Le personnel financier subalterne sous François I^er : cœur ou marge de l’administration monarchique ?

1C’est à partir d’un travail lui-même prosopographique sur les grands officiers de finance du temps (généraux, receveurs généraux, trésoriers de France...) que j’ai commencé à m’intéresser à ceux qui travaillent dans leur orbite au sein du système fiscal monarchique. Ces subalternes posent de sérieux problèmes de délimitation Peut-on en effet parler d’eux en tant que groupe, condition indispensable à une approche prosopographique ? Que peut-on leur trouver comme points communs ? Dans l’approche d’une collectivité qui n’a pas d’existence institutionnelle à l’époque étudiée, l’effort consacré à son identification et à sa composition est partie intégrante du travail. Ces hommes doivent, me semble-t-il, être liés immédiatement au niveau central des finances (ce qui élimine bien évidemment tout le menu personnel des recettes locales) et posséder une appellation (clerc de finances, commis, clerc et commis...) qui ne corresponde pas à un office de finance. Mais ce "commun" n’est pas sans ambiguïté : que faire d’un "clerc suivant les finances et l’artillerie" ? Comment prouver la relation immédiate aux caisses centrales ? Enfin clercs et commis peuvent être parallèlement détenteurs d’un office C’est donc un ensemble relativement délicat à cerner, à la différence des corps auxquels l’appartenance est claire, qui est ici étudié1. Le vocabulaire professionnel du temps souligne bien cette complexité. Ainsi en a-t-il du terme "commis" Il existe tout d’abord des commission royales, avec deux modalités : soit la commission est délivrée sans référence à un office (comme celle de la trésorerie de l’extraordinaire des guerres), soit elle vise à suppléer un officier qui peut être incapable (trop jeune, malade) ou suspendu (le plus souvent dans le cadre de poursuites judiciaires). Ce type de commis ne me retiendra pas dans cette communication, mais il fallait bien y faire allusion car il est parfois délicat, surtout en l’absence de lettres de commission, de distinguer les commis royaux des autres qui reçoivent, pour reprendre une formule de Jean Kerhervé, des commissions de type privé2. Ce sont celles qu’établit l’officier lui-même. Elles se subdivisent de façon plus nuancée que les commissions royales. Certains commis remplacent tout simplement l’officier dans l’exercice de sa charge, alors que d’autres l’assistent au contraire dans sa tâche. Mais la distinction entre les deux profils est loin d’être aisée.

2Ces "commis privés" peuvent servir de sous-groupe test pour réfléchir sur les relations statutaires que clercs et commis de tous ordres entretiennent avec l’Etat monarchique. Tout comme les officiers et les commis royaux, ils sont astreints à fournir des garanties financières, des "pleiges et cautions"3. Quand cette formalité n’est pas effectuée, c’est "faulte notable" nous explique-t-on dans une procédure devant la cour des Aides4. Mais cette obligation semble ne concerner que la relation bilatérale entre l’office et le commis La situation se complique avec le versement des gages. Ainsi dans le cas de l’administration des guerres, les ordonnances royales précisent que les gages des clercs des trésoriers de l’ordinaire des guerres sont taxés et ordonnés par le roi alors que, pour l’extraordinaire des guerres, c’est au responsable du service de rémunérer son personnel5. Quand le commis est un remplaçant, le partage des profits, réglé par contrat notarié, rappelle de fort près le système bénéficial. L’ambiguïté de la situation administrative des commis est particulièrement nette lorsqu’il y a un litige financier entre eux et l’officier dont ils dépendent. Le statut des fonds brassés par eux devient alors, dans les procès, en particulier devant la cour des Aides, un enjeu essentiel. En effet, selon qu’ils sont ou non considérés comme "deniers royaux", les modalités de leur contrôle diffèrent. On trouverait des empoignades similaires pour les redditions de compte, compliquées par le fait qu’il faut choisir si le commis doit rendre ses comptes avant que l’officier ne passe devant la Chambre des comptes, ou s’il faut un apurement officiel avant de régler les relations comptables "privées".

3Confrontés brièvement à la prosopographie puis à l’Etat, nos clercs et commis se retrouvent désormais face à la notion d’élite. Ils font ici pâle figure, entre les courtisans chamarrés et les gras chanoines. On peut même se demander s’ils n’ont pas usurpé leur place. Que la définition retenue pour les élites soit d’ordre politique ou socio-culturel, les "obscurs" que sont les clercs et commis se situent au mieux à la frontière. Pour le groupe pris dans son ensemble, il est sans doute possible de parler d’appartenance tangentielle aux élites. Ce qui entraîne, on le comprend aisément, des problèmes particulièrement aigus en matière de sources en ce début du XVI^e siècle Les limites de la documentation disponible ne permettent guère qu’une "prosopographie du pauvre", ce qui a des répercussions directes sur le questionnement qu’elle peut nourrir. L’affaire se complique encore du fait de l’hétérogénéité sociale du groupe étudié. J’ai réuni des informations sur un ensemble de 98 individus désignés par l’un des termes suivants : "clerc de finance", "suivant les finances du roi" ou "clerc suivant les finances". C’est un autre sous-groupe du monde des clercs et commis. Ce corpus illustre à merveille cette impression d’éclatement si l’on observe les "avant-noms", le seul marqueur social disponible pour tous6. Si celui-ci n’a pas de valeur absolue, du moins permet-il de situer les personnages relativement, dans une échelle sociale où un avant-nom précis ne peut être proposé à n’importe qui. 61 clercs n’ont pas d’avant-nom et le tiers restant se répartit sur l’échelle de l’honorabilité avec 5 honnêtes personnes, 8 maîtres, 11 honorables hommes et 13 nobles hommes. Cette dispersion se fait donc sur une base très large Au sommet de la réussite, pour quitter les avants-noms, trois sont ou deviennent seigneurs et deux écuyers. Tout ceci, faut-il le préciser, correspond à des estimations minimales, compte tenu des graves lacunes et des limites de la documentation disponible. Cette pyramide conduit inévitablement à poser un problème central, celui de l’ascension sociale. Car il est clair qu’une partie au moins de ces clercs et commis est en voie de s’agréger solidement aux élites La question de l’ascension du groupe dans son ensemble sera évoquée plus loin Intéressons-nous pour l’heure aux trajectoires individuelles Voici Artus Le Père, honorable homme suivant les finances en 1528, devenu contrôleur des guerres en 1531, bientôt signalé comme écuyer et seigneur de la Mothe et qui finit par quitter les offices7. Un "exemple" qui ne doit rien au hasard : c’est le seul "écuyer et seigneur" du corpus. Mais, plus profondément, Artus Le Père n’est absolument pas représentatif des ascensions socio-professionnelles du groupe, bien au contraire : il est en effet un des très rares à abandonner l’exercice des offices après une carrière somme toute assez modeste. Or, autant que je puisse le savoir, c’est l’accession même à l’office de finance qui est, aux yeux de la masse des clercs et commis, l’horizon de la réussite. Dispensateur d’une fonction publique mais aussi d’une dignité sociale, l’office sera donc retenu comme signe d’une (relative) réussite professionnelle, et à ce titre comme indicateur d’une ascension sociale en bonne voie. Même si, pour ne pas perdre de vue les trajectoires individuelles, il arrive que l’office puisse apparaître comme une voie de garage, en particulier dans les rares cas d’offices non financiers8.

4Pour bien des clercs et commis, le "service de l’Etat" serait avant tout le service d’un individu bien précis. Très révélateur de ce comportement est le fait que ce personnel est fréquemment chargé de s’occuper indifféremment de la fortune privée et des charges de l’officier. On met alors sur le même plan "les comptes que les commis et clercs dud. défunt (Jean Duval, trésorier de l’Epargne) ont à rendre (...) à cause de ses estatz, offices, biens et revenus procedans de son chef ou de sa femme que autrement"9. Et pourtant, la réponse est peut-être plus complexe. Il existe en effet des carrières de commis qui semblent se dérouler non pas au service d’un homme, mais à celui d’un département financier. Le cas le plus net est celui de l’extraordinaire des guerres. De très nombreux exemples peuvent être fournis qui soulignent l’enracinement du personnel dans ce secteur. Ambroise de Nogent y est commis sous Morelet de Museau en 1512 puis sous son successeur Philibert Babou (1515-1516) et bien plus tard sous Gaillard Spifame en 152710 Zacharie Girard, clerc de Jean Carré en 1524, est toujours clerc sous Pierre Sanson en 154411. Jean Prunier offre pour sa part un profil très particulier : il est enraciné en un lieu géographique, Lyon, où, parallèlement à son office de receveur des aides et tailles en Forez, il sert de commis à toute une série d’autres officiers, responsables de l’extraordinaire des guerres (Morelet de Museau, Babou, Martin de Troyes) ou des finances extraordinaires et parties casuelles (Jean Laguette)12. Pierre Bourguignon illustre bien la double possibilité qui est offerte aux commis : l’homme ou le secteur. En 1525 il est à l’extraordinaire des guerres comme commis de Jean Carré. Quand celui-ci quitte cette charge, il le suit. Mais, au milieu des années trente, son maître Carré connaît de sérieux déboires dus à des poursuites judiciaires, aussi Bourguignon abandonne-t-il son service et il revient à ses premières amours en réintégrant l’extraordinaire des guerres sous Martin de Troyes13. Le cas de Jacques Veau est révélateur des glissements qu’entraîne le service d’un maître polyvalent. Clerc d’Antoine Le Maçon à la recette générale de Bourgogne, Veau est ensuite happé par l’extraordinaire des guerres où Le Maçon est aussi impliqué depuis de nombreuses années14.

5La réussite professionnelle est-elle plus fréquente quand on s’attache à un homme ou, plus abstraitement, aux finances du roi ? Cette distinction peut paraître un peu spécieuse. Mais les "clercs de finance", par leur désignation même, semblent bien ressortir de cette seconde catégorie, c’est-à-dire être sans lien structurel avec un officier particulier. Observons-les d’un peu plus près. Parmi les 98 personnes du corpus déjà mentionné, 21 deviennent officiers de finance. Si l’on retient parmi les 98 individus ceux qui sont aussi connus pour avoir servi directement ou indirectement un grand officier de finance, soit 21 personnes, on constate que 11 d’entre elles, soit plus de la moitié, accèdent ensuite à l’office. Pour les 77 autres, il reste seulement 10 offices (13 %). Les chiffres bruts sont certes très faibles, mais l’écart des proportions n’en demeure pas moins significatif C’est d’ailleurs sans surprise que l’on constate que le service d’un grand officier précis est un atout décisif pour réussir une carrière. D’autres "sous-groupes" corroborent cette affirmation. J’ai pu repérer 190 personnes qui sont, à des titres divers, au service de Morelet de Museau, un des principaux responsables des finances des années 1510-1529. Parmi eux, 63 à 79, compte tenu des risques d’homonymie et des incertitudes, sont connus par ailleurs comme officiers de finance, soit 33 à 41,5 %. Sur 66 clercs et commis qui ont Jean Carré pour maître, 23 (35 %) accèdent aussi à ces offices. L’ordre de grandeur est proche dans les deux cas. Il est au moins le double de celui obtenu par les clercs de finance non rattachés à un officier. Si l’on prend la question "par le haut", en observant ceux qui ont réussi, la conclusion est semblable. Sur 116 grands officiers de finance du règne, deux seulement apparaissent dans les sources comme clercs de finance au début de leur carrière. Encore sont-ils tous deux connus pour avoir été aussi clercs et commis d’un grand officier. En tout, 26 individus sur les 116 sont concernés par ce second cas. Etre clerc ou commis d’un officier de premier plan est un élément particulièrement utile pour ceux dont les pères n’appartiennent pas au monde de la finance. Pour 44 fils d’officiers de finance, 5 commis seulement (11,5 %), pour 28 pères connus non rattachés aux finances, 10 fils commis (36 %). Quant aux 42 fils d’inconnus, ils sont commis à 26 %15.

6Si l’efficacité de ce lien plus étroit apparaît claire, son fonctionnement l’est moins. Les clercs en effet, contrairement au fils, n’héritent pas de l’office. Le fait que cette proximité soit bénéfique s’explique-t-il par une plus grande "amitié", quelle qu’en soit l’origine de la part de l’officier qui pousse son clerc ? L’opposition illustre-t-elle un décalage de fortune, les clercs d’officiers étant tout simplement plus aisés que les clercs de finance, ce qui facilite leur accès à l’office vénal ? Ce second élément n’a rien d’impossible : les clercs d’officies versent d’importantes cautions et servent souvent de bailleurs de fonds pour leurs maîtres.

7Se lier solidement à un homme dont la place est notable dans l’administration financière apparaît en définitive comme un quasi-privilège. Ne peut-on en fait réinterpréter les longues carrières à l’extraordinaire des guerres dans cette perspective ? Dans les cursus évoqués plus haut, il y a des lacunes, qui ne tiennent probablement pas seulement aux insuffisances de la documentation, mais aussi au fait que les clercs concernés servent certains trésoriers et non pas tous. Dans cette perspective, on peut être, en raison d’une compétence nette, "donné" par son maître au successeur dans la charge. S’il y a interruption, il faut être connu pour être rappelé, un peu plus tard, par un nouveau titulaire. D’où le retour à un schéma basé sur les relations humaines. D’autant que l’extraordinaire des guerres est un secteur hautement conjoncturel qui brasse plusieurs centaines de milliers de livres tournois par mois en période de guerre, contre quelques milliers lorsque la paix s’installe (10000 1.t. par mois entre mai 1531 et mai 1534). Il y a donc sûrement durant ces périodes de calme, des compressions de personnel, ce qui pose le problème d’un service du roi "à temps partiel". Avec pour corollaire une interrogation : ce service n’est-il pas pour certains d’entre eux une activité professionnelle parmi d’autres (finances privées, service des grands, secteur commercial) ?

8La réussite passant par les offices, ce qui entraîne un rattachement permanent à l’appareil monarchique, il importe de savoir auxquels les clercs et commis parviennent à accéder. Pour les clercs de finance, l’issue est dans l’administration des guerres, fort logiquement puisque c’est elle qui les emploie déjà pour la plupart. Sur 21 officiers du corpus des 98 clercs de finance, 17 (81 %) deviennent contrôleurs des guerres ou payeurs de compagnie d’ordonnance après l’érection en office de cette fonction, les deux plus belles ascensions conduisant les heureux élus aux trésoreries de l’ordinaire et de l’extraordinaire des guerres. L’investissement que représente l’achat d’un office est bien connu pour les payeurs de compagnie. Dans les années 1535-1547, en fonction des effectifs de la compagnie et de la conjoncture, les prix oscillent entre 675 et 1800 l.t.16. Pour les commis d’un grand officier, les "débouchés" sont plus diversifiés. 10 seulement (43,5 %) des 23 commis de Carré parvenus à l’office font carrière dans la guerre. Encore certains d’entre eux n’y font-ils qu’un bref passage. Et le niveau serait sûrement inférieur pour les commis d’un officier qui, contrairement à Carré, n’aurait pas exercé de charge importante dans ce domaine. Malheureusement, je ne dispose pas des sources qui permettraient de le prouver.

9Faut-il donc opposer au sein des clercs et commis, officiers en herbe et subalternes condamnés à la médiocrité ? Ici encore, la comparaison avec le monde clérical peut être éclairante. Comment ne pas rapprocher les clercs de finance sans maître spécifié de ces nombreux prêtres sans bénéfices, à la recherche de toutes les occasions de percevoir une modeste rémunération, prolétariat clérical répondant à un prolétariat financier ? Le rattachement à une administration spécifique ferait de certains clercs les doubles des prêtres habitués, alors que le travail au coup par coup, au contrat, des moins stables les assimilerait aux prêtres mercenaires courant le casuel d’une opportunité et d’un lieu à l’autre. Encore faudrait-il pouvoir prouver chez les gens "suivant les finances" l’existence de telles sous-catégories. Il est au moins possible de retrouver la trace de hiérarchies internes au personnel subalterne qui font écho à la diversité sociale déjà évoquée. A l’extraordinaire des guerres en 1527, sous Gaillard Spifame, on repère un commis établi à Lyon et, en Italie, deux autres responsables, l’un "aux papiers en chief et l’autre, sous les ordres du premier, "à la recepte des deniers"17. C’est à ces "commis généraux" que les clercs de finance de base ont le plus souvent affaire, l’officier n’intervenant que lors des opérations importantes ou comme recours. Autre distinction, celle opérée par Pierre Tarteret, le responsable de la recette générale de Languedoïl en 1532, lors d’un litige avec un receveur local. Ce dernier parle de Jean de Cingy, qui reçoit des fonds pour Tarteret, comme du "clerc et commis" de celui-ci. Or Tarteret réplique que de Cingy n’est pas son commis "car tous les clercs allans au recouvrement ne sont pas commis"18.

10Pour finir, il reste à évoquer la place de ce personnel subalterne dans l’appareil monarchique, au coeur ou en marge Peut-on mesurer la réalité d’une ascension de groupe pour les clercs et commis, avec, à terme, la mise sur pied d’une forme de bureaucratie fonctionnant comme lieu de pouvoir ? Les éléments qui vont dans ce sens sont extrêmement ténus. On peut retenir ainsi les rares cas où un clerc n’est rattaché ni à une personne ni aux finances en général, mais à un service bien particulier comme ce "clerc en la recette générale de Guyenne" évoqué en 153819. A terme, l’accroissement en cours de la masse du "papier financier" produit et brassé par le personnel monarchique peut conforter smon fonder le pouvoir d’une bureaucratie. Mais on en est encore loin. Plusieurs éléments rendent, à mon avis, impossible un proche avènement Le premier est l’absence très concrète de bureaux qui assurent un minimum de cohésion et de stabilité géographique. Peut-on concevoir une bureaucratie sans un territoire propre ? Se pose ensuite le problème, laissé en suspens, de la permanence des clercs au service du roi : un bureaucrate "à temps partiel" est peu envisageable. Enfin il n’y a pas de modèle idéologique porteur de valeurs et d’intérêts généraux : le service des "bureaux" ne fournit pas de référent efficace. Il n’est d’ailleurs pas socialement valorisant. Le temps du fonctionnaire qui sait s’abriter derrière l’autorité tutélaire et théorique de l’Etat (ou du règlement) pour mieux asseoir son autorité propre n’est pas encore venu. Et il ne faut pas négliger le fait que le commis ou le clerc est pris dans un réseau de fidélités beaucoup plus complexe que la simple relation maître-serviteur évoquée jusqu’ici ? Les fidélités sont en effet nombreuses et, partiellement au moins, concurrentes. Ainsi le responsable du paiement d’une compagnie d’ordonnance doit se "positionner" par rapport au roi, bien lointain, sans parle de l’Etat, mais surtout par rapport au capitaine de cette compagnie, un grand seigneur souvent absent mais qui peut jouer un rôle décisif dans une carrière, au lieutenant qui dinge effectivement l’unité ou encore au trésorier des guerres dont il dépend, sans parler des autres réseaux (famille, clientèle) qui restent ignorés. Ce trop plein de dépendances doit à mon avis faire imploser une éventuelle aspiration du groupe à constituer un heu de pouvoir spécifique.