La tentation du rapprochement
France et URSS à l’heure de la détente, 1964-1974
Au début des années 60, l’Etat français conduit par le général de Gaulle s’engage, « au nom de l’histoire et de la géographie », dans une politique de rapprochement avec l’Etat soviétique, lui-même soucieux à ce moment de s’ouvrir à (’Occident. C’est le début de la détente, période originale, complexe, qui met un terme à l’ère relativement linéaire de la guerre froide ; l’Etat français fait alors figure de précurseur.
Poursuivie sous la présidence de Georges Pompidou, la détente bilaté...
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Note de l’éditeur
Ouvrage publié avec le concours du CNRS et du Conseil scientifique de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne).
- Éditeur : Éditions de la Sorbonne
- Collection : Internationale | 41
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 1992
- Publication sur OpenEdition Books : 09 décembre 2020
- EAN (Édition imprimée) : 9782859442101
- EAN électronique : 9791035103941
- DOI : 10.4000/books.psorbonne.49496
- Nombre de pages : 356 p.
Première partie. Les relations franco-soviétiques, 1964-1974
Deuxième partie. Radiographie des relations franco-soviétiques : la mobilisation des appareils étatiques, mais l’échec de la greffe
Au début des années 60, l’Etat français conduit par le général de Gaulle s’engage, « au nom de l’histoire et de la géographie », dans une politique de rapprochement avec l’Etat soviétique, lui-même soucieux à ce moment de s’ouvrir à (’Occident. C’est le début de la détente, période originale, complexe, qui met un terme à l’ère relativement linéaire de la guerre froide ; l’Etat français fait alors figure de précurseur.
Poursuivie sous la présidence de Georges Pompidou, la détente bilatérale, encadrée par des rencontres au sommet et des concertations politiques régulières, se concrétise : à l’accroissement sensible des échanges commerciaux répondent le développement de la coopération économique et scientifique et l’essor des relations culturelles.
Pourtant, en dépit de ses succès, la détente franco-soviétique n’a pu se délivrer d’un certain nombre d’appréhensions réciproques et s’est essoufflée, vite dépassée par l’entente américano-soviétique et le rapprochement germano-soviétique, dans l’indifférence de l’opinion française.
Peut-on analyser et expliquer ce phénomène ambigu ?
© Éditions de la Sorbonne, 1992