1Les années 1871 à 1910 forment, pour la Troisième République, une période longue et disparate quant au statut de ce régime, nécessitant de rappeler quelques éléments qui, s’ils sont des évidences, n’en sont pas moins déterminants quant à la symbolique républicaine et la caricature, qui nous occupent ici. La Troisième République se trouve dans l’obligation de se démarquer de la Commune de 1871 juste après laquelle elle est instaurée, en même temps qu’elle doit dans un premier temps combattre les résistances importantes et les oppositions vives issues des rangs conservateurs. Jusqu’aux premières victoires électorales qui, à l’orée de la décennie 1880, consacreront la République républicaine, le régime est donc contraint de défendre sa légitimité que la République de l’ordre moral cherchera à affaiblir, pour tenter de l’aliéner. Dans un second temps, la République traverse une période où, s’imposant comme régime, elle doit néanmoins assumer des crises et des scandales qui l’ébranlent : le scandale des Décorations (impliquant en 1887 le gendre du président Grévy, Daniel Wilson, dans un trafic d’intérêts), la crise boulangiste (à la fin des années 1880), le scandale de Panama (en 1892-1893), l’affaire Dreyfus (en 1898-1899), l’affaire des Fiches (en 1904) – sans parler des débats passionnés ayant entouré le vote de la loi de Séparation (en 1905).

2Dans ces circonstances brièvement évoquées, qui ont donné lieu à de virulents débats, à de vives polémiques et parfois même à des ressentiments d’une grande violence – l’antisémitisme s’est déchaîné au moment du scandale du Panama et a redoublé pendant l’affaire Dreyfus –, la production caricaturale fut très abondante1 et diffusée sur des supports divers : dans la presse satirique, dans les revues illustrées et dans la presse généraliste où l’illustration prenait une place croissante, mais aussi sur des feuilles volantes, des placards, des affiches, des chansons ou des cartes postales illustrées et jusque sur toutes sortes d’objets vendus dans la rue, à Paris et en province, par les camelots qu’a étudiés Jean-Yves Mollier2. Cette production d’images satiriques fut d’une profusion constante, voire ascendante, tout au long de la période 1871-19103, quoiqu’il faudrait prendre le soin de distinguer finement les caricatures antérieures à la loi de libéralisation de la presse du 29 juillet 1881 de celles qui, lui étant postérieures, n’ont pas été confrontées à l’exercice de la censure.

3Il faut aussi rappeler, pour clore ce préambule, que la caricature est un objet hybride, mêlant des éléments visuels et textuels4, puisque d’une part, elle fonctionne le plus souvent dans un environnement journalistique (la page du journal) et que d’autre part, elle s’établit à la conjonction de l’image graphique et des indications verbales constituant sa titraille (titre, sous-titre, légende, dialogue...) ou procédant à l’inscription de données textuelles dans le champ même de la représentation. Son hybridité structurelle en fait un objet discursif et polémique particulièrement actif dans les débats politiques5, d’autant que la caricature, qui s’alimente de l’actualité comme elle la nourrit en retour, fonctionne selon un régime de l’écart : elle relaie en amplifiant, elle déforme pour informer, elle travestit pour dévoiler, elle exagère pour rétablir. En somme, c’est un objet déréglé dont les formes excessives rendent les intentions suspectes, et dont l’ambition critique, voire contestatrice, n’est jamais exempte de mauvaise foi.

Contester la République en contrant ses signes

4Pour contester la République et pour critiquer son idéologie, ses actions et ses réformes, la caricature s’est attaquée aux hommes politiques (les chefs de parti, les candidats, les élus, les ministres, les opposants...) constituant la masse de ce nouveau personnel, en recourant lourdement et constamment au portrait-charge d’« hommes d’aujourd’hui »– pour reprendre ici le titre de la fameuse série initiée par André Gill en 1878 et qui connut plusieurs centaines de livraisons jusqu’en 18996 –, dont les traits physiques étaient tournés en dérision (Gambetta et son œil de verre, Ferry et son long nez en forme de trompe), tandis que les attributs dont ils étaient dotés permettaient de les moquer (Naquet et les ciseaux du divorce, Grévy et les médailles de son gendre). Les caricaturistes ont aussi mis en scène ces personnalités dans des images qui cherchaient à ravaler la République à une série de situations scabreuses – le plus souvent d’ordre scatologique ou pornographique – par lesquelles ils prétendaient dévoiler l’essence du jeu politique démocratique confiné dans l’obscénité7. Mais dans nombre de ces images, on doit souligner la présence, à haute fréquence, de signes et de sigles, de formules, d’attributs et de symboles qui sont les marques identitaires usitées par la Troisième République, inventées ou ravivées par ses dirigeants. Un premier constat s’impose : la caricature antirépublicaine s’est donc trouvée condamnée à employer le langage symbolique du régime qu’elle contestait et voulait combattre.

5Maurice Agulhon8 a montré comment la décennie 1880 avait été le moment d’une intense diffusion des signes républicains à l’échelle du territoire (en dépit de fortes disparités entre Paris-banlieue et la province, entre la ville et le village, d’une région à l’autre...), avec l’apposition – sur les façades des édifices publics (mairies, préfectures, écoles, universités...) et sur les monuments à vocation symbolique ou commémorative (comme les socles de statues, en une période qu’on a souvent dite « statuomaniaque ») – des inscriptions variables et des emblèmes divers de la République : République française, les initiales RF, la devise tripartite Liberté, Égalité, Fraternité, le buste de la République... Il s’agissait là d’une stratégie d’essaimage et d’un programme de marquage de l’espace public, mais aussi d’une volonté de pénétration des mentalités, dont la trace se retrouve jusque dans les exercices de dessin proposés par les manuels pédagogiques des écoles primaires, à partir de la maîtrise du sigle RF9. Or, ce magasin d’inscriptions, de citations et de figures symboliques reproductibles, à vocation légitimante et à caractère officiel, est régulièrement visité par les caricaturistes antirépublicains – malgré des fréquences mobiles, selon les pics des années 1870 et de la décennie 1890. Toutefois, si la pratique est permanente de 1871 à 1910, au sein de ces images satiriques, le statut, la forme et l’usage de ce qui ressortit clairement à des citations changent et s’articulent, selon une périodisation qu’on ne peut pas ignorer.

6En écho à la situation politique instable que résume bien le caricaturiste Alfred Le Petit dans une charge cultivant l’illisible du palimpseste, en montrant la France dans un « habit d’Arlequin », dépourvu de sens à force d’être raccommodé, repris et rapiécé10, ces inscriptions sont convoquées, tout au long de la décennie 1870, par les dessinateurs dans une syntaxe qui les reconnaît (au sens juridique et symbolique) pour les mettre aussitôt en concurrence avec d’autres emblèmes ou symboles. Dans une composition du printemps 187211, le caricaturiste André Gill quémande la désignation d’une coiffure symbolique pour la France. Tandis que le bonnet phrygien compromis parce que trop révolutionnaire reste invisible, il multiplie les suggestions probables, farfelues ou dérisoires, comme autant d’interrogations : couronne monarchique, bicorne napoléonien, casque à pointe prussien, haut-de-forme bourgeois, bonnet de nuit, casserole ou bonnet d’âne ? Face à l’incertitude politique, ce jeu des signes paraît garantir une forme de lisibilité que montre encore Gill12 dans une charge dévoilant les tergiversations de Thiers sur la forme de gouvernement à adopter : le dessinateur dévoile les cartes que le chef du gouvernement exécutif a dans son jeu, avec des figures et des valeurs concurrentes – l’orléanisme (la poire), le bonapartisme (l’aigle), la monarchie (la fleur de lys) ou la République (à bonnet phrygien). C’est cette rivalité doublée d’une contradiction qu’Alfred Le Petit met en image dans une autre charge de 187513 : ce faux modèle de timbre-poste à l’effigie de la République française (désormais dotée d’une Constitution) devenue une « Macédoine française » tente de concilier, dans son projet d’emblématique dérisoire, une oie coiffée d’une couronne portant un drapeau, dont la hampe est ornée d’une effigie féminine et dont les trois couleurs sont frappées d’un coq, d’une fleur de lys et d’une aigle. Cette macédoine d’emblèmes semble être le seul régime graphique possible dans ces conditions politiques où la République est surtout l’objet de tentations conservatrices.

Altérer les symboles

7Avec les premières victoires électorales conduisant à l’avènement d’une République plus assurée, les signes républicains deviennent autonomes, voire exclusifs, dans les images produites par des dessinateurs favorables à la nouvelle orientation démocratique et progressiste du régime. Avec une sorte de tendresse, Gill représente la jeune République laurée et ravie par les suffrages qui l’ont renforcée, en multipliant dans le champ de l’image le signe RF sur d’innombrables bulletins sortant d’une urne vidée comme une tirelire14. À la fin des années 1870, qui sont celles de la République triomphante, les signes et les emblèmes républicains s’imposent manifestement dans l’image satirique, au point de parfois la saturer pour mieux célébrer cette victoire. Significativement, Charles Gilbert-Martin met en scène15 une allégorie à bonnet phrygien présentant à l’hydre du bonapartisme qu’elle a terrassée son « sujet de concours » – un buste de Gambetta. On le voit, la République est ici perçue comme suffisamment solide pour que ses symboles puissent désormais devenir, sans crainte, l’objet d’une sorte d’interversion qui n’affaiblirait pas leur portée. N’est-ce pas le sens profond de cette composition de Draner16 qui montre les cléricaux et les bonapartistes écrasés par la République trônant souverainement et s’appuyant sur son bouclier sobrement estampillé d’un RF monumental ? La signification d’une charge contemporaine de Gilbert-Martin17 n’est guère différente, puisque le seul sigle RF assimilé à un astre rayonnant est investi du pouvoir d’aveugler les ennemis de la République.

8De la fin des années 1870 jusqu’à la fin de la décennie suivante, les signes et les symboles de la République sont omniprésents dans la caricature – et surtout dans la caricature antirépublicaine et antiparlementaire, qui se développe amplement et librement après la loi de juillet 1881. Cette présence du sigle RF, des devises égalitaires ou de la figure de Marianne et de ses corrélats (la Liberté...)18, jusque dans des caricatures très hostiles, montre à quel point la République s’est stabilisée et combien ses valeurs, ses principes et ses pratiques se sont aussi acculturés jusque dans le camp conservateur, ainsi que l’attestent par exemple les dessinateurs boulangistes. Ainsi, une composition de Leroy19, raillant les changements ministériels répétitifs, qui consistent à redistribuer toujours les portefeuilles entre les mêmes personnalités, réduit cette pratique à un « joujou de l’avenir »– une sorte de boîte à ressort faisant défiler les ministres les uns derrière les autres, pour sortir et entrer à tour de rôle dans un ministère estampillé RF et ironiquement breveté « SGDG20 ». En outre, selon la légende, le joujou en question est désigné comme « le jeu des cabinets », dans un registre obscène hésitant mollement et à dessein entre la stricte acception de l’expression politique et la tentation d’une veine plus scatologique.

9Au gré des affaires et des scandales qui secouèrent la Troisième République en aiguisant les forces de l’opposition, la caricature s’employa donc à désacraliser, destituer, rabaisser ou souiller les signes du régime. Maurice Agulhon a montré comment la figure de Marianne pouvait être l’objet d’attaques – de la droite comme de l’extrême gauche – déformant ses traits vieillis, avachis ou vulgaires : la svelte allégorie promue par les républicains devient alors bedonnante, pourvue d’une poitrine déliquescente, coiffée d’un bonnet difforme, vêtue de guenilles et chaussée de pantoufles trouées. C’est la gueuse. Et la destitution fonctionne d’autant mieux que l’emblématique officielle reste presque immuable et conditionnée par des formes classiques sinon académiques. Dans une charge21, Kab recourt clairement à la confrontation de la mégère et de la pompe républicaine à laquelle participe la typographie impeccable et monumentale de l’armoirie RF érigée à l’arrière-plan. Ce même jeu est exploré par Ernault22, dans une image représentant, « à l’école laïque du Palais-Bourbon », la distribution solennelle des récompenses attribuées aux parlementaires les plus corrompus : cette cérémonie parodique se déroule sous le signe RF, qui frappe la bannière proclamant « À chacun selon son mérite », de même qu’il figure sous la tenture devant laquelle siègent le président et son huissier. Et si la tribune présidentielle est marquée d’une effigie laurée de la République, celle-ci n’est qu’une trogne de mégère à bonnet phrygien, dont les traits sont semblables à ceux des épouses des députés. Par cette série de conjonctions instaurées dans l’image, le dessinateur entend dévoiler la véritable nature de la République comme règne de la prévarication. Ce régime propre à la République, c’est le sujet de la charge de Le Petit23, qui prétend révéler les solutions des républicains aux difficultés sociales des Français : la République est une allégorie grasse et corpulente, dont les reins portent l’inscription « République opportuniste », un peu à la manière dont on désigne les « beaux morceaux » d’une bête à viande. La planche montre, selon un topos de la caricature actif depuis la Révolution française, la République guidée par les rênes du président Carnot, se nourrissant de contribuables et buvant la sueur du peuple, avant de déféquer de l’or. Jules Ferry lui baise les pieds pour la remercier, tandis que le ministre Constans boit des pots-de-vin. Au-dessus de la scène plane l’épée de Damoclès du socialisme qui promet de mettre fin à ce système. Par cette accumulation d’inscriptions qui, à l’intérieur de l’image, désignent les attributs et les acolytes de la figure principale, le caricaturiste met à nu ce qui serait le fonctionnement physiologique et mécanique de la Troisième République, pour en montrer la véritable nature. Le processus repose sur des adjonctions ludiques qui sont des extensions symboliques de la figure centrale et de sa légende.

Inventer une emblématique satirique

10C’est selon ce procédé de l’adjonction et de l’extension que les caricaturistes vont s’employer à modifier l’emblématique de la République pour orienter la perception de son essence. Une caricature anonyme du Triboulet24 représente Jaurès et Brisson en « augures de Marianne » figurée en buste sur un socle estampillé du triangle radieux et des « trois points » de la symbolique maçonnique. Entre les deux hommes et au-dessus de l’effigie de Marianne, le sigle RF est figuré, mais détourné en deux lettres accolées et inversées qui renvoient simultanément à la désignation des « frères » de la franc-maçonnerie. Par la mise en page même de l’image, la République paraît encerclée et comme accaparée par une présence maçonnique insidieuse. L’imaginaire de la République tombée aux mains des francs-maçons25, dont l’action occulte est associée à celle des protestants et des Juifs, sera abondamment relayé par les caricaturistes pendant le scandale de Panama et l’affaire Dreyfus26. La presse antirépublicaine, antisémite et nationaliste multipliera les attaques et les dénonciations de cette espèce, que les caricaturistes mettront en images avec un appétit insatiable. Des charges satiriques montrent le sigle RF pris dans des équerres ou des compas maçonniques, comme dans l’étoile de David ou la ménorah juive ; le bonnet phrygien de Marianne ne porte plus la cocarde tricolore au côté, mais le delta ou l’œil maçonnique, ou encore le pentagramme. Le jeu des caricaturistes repose alors sur une hybridation et une altération des signes républicains, qui doivent permettre de dévoiler l’état corrompu de la Troisième République, en jouant avec des symboles et des signes fortement associés à l’imaginaire de l’intronisation secrète. Il faut se garder de ne pas sous-estimer la part comique et ludique de ces procédés de destitution et de dénaturation, dont la vocation est évidente : ils affectent des détails de l’iconographie – ce sont, par exemple, des tatouages portés par les victimes, comme à leur insu – et fonctionnent sur un mode discrètement allusif, pour rendre leur perception semblable à un jeu suscitant l’acuité du spectateur : à la manière d’un rébus, d’un calembour graphique, d’une image piégée ou d’un jeu des 7 erreurs, avec le plaisir de la découverte sanctionnant une forme d’initiation ici mise au service d’un second niveau de compréhension. Mais ce répertoire plaisant n’est pas sans présenter un risque de glissement, voire de retournement, dont les caricaturistes vont rapidement percevoir le danger : par leur récurrence, ces astuces graphiques, comiques et ludiques, aussi efficaces soient-elles dans le processus de dénonciation, atténuent la portée critique et contestatrice de l’image satirique.

11C’est pourquoi, dans les premières années du xx^e siècle, au moment du combisme et en marge des débats sur la laïcité préparant la loi de séparation de l’Église et de l’État, dont les cléricaux imputèrent la paternité aux francs-maçons, les caricaturistes se livrèrent à des substitutions complètes27 : les députés, les ministres, les personnalités favorables à la laïcité d’État, de même que les hauts lieux de la République où s’exprimait cette vision (l’Assemblée nationale, les ministères...) et jusqu’à sa figure allégorique, furent soudainement saturés et ceinturés d’emblèmes maçonniques, se substituant parfaitement aux écharpes tricolores des élus de la République, s’immisçant dans les décors des édifices et affectant les symboles officiels. Désormais, il ne s’agit plus, pour les caricaturistes, de dénaturer des signes, mais de proposer de nouvelles armoiries, qui puissent paraître en accord avec la politique conduite par le gouvernement de Combes, à laquelle elles pourraient tenir lieu de blasons. Ainsi, dans une caricature à la une du Panache royaliste28, le dessinateur Guydo met en scène un traquenard : un juge, un sergent de police et un apache dont les chaussures sont marquées d’une étoile de David viennent prêter main-forte à une Marianne mafflue, au bonnet avachi et armée d’un gourdin, qui s’apprête à assommer une procession catholique. Or, les emblèmes maçonniques qui s’étalent sur son abondante et large poitrine, comme un collier, prétendent dénoncer la véritable constitution de la République laïque. De même, dans une vignette du Charivari intitulée « Les modes du jour29 », Draner présente des infirmières laïques auxquelles on prescrit le port obligatoire du « tablier maçonnique », après l’abandon du « bonnet à cocarde », selon les termes mêmes de la légende. En l’espèce, les caricaturistes se plaisent donc à rendre ostensibles les signes maçonniques réputés secrets et réservés aux seuls initiés, comme Jossot dans une planche30, où l’aplat du fond coloré tient lieu de faire-valoir à une inflation emblématique que souligne le texte du toast ironique reproduit en sous-titre : « – Buvons à l’extinction des vieux fétichismes ! ».

12La question du « fétichisme », abruptement posée par le dérangeant Jossot, est centrale dans le rapport des caricaturistes à la symbolique républicaine et à sa contestation. En abandonnant le mode allusif et les procédés du détournement, au profit du régime de la substitution, la caricature déserte le répertoire ludique et durcit inévitablement le ton, en privilégiant des formes plus brutales apparentées à la propagande moderne. En effet, par cette dissolution des signes de la République qu’ils opèrent, les caricaturistes abandonnent du même coup le terrain de la critique ou de la polémique, en s’adonnant à la négation, voire à la liquidation de ce qui constitue l’identité de l’adversaire – ses valeurs et ses symboles.