Avant-propos

1Cet ouvrage est une version allégée de la thèse de doctorat d’Etat que j’ai soutenue à l’Université de Paris-1, le 27 mars 1984, devant un jury composé de Messieurs les Professeurs Jean Bouvier (Paris-1), François Crouzet, président (Paris-Sorbonne), Claude Fohlen, rapporteur (Paris-1), Maurice Lévy-Leboyer (Paris X-Nanterre) et André Vigarié (Nantes). Le texte intégral représente 1307 pages dactylographiées ; il a été reproduit en microfiches par l’Atelier National de Reproduction des Thèses, Université de Lille III, 9, rue Auguste Angellier, 59046 Lille Cedex (15 microfiches : 85.08.1754 ; Lille-Thèses ISSN : 0294-1767). De ce fait, il est aisément disponible dans les bibliothèques universitaires. C’est pourquoi l’essentiel du texte a été conservé ici, à l’exception d’un chapitre sur "Le marché du blé américain, 1860-1900 : une analyse structurale", qui paraîtra, sous une forme allégée, dans la revue Histoire, Economie et Société, 1986, N° 2, tandis que les notes ont été réduites des trois-quarts. La plupart des graphiques ont été repris, alors que nombre de tableaux, d’annexes et de cartes et toute la bibliographie ont été supprimés. C’est la rançon qu’il faut payer à la disparition des jours fastes de l’édition universitaire.

2Ce travail de recherche n’aurait pu être mené à bien sans l’aide et l’appui de nombreuses personnes et institutions dont la liste exhaustive serait trop longue pour être citée. Qu’elles, soient toutes assurées de ma gratitude. Je tiens à remercier tout particulièrement mes deux directeurs de thèse successifs, Messieurs François Crouzet et Claude Fohlen, qui ne m’ont pas ménagé leurs conseils, ainsi que Messieurs les Professeurs Daniel Boorstin, Thomas C. Cochran, Jean-Baptiste Duroselle, André Kaspi, Maurice Lévy – Leboyer, Jürgen Schneider, Bayrd Still. Sans une bourse de l’American Council of Learned Societies en 1967-1968 et de la commission Fulbright en 1982, ainsi qu’une aide individuelle du C.N.R.S., je n’aurais pas pu mener à bien mon projet . Que ces institutions en soient vivement remerciées. Tout comme les nombreuses bibliothèques et centres d’archives qui m’ont ouvert généreusement leurs portes, entre autres les Archives du Ministère des Relations Extérieures, la Bibliothèque Nationale, le British Museum, la Chamber of Commerce of the State of New York, la Compagnie Générale Maritime, la HAPAG-Lloyd, la Library of Congress, les National Archives de Washington, le New York Produce Exchange, la New York Public Library, les Staatsarchiv de Brême. L’élaboration des données et des faits, ainsi que leur interprétation ont nécessité un important traitement informatique. Grâce aux moyens offerts par le Centre de Calcul de l’Université de Paris-1, j’ai bénéficié de conditions idéales. Je remercie cette Université, où j’ai enseigné près de dix-sept ans, de 1969 à 1985, des facilités qu’elle m’a accordées. Je dédie ce travail à mon épouse pour sa participation active à mes recherches et pour sa longue patience.