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Conclusion
Activité, travail et temps de travail
p. 211-217
Texte intégral
1 Dans son livre, De l’aliénation à la jouissance qui inaugure son Nouveau Léviathan, Pierre Naville fait sienne une démarche pour l’analyse du travail qui ne part pas du travail mais qui y aboutit (Naville, 1967). Il s’agit en conséquence de traiter des rapports de travail qui définissent le travailleur plutôt que des qualités intrinsèques du travail supposées définir sa nature. Il propose donc une science de la relation qui ne réduit pas les rapports sociaux aux seuls termes qui en sont les pôles. Les rapports singuliers, les interactions, procèdent d’autres interactions, d’autres rapports plus généraux.
De l’activité au travail
2La situation de travail n’est pas un isolat susceptible d’imprimer au travail une temporalité et un sens qui seraient propres à la seule relation du travailleur à son travail. Le travail salarié consiste d’abord à effectuer une tâche pour des fins extérieures à celui qui l’exécute. Aux débuts de l’industrialisation, on pouvait lire à l’entrée de certaines usines : « Il est interdit d’apporter son travail à l’usine. »
3Parce qu’il en est ainsi, le temps de travail privé, familial se trouve assujetti à l’usage rigide du temps par les entreprises et certaines activités de service aux personnes, auparavant privées, sont marchandisées. La rémunération, le statut et les droits des travailleurs sont alors supposés s’accorder à la nature de leur travail. Il en irait de même pour leurs aspirations malgré certains décalages : occupant majoritairement des emplois à temps partiel, on supposera que les femmes préfèrent le temps partiel et les jeunes, puisque soumis à la mobilité, seront supposés « allergiques » aux emplois traditionnels (Rousselet, 1974).
4Nous considérons habituellement que les humains sont naturellement actifs. En toute logique, le travail apparaît alors comme la manifestation de l’activité dans un cadre professionnel. L’engagement dans le travail pourrait produire des satisfactions et devenir une source d’épanouissement personnel. L’organisation du travail et les contraintes qui en découlent peuvent néanmoins constituer autant d’obstacles à la réalisation des individus au travail.
5Naguère, dans La joie au travail, Henri De Man1, se proposait de montrer « comment l’être humain peut-il trouver le bonheur, non seulement par le travail, mais aussi dans le travail » (De Man, 1930). À l’opposé de toute une tradition, notamment marxiste, qui définit le travail d’abord comme une contrainte, il doit être perçu, selon De Man, comme une pulsion instinctive d’aspiration à l’activité et une manifestation morale. La joie au travail repose sur la disposition instinctive de tout homme. Cette aspiration ne doit en conséquence pas être entravée. Le socialisme, en luttant contre les obstacles matériels (bas salaires, mauvaises conditions de travail), permettrait d’accéder à la joie du travail. Le travail serait donc à même de réconcilier la morale avec la satisfaction instinctive inhérente à l’activité.
6Dans une telle conception il n’y a plus à distinguer l’activité du travail et le travail du travail salarié. Puisqu’il s’agit de trouver la joie dans le travail, le rythme de l’activité est à prendre en compte mais la notion de temps de travail n’a plus de pertinence parce qu’on n’a plus à opposer travail et hors travail. Le bonheur peut être trouvé dans les deux. Ainsi prend corps une conception du travail dilué dans l’activité, articulé par des rythmes et faisant abstraction du temps.
7L’activité réside dans la maîtrise de sa tâche par celui qui est chargé de l’accomplir. Des contraintes du travail pourraient avoir comme effet d’entraver l’initiative et la créativité que manifeste le travailleur pour réaliser son travail. Ainsi est-on conduit jusqu’à supposer le travailleur investi par nature dans son travail. Il serait motivé pour coopérer avec ses collègues, il aurait le souci de satisfaire le client et privilégierait par-dessus tout la qualité de sa prestation. Il serait cependant contrarié par le risque que lui fait courir la pression normative de la hiérarchie l’empêchant de s’impliquer pleinement dans son activité. Nous serions bien là dans le cadre tracé naguère par Henri De Man : les conditions techniques du travail seraient désormais en mesure de permettre au salarié de se réaliser pleinement dans les opérations de production par son désir d’accomplissement, s’il n’était entravé par l’organisation.
8La description de l’activité pourrait devenir dans cet esprit la justification de l’engagement au travail. L’élimination des obstacles organisationnels à l’accomplissement d’un travail épanouissant serait alors la condition de la réalisation personnelle dans l’activité de travail.
Du travail à l’activité
9Dès 1898, à la suite de la réglementation du travail, la psychiatrie légale a élargi son domaine d’expertise du pénal à la névrose post-traumatique. Les raisons pour lesquelles des ouvriers se déclarent malades plutôt que d’aller travailler deviennent alors une préoccupation. À la suite d’un accident de travail ou d’un choc émotionnel dans une usine, les ouvriers apprennent à leurs dépens que la loi censée les protéger a aussi pour effet de les suspecter de fainéantise et de les catégoriser comme « hystéro-traumatisés ». Les accidents de travail représentent le terrain par excellence pour l’apparition de séquelles mentales, même chez les blessés ne souffrant d’aucune autre lésion. Dans un contexte de conditions de travail dangereuses et d’un droit du travail balbutiant, la névrose traumatique entrait en conflit avec les valeurs morales sur les bienfaits du travail. Si bien que, très tôt, la « sinistrose » est dénoncée comme maladie de l’ouvrier, et davantage encore de l’ouvrier immigré, pour bénéficier illégitimement de la générosité de l’État (Fassin, Rechtman, 2007).
10À présent, la reconnaissance des « maladies du travail » est toujours controversée. Qu’il s’agisse des cancers de l’amiante, du stress ou des troubles musculo-squelettiques, les exemples ne font pas défaut. Le cas du syndrome de fatigue chronique (SFC) ou fibromyalgie est à cet égard instructif. Marc Loriol s’est penché sur les stratégies des malades et de leurs associations pour faire exister une interprétation organique de leur maladie et la faire reconnaître par les médecins et les institutions de sécurité sociale. Il décrit ainsi des malades « se présentant comme des personnes actives, courageuses qui avant leur maladie, appréciaient beaucoup leur travail ». Ils justifient donc leur demande d’arrêt de travail « en raison de leur maladie et non de leur propre volonté ». Selon leurs dires, « le travail n’a pas été une cause de souffrance mais au contraire une source de joie et […] c’est bien la maladie qui rend impossible de poursuivre le travail ». Les personnes sont consciencieuses, actives et dynamiques mais ont été frappées « par une maladie qui n’a rien à voir avec leur véritable personnalité » (Loriol, 2003).
11Maladies que l’on peut interpréter tout à la fois comme des protections par le corps face à l’impuissance à résoudre les difficultés du travail et le reflet d’une société qui ne fait pas de place aux défaillances individuelles et aux états dépressifs. Le corps dresse par la maladie des limites légitimes au travail et exige d’être entendu.
12Pour envisager toutes ces difficultés, il nous paraît judicieux d’inverser la proposition selon laquelle l’activité, dans sa modalité professionnelle, se transformerait en travail. Autrement dit, le travail ne serait qu’une modalité de l’activité. Nous voudrions suggérer au contraire l’idée suivant laquelle ce n’est pas sans souffrances ni résistances que l’activité se laisse réduire dans certaines circonstances à l’état de travail.
13Dans cette perspective, le travail n’est pas conçu à partir des seules caractéristiques isolées des activités mobilisées pour la réalisation des tâches. La représentation que se fait le travailleur des opérations qu’il effectue est tributaire de toutes sortes de conditions. Celle-ci ne se limite pas, dans la terminologie de Georges Friedmann, aux conditions techniques mais engage davantage encore les conditions sociales du travail. La formation et d’une manière plus générale la vie hors travail conditionnent les dispositions au travail.
14Chaque méthode d’organisation du travail propose des procédés servant à mobiliser l’activité des salariés pendant le temps de travail, qui borne et rend possible la captation pour autrui de l’activité des salariés. Le rythme définit l’intensité du travail pendant ce temps. Nous nous accordons à présent pour reconnaître à la fois le caractère aliéné du travail soumis à des normes prescrites de l’extérieur et ses capacités d’émancipation. La sociabilité, la maîtrise de sa tâche, son inscription sociale, les possibilités d’éprouver des choix avec les autres sont autant de ressorts des capacités d’agir et de s’émanciper.
15Est-ce cependant l’activité elle-même qui fournit ces capacités ? L’évocation de la mise en marchandise des services aux personnes auparavant réalisés pour soi suffit à indiquer que c’est davantage les conditions d’exercice de l’activité que l’activité elle-même qui sont en jeu. De même, lorsque l’on fait état de la complexité croissante des tâches, ne fait-on pas plutôt référence à la complexité des stratégies mises en œuvre pour les réaliser ?
Travail et politique
16Le caractère politique du travail découlerait-il des exigences intrinsèques de l’activité et de la coopération dans le travail ? Il serait manifestement arbitraire d’isoler l’activité des conditions de son exercice : statut d’emploi, rémunération, temps de travail, formation, vie hors travail. Faudrait-il alors y voir une exigence démocratique ? Le contrat de travail définit un rapport de subordination. La coopération au travail y est régie par des rapports hiérarchiques et l’inégale répartition des pouvoirs et des richesses. En raison des relations asymétriques qui le caractérisent, Jürgen Habermas avait exclu le travail du champ de l’agir communicationnel. Dans sa conception, l’entreprise ne constitue pas un espace public permettant la confrontation d’argumentations multiples (Habermas, 1981). Les compromis ne sont pas conclus en fonction de rapports de réciprocité mais de domination.
17Faudrait-il alors démocratiser l’entreprise ? La question de la démocratie industrielle a été présente tout au long de l’histoire sociale et paraît susciter, du moins parmi les chercheurs, un intérêt renouvelé. Les débats concernant la propriété et la gestion des entreprises, en référence aux thèses défendues naguère par John Kenneth Galbraith sur la notion de technostructure, conservent leur pertinence (Galbraith, 1969 [1967] ; de Vroey, 1973). Depuis lors ne cessons-nous pas d’insister sur les transformations du travail et de postuler la permanence des entreprises. Des chercheurs n’ont pas hésité à programmer la fin de la centralité du travail, voire du travail lui-même, la mort du taylorisme et la disparition des classes sociales, toutes choses qui se sont révélées autant d’impasses théoriques. Pourtant l’entreprise paraît avoir traversé ces débats pareille à elle-même.
18En même temps que des modes d’activité échappent aux périodes habituelles de travail, l’extension des formes de sous-traitance, de la consultance et des agencements d’activités sans entreprise, en particulier dans les services aux personnes, la distribution et « les chaînes logistiques », donnent consistance à l’idée suivant laquelle l’engagement salarié à un projet économique n’implique pas l’appartenance à une entreprise particulière tout en pouvant s’accommoder des statuts d’emploi traditionnels. Si bien que la fin programmée de l’emploi à temps plein et à durée indéterminée pourrait s’avérer moins probable que celle de la coordination des activités par la forme déjà ancienne de l’entreprise.
19La dimension politique du travail se reconnaît moins dans ses manifestations supposées intrinsèques liées à l’exercice immédiat du travail que dans la perspective esquissée par Pierre Rolle, à savoir du travail comme rapport social qui mobilise quantité de temps. Dans de telles temporalités l’acte posé à un moment donné produit aussi ses effets à d’autres moments.
20Dans un cadre de pensée libérale, aux débuts de l’industrialisation, l’offre et la demande étaient censées déterminer le prix du travail. La « loi d’airain des salaires » postulait la vanité de toute coalition ouvrière pour obtenir une hausse des salaires. En effet, si le prix du travail devait augmenter par la pression ouvrière, l’offre de travail augmenterait simultanément en raison de l’attraction exercée et les salaires baisseraient à nouveau pour retrouver leur état d’équilibre. Pour libérer la condition ouvrière de la misère qui l’enserrait naguère, il avait fallu aux coalitions ouvrières œuvrer pour soustraire le salaire aux lois du marché.
21La négociation collective des salaires, la limitation légale de la durée du travail, le financement de la protection sociale par la mutualisation d’une partie du salaire furent autant de moyens pour fixer les rémunérations et les conditions de travail par la délibération collective. Sous l’effet de sa socialisation, le salaire n’était plus un prix fixé par le marché mais un barème négocié. La relation de travail échappait alors au marché pour relever de la délibération collective et de la loi, c’est-à-dire du champ politique.
22À partir des années 1980, le tournant néolibéral imprimé par le nouveau régime du capitalisme érigera la compétitivité en norme salariale de manière à rétablir les mécanismes marchands et soustraire le salaire du champ politique. Anne Dufresne a bien montré la manière dont la Banque centrale européenne a pesé de tout son poids pour « dépolitiser le salaire » (Dufresne, 2011). De ce point de vue, penser le travail comme une question politique s’inscrit dans une histoire au cours de laquelle il a été soumis à des processus institutionnels en lieu et place du marché.
23Les transformations d’ensemble qui affectent les rapports de travail et les modes de vie, conditionnent aussi les représentations du travail. Les enquêtes réalisées depuis 1991 (la dernière date de 2010) par la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail (Eurofound) permettent d’illustrer ces évolutions. On perçoit ainsi, au cours des vingt dernières années, partout en Europe, une aggravation des conditions de travail. Il ressort en particulier de ces enquêtes que les femmes sont davantage exposées à la dégradation de ces conditions et que la précarité concerne une proportion croissante de salariés. Ces évolutions engagent la représentation que se font les salariés de leur activité. Si le travail se détache, s’émancipe diront ses apologistes, des lieux et des temps qui le contenaient auparavant, les contraintes industrielles qui l’enserraient n’ont pas pour autant disparu.
Temps et travail
24« Les dates et les divisions astronomiques sont recouvertes par les divisions sociales », de telle sorte, écrivait Maurice Halbwachs, qu’il revient « à la société le soin d’organiser la durée » (Halbwachs, 1997, p. 143-144). Les divisions du temps et leurs durées résultent de conventions et de coutumes qui organisent les diverses phases de la vie sociale. Des collectivités s’accordent alors sur des représentations du temps pour mesurer la durée des activités. « Le temps n’est réel, ajoute Halbwachs, que dans la mesure où il a un contenu, c’est-à-dire où il offre une matière d’événements à la pensée » (Halbwachs, 1997, p. 192).
25Aujourd’hui, sous la pression de la crise et du chômage, le temps de travail n’est appréhendé qu’en fonction de ses capacités à augmenter le taux d’emploi, en travaillant plus pour les uns et moins par les autres. Le travail du chercheur doit-il se cantonner à l’évaluation, forcément hasardeuse, des politiques publiques et accepter les présupposés « des gisements d’emploi de service aux personnes » et de « conciliation » entre temps de travail et vie familiale ? Les chapitres qui auscultent les disponibilités temporelles au travail, les tensions liées à la rationalisation des temps vécus, l’externalisation des temps domestiques et les temps des jeunes au travail tiennent à distance les catégories toutes faites et renouvellent le débat public.
26Or, sous l’effet des normes de qualité et des pratiques d’évaluation, le temps paraît réduit, nous dit Sylvie Monchatre, à un « présentisme », un éternel présent qui atteste de la place structurante du marché. Les questions de la mesure du travail, de la relation formation-emploi et de la qualification explorent les différents aspects de la mesure du travail par le temps. L’examen du travail sous l’angle des rythmes et de l’activité, c’est-à-dire des rythmes de la vie sociale qui construisent le temps, est assurément en rupture avec une vision linéaire de l’histoire qui inscrit d’emblée le temps et le travail sur la pente naturelle du progrès.
27Nous nous sommes permis de discuter plus particulièrement deux aspects, à notre sens originaux et stimulants, qui traversent les contributions à cet ouvrage : l’examen du travail sous l’angle de l’activité et la dimension politique du travail à travers la négociation collective et l’emprise des marchés sur les temporalités.
28Les limites suggérées à l’usage de la notion d’activité ne visaient nullement à minimiser son apport mais à indiquer les risques liés à son usage exclusif. Le travail examiné du point de vue de l’activité révèle des faces jusqu’ici cachées et peut ouvrir des perspectives de recherche nouvelles. Aucune « utopie concrète » n’échappe à la question de savoir comment inventer des modes d’existence traversés par des activités riches et détendues qui ne séparent pas le travail du reste de l’existence. Cette perspective est cependant inséparable des capacités d’initiative et d’invention des personnes dans des arrangements sociaux susceptibles de leur procurer une activité libérée de la contrainte du travail.
29La compréhension que nous pouvons avoir des situations de travail est tributaire des représentations de ceux qui l’exécutent. L’acte productif n’a pas d’autre contenu que celui des rapports qui le définissent, rapports qui ne se limitent pas à la seule situation de travail. Le temps de travail permet de distinguer l’activité du travail. Libérer les temps sociaux de l’emprise des marchés apparaît alors comme la manifestation de la dimension politique du travail.
Notes de bas de page
1 Henri De Man est un homme politique et intellectuel socialiste belge. Il a enseigné la psychologie sociale à l’Université libre de Bruxelles. Le « planisme » qu’il conçut dans l’entre-deux-guerres eut une grande influence sur le socialisme européen. Son livre, Au-delà du marxisme (1974 [1926]), constitue une des références principales d’un socialisme antimarxiste. Sa trajectoire politique oscilla du marxisme orthodoxe et du socialisme radical de sa jeunesse au socialisme nationaliste et autoritaire jusqu’à son ralliement à « l’ordre nouveau » et sa collaboration pendant l’Occupation. Monique Canto-Sperber en a fait l’un des principaux pères fondateurs du socialisme libéral. Voir à ce sujet : M. Canto-Sperber, N. Urbinati, 2003.
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Temps de travail et travail du temps
Ce livre est cité par
- Gastaldi, Lise. LEST, Aix Marseille Université CNRS. Aix-en-Provence, . Lanciano-Morandat, Caroline. (2017) L’enseignement supérieur et la recherche. Une pression temporelle accrue. La Nouvelle Revue du Travail. DOI: 10.4000/nrt.3283
- Zara-Meylan, Valérie. (2016) Quelles conceptions temporelles pour analyser l’activité ? Une proposition issue de recherches en ergonomie dans l’horticulture. Activites, 13. DOI: 10.4000/activites.2732
- Lanciano-Morandat, Caroline. (2013) Temps officiels et disponibilités temporelles des travailleurs de la recherche académique et industrielle. Temporalités. DOI: 10.4000/temporalites.2607
Ce chapitre est cité par
- Célérier, Sylvie. (2016) Activité ou salariat ? Nouons une controverse autour du travail. Sociologie et sociétés, 48. DOI: 10.7202/1036882ar
- Vultur, Mircea. (2016) L’activité des salariés d’agences de travail temporaire. Sociologie et sociétés, 48. DOI: 10.7202/1036889ar
Temps de travail et travail du temps
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