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  • Chapitre 7. Les petits partis
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    Plan détaillé Texte intégral Leur nombre Leur soutien Typologie des petits partis Conlusion 9. Dénomination des petits partis Notes de bas de page Auteur

    Les élections européennes de juin 1984

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Chapitre 7. Les petits partis

    Paul Brennan

    p. 167-186

    Texte intégral Leur nombre Leur soutien Typologie des petits partis Les "traditionnels" : les listes Les "innovateurs" : les listes Les "traditionnels" : nombre de voix. Les "Innovateurs" : nombre de voix. Conlusion 9. Dénomination des petits partis Allemagne Belgique Danemark France Grèce Irlande Italie Luxembourg Pays-bas Royaume-Uni Irlande du Nord Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1 Cette étude concerne non seulement tous les petits partis qui se sont présentés devant l’électorat européen en 1979 et en 1984 mais aussi les organisations et les regroupements d’individus, voire les individus seuls qui, ayant élaboré un programme, l’ont défendu et se sont soumis au verdict des urnes. Se pose tout d’abord le problème de l’identification d’un petit parti : une approche toute empirique a été adoptée ici. L’observation de ces différentes formations nous a conduit à penser que ce n’était pas tellement l’élément quantitatif indu dans leur dénomination qui pouvait permettre de les caractériser essentiellement. Ce qui permettrait par contre de les penser comme une espèce particulière avait son origine dans la distance qu’ils entretenaient entre leur engagement politique et une participation à un quelconque jeu politique concret. Autrement dit par petit parti nous entendons tous ceux qui dans un passé récent n’ont d’aucune façon contribué à la formation d’un gouvernement. Plus généralement ce serait leur inaptitude à s’allier à toute tentative d’exercice du pouvoir qui les définirait. En les examinant donc sous l’angle de leur nombre, de la dimension du soutien qu’on leur a accordé et en en dressant la typologie il devrait être possible de voir dans quelle mesure les petits partis constituent un phénomène européen, et d’en apprécier la portée1.

    Leur nombre

    Nombre de "petits partis" par pays en 1979 et 1984

    PAYS19791984Ecart
    Allemagne511+ 6
    Belgique
    francophone96– 3
    néerlandophone660
    Danemark54– 1
    France712+ 5
    Grèce (1981)713+ 6
    Irlande35+ 2
    Italie78+ 1
    Luxembourg54– 1
    Pays-Bas612+ 6
    Royaume Uni
    G.B.1511– 4
    Irlande du Nord74– 3
    TOTAL8296+ 14

    2Lors des élections européennes de 1979 soixante quinze petits partis ont sollicité les voix des électeurs des neuf pays de la communauté. Si l’on ajoute à ce chiffre les sept partis de même type présents aux élections grecques en 1981, l’on arrive à un total de quatre-vingt deux. Or en 1984 ce chiffre s’est accru pour atteindre quatre-vingt quatorze.

    3L’on peut dire d’emblée que l’accroissement enregistré est un phénomène notable du moins en ce qui concerne l’Europe continentale. L’Allemagne, la Grèce et le Pays-Bas, avec six petits partis supplémentaires chacun en 1984, sont les premiers pays bénéficiaires de cette inflation. Par contre la Belgique francophone, le Danemark et le Luxembourg font exception et rejoignent ainsi le Royaume Uni. Le nombre élevé de petits partis au départ et son augmentation d’une élection à une autre peut mener à s’interroger sur l’efficacité de la procédure électorale visant à freiner les candidatures. Les très faibles résultats obtenus par la majorité d’entre eux ne font que renforcer l’interrogation. Aucune réponse simple n’existe vu qu’aucun des dix pays de la Communauté n’utilise la même procédure. Le tableau : Procédure électorale en 1984 2, à la page 170, résume les procédures en vigueur.

    4On constatera qu’en Allemagne et au Danemark seuls les partis et pour le premier, les associations organisées sur la base de l’affiliation ont le droit de postuler. Par ailleurs certains pays exigent une caution qui varie cependant d’un Etat à un autre. Il y en a également qui demandent un appui sous forme de signatures, soit de députés, soit d’électeurs, toujours il faut le dire, en nombre variable. Enfin certains combinent deux de ces conditions. Il est difficile d’établir une hiérarchie parmi ces divers instruments de freinage. Est-il, par exemple, plus facile de réunir 100.000 F, comme c’est le cas en France, que les 30.000 signatures requises en Italie ? Il nous semble, toutefois, que c’est l’Allemagne qui dispose de la procédure la plus contraignante et le Luxembourg qui accorde les plus grandes facilités. Or, comme nous l’avons vu, l’Allemagne arrive parmi les premiers en ce qui concerne l’accroissement des petits partis et le Luxembourg manifeste une grande stabilité voire une baisse.

    Leur soutien

    5A l’accroissement en nombre des petits partis correspond une augmentation quasi-générale dans le soutien qu’on leur a accordé en 1984 par rapport à 1979. Ceci est vrai que l’on compte en pourcentages ou en voix exprimées3.

    PROCEDURE ELECTORALE EN 1984

    Image

    RESULTATS DES PETITS PARTIS PAR PAYS EN 1979 ET EN 1984 AVEC TAUX DE PARTICIPATION

    Image

    6Ainsi en 1979 les "petits partis" ont recueilli environ 10,5 millions de voix ; en 1984 ce chiffre passe à 16,5 millions, une augmentation donc de six millions de voix qui doit d’ailleurs être située dans le cadre d’une baisse générale de la participation électorale. Cette progression, bien que significative dans beaucoup de pays, prend des proportions remarquables en France dont les petits partis enregistrent un gain de 13 %. Quel est donc le sens des vingt sept millions de voix exprimées en faveur des petits partis aux deux élections européennes ? S’agit-il d’un rejet pur et simple de la règle politique du vote "utile" ? Doit-on considérer qu’il s’agit d’un vote pour n’importe qui ou pour n’importe quoi ? Voir la signification de ce phénomène exige que l’on tente une classification de toutes ces petites formations.

    Typologie des petits partis

    7Prenant comme référence l’échiquier politique conventionnel nous remarquerons tout d’abord que dans de nombreux pays européens la présence de petits partis communistes, d’extrême-gauche et d’extrême-droite, voire des formations religieuses, permet de suggérer une répartition d’un certain nombre d’entre eux selon l’axe droite-gauche des forces politiques traditionnelles. C’est pourquoi nous leur réserverons cette dénomination. Ces partis donc intitulés "traditionnels" se distinguent nettement des formations qui refusent de se situer par rapport à cet axe et qui proclament la nécessité de faire craquer les archaïsmes des réflexes de la politique traditionnelle : nous les appellerons donc les partis "innovateurs"4

    Les "traditionnels" : les listes

    8Le tableau suivant permet de situer l’ensemble des partis de la première catégorie (5) (6) (7) (8).

    Image

    LES TRADITIONNELS : AXE DROITE-GAUCHE PAR PAYS – 1979 et 1984

    9Un premier regard laisse entrevoir une présence généralisée des petits partis "traditionnels" dans tous les pays européens. Vu de plus près, on remarque cependant que les listes qu’ils ont constituées sont plus nombreuses pour la gauche et l’extrême gauche qu’ailleurs. Le centre, qui recule d’une élection à la suivante, se démarque donc d’une gauche qui dans l’ensemble progresse et d’une droite qui reste stable.

    Les "innovateurs" : les listes

    10Comme nous le verrons les "innovateurs" ont, par contre, une distribution beaucoup plus inégale que les petits partis "traditionnels".

    11L’écologie et le régionalisme regroupent de loin le plus grand nombre de petites listes. Le Danemark, la Grèce et l’Italie cependant n’ont disposé d’aucune formation écologique. Par contre côté régionalisme l’Italie devance tous les autres pays avec deux listes en 1979 et trois en 1984. Le fédéralisme et le féminisme sont peu répandus et la France est seule à présenter des listes socio-professionnelles. Quant à l’esprit anti-européen, exprimé d’une façon autonome, c’est l’apanage du seul Danemark. Sa disparition en Grande-Bretagne en 1984 ne signifie nullement une conversion à la cause européenne puisqu’en 1983, lors des élections législatives, le parti travailliste en ce pays s’est prononcé pour un retrait pur et simple de la Communauté.

    Les "traditionnels" : nombre de voix.

    12Si l’on cherche à donner un sens plus poussé aux résultats obtenus par les deux catégories de petits partis il convient de dresser le nombre de voix obtenues pour chacun d’entre eux.

    LES "INNOVATEURS”

    Image

    LES TRADITIONNELS : NOMBRE DE VOIX – 1979 et 1984

    Image

    Comparaison en voix par groupe – 1979 et 1984 Les "traditionnels”

    19791984Ecart en %
    Extrême gauche et lutte armée944.8561.347.447+ 43
    Communistes703.849328.072– 53
    Gauche2.450.9822.362.962– 4
    Centre, nationaliste et indépendants621.306500.453– 20
    Droite328.093584.344+53
    Extrême droite2.587.0204.987.699+93
    TOTAL7.690.10610.110.977

    13A l’extrême-gauche pour l’ensemble des pays européens, la tendance est non seulement à un accroissement en nombre de partis mais aussi à une amélioration des résultats. Il faut immédiatement, pour expliquer cette situation, dire qu’elle provient, pour l’essentiel, du score obtenu par le Sinn Fein, aile politique de l’I.R.A. Celui-ci s’est présenté pour la première fois en 1984, aussi bien en Irlande du Nord, que dans la République d’Irlande. Par contre les petits partis communistes enregistrent partout une baisse sensible. C’est le cas en Belgique, en Grèce et au Luxembourg. Par ailleurs l’on peut remarquer que dans deux pays : l’Allemagne et le Pays-Bas, les communistes qui s’étaient présentés aux élections de 1979, ont jugé bon, cinq ans plus tard, de se fondre dans des alliances avec d’autres petits mouvements de gauche. Dans d’autres pays : le Danemark, la Grande-Bretagne et l’Irlande, les partis communistes qui se manifestent lors des élections législatives se sont abstenus de présenter des candidats aux élections européennes, en raison de la faiblesse de leur score traditionnel. Les petits partis communistes seraient donc parmi les grands perdants en 1984.

    14L’inverse se produit du côté de l’extrême-droite qui a réussi une opération double comparable à celle des communistes mais avec d’autres résultats. C’est le cas d’une part en Belgique où le P.O.E., qui en 1979, n’avait recueilli que 4.617 voix, a réussi, en vue des élections de 1984, son intégration au parti libéral, le P.R.L. La greffe semble avoir réussi puisque les libéraux passent de 17,8 % du vote en 1979 à 24 % en 1984. D’autre part, l’extrême-droite se présentant seule, obtient un succès certain. Nous connaissons les cas français et italien : 2,2 millions de voix dans le premier, 2,3 millions dans le second. En Allemagne le N.D.P., absent en 1979, se voit attribuer presque 200.000 suffrages en 1984 et au Pays-Bas le C.P., ayant fait sa rentrée dans les mêmes conditions que le N.D.P., a bénéficié d’un soutien de 134.000 voix. La Grèce par contre fait figure d’exception, l’extrême-droite y ayant perdu presque 20.000 voix. Les performances des autres groupes peuvent sembler moins spectaculaires que celles des extrêmes mais les résultats indiquent une stabilité voire une régression dans les rangs du centre ainsi qu’à gauche tandis que les petits partis de droite progressent d’une façon significative.

    Les "Innovateurs" : nombre de voix.

    15Le tableau suivant donne en détail le soutien accordé aux innovateurs.

    LES "INNOVATEURS"

    Image

    Comparaison en voix par groupe – 1979 et 1984 Les "innovateurs"

    19791984Ecart en %
    Ecologistes1.991.0783.458.131+ 74
    Européens pro376.971743.064+ 97
    " anti419.241413.354– 1
    Féministes7.27494.481+ 1.100
    Fédéralistes497196.602+38.800
    Régionalistes333.523464.569+ 39
    Socio-professionnels283.144639.293+ 126
    TOTAL3.441.7376.006.494

    16Ainsi parmi les forces "traditionnelles" le recul communiste et l’avancée de l’extrême-droite constituent les faits les plus marquants des dernières élections pour le Parlement européen. Le troisième événement majeur concerne les partis "innovateurs". Il s’agit, bien entendu, de la percée des écologistes qui ne sera pas développée ici puisque Henri Menudier y consacre un chapitre de ce livre. Parmi les autres listes et malgré un écart impressionnant en pourcentage entre les deux élections, ni la cause régionaliste, ni celle des femmes, ni celle des fédéralistes n’ont fait tache d’huile de façon notable ; leur succès étant strictement localisé. L’Europe en tant que cause et justification unique de la constitution d’une liste a eu ses partisans en France en 1984 et ses adversaires au Danemark. Le soutien à la première a été faible tandis que celui porté à la seconde à quelque peu progressé. Enfin les listes socio-professionnelles n’ont guère dépassé les frontières françaises.

    Conlusion

    17Dans quelle mesure peut-on dire que les "petits partis" constituent un phénomène européen que l’on distinguerait clairement d’une addition de phénomènes nationaux ? Le fait que les élections pour le parlement européen aient lieu dans un cadre national ne simplifie pas la tentative de répondre à une telle question. Il nous est possible toutefois de souligner ici le caractère général et donc européen des "petits partis" en eux-mêmes. Plus important encore est l’accroissement de leur nombre et l’augmentation du soutien que les électorats leur ont apporté d’une élection à une autre. Par ailleurs une nette concordance se dégage quant aux résultats obtenus par certains groupes. C’est le cas pour les communistes comme nous l’avons vu et aussi pour l’extrême-droite ainsi que pour les écologistes.

    18Au-delà de ces conclusions qui émergent des chiffres que nous avons étudiés, l’on peut remarquer que les élections européennes fournissent un terrain idéal pour les forces politiques ultra-minoritaires. Dans de nombreux pays le mode de scrutin pour les élections européennes leur est favorable. De plus la possibilité, dans bien des cas, de pouvoir mener une campagne nationale, particulièrement par le biais d’un droit d’accès à la télévision, leur donne une vaste audience. L’on peut enfin expliquer leur succès non seulement par l’absence d’un véritable enjeu politique mais aussi par le fait que les petits partis permettent ce que l’on peut appeler un "défoulement politique". A travers eux, l’on est en droit de dire que de nombreux électeurs chercheraient à exprimer leur mécontentement et à sanctionner les partis au pouvoir dans chaque Etat. D’autres électeurs encore iraient sans doute plus loin et signifieraient par là leur rejet pur et simple du système politique. Déjà en 1979, mais plus encore en 1984, des idéologies minoritaires ont réussi à se faire entendre ainsi en Europe.

    9. Dénomination des petits partis

    Allemagne

    –traditionnels :
    Cit. Resp. :citoyens responsables
    D.K.P. :Parti communiste
    E.A.P./E.L.P. :Parti européen du Labour Party
    N.D.P. :Néo-Nazis
    Pacif. :Pacifistes
    Zentrum :Parti du centre
    –innovateurs :
    C.B.V. :Parti populaire bavarois
    Eco. dém. :Ecologiste-démocratique
    E.F.P. :Parti Européen fédéraliste
    T.P. :Parti des femmes
    Verts :Ecologiste

    Belgique

    (francophone)
    –traditionnels :
    P. C.B. :Parti communiste
    P.O.E. :Extrême droite
    P.O. S-L.R.T. :Parti ouvrier socialiste/Ligue
    révolutionnaire des travailleurs
    (trotskystes)
    P.P.B. :Parti progressiste
    P.T.B. :Parti du travail (maoïste)
    T.P.O. :Communiste (maoïste)
    –innovateurs :
    Ecol. :Ecologistes
    E – Non :Europe-non
    P.W.E. :Régionalistes wallons.
    (néerlandophone)
    –traditionnels :
    AMADA :Communiste (maoïste)
    F.F. :Front flamand
    K.P.B. :Parti communiste
    P. V.D.A. :parti du travail (maoïste)
    S.A.P./R.A.L. :voir P.O.S.-L.R.T.
    –innovateurs :
    AGALEV :Ecologistes

    Danemark

    –traditionnels :
    D.R.F. :Alliance pour le droit
    R.V.:Radicaux sociaux
    S.F.:Socialiste-populaire
    V.S.:libéral social
    –innovateur:
    Mod. E.F.:Libéral-social

    France

    –traditionnels :
    E.D. :Eurodroite
    F.N. :Front National
    L.O.-L.C.R. :Lutte ouvrière/Ligue communiste
    Révolutionnaire (trotskyste)
    P.O.E. :Parti ouvrier européen
    P.P.T. :Liste soutenue par le Parti commu
    niste international (trotskyste)
    P.S.U./C.D.U. :Parti socialiste unifié/Communistes
    démocrates et unitaires
    –innovateurs :
    D.I. :Défense interprofessionnelle
    init. 84 :Initiative 1984
    Réussir :Réussir l’Europe
    Utile :Union de travailleurs indépendants
    pour la liberté d’entreprendre.

    Grèce

    –traditionnels
    A.S.K.E.:Socialiste militant
    C.D.:Démocratie chrétienne
    E.D.E.:Union internationaliste ouvrière
    (trotskyste)
    E.D.I.K.:Centre démocratique
    E.K.K.E.:Mouvement communiste
    révolutionnaire
    E.N.E.K.:Mouvement nationaliste unifié
    E.P.E.N.:Union politique nationale
    E.S.P.E.:Alignement socialiste unifié
    K.K.E.-E.S.:Communiste (intérieur)
    KO. DISCO:Socialisme démocratique
    K.P.:Parti progressiste (royaliste)
    Lib.:Libéraux
    Libres:Libres
    –innovateur:
    aucun

    Irlande

    –traditionnels
    C.D.:Démocrates communautaires
    D.S.P.:Parti socialiste démocrate
    Ind.:Indépendants
    S.F.:Sinn Fein
    W.P.:Parti des travailleurs
    –innovateur:
    GR. All.:Ecologistes

    Italie

    –traditionnels:
    D.N.-C.D.:Démocratie nationaliste
    M.S.I.:Mouvement social italien -néo
    fasciste)
    N.S.U./D.P.:Démocratie prolétarienne
    P.D.U.P.:Parti démocrate d’unité
    prolétarienne
    P.R.:Parti radical
    –innovateurs:
    L.V.:Ligue Veneta
    SVP-PPST:Parti populaire sud-tyrolien
    U.V.:Union Valdotaine

    Luxembourg

    –traditionnels:
    K.P. L.:Parti communiste
    L.C.R.:Ligue communiste révolutionnaire
    (trotskyste)
    Lib.:Libéraux
    P.S.I.:Parti socialiste indépendant
    S.D.:sociaux démocrates
    –innovateurs:
    Verts:Ecologistes

    Pays-bas

    –traditionnels :
    C.P. :Centrum
    C.P.N. :Parti communiste
    Got met ons:Conservateur
    G.P. V. :Réformé
    Leschot :Liste locale
    P.P.R. :Radicaux
    P.S.P. :socialistes pacifistes
    R.P.F. :Parti du progrès
    S.G.P. :Parti de la Réforme
    –innovateur
    Ecol.Ecologistes

    Royaume-Uni

    –traditionnels
    A.W.E.Pour une égalité des revenus
    C.B.J.Campagne en faveur de la justice
    C.R.Centre droite
    Dem.Démocrate
    F.J.C.Pour Jésus et sa croix
    Ind.Indépendants
    Int. Marx.Marxiste internationaliste
    Marx.Marxiste
    P. C.Plaid Cymru – nationaliste gallois
    S.N.P.Nationaliste écossais
    –innovateurs
    A.C.M.Anti-Marché Commun
    C.A.E.F.Régionaliste (Cornouailles)
    Ecol.Ecologistes
    Ecol. chr.Ecologiste chrétien
    E.F.P.Parti fédéral européen
    F.R.P.Parti fédéral républicain
    M.K.Régionaliste (Cornouailles)
    N.C.M.R.Pour un nouveau référendum (anti-
    C.E.E.)
    U.A.C.M.Uni contre la C.E.E.
    W.R.Régionaliste (Wessex)

    Irlande du Nord

    –traditionnels
    Ind.Indépendants
    Lib.Libéral
    S.F.Sinn Fein
    U.C.Communautés Unies
    U.L.Travailiste unifié
    U.U.U.P.Parti unioniste uni d’Ulster
    W.P.Parti des travailleurs

    Notes de bas de page

    1 La tendance générale, même dans les sources officielles, de classer les résultats des petits partis sous la rubrique "autres" a rendu notre tâche particulièrement difficile. Nous avons eu donc recours à une multiplicité de sources que nous donnons ici en une seule fois.
    Sources générales
    . European Journal of Political Research Vol. 8 n° 1, special issue, The First European Elections Amsterdam, Elsevier, 1980.
    . Grosser, A. (dir.) 1979 en Europe Occidentale Paris, La Documentation Française, 1980
    . Le Monde, Les Premières Elections Européennes Paris, Le Monde, Dossiers et Documents, 1979.
    . Le Monde, Les Deuxièmes Elections Européennes Paris, Le Monde, Dossiers et Documents, 1984.
    . Le Parlement Européen, Elections Européennes Paris, B.I.P.E., 1984 (3 publications sous le même titre).
    . Electoral Studies, vol. 3 n° 3, 1984, London, Butteworth.
    Sources par pays :
    Allemagne
    . Die Welt, 19 juin 1984
    Belgique
    . Ministère de l’Intérieur, Elections Européennes du 17 juin 1984
    Irlande
    . European parliament, Elections Results Dublin, E.P. I.O. 1980.
    . Department of the Environment, European Assembly Election Results 1984, Dublin, 1984.
    Italie
    . Minestero dell’ interno, Elezione dei Rappresentanti al Parlamento Europeo 1979 et 1984.
    Luxembourg
    . Résultats officiels, S.N.I.
    Royaume-Uni

    2 Les règles du jeu pour l’Election de l’Assemblée des Communautés Européennes. Communication du Colloque organisé le 18 mai 1979 par l’Association Française de Science Politique.
    . Parlement Européen, Elections Européennes 1984, op. cité

    3 Voir note 1.

    4 Cette appréciation a d’ailleurs été reprise par Yves Cochet, porte-parole des Verts français pour désigner le genre de courant politique qu’il représente. Voir Libération, p. 4 du 4 avril 1985.

    5 voir note 1.

    6 idem

    7 idem

    8 idem

    Auteur

    • Paul Brennan
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    Table des matières

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    1 La tendance générale, même dans les sources officielles, de classer les résultats des petits partis sous la rubrique "autres" a rendu notre tâche particulièrement difficile. Nous avons eu donc recours à une multiplicité de sources que nous donnons ici en une seule fois.
    Sources générales
    . European Journal of Political Research Vol. 8 n° 1, special issue, The First European Elections Amsterdam, Elsevier, 1980.
    . Grosser, A. (dir.) 1979 en Europe Occidentale Paris, La Documentation Française, 1980
    . Le Monde, Les Premières Elections Européennes Paris, Le Monde, Dossiers et Documents, 1979.
    . Le Monde, Les Deuxièmes Elections Européennes Paris, Le Monde, Dossiers et Documents, 1984.
    . Le Parlement Européen, Elections Européennes Paris, B.I.P.E., 1984 (3 publications sous le même titre).
    . Electoral Studies, vol. 3 n° 3, 1984, London, Butteworth.
    Sources par pays :
    Allemagne
    . Die Welt, 19 juin 1984
    Belgique
    . Ministère de l’Intérieur, Elections Européennes du 17 juin 1984
    Irlande
    . European parliament, Elections Results Dublin, E.P. I.O. 1980.
    . Department of the Environment, European Assembly Election Results 1984, Dublin, 1984.
    Italie
    . Minestero dell’ interno, Elezione dei Rappresentanti al Parlamento Europeo 1979 et 1984.
    Luxembourg
    . Résultats officiels, S.N.I.
    Royaume-Uni

    2 Les règles du jeu pour l’Election de l’Assemblée des Communautés Européennes. Communication du Colloque organisé le 18 mai 1979 par l’Association Française de Science Politique.
    . Parlement Européen, Elections Européennes 1984, op. cité

    3 Voir note 1.

    4 Cette appréciation a d’ailleurs été reprise par Yves Cochet, porte-parole des Verts français pour désigner le genre de courant politique qu’il représente. Voir Libération, p. 4 du 4 avril 1985.

    5 voir note 1.

    6 idem

    7 idem

    8 idem

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    Ce livre est cité par

    • Gerbet, Pierre. (2007) La construction de l’Europe. DOI: 10.3917/arco.gerbe.2007.01.0543
    • Steppat, Sabine. (1988) Execution of functions by the European parliament in its first electoral period∗. Journal of European Integration, 12. DOI: 10.1080/07036338808428924
    • Chabab, F.. Giraudau, B.. de Jong, W.. Ducrocq, S.. Halimi, J.-M.. Saliba, E.. Cantagrel, S.. (2007) Compréhension de l'information téléphonique donnée aux parents en réanimation pédiatrique. Journal de Pédiatrie et de Puériculture, 20. DOI: 10.1016/j.jpp.2007.04.010

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    Brennan, Paul. « Chapitre 7. Les petits partis ». In Les élections européennes de juin 1984, édité par Monica Charlot. Paris: Éditions de la Sorbonne, 1986. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.52151.
    Brennan, Paul. « Chapitre 7. Les petits partis ». Les élections européennes de juin 1984, édité par Monica Charlot, Éditions de la Sorbonne, 1986, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.52151.

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    Charlot, M. (éd.). (1986). Les élections européennes de juin 1984 (1‑). Éditions de la Sorbonne. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.52026
    Charlot, Monica, éd. Les élections européennes de juin 1984. Paris: Éditions de la Sorbonne, 1986. https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.52026.
    Charlot, Monica, éditeur. Les élections européennes de juin 1984. Éditions de la Sorbonne, 1986, https://doi.org/10.4000/books.psorbonne.52026.
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