Version classiqueVersion mobile

Économie et société à Byzance (viiie-xiie siècle)

 | 
Sophie Métivier

17. Monnayage et monnaies

Cécile Morrisson

Texte intégral

  • 1 Trad. P Noailles, A. Dain, Les Novelles de Léon VI le Sage, Paris 1944, p. 200.
  • 2 J.-Cl. Cheynet, É. Malamut, C. Morrisson, « Prix et salaires à Byzance », dans Hommes et richesses (...)

Le monnayage byzantin, tout au long de son histoire millénaire, est frappé en plusieurs métaux (or, argent, cuivre) et comprend une hiérarchie de dénominations. Cette complexité, héritée de la tradition romaine, contraste avec la simplicité du monnayage occidental de la même période, réduit à un seul métal, l'argent, avec une espèce dominante, le denier et de rares demi-deniers. Elle reflète une monétarisation plus élevée de l'économie à Byzance qu'en Occident jusqu'à la fin du XIe siècle. Pivot du système, la monnaie d'or conserve « sa valeur et son cours, pourvu qu'elle soit d'une frappe authentique, d'un titre [= contenu d'or pur] non altéré et d'un poids exact » (Novelle 52 de Léon VI)1. Les changeurs vérifiaient la pureté de l'or à la pierre de touche. Les nombreux poids monétaires et balances conservés attestent l'usage courant de peser la monnaie. Comme les autres mesures, ils étaient contrôlés par l'éparque de la Ville (Livre de l'éparque, 13, 5). La petite monnaie était comptée dans les échanges quotidiens, mais circulait aussi dans des sacs scellés (apokombia) dont une étiquette ou une marque indiquait le contenu. Les trapézitai ou katallaktai assuraient le change de la monnaie d'or ou d'argent en petite monnaie et inversement. Ils exerçaient leur métier avec leur table (trapéza) le long des rues principales (la Mésè à Constantinople) ou se déplaçaient même en cas de besoin, comme lors du passage de la troisième croisade. Le titre 3 du Livre de l'éparque réglemente leur activité, celle d'un service public qui doit fonctionner les jours de fête. Ils ne doivent pas frauder le public ni l'État en rognant ou falsifiant les espèces, ou en prélevant des frais indus et ils devront dénoncer les changeurs à la sauvette.
Au VIIIe siècle les émissions byzantines, moins abondantes qu'auparavant, s'insèrent dans un système plus simple avec une pièce par métal. Les fractions du nomisma disparaissent progressivement au profit d'une nouvelle monnaie d'argent qui assume leur rôle d'espèce intermédiaire : le miliarèsion, créé en 721. Son flan large et mince, son type épigraphique (inscription en cinq lignes dans le champ) et sa métrologie rappellent ceux du dirham arabe. Il s'agit moins de copier celui-ci, que de le concurrencer sur le plan politique et religieux en opposant à la shahâda inscrite sur le dirham la profession de foi de l'empire chrétien. Au droit la protection de Dieu est proclamée avec la formule de Constantin : « Jésus-Christ, sois vainqueur. »
Aux Xe-XIe siècles le système s'enrichit avec une nouvelle pièce d'or, le tétartèron, et des divisions du miliarèsion. Le tétartèron fut créé par l'empereur Nicéphore II Phocas (963-969). Ce nomisma de poids réduit (22 carats au lieu de 24) fut appelé tétartèron car diminué d'un petit quart, « quarteron » (1/12 selon une glose du XIIe siècle confirmée par la numismatique), par rapport au nomisma de plein poids, dit histaménon (« standard »). En exigeant le paiement des impôts en nomismata anciens et en payant ses dépenses en nomismata légers qui circulaient ensuite à parité avec les autres, Nicéphore II cherchait à réaliser une économie substantielle pour financer ses dépenses militaires. Mais la résistance du marché (probablement une hausse des prix) ne lui permit pas de substituer la pièce légère au nomisma standard et les deux continuèrent de circuler parallèlement tout au long du XIe siècle. D'abord identiques et distinguées seulement par leur poids, les deux espèces se différencièrent dans les années 1020 et surtout à partir de 1025 (le nomisma histaménon a un diamètre supérieur et une large bordure lisse, le tétartèron est plus petit et la gravure occupe toute la surface de la pièce). Cet expédient financier avait déjà été employé au vie et au VIIe siècle et n'a rien à voir, comme on l'a dit, avec un alignement sur le poids du dinar.
À cette même époque le nomisma est dévalué par paliers d'intensité croissante. Le solidus/nomisma, créé par Constantin en 312, conserva plus ou moins jusqu'à la fin du Xe siècle son titre (pureté) et son poids (1/72 de livre ; ± 99 % Au). À partir de Constantin VII (913-959) le nomisma « décroche » à moins de 23 carats, une altération souvent méconnue qui permit d'augmenter la quantité d'émissions sans présenter les inconvénients du tétartèron. Dans une deuxième phase, entre Constantin IX (1042-1055) et le milieu du règne de Romain IV (1034-1041), le phénomène s'accélèra et le nomisma perdit quelque 3 carats. La plupart des auteurs modernes, suivant le récit de Psellos, ont mis cette altération en rapport avec la mauvaise gestion de Constantin IX, ou avec la dégradation des finances impériales, causée par la lutte contre les Petchénègues. Sans exclure entièrement cette dernière interprétation, on peut souligner que cette augmentation du nombre d'espèces frappées n'a pas entraîné d'augmentation de prix corrélée. La dévaluation de ces deux premières phases coïncida en effet avec une augmentation du volume des transactions monétaires liée à l'expansion démographique et économique attestée par les textes et l'archéologie. Au cours de la troisième phase (ca 10701092), la seule décrite par les contemporains et la seule nettement visible à la couleur des pièces, le titre chute rapidement de 17 à 2 carats (± 10 %) seulement : les premières monnaies d'« or » d'Alexis Ier (1081-1118) ont l'apparence de l'argent. Les monnayeurs ne recoururent plus à l'ajout d'or non purifié à forte teneur d'argent mais jetèrent au creuset des monnaies d'argent des empereurs précédents. C'est pourquoi la dévaluation affecta le miliarèsion et ses fractions qui tombèrent de 90 % sous Constantin X (1059-1067) à 71 % sous Romain IV (1068-1071) et 45 % sous Nicéphore III (1078-1081), sans qu'il y eût là l'effet de la « famine » de métal blanc dans l'Orient musulman de l'époque. C'est bien la crise financière, provoquée notamment par la perte des ressources fiscales de l'Asie Mineure, qui força à multiplier ainsi le nombre de pièces émises ; l'inflation entraîna une forte hausse des prix qui valut à Michel VII (1071-1078) son surnom de Parapinakès, car le nomisma n'achetait plus un modios de blé mais un modios moins un pinakion (1/4 de modios)2.
En 1092, Alexis Ier Comnène rétablit le nomisma à ± 20 carats (d'où son nom d'hyper-père - hyperpyron, « raffiné au feu ») et crée une série de divisions en or blanc (électrum), en cuivre argenté (billon) et en cuivre. Ce système très hiérarchisé et ouvert est adapté à tous les niveaux des échanges dans l'économie florissante du XIIe siècle.
Au VIIIe siècle, la rétraction du territoire byzantin, le déclin de la population, la transformation du réseau urbain et des échanges, s'étaient traduits notamment par la baisse des quantités de monnaies émises et la disparition presque totale de la monnaie de bronze de la plupart des sites fouillés ou des régions, à l'exception de Constantinople, de Rome, de la Sicile orientale et de quelques sites côtiers. Dès le milieu du IXe et plus encore à partir du Xe siècle, la reprise économique se manifeste par une augmentation des trouvailles monétaires isolées sur les sites urbains ou ruraux et leur diffusion progressive dans l'arrière-pays. Le phénomène atteint son apogée au XIe et au XIIe siècle, la dévaluation catastrophique des années 1070-1090 ayant été surmontée sous les Comnènes. Sous le règne de Manuel Ier (1143-1180), l'empire retrouva un niveau d'échanges intérieurs et extérieurs comparable à celui du vie siècle et participa à la « révolution commerciale » de l'époque.

Bibliographie
Ph. Grierson,
Catalogue ofthe Byzantine Coins in the Dumbarton Oaks Collection and in the Whittemore Collection, t. 3 : 717-1081, Washington D.C. 1973, 2 vol. M. F. Hendy, Catalogue ofthe Byzantine Coins in the Dumbarton Oaks Collection and in the WWhittemore Collection, t. 4 : 1081-1261, Washington D.C. 1999, 2 vol. Id., Coinage and Money in the Byzantine Empire (1081-1261), Washington D.C. 1969. Id., Studies in the Byzantine Economy, Cambridge 1985. Id., The Economy, Fiscal Administration and Coinage of Byzantium, Northampton 1989. C. Morrisson, Monnaie et finances à Byzance : analyses, techniques, Aldershot 1994. Ead., « Byzantine Coinage. Production and Circulation », dans The Economic History of By-zantium from the Seventh through the Fifteenth Century, éd. A. E. Laiou, Washington D.C. 2002, t. 3, p. 901-958.
1-3 : C. Morrisson, J.-N. Barrandon et al., L'or monnayé, t. 1 : Purification et altérations de Rome à Byzance, Paris 1985.
4 : G. Dagron, « The Urban Economy, Seventh-Twelfth Centuries », dans The Economic History ofByzantium, op. cit., t. 2, p. 432-438. A. E. Laiou, « Byzantine Trade with Christians and Muslims and the Crusades », dans The Crusades from the Perspective ofByzantium and the Muslim World, éd. A. E. Laiou, R. P Mottahedeh, Washington D.C. 2001, p. 156-196. C. Morrisson, « Manier l'argent à Byzance au Xe siècle », dans EYiPYXIA. Mélanges offerts à Hélène Ahrweiler, Paris 1998, t. 2, p. 557-565.
5-6 : H. Ahrweiler-Glykatzi, « Nouvelle hypothèse sur le tétartèron d'or et la politique monétaire de Nicéphore Phocas », Zbornik Radova Vizantoloskog Instituta 8, 1963, p. 1-9, repris dans Ead., Études sur les structures administratives et sociales de Byzance, Londres 1971, no III. M. F. Hendy, « Lightweight Solidi, Tetartera, and the Book of the Prefect », Byzanti-nische Zeitschrift 65, 1972, p. 57-80, repris dans Id., The Economy, Fiscal Administration, op. cit., no IX.
7-8 : C. Kaplanis, « The Debasement of the "Dollar of the Middle Ages" », The Journal of Economic History 63/3, 2003, p. 768-798. C. Morrisson, « La dévaluation de la monnaie byzantine au XIe siècle : essai d'interprétation », Travaux et Mémoires 6, 1976, p. 3-47, repris dans Ead., Monnaie et finances, op. cit., no IX. C. Morrisson, J.-N. Barrandon et al., L'or monnayé, t. 1, op. cit., p. 121-153.

Le système monétaire des Macédoniens aux Comnènes

1. Le système monétaire du VIIIe à la fin du Xe siècle

1* Très rares à partir de 741. Derniers exemples connus sous Basile Ier (867-886).

2a. Le dékanoummion (1/4 de follis) disparaît sous Constantin V et le demi-follis définitivement sous Théophile.

D'après C. Morrisson, Table 4, dans The Economic History of Byzantium, op. cit., t. 2, p. 922)

2. Le système monétaire du XIe siècle (ca 963-1092)

D'après C. Morrisson, Table 4, dans The Economic History of Byzantium, op. cit., t. 2, p. 923)

3. Le système monétaire de l'époque des Comnènes (1092-1204)

3Aspron trachy (billon ou staménon)

(D'après C. Morrisson, Table 4, dans The Economic History of Byzantium, op. cit., t. 2, p. 924)

4. Les changeurs : Livre de l'éparque

43.1 Celui qui va devenir changeur fournira le témoignage d'hommes honorables et honnêtes qui répondront qu'il ne fait rien contre ce qui a été décrété, qu'il ne rogne ni ne coupe les nomismata ni les miliarèsia, ni n'en frappe des faux, ni n'établit son esclave à sa place à la table de change pour faire le travail s'il se trouve empêché à l'occasion de mener ses affaires, afin que ceux-ci [les esclaves] ne corrompent les règles de l'art. Si quelqu'un est convaincu d'agir ainsi, il sera soumis à la peine de la main coupée.

53.2 Les changeurs (katallaktai) doivent dénoncer à l'éparque les changeurs à la sauvette (sakkoularioi) qui stationnent sur les places et dans les rues, afin d'éviter qu'ils fassent rien contre les convenances ; s'ils en ont connaissance et ne les dénoncent pas, ils subiront ladite peine.

  • 3 Il s'agit de folleis.

63.3 Les changeurs ne déduiront rien sur le miliarèsion non falsifié et de bon aloi portant l'effigie impériale, mais l'accepteront pour l'équivalent exact de 24 oboles3. Toute pièce d'une autre nature sera estimée selon son titre (poiotèta). Ceux qui agiront autrement seront battus et rasés et subiront la confiscation.

73.4 Chaque changeur doit avoir deux subordonnés pour empiler la monnaie, qu'il cautionnera ; si l'un d'entre eux est convaincu d'enfreindre ce qui a été décrété, son employeur subira en même temps que lui les susdites peines.

83.5 Le changeur qui accepte un faux nomisma ou miliarèsion, s'il ne le dénonce pas à l'éparque en même temps que son possesseur, sera battu, rasé et exilé.

93.6 Les changeurs ne doivent pas donner à leurs subordonnés des pièces d'or ou d'argent (logarion) ni de la menue monnaie (noumion) et ne doivent pas les installer sur les places et dans les rues pour en tirer profit ; ils ne doivent pas abandonner leur banque et s'en aller les jours de fête (en kairo chorègias) ou pour un service impérial ; celui qui aura été convaincu d'avoir agi ainsi sera battu, rasé et subira la confiscation.

Éd. trad. J. Koder, Das Eparchenbuch Leons des Weisen. Einfûhrung, Edition, Ûbersetzung und Indices, Vienne 1991 (CFHB 33), p. 88-91. Texte traduit du grec par C. Morrisson.

Le tétartèron

5. La création du tétartèron : Jean Skylitzès

  • 4 Traduction modifiée par Cécile Morrisson.

10Il [Nicéphore II] dévalua aussi le nomisma et inventa ce qu'on appelle le tétartèron. Dès lors, il y eut deux sortes de nomisma et, pour la perception de l'impôt public, on exigeait le plus lourd, tandis que pour les dépenses on distribuait le petit. Alors que la loi et la coutume voulaient que tout nomisma frappé du coin impérial (cha-raktèr) eût même valeur pourvu que son poids n'eût pas été diminué4, il décréta que son propre monnayage devait être préféré et baissa la valeur des autres. Ce faisant, il opprima fort ses sujets dans ce qu'on appelle les opérations de change (allagioi). Et, ce qui est pire que tout, alors que les citoyens, pour cette raison, étaient accablés, l'abondance des denrées mises sur le marché n'en fut pas assurée pour autant.

Jean Skylitzès, Synopsis historiarum, éd. H. Thurn, Berlin 1973 (CFHB 5), p. 275, trad. dans Jean Skylitzès. Empereurs de Constantinople, trad. B. Flusin, com. J.-Cl. Cheynet, Paris 2003 (Réalités byzantines 8), p. 231.

6. La création du tétartèron : Jean Zônaras

11Jusqu'à [Nicéphore Phocas] tout nomisma pesait le poids d'un hexagion; lui inventa le tétartèron en diminuant le poids, et il effectuait l'encaissement des revenus en nomisma lourd, et les versements et dépenses [de l'État] en nomisma mutilé. En outre, bien que selon une vieille coutume tout nomisma portant l'effigie impériale eût la même valeur que celui qui venait d'être frappé par l'empereur régnant, lui accorda par ordonnance un cours préférentiel à son propre nomisma ; et pourquoi cela ? Afin que les marchands ne demandent que son nomisma et qu'il tire ainsi un intérêt de tous les échanges de nomisma qu'il effectuerait.

loannis Zonarae Epitomae historiarum libri XVIII, XVI 25, éd. M. Pinder, Bonn 1897 (CSHB), t. 3, p. 506-507. Trad. H. Ahrweiler-Glykatzi, « Nouvelle hypothèse sur le tétartèron d'or et la politique monétaire de Nicéphore Phocas », Zbornik Radova Vizantoloskog Instituta 8, 1963, p. 3.

La dévaluation du XIe siècle

7. L'altération du nomisma sous Nicéphore III Botaneiatès : Nicéphore Bryennios, Histoire

12Nicéphore Botaniate, qui s'était donc emparé dans ces conditions du sceptre de l'empire, tenta, autant qu'il le put, de se concilier les bonnes grâces des gens de la capitale : il s'informait particulièrement de Bryennios et des forces qu'il avait rassemblées, car il le savait excellent général, mais aussi à la fois très généreux et très entreprenant. C'est pourquoi, à force de solliciter la faveur des citoyens, il la gagna, surtout en s'évertuant à paraître le plus généreux, mais d'une manière déplacée, car sa conduite plongea l'empire romain dans une grande confusion. Les deux sources où l'empire des Romains se faisait une grande gloire de puiser pour récompenser d'émi-nents personnages ou encore de loyaux serviteurs, il les ouvrit toutes grandes et se mit à arroser tout le monde gratuitement et avec prodigalité : en effet, les plus hautes dignités ne furent pas attribuées à des notabilités, à des militaires, à des membres de familles sénatoriales, ni même à ceux qui faisaient preuve de quelque zèle, mais à quiconque en demandait, et il en alla de même avec ce que les Romains appellent des offikia [charges], de sorte que les dépenses dépassèrent plusieurs fois les revenus et que, pour cette raison, l'argent faisant bientôt défaut, le nomisma fut finalement altéré et que les distributions faites par le basileus en fonction des dignités et des offikia furent interrompues par pénurie d'argent. En effet, le flot de numéraire que l'Asie versait dans le Trésor étant tari par suite de l'occupation de toute l'Asie par les Turcs, les revenus des provinces d'Europe ayant totalement fondu et les réserves antérieures ayant été bêtement dilapidées, il en résulta que le manque de numéraire dans le Trésor impérial fut extrême. Voilà à quel point, dans son désir de paraître généreux, il abusa de libéralité : c'est qu'il ambitionnait de se concilier, comme on l'a dit, la faveur des citoyens.

Nicéphore Bryennios, Histoire, IV I, éd. trad. P. Gautier, Bruxelles 1975 (CFHB 9), | p. 256-258.

8. La dévaluation de la monnaie d'or et de la monnaie d'argent au XIe siècle

(C. Morrisson, « Monnaie et finances dans l'Empire byzantin, Xe-XIVe siècle », dans Hommes et richesses dans l'Empire byzantin, t. 2 : VIII-XV siècle, éd. V. Kravari, J. Lefort, C. Morrisson, Paris 1991, p. 300)

Notes

1 Trad. P Noailles, A. Dain, Les Novelles de Léon VI le Sage, Paris 1944, p. 200.

2 J.-Cl. Cheynet, É. Malamut, C. Morrisson, « Prix et salaires à Byzance », dans Hommes et richesses dans l'Empire byzantin, t. 2 : VIII--XV- siècle, éd. V Kravari, J. Lefort, C. Morrisson, Paris 1991, p. 361-363.

3 Il s'agit de folleis.

4 Traduction modifiée par Cécile Morrisson.

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont sous Licence OpenEdition Books, sauf mention contraire.

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search