Table des matières
Robert Frank
PréfaceLes premières étapes d’une définition de la défense de l’Europe occidentale
Chapitre I. La France et la Grande-Bretagne : deux pays fragilisés dans un monde instable
- Une communauté d’intérêts
- Une situation économique difficile
- Un statut de vainqueur partagé
- Une communauté de valeurs façonnée par l’histoire
- Un personnel politique et diplomatique qui se connaît bien
- Des divergences de fond
- Une situation politique intérieure contrastée
- Des contraintes de politique extérieure qui diffèrent
- Une vision du monde qui ne se recouvre pas
Chapitre II. Dunkerque : traité d’assistance franco-britannique dirigé contre l’Allemagne
- Une idée relayée par le dynamisme du personnel diplomatique et soutenue par les opinions publiques
- Les premières initiatives sont rendues possibles par l’évolution du cadre juridique et de la situation internationale
- Les Britanniques sous la contrainte
- L’accueil favorable de la France
- Le traité de Dunkerque : une alliance contre l’Allemagne
Chapitre III. Bruxelles : vers une définition de la défense de l’Europe occidentale
- Une nouvelle réflexion dictée par les événements
- Les problèmes internationaux entraînent les deux pays à s’interroger sur une nouvelle politique
- Une coopération militaire difficile
- Les pays du Benelux apportent une nouvelle dynamique
- Les demandes de la Belgique et des Pays-Bas amènent Français et Britanniques à s’interroger sur une nouvelle structure de coopération
- Les négociations avec les pays du Benelux débutent et s’enlisent rapidement
- Un changement majeur du schéma d’origine
- La situation internationale accélère le processus de négociation et place le problème allemand au centre des discussions
- l’implication américaine permet la signature du traité
- Un dernier point de désaccord
Une vision partagée ?
Chapitre IV. De Bruxelles à l’OTAN : la défense de l’Europe dans le cadre atlantique
- Les premières hypothèses de participation américaine au traité de Bruxelles
- Le discours Truman semble clarifier la position américaine
- Premières discussions sur des bases informelles
- Les premières discussions sur un système atlantique excluent les Français
- Un essai de relance de l’adhésion américaine au traité de Bruxelles
- L’évolution de la position américaine
- Le vote de la résolution Vandenberg et la réélection de Truman permettent un retour de la France dans la négociation d’un pacte transatlantique
- L’adhésion américaine au traité de Bruxelles achoppe définitivement sur l’automatisme de l’intervention des pays signataires
- Les négociations ralentissent
- Le problème de l’étendue du pacte
- L’article 5 ou le refus de l’automatisme
- Les dernières demandes françaises
- Le pacte est signé
Chapitre V. Les relations militaires franco-britanniques dans l’après-guerre
- Des progrès indéniables
- La formation et les exercices opérationnels
- Le partage d’informations organisationnelles, stratégiques et techniques
- L’aspect humain
- L’aide britannique aux forces armées françaises
- Des obstacles certains
- La contrainte matérielle et financière
- La qualité des intervenants
- Le problème de sécurité
- La dépendance américaine
Chapitre VI. La France et la Grande-Bretagne : deux perceptions différentes de la défense européenne
- Des analyses politiques et militaires qui se recoupent
- La conscience d’une Europe bipolaire
- La dépendance économique de la France et de la Grande-Bretagne à l’égard de l’aide américaine
- L’évolution de l’attitude de la France vis-à-vis du problème allemand
- Les prémices de l’éloignement
- Le problème du réarmement allemand divise les deux pays
- Une conception différente de l’Europe
- Une Europe atlantique ?
L’éloignement
Chapitre VII. La Communauté européenne de défense
- La question allemande
- Les Britanniques face aux propositions françaises pour une Communauté européenne de défense
- La relance du débat en Grande-Bretagne : les entretiens de Paris de décembre 1951
- La Grande-Bretagne cherche un nouveau cadre d’association
- Les premiers pas : le dialogue diplomatique en vue d’une association britannique
- La CED bénéficie d’une garantie limitée de la part des Britanniques
- La Grande-Bretagne ne participe pas à la signature du traité instituant la CED
- De nouvelles perspectives d’adhésion
- Vers une association politique de la Grande-Bretagne à la CED : le mémorandum du 12 décembre 1953
- La déception française ou le refus par la Grande-Bretagne du principe de supranationalité
- Les limites de l’engagement britannique
- De nouveaux rapports entre la Grande-Bretagne et la CED
- Le refus britannique d’une intégration militaire : la convention entre la Grande-Bretagne et la CED du 13 avril 1954
Chapitre VIII. De l’échec de la CED à l’Union de l’Europe occidentale
- La dernière tentative : les conversations de Bruxelles et de Chartwell
- La CED est rejetée
- La part de la responsabilité britannique dans l’échec de la CED
- L’Union de l’Europe occidentale : une solution limitée
- Des alternatives sont étudiées avant même l’échec de la CED
- L’alternative d’Eden : la conférence de Londres
- Les accords de Paris
- Les limites de l’Union de l’Europe occidentale
Chapitre IX. Une ultime tentative
- Les problèmes économiques de la France ainsi que le conflit algérien rendent le respect de ses engagements atlantiques difficile
- la volonté de la Grande-Bretagne de diminuer unilatéralement ses troupes en Europe provoque une vive inquiétude chez les Français
- tes difficultés en France, ainsi que la possession de l’arme atomique, amènent la Grande-Bretagne à privilégier sa relation avec les Etats-Unis
- Le refus d’une direction tripartite
- La question nucléaire
- De Gaulle : une nouvelle politique ?
- juin 1958 : le général de Gaulle revient au pouvoir
- Les conversations franco-britanniques de juin et juillet 1958
- Septembre 1958 : le mémorandum du général de Gaulle
Annexes
- Chapitre 1 : buts et principes
- Article I
- Article 2
- Chapitre 6 : règlement pacifique des différends
- Article 33
- Article 34
- Article 35
- Article 36
- Article 37
- Article 38
- Chapitre 7 : action en cas de menace contre la paix, de rupture de la paix et d’acte d’agression
- Article 39
- Article 40
- Article 4 I
- Article 42
- Article 43
- Article 44
- Article 45
- Article 46
- Article 47
- Article 48
- Article 49
- Article 50
- Article 5 I
- Chapitre 8 : accords régionaux
- Article 52
- Article 53
- Article 54
- Extraits du traité de Dunkerque, signé le 4 mars 1947
- Article 1
- Article 2
- Article 3
- Article 4
- Article 5
- Article 6
- Extraits du traité de Bruxelles, signé le 17 mars 1948
- Article 1
- Article 2
- Article 3
- Article 4
- Article 5
- Article 6
- Article 7
- Article 8
- Article 9
- Article 10
- Extraits du traité de l’Atlantique nord, signé à Washington le 4 avril 1949
- Article I
- Article 2
- Article 3
- Article 4
- Article 5
- Article 6
- Article 7
- Article 8
- Article 9
- Article 10
- Article I I
- Article 12
- Article 13
- Article 14
- Extraits du traité entre la Grande-Bretagne et les pays membres de la CED du 27 mai 1952
- Article Premier
- Article 2
- Article 3
- Article 4
- Association de la Grande-Bretagne à la Communauté européenne de défense, le 13 avril 1954
- Extraits du traité relatif à la collaboration en matière économique, sociale et culturelle, et à la légitime défense collective (Organisation du traité de Bruxelles) du 17 mars 1948, mis à jour conformément aux articles 2 à 5 du protocole n° 1 modifiant et complétant le traité de Bruxelles, signé à Paris le 23 octobre 1954
- Article I
- Article 2
- Article 3
- Article 4
- Article 5
- Article 6
- Article 7
- Article 8
- Article 9
- Article 10
- Article I I
- Article 12
- Extraits du traité de Rome du 25 mars 1957
- Article 223
- Article 237
- Mémorandum du général de Gaulle au Président des États-Unis d’Amérique et au Premier ministre du Royaume-Uni le 17 septembre 1958
- Extrait d’une lettre de l’attaché militaire a Paris Major-General Salisbury-Jones, au Major-General CD Packard, War Office, le 11 mai 1948