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    Plan détaillé Texte intégral Les conceptions de Jean d’Arcy sur l’information téléviséeLes pressions gouvernementalesLe visionnaire et les grands principes Notes de bas de page Auteur

    Jean d’Arcy

    Ce livre est recensé par

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    Jean d’Arcy et l’information

    Patrick Eveno

    p. 119-123

    Texte intégral Les conceptions de Jean d’Arcy sur l’information téléviséeLes pressions gouvernementalesLe visionnaire et les grands principes Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Jean d’Arcy est un homme de programmes et de technique, il est un organisateur et un gestionnaire, il réfléchit à la communication et à sa mondialisation, mais il s’occupe peu de l’information. Même dans ses fonctions internationales, après qu’il a quitté la télévision française, il se contente de grands principes et d’énoncés théoriques sur la communication sans jamais entrer dans la réflexion sur l’information elle-même.

    2Manifestement, il ne sait pas ce qu’est le journalisme ni quelles sont les spécificités de l’information et du journalisme télévisés par rapport à l’information et au journalisme de la presse écrite.

    3Certes, en tant que directeur des programmes de la télévision à la RTF de 1952 à 1959, il a soutenu une disposition majeure, qui n’émane sans doute pas de lui mais qu’il promeut, qui est de sortir le présentateur du journal télévisé de la cabine et de la voix off pour le placer en plateau ou en situation de reportage1. Mais c’est vraiment la seule décision qui apparaisse à la fois pertinente et peu originale, dans la mesure où les mêmes principes sont adoptés partout en Europe occidentale à la fin des années 1950. En outre, il accorde de l’importance au direct et à la scénarisation des reportages2 :

    Pour les émissions de reportage, j’ai indiqué aux réalisateurs qu’il conviendrait à l’avenir de rédiger un scénario précis, dramatiquement construit, comportant une trame amusante ou à suspense. Georges de Caunes, Pierre Tchernia, Étienne Lalou, Jean Thévenot resteront toujours les meilleurs animateurs de ces sortes d’émissions.

    4Cela ne fait pas pour autant une doctrine sur l’information télévisée. Quelle est en effet la nature de l’information télévisée ? Doit-on reprendre la formule de Pierre Sabbagh : « Le journal télévisé n’est pas un vrai journal, c’est d’abord du spectacle3. » Car à la télévision, l’émotion prime sur l’information, et doit-on considérer que la télévision est « la voix de la France4 » ?

    5Quels rapports les journalistes et les rédactions de télévision entretiennent-ils avec le pouvoir ? Et réciproquement. Quels rapports les journalistes et les rédactions de télévision entretiennent-ils avec l’information du public ?

    6Sur toutes ces questions, Jean d’Arcy reste étrangement silencieux, alors qu’il subit, en tant que directeur de la télévision, des pressions gouvernementales et des réactions des téléspectateurs et des journalistes.

    Les conceptions de Jean d’Arcy sur l’information télévisée

    7Jean d’Arcy développe rarement ses conceptions sur l’information télévisée. Tout au plus, il expose à plusieurs reprises la croyance en l’influence de la télévision sur la nation : « Je crois possible d’avoir une influence directe sur la nation en la projetant résolument vers un avenir fait de plus d’optimisme et de plus de confiance en soi5 », dit-il notamment en 1953 et 1958, avec une formulation exactement identique à cinq ans d’écart.

    8En deux occasions, en 1956 et en 1959, il expose un peu plus longuement ses idées. Dans une intervention à l’École de guerre, en février 1956, il affirme que « la télévision constitue dès maintenant un instrument psychologique remarquable6 », mais il ne développe pas ; en revanche, il insiste sur le pouvoir de l’image, à mon sens de manière un peu naïve :

    Aux États-Unis, l’impopularité de la Russie a commencé après la guerre, du jour où est apparu sur les écrans de télévision un haut personnage de la délégation de l’URSS aux Nations unies et que les citoyens chez eux se sont dit : cet homme est méchant7.

    9Manifestement, Jean d’Arcy croit à l’efficacité de la maîtrise des gouvernements sur l’information :

    Depuis toujours, le pouvoir savait que qui contrôle la communication, en fait, contrôle la société. De routes en péages, d’imprimatur en index, de relais de postes en cabinet noir, l’histoire de la communication entre les hommes est jalonnée de contrôles et de censures en vue de plus parfaitement gouverner8.

    10Cependant, il pressent que les choses ne sont pas si simples. En effet, lorsqu’il envisage l’ensemble de la télévision et non plus seulement l’information télévisée, il considère qu’elle « est aussi un instrument d’homogénéisation de la nation9 ». Assertion sans doute pertinente à l’époque où il n’existait qu’une ou deux chaînes, mais qui tombe devant la prolifération des chaînes que l’on connaît depuis dix ans.

    11Cette position manifeste un certain détachement de Jean d’Arcy à l’égard des pressions gouvernementales.

    Les pressions gouvernementales

    12En janvier 1953, Stellio Lorenzi, Jean Thévenot et René Lucot sont mis à l’index par Émile Hugues, le secrétaire d’État à l’information. La réponse de Jean d’Arcy est laconique mais pleine d’espoir : « C’est un ordre du gouvernement, je dois le respecter. Je ne vous abandonne pas. Patientez quelque temps10. « Toutefois, il s’agit ici de réalisateurs et non de journalistes.

    13Le 30 avril 1956, le président du Conseil, Guy Mollet, doit parler à la télévision à 2oh 15 ; il en est empêché par une grève des techniciens. Wladimir Porché et Jean d’Arcy envoient une lettre de démission, qui est refusée par le secrétaire d’État à l’information, Gérard Jaquet. Mais, dans les archives, on ne trouve pas de commentaire.

    14Le dimanche 20 mai 1956, Jean d’Arcy reçoit un appel téléphonique de Guy Mollet au sujet du journal télévisé : vers 20 h 35, le journaliste présentateur a affirmé que le texte du communiqué sur l’Algérie était rédigé « en termes vagues et généraux » ; Guy Mollet exige l’enregistrement d’une nouvelle version du JT ; ce qui est fait sur le champ11. Là encore, obéissance, mais sans commentaires.

    15On sent bien, à la lumière de ces trois exemples, que Jean d’Arcy considère qu’il est une courroie de transmission entre le pouvoir politique et les hommes qui font la télévision. Tout au plus, grâce à l’instabilité ministérielle sous la IVe République, peut-il jouer sur le temps et sur le changement de ministre ou de majorité. Ce ne sera plus le cas sous la Ve République, mais Jean d’Arcy est rapidement évincé.

    16Dans sa conférence, « Distraire, informer, instruire », prononcée à la Ligue française de l’enseignement en décembre 1959, Jean d’Arcy s’interroge sur ce qu’il appelle la censure gouvernementale :

    Faut-il, comme le font certains, s’indigner d’une telle censure : je ne le crois pas. Je crois que face à un instrument d’une telle puissance imposant sa présence dans chaque foyer, dans chaque famille, il est absolument nécessaire qu’un contrôle s’établisse, qui vienne ajouter à la conscience personnelle de ceux qui ont le pouvoir de parler ou d’agir à l’antenne, le poids d’une conscience extérieure. La seule notion de responsabilité individuelle du journaliste, de l’homme de radio et de télévision, bien souvent, n’est pas un guide suffisant. il serait évidemment souhaitable que le contrôle fût un contrôle indépendant du pouvoir, mais le problème en France ne paraît pas concerner uniquement la radio ou la télévision, il s’agit d’un problème plus vaste qui est celui de la démocratie en France.

    17Il aborde alors le statut de la RTF, qui a ses yeux est fondamental :

    Nous rejoignons ainsi le problème du statut de la radiodiffusion en France, statut que depuis trente ans, et nous sommes tous responsables de cette carence, nous n’avons pas pu donner, alors que dans nombre d’autres pays, la question est résolue depuis longtemps12.

    18En effet, Jean d’Arcy milite pour un statut de la RTF qui lui permette d’être plus indépendante du pouvoir politique. Ainsi en 1956 :

    La RTF demeure étroitement dépendante du gouvernement. Son indépendance est nulle. Le gouvernement nomme les membres du conseil d’administration, le président, le directeur général, etc., et peut les révoquer facilement. Obligation de diffuser les communiqués du gouvernement13.

    19Cependant, il n’envisage pas que la concurrence de chaînes privées puisse améliorer les choses : « Le monopole d’État est une nécessité et doit être maintenu. Une chaîne libre [il ne dit pas commerciale ou privée] drainerait 60 % à 70 % de l’audience14. »

    20Tant qu’il est directeur à la RTF, la réflexion et l’action de Jean d’Arcy restent très limitées pour tout ce qui concerne l’information télévisée. Ainsi en 1959, en réponse aux critiques qui lui sont faites par le ministre de l’information Jacques Soustelle, qui considère que Jean d’Arcy n’avait pas su faire concourir la télévision à une meilleure éducation de ce pays, il met en valeur :

    Le travail de construction que j’ai accompli ; ce que ma présence a représenté en tenue, en valeur de création, en sens de responsabilité sociale, en refus de la facilité et de la vulgarité ; mes objectifs de formation de la nation, de réveil des hommes de ce pays, de service public15.

    21Nous sommes encore dans les programmes, mais l’information, encore une fois, n’est pas abordée.

    Le visionnaire et les grands principes

    22Une fois évincé de la RTF, Jean d’Arcy entreprend une carrière internationale, notamment à l’Onu, et s’occupe des nouvelles technologies de communication. Ses analyses sont souvent pertinentes et parfois visionnaires. Sa réflexion demeure centrée sur la communication, l’information n’étant pas prise en compte. On peut cependant repérer quelques pensées fulgurantes.

    23Ainsi, de l’abondance des canaux d’information qui permettra de la libérer des pressions :

    Jusqu’ici la souveraineté nationale a été préservée. Nous assistons à la fin des nationalismes clos. Les gens sauront, exigeront. Les monopoles gouvernementaux céderont devant l’abondance de l’audiovisuel, comme ils ont cédé devant la propagation du livre et de la presse16.

    24Cette réflexion ressemble à celle qu’avait Émile de Girardin sur la presse dans les années 1830.

    La prochaine étape sera d’équiper chaque abonné d’un câble à double voie lui permettant non seulement de faire connaître son opinion, mais aussi d’obtenir la prestation d’un certain nombre de services (commande à distance de programmes et de marchandises, alerte automatique, etc.). Certains parleront d’avalanche d’informations non maîtrisables et de pollution mentale sans cesse accrue. Le conflit est entre optimistes et pessimistes peut-être, mais nous prouvons chaque jour un peu plus que, mentalement aussi bien que physiquement, l’homme est capable de maîtriser le milieu dans lequel il baigne en s’y adaptant et a toujours été capable de le faire17.

    25Dans cette conférence, comme dans l’émission Eurêka, le 12 novembre 1969, il esquisse ce qui apparaît comme la préfiguration d’Internet.

    26Jean d’Arcy réfléchit sur la communication et ses évolutions à une époque où le paysage médiatique est transformé par les satellites. Si sa réflexion sur l’information reste limitée, on peut cependant soutenir qu’il ne redoutait pas que les gouvernements parviennent à endoctriner les citoyens, parce que, comme il le dit à François Cazenave : « Je fais confiance au public, je sais qu’il n’est pas dupe, qu’il est beaucoup plus fin que les censeurs ne l’imaginent18. »

    Notes de bas de page

    1 Compte rendu de la réunion du 4 juin 1959 : « En ce qui concerne le journal télévisé, le spectateur novice pense que c’est une hérésie de voir un journaliste à l’image commentant les nouvelles. Lorsqu’il découvre qu’il y a de bons journalistes au journal télévisé, par exemple Jacques Salbert [sic], il découvre qu’il y a intérêt à ce que Jacques Salbert [sic] commente les nouvelles et que s’il ne le faisait pas, il n’est pas sûr que l’on aurait l’équivalent de réflexion simplement sur des images. »

    2 Rapport pour le Conseil des programmes, 4 juillet 1958.

    3 Le Monde du 10 novembre 1959.

    4 Georges Pompidou a repris au moins à deux reprises l’expression « la voix de la France » ; la première fois le 2 juillet 1972 : « Être journaliste à l’ORTF, ce n’est pas la même chose qu’être journaliste ailleurs. L’ORTF, c’est la voix de la France », puis lors d’une conférence de presse, le 21 septembre 1972 : « Qu’on le veuille ou non, le journaliste à la télévision n’est pas un journaliste comme un autre. Il a des responsabilités supplémentaires. Qu’on le veuille ou non, la télévision est considérée comme la voix de la France, et par les Français, et par l’étranger. Cela impose une certaine réserve. »

    5 Compte rendu du Comité de télévision, 1er octobre 1953, et rapport pour le Conseil des programmes, 4 juillet 1958.

    6 Intervention de Jean d’Arcy à l’École de guerre, février 1956.

    7 Ibid.

    8 Ibid.

    9 Ibid.

    10 Épisode relaté par René Lucot dans Magic-City, Paris, Bordas, 1989, cité par Sylvie Pierre, Jean d’Arcy, une ambition pour la télévision, 1913-1983, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 55.

    11 Cahier de la permanence des programmes, 20 mai 1956.

    12 « Distraire, informer, instruire », Image et Son, mai-juin i960, reprise de la conférence faite à la Ligue française de l’enseignement en décembre 1959.

    13 Note de Jean d’Arcy sur le projet de statut de la RTF, 11 juillet 1956.

    14 Note sur la perspective d’une 2e chaîne (s. d.), vers 1956 (commentaire de l’auteur).

    15 Lettre du 4 septembre 1959 à « mon cher président ».

    16 Jean d’Arcy, « La télévision de demain », L’Express, 5-11 janvier 1970.

    17 Jean d’Arcy, « Communiquer », 2 septembre 1971.

    18 François Cazenave (propos recueillis par), Pionnier et visionnaire de la télévision : Jean d’Arcy parle, préface d’Henri Pigeat, Bry-sur-Marne/Paris, Ina/La Documentation française, 1984.

    Auteur

    Patrick Eveno

    Est spécialiste de l’histoire des médias. Professeur en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il dirige le master Histoire des médias, il enseigne également dans des écoles de journalisme, à l’École supérieure de journalisme (E S J-Lille) et à l’institut pratique du journalisme (IPJ-Paris). Expert indépendant, il a présidé le pôle Concentration, pluralisme et développement des États généraux de la presse et participé à l’instance consultative de réforme des aides à la presse. Publications : Histoire de la presse ƒrançaise de Théophraste Renaudot à la révolution numérique, Flammarion, 2012 ; Les grands articles qui ont fait l’histoire, Flammarion, 2011 ; La presse, PUF, 2010 ; Ils ont fait la presse. L’histoire des journaux en France en 40 portraits, avec Yves Agnès (dir.), Vuibert, 2010 ; « j’accuse…! » et autres grands articles, Le Monde-Flammarion, 2010 ; La culture audiovisuelle en France, les années 1960 1980, avec Denis Maréchal (dir.), L’Harmattan, 2010 ; Culture et médias sous l’Occupation. Des entreprises dans la France de Vichy, Agnès Callu, Patrick Eveno et Hervé Joly (dir.), Éditions du CTHS, 2009 ; La presse quotidienne nationale, ƒin de partie ou renouveau ?, Vuibert, 2008 ; Les médias sont-ils sous influence ?, Larousse, 2008 ; Histoire du journal Le Monde, 1944-2004, Albin Michel, 2004 ; L’argent de la presse ƒrançaise des années 1820 à nos jours, Éditions du CTHS, 2003 ; Histoire des industries culturelles en France, xixe-xxe siècles, avec Jacques Marseille (dir.), ADHE, 2002.

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    1 Compte rendu de la réunion du 4 juin 1959 : « En ce qui concerne le journal télévisé, le spectateur novice pense que c’est une hérésie de voir un journaliste à l’image commentant les nouvelles. Lorsqu’il découvre qu’il y a de bons journalistes au journal télévisé, par exemple Jacques Salbert [sic], il découvre qu’il y a intérêt à ce que Jacques Salbert [sic] commente les nouvelles et que s’il ne le faisait pas, il n’est pas sûr que l’on aurait l’équivalent de réflexion simplement sur des images. »

    2 Rapport pour le Conseil des programmes, 4 juillet 1958.

    3 Le Monde du 10 novembre 1959.

    4 Georges Pompidou a repris au moins à deux reprises l’expression « la voix de la France » ; la première fois le 2 juillet 1972 : « Être journaliste à l’ORTF, ce n’est pas la même chose qu’être journaliste ailleurs. L’ORTF, c’est la voix de la France », puis lors d’une conférence de presse, le 21 septembre 1972 : « Qu’on le veuille ou non, le journaliste à la télévision n’est pas un journaliste comme un autre. Il a des responsabilités supplémentaires. Qu’on le veuille ou non, la télévision est considérée comme la voix de la France, et par les Français, et par l’étranger. Cela impose une certaine réserve. »

    5 Compte rendu du Comité de télévision, 1er octobre 1953, et rapport pour le Conseil des programmes, 4 juillet 1958.

    6 Intervention de Jean d’Arcy à l’École de guerre, février 1956.

    7 Ibid.

    8 Ibid.

    9 Ibid.

    10 Épisode relaté par René Lucot dans Magic-City, Paris, Bordas, 1989, cité par Sylvie Pierre, Jean d’Arcy, une ambition pour la télévision, 1913-1983, Paris, L’Harmattan, 2003, p. 55.

    11 Cahier de la permanence des programmes, 20 mai 1956.

    12 « Distraire, informer, instruire », Image et Son, mai-juin i960, reprise de la conférence faite à la Ligue française de l’enseignement en décembre 1959.

    13 Note de Jean d’Arcy sur le projet de statut de la RTF, 11 juillet 1956.

    14 Note sur la perspective d’une 2e chaîne (s. d.), vers 1956 (commentaire de l’auteur).

    15 Lettre du 4 septembre 1959 à « mon cher président ».

    16 Jean d’Arcy, « La télévision de demain », L’Express, 5-11 janvier 1970.

    17 Jean d’Arcy, « Communiquer », 2 septembre 1971.

    18 François Cazenave (propos recueillis par), Pionnier et visionnaire de la télévision : Jean d’Arcy parle, préface d’Henri Pigeat, Bry-sur-Marne/Paris, Ina/La Documentation française, 1984.

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    Eveno, P. (2014). Jean d’Arcy et l’information. In M.-F. Lévy (éd.), Jean d’Arcy (1‑). Éditions de la Sorbonne. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58164
    Eveno, Patrick. « Jean d’Arcy et l’information ». In Jean d’Arcy, édité par Marie-Françoise Lévy. Paris: Éditions de la Sorbonne, 2014. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58164.
    Eveno, Patrick. « Jean d’Arcy et l’information ». Jean d’Arcy, édité par Marie-Françoise Lévy, Éditions de la Sorbonne, 2014, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58164.

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    Lévy, M.-F. (éd.). (2014). Jean d’Arcy (1‑). Éditions de la Sorbonne. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58049
    Lévy, Marie-Françoise, éd. Jean d’Arcy. Paris: Éditions de la Sorbonne, 2014. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58049.
    Lévy, Marie-Françoise, éditeur. Jean d’Arcy. Éditions de la Sorbonne, 2014, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.58049.
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