Des vestiges aux sociétés
Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente
Les dix auteurs réunis dans ce volume, à l'occasion de la sixième rencontre de l’école doctorale d’archéologie, se sont intéressés au thème : « Des vestiges aux sociétés. Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente ». Les contributions présentées ici, couvrent des domaines géographiques, chronologiques et thématiques larges, exprimant en partie la substance complexe et subtile de cette vaste problématique. Les auteurs mettent en regard les pratiques ...
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Note de l’éditeur
Actes de la 6e Journée doctorale d’archéologie.
Paris, 25 mai 2011.
- Éditeur : Éditions de la Sorbonne
- Collection : Archéo.doct | 7
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 2015
- Publication sur OpenEdition Books : 14 décembre 2016
- EAN (Édition imprimée) : 9782859448813
- EAN électronique : 9791035100087
- DOI : 10.4000/books.psorbonne.4546
- Nombre de pages : 240 p.
Archéologie et sociologie, les biais d’un débat
Des témoins involontaires à la vocation sociale des vestiges
De la matrice sédimentaire à l’occupation de l’espace urbain à Noyon : étude géoarchéologique de deux stratifications de terres noires (ive-xiiie siècle)
De l’approche méthodologique à l’interprétation socio-culturelle de l’habitat en Djézireh syrienne
Les pratiques funéraires et le statut des individus
Le site villanoviano-étrusque de Verucchio (RN, Italie) entre la fin du premier âge du Fer et l’Orientalisant ancien
Une réflexion méthodologique sur l’interprétation des pratiques funéraires à travers l’exemple des sépultures dites « de chevaux » et « de cavaliers » de la période avare (Bassin des Carpates, fin vie s.- milieu ixe s. apr. J.-C.)
Du matériel au territoire idéel : les vestiges comme témoin de la perméabilité des sociétés
Des pratiques votives, précieux témoins de l’histoire sociale
Essais sur les enjeux de la représentation humaine pour les sociétés magdaléniennes
Du territoire archéologique au territoire de l’archéologue : prédictibilité et échelle de confiance
Une application à l’échelle de l’Île-de-France au Néolithique moyen
Bilan de la sixième journée doctorale d’archéologie
Les dix auteurs réunis dans ce volume, à l'occasion de la sixième rencontre de l’école doctorale d’archéologie, se sont intéressés au thème : « Des vestiges aux sociétés. Regards croisés sur le passage des données archéologiques à la société sous-jacente ». Les contributions présentées ici, couvrent des domaines géographiques, chronologiques et thématiques larges, exprimant en partie la substance complexe et subtile de cette vaste problématique. Les auteurs mettent en regard les pratiques archéologiques et celles des populations en question. Leurs approches se rejoignent sur la valeur du regard critique porté sur les postures de l’archéologue face aux faits empiriques. Les auteurs nous révèlent l’entière nécessité du travail de questionnement des outils méthodologiques pour faire parler justement les vestiges. L’ensemble des contributions montre que l’égal intérêt pour le connu et l’inconnu, le producteur et le destinataire, le corpus étudié et le corpus comparatif, l’intérieur et l’extérieur est le fondement d’une archéologie dynamique plus à même de rendre compte des interactions sociales.
© Éditions de la Sorbonne, 2015