "Magnateria polska 1454-1648. Ksztaffowanie sie stanu" [Les magnats polonais 1454-1648. Formation d’un état]. Przeglqd Historyczny, LXXIV (1983) z.3. p. 45l- 470.
17 A. KERSTEN. "Les magnats : élite de la société nobiliaire". Acta Poloniae Historien. XXXVI (1977).
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L'état moderne et les élites. xiiie - xviiie
Ce livre est cité par
- Genieys, William. (2011) Sociologie politique des élites. DOI: 10.3917/arco.genie.2011.01.0349
- (2022) Henri VIII. DOI: 10.3917/perri.micho.2022.01.0397
- Leferme-Falguières, Frédérique. (2007) Partage du savoir Les courtisans. DOI: 10.3917/puf.lefer.2007.01.0307
- Rigaudière, Albert. (2000) The New Cambridge Medieval History. DOI: 10.1017/CHOL9780521362900.003
- Carpenter, Christine. Mattéoni, Olivier. (2015) Government and Political Life in England and France, c.1300–c.1500. DOI: 10.1017/CBO9781316106112.005
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