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Méthodes d’enregistrement des données en archéologie

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Candice Del Medico
, 
Marion Dessaint
, 
Camille Gorin

Les bases de données en archéologie

L’utilisation de FileMaker Pro dans le cadre des recherches doctorales : généralités et étude de cas

Archaeological Databases. Using FileMaker Pro for PhD Research: General Information and Case of Study

Hélène Labit

Abstract

Dans le cadre de mon doctorat, une base de données a été créée sur FileMaker Pro. Gérer un gros volume d’information issu d’une vaste zone géographique (Afrique du Nord) pose, en effet, des problèmes d’organisation et de réflexion. L’objectif est donc d’inventorier et croiser les différentes sources utilisées dans le cadre de mes recherches : sources littéraires, iconographiques et archéologiques. Ce type d’outil permettra à terme, un gain de temps considérable pour les recherches et les études croisées, et une mutualisation des objets archéologiques et des édifices, des données connues ou inconnues, publiées ou inédites. Je me propose de présenter ma base de données, ses fonctionnalités, ses apports et ses limites.

Termini per la ricerca

Testo integrale

1Chercheurs, archéologues, historiens de l’art, scientifiques… qui n’a jamais entendu parler des bases de données informatiques aujourd’hui ? Chaque service d’archéologie préventive, chantier de fouille programmée, musée, institut de recherche, bibliothèque etc., utilise ces outils afin d’inventorier et de mettre en relation leurs données. Deux types de base de données coexistent : les collaboratives (plusieurs utilisateurs), à destination des services archéologiques et patrimoniaux par exemple, et les personnelles (un utilisateur), créées par un étudiant de master ou de doctorat, par exemple. À l’échelle universitaire, et plus spécifiquement des doctorants (voire des étudiants de master), la création d’une base de données est devenue un outil incontournable pour la collecte d’information et leur analyse.

2Dans le cadre de cet article, seul l’exemple de la base de données personnelle sera utilisé, les enjeux et les fonctionnalités de la base de données collaborative étant divergents sur plusieurs points.

L’intérêt des bases de données dans la communauté scientifique

Historique

3Si les premiers inventaires archéologiques apparaissent aux xviie et xviiie siècles par l’intermédiaire de François-Roger de Gaignières (1642-1715) et Bernard de Montfaucon (1655-1741), c’est sous l’impulsion des sociétés savantes que les collectes de données vont s’intensifier. Le développement de l’archéologie comme science va amener les érudits à effectuer des fouilles et des « sorties » (prospections pédestres). Les données sont alors publiées. Cette émulation va conduire Gustave Rouland (1806-1878), du ministère de l’Instruction publique, à demander aux sociétés savantes de rédiger un « répertoire archéologique de France » (Ournac, 2011). À cette époque, et jusqu’à l’arrivée de l’informatique, effectuer un inventaire archéologique peut vite s’avérer fastidieux et chronophage, car il est réalisé sur papier. Les recherches archéologiques conditionnent, en effet, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de documents : sites, mobiliers, données de fouilles, documentation bibliographique etc., entraînant ainsi des difficultés pour l’exploitation et la mise en relation des données. Il est alors difficile d’exploiter de manière plus complexe les données et de démultiplier les interrogations croisées.

4L’apport de l’informatique aux recherches archéologiques est indiscutable. Les années 1960 sont marquées par l’apparition des premières bases de données, mais il faut attendre l’année 1970 pour voir émerger les bases de données relationnelles (SQL) via son créateur Edgar Frank Codd, de IBM. Ce système permet, comme son nom l’indique, de mettre en relation plusieurs données. L’avènement des données numériques permet de travailler sur un gros volume d’informations. Il devient possible, en quelques clics, d’effectuer des recherches par thème(s), aire(s) géographique(s) et ère(s) chronologique(s), de les réorganiser, de les mettre en lien et ainsi de croiser les résultats.

L’utilité d’une base de données

5Par définition, une base de données est un ensemble de fichiers numériques reliés entre eux et permettant des interrogations par des scripts simples ou complexes. Chaque base de données est organisée par « champs », « enregistrements » et « fichiers » : un « champ » est une information donnée, par exemple une datation ; un « enregistrement » est un ensemble de « champs » c’est-à-dire une page d’inventaire ; un « fichier » est un ensemble « d’enregistrement ».

6Qu’apportent les bases de données à l’archéologie ? Une base de données permet de stocker diverses informations issues de contextes et d’origines différentes et de les associer. Le croisement de ces données permet une meilleure analyse des informations et propose d’aborder des interrogations plus complexes, liées, par exemple, à la cartographie.

L’utilisation de FileMaker Pro

7Qu’ils soient gratuits ou payants, il existe une multitude de systèmes de gestion de base de données : Microsoft Access, Oracle, FileMaker Pro, MySQL, SQL Server, Base (OpenOffice) etc. Pourtant, seuls deux logiciels sont principalement utilisés dans la communauté scientifique française en archéologie : FileMaker Pro et, dans une moindre mesure, Microsoft Access. Les deux logiciels se valent, d’autant plus que le choix de celui-ci n’a aucune importance puisque ce n’est pas le logiciel qui fait la base de données, mais sa structure et ses codifications. Le choix dépend donc des compétences de la personne, de son utilisation, de l’ensemble des besoins et des finances disponibles. En effet, les objectifs et les moyens humains et financiers d’une base de données collaborative pour un service archéologique, un musée ou un laboratoire ne seront pas les mêmes que pour une base de données personnelle réalisée dans le cadre de recherches doctorales.

8FileMaker Pro présente toutefois des avantages non négligeables dont certains se retrouvent dans d’autres logiciels de gestion de base de données :

  1. logiciel le plus répandu dans le domaine de l’archéologie en France ;

  2. simplicité d’utilisation (création de modèles, fonctions, scripts simplifiés, etc.) ;

  3. service bi-plateforme (PC et Mac) ;

  4. confort de présentation ;

  5. structure évolutive (possibilité de changer à tout moment la structure du modèle) ;

  6. plusieurs possibilités de fonctionnalités de tris et de recherches ;

  7. association de plusieurs documents entre eux ;

  8. import de documentation de travail ou de documentation scientifique (.pdf, .jpeg, etc.) ;

  9. production automatique de statistiques et de graphiques ;

  10. accès en simultané et en réseau.

9La limite principale de FileMaker Pro réside dans les difficultés à effectuer une cartographie (système d’information géographique – SIG). L’intégration de FileMaker pro à un SIG est plus complexe qu’avec le logiciel Microsoft Access par exemple. En effet, les données issues de FileMaker Pro doivent impérativement être liées à une composante spatiale (données GPS) puis être exportées vers un fichier .xlsx (Microsoft Excel), ou autres tableurs, pour enfin pouvoir être réutilisées dans les logiciels de cartographie, QGis par exemple.

La création d’une base de données sur FileMaker Pro, étape par étape

10Il est question, dans cette partie, de mettre en évidence les différentes étapes de mise en place d’une base de données en prenant comme exemple la base de données Filemaker Pro, qui a été créée dans le cadre de mes recherches doctorales.

Identifier les besoins : présentation de la thèse de doctorat

11Doctorante, mon sujet de thèse est le suivant : « Venationes et sous-sol des amphithéâtres en Afrique romaine. Étude fonctionnelle et restitution des aménagements liés aux spectacles (ier-ve siècle) ». Les objectifs de cette thèse sont pluriels : reprendre l’étude de la documentation antique liée aux amphithéâtres et aux venationes ; caractériser, inventorier et décrire les différentes sources iconographiques ; (re)définir la notion de venatio et caractériser les différents types de représentation ; effectuer un état de la documentation littéraire et actualiser l’historique de la recherche archéologique ; élaborer une étude architecturale des amphithéâtres et de leur sous-sol et réfléchir à un essai de restitution du fonctionnement des venationes.

12Effectuer une base de données s’est donc révélé primordial afin d’inventorier toutes ses sources et les mettre en commun.

Voici les principales étapes liées à la création d’une base de données (fig. 1) :

Figure 1 : Principales étapes pour la construction d’une base de données

Figure 1 : Principales étapes pour la construction d’une base de données

H. Labit.

13La première étape nécessaire à la création d’une base de données est la définition des besoins. Quelles données sont les plus pertinentes ? Que faire avec ? Pour quel(s) résultat(s) ? L’objectif est de créer une base de données cohérente, en adéquation avec les recherches effectuées et les résultats attendus.

14Il s’agit également d’effectuer des recherches sur les autres bases de données existantes dans le même domaine de compétence. Une base de données similaire existe-t-elle déjà ? Si oui, comment mutualiser les données ?

Choisir une charte graphique

15Une base de données doit être agréable à regarder et bien organisée ; la bonne présentation des différents éléments graphiques est donc recommandée. Cela permet de garantir une identité visuelle homogène et une cohérence graphique dans toutes les réalisations effectuées (modèles, fiches d’inventaires etc.). Il s’agit de réfléchir aux jeux de couleurs, à la police de caractères (confort visuel), aux attributs typographiques (éléments importants en gras, ou en couleur), aux symboles (position des boutons et des éléments graphiques).

16FileMaker Pro propose une liste de modèles aux diverses chartes graphiques, dont quelques caractéristiques peuvent être modifiables par la suite.

Étapes à suivre : nouveau modèle/rapport < suivant < suivant < choix du thème

Répertorier et ordonner les sources

17Présenté comme page d’accueil à chaque ouverture du logiciel, le modèle « menu » permet de visualiser les différents types de documentation disponibles dans son ensemble et d’accéder directement aux enregistrements qui leur sont associés (fig. 2).

Figure 2 : Création d’un modèle « Menu »

Figure 2 : Création d’un modèle « Menu »

H. Labit

Cinq grands modules ont été créés :

    • 1 Céramique, élément architectural, lampe à huile, tabletterie, mosaïque, objet en fer, décor peint, (...)
    • 2 Animaux représentés sur les objets archéologiques.

    le premier module correspond à la documentation iconographique. Elle provient principalement de documentation ancienne et regroupe tous les types d’objets1 et les fiches zoologiques2 ;

  • le deuxième module fait référence à la documentation liée à l’architecture des amphithéâtres. Elle est issue de fouilles anciennes, de la documentation inédite de Jean-Claude Golvin et de documentation inédite ;

  • la documentation graphique constitue le troisième module et regroupe les minutes de terrain, cartes de location, plans, stratigraphies, relevés de détail ou d’élévation, dessins de mobilier, schémas, cartes postales et photographies ;

  • la documentation écrite fait référence aux sources antiques (littéraire, épigraphique, prosopographique) et modernes (récits de voyageurs) ;

  • enfin, le dernier module recense les notices. Ces dernières centralisent les fiches archéologiques en relation avec les provinces romaines d’Afrique, les sites archéologiques et les lieux de découverte, les opérations archéologiques, le vocabulaire et la bibliographie.

18Il est également possible de gérer les modèles et de les classer dans la liste déroulante en haut à gauche. Cela permet de créer des va-et-vient entre les différents modèles sans passer par le menu.

Intégrer et organiser des rubriques dans chaque enregistrement

Numérotation unique

  • 3 Cela s’avère utile si la base de données a vocation, à terme, à être mise en ligne et/ou intégrée à (...)

19Une fois les grands modules mis en place, il s’agit de définir des cases de référence. L’étape indispensable à toute création de base de données est la mise en place d’une codification, en essayant, si cela est possible, d’intégrer des normes nationales3. Chaque enregistrement doit avoir un numéro unique. À terme, cela facilitera les recherches et les liens entre les différentes tables.

20Le premier champ à intégrer est le numéro unique qui sera automatiquement introduit lors d’un nouvel enregistrement et non modifiable par la suite (fig. 3).

Figure 3 : Création d’un numéro unique

Figure 3 : Création d’un numéro unique

H. Labit.

Étapes à suivre : gérer < base de données < rubriques < nom : « …_ID», type : nombre < Options : Numéro de série : générer lors de la création, numéro de départ : « … 1 » ou « 1 », cocher « Entrées auto. Non modifiables lors de la saisie » < OK< créer

Création de rubriques « texte »

  • 4 Un enregistrement est l’ensemble des valeurs issues d’une même fiche.

21Chaque enregistrement4 a un nombre de rubriques qui varie selon les informations à apporter. Ces rubriques ont pour but de décrire, souvent en quelques mots, les données qui doivent être mises en avant.

Étapes à suivre : modifier modèle < gérer < base de données < rubriques

22Dans les exemples ci-dessous, un type d’enregistrement de fiche d’inventaire est mis en avant : les fiches liées à l’architecture des amphithéâtres (fig. 4). La structure doit être la plus simple et claire possible.

Figure 4 : Exemple de fiche d’enregistrement « Amphithéâtre »

Figure 4 : Exemple de fiche d’enregistrement « Amphithéâtre »

H. Labit.

23Selon les réponses attendues, plusieurs types de rubriques peuvent être envisagés :

  • insertion de texte : « texte », « nombre », « date », « heure », « horodatage » ;

  • insertion d’image : « conteneur » ;

  • formules automatiques : « calcul », « statistique ».

24La composante « texte » est particulièrement intéressante puisqu’elle offre la possibilité de créer des listes à menu déroulant ou à cocher. Ces listes de valeurs peuvent se présenter de deux manières : par ordre alphabétique (liste de localisations par exemple) ou par ordre hiérarchique (du plus général au plus spécifique, ou inversement). Cela confère une simplification des saisies des données et une rapidité de recherche et/ou de travail.

25Ces listes permettent notamment d’éviter la lourdeur des saisies, d’avoir une homogénéité dans le vocabulaire choisi et de faciliter les futures recherches. Une base de données n’a pas pour vocation d’enregistrer des informations trop détaillées et/ou complexes.

Intégration des éléments graphiques

26En archéologie, les images font partie intégrante des bases de données : photographies anciennes et récentes de sites, photographie d’objets archéologiques, relevés, minutes de terrain, cartes etc.

27L’objectif est de pouvoir les intégrer dans la base de données, sans alourdir le poids de cette dernière, les interroger de manière efficace et les lier à d’autres enregistrements (pour cette dernière, voir plus bas la section « Les schémas relationnels »).

28L’intégration d’images se fait par la rubrique « conteneur ». Il s’agit ensuite de créer les cases « texte » afin de décrire l’image et mettre en avant les aspects techniques (format, résolution, support, etc.) (fig. 5).

Figure 5 : Exemple de fiche d’enregistrement « Photographie »

Figure 5 : Exemple de fiche d’enregistrement « Photographie »

H. Labit.

29Grâce à un système de liens, il est possible d’intégrer systématiquement l’image à une autre page d’enregistrement. Par exemple, une photographie de l’amphithéâtre de Carthage inventoriée dans le modèle « photographie » pourra, par un système de lien complexe, être automatiquement intégrée dans un champ « conteneur » de la page d’inventaire « Amphithéâtre, Carthage » (fig. 8).

Construction d’une bibliographie

30Les notices bibliographiques sont primordiales dans les recherches doctorales. Une documentation bibliographique s’élabore dans la durée, c’est un travail constant et en perpétuelle évolution. Zotero, logiciel gratuit de gestion de références, libre et open source, offre déjà beaucoup de possibilités aux chercheurs en termes de collecte de références bibliographiques et de recherches par mots-clefs.

31FileMaker Pro permet de créer ses propres fiches et d’intégrer les articles ou ouvrages dans la base de données. Les principales données sont intégrées à l’aide de « champs » : Titre de l’ouvrage/article, auteur(s), publication, éditeurs, langue, références de l’article, résumé, nature du document, abréviation bibliographique, mots-clefs, localisation du document, informations supplémentaires. Outre les données basiques propres à chaque ouvrage, quelques informations peuvent être intégrées : le résumé, la localisation du document (bibliothèques et côtes) et les informations complémentaires (relations avec d’autres ouvrages) (fig. 6).

Figure 6 : Exemple de fiche d’enregistrement « Notices bibliographiques »

Figure 6 : Exemple de fiche d’enregistrement « Notices bibliographiques »

H. Labit.

32La rubrique « conteneur » permet d’intégrer dans la notice bibliographique un .pdf de l’article ou de l’ouvrage, un fichier, une image, ou un média audio/video si besoin est. La consultation du document est donc facilitée suite à la recherche effectuée.

33Enfin, quelques plateformes de référencement et de consultations de documents sont régulièrement utilisées. Dans le cas présent, ce sont « Sudoc », « Persée », « Gallica » et « thèses.fr ». Afin d’optimiser les recherches, des boutons ont été créés afin d’accéder directement à ces sites internet (voir plus bas la section « 7. Les boutons »)

Étapes à suivre : insertion du logo < clic droit < config. bouton < divers : ouvrir URL < Définir < OK

Les schémas relationnels

34La phase d’observation finalisée par la création des différents enregistrements, il convient d’analyser les données et de les mettre en perspective. Cette étape est primordiale à toute recherche doctorale et, plus largement, scientifique.

Les liens peuvent être simples ou multiples. Il en existe trois :

  1. la relation 1 à 1 est le cas le plus simple : les deux champs sont liés de manière univoque. Par exemple, un objet archéologique est mis au jour dans un site ;

  2. la relation 1 à n est une relation « 1 à plusieurs ». Par exemple, un site peut produire plusieurs objets archéologiques ;

  3. la relation n à n est une relation « plusieurs à plusieurs ». Par exemple, un thème iconographique peut être représenté sur plusieurs mosaïques, une mosaïque peut représenter plusieurs thèmes iconographiques.

35Au stade actuel de mes recherches, le graphe des liens est simple, mais il peut être beaucoup plus complexe selon les cas de figure.

36Les enregistrements liés se font par rapport aux champs. Dans l’exemple ci-dessous, le champ « site » des enregistrements « Iconographie » sont liés au champ « site » des enregistrements « Amphithéâtres » grâce au lien « Site » = « Site » (fig. 7).

37Les relations entre « enregistrements » peuvent également être effectuées par l’intermédiaire des « tables externes » (fig. 8). Dans l’exemple ci-dessous, la table externe permet de visualiser un tableau récapitulatif des objets archéologiques découverts à Carthage. À chaque nouvel inventaire d’un objet archéologique découvert à Carthage, le résumé sera automatiquement intégré dans la table externe. Le résumé choisi est « Type d’objet », « datation », « thématiques » et « numéro d’inventaire ».

Étapes à suivre : Insertion < table externe < Afficher les enregistrements liés de …, cocher « Trier les enregistrements de la table externe » < Définir < Tri, choisir < OK

Les boutons

38Le bouton a pour rôle d’effectuer une action. Toutefois, si celui-ci doit effectuer une série d’opérations, il convient donc de réaliser un script dans un premier temps.

39Tous les objets et images d’un modèle peuvent être transformés en bouton, par exemple, les logos des notices informatiques.

Voici deux exemples de boutons :

Figure 9 : Exemples de boutons

Figure 9 : Exemples de boutons

H. Labit.

Recherche et tri des enregistrements

40Le mode « recherche » est l’un des quatre modes qu’il est possible d’utiliser avec FileMaker Pro. Il permet de trouver un enregistrement ou un groupe d’enregistrements, et ainsi faciliter les travaux de comparaison.

41Les recherches peuvent s’effectuer à partir de critères spécifiques ou en cochant des cases. Les possibilités de recherche sont donc multiples. Voici trois exemples :

Figure 10 : Exemple de recherches d’enregistrements

Figure 10 : Exemple de recherches d’enregistrements

© H. Labit.

Conclusion

42Une base de données doit être logique et structurée. Les fonctions présentées dans cet article sont limitées, mais sont les plus couramment utilisées. Or, les fonctionnalités proposées par le logiciel FileMaker Pro sont riches et peuvent répondre aux besoins de chaque utilisateur.

43La multiplication des bases de données en archéologie, et plus largement, dans la sphère scientifique, a pour bienfait une valorisation et une mise en commun des recherches. Seulement, dans le contexte universitaire, ce foisonnement pose des questions quant à la durabilité des travaux de recherches en master et en doctorat. Quelle pérennité pour ces données une fois les recherches doctorales achevées ?

Bibliografia

Ournac P., Archéologie et inventaire du patrimoine national : recherches sur les systèmes d’inventaire en Europe et Méditerranée occidentale (France, Espagne, Grande-Bretagne, Tunisie). Comparaisons et perspectives, thèse dirigée par Jean-Marie Pailler, université Toulouse le Miral, 2011. En ligne : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00659637/document.

Note

1 Céramique, élément architectural, lampe à huile, tabletterie, mosaïque, objet en fer, décor peint, sculpture et terre cuite.

2 Animaux représentés sur les objets archéologiques.

3 Cela s’avère utile si la base de données a vocation, à terme, à être mise en ligne et/ou intégrée à une autre base de données.

4 Un enregistrement est l’ensemble des valeurs issues d’une même fiche.

Indice delle illustrazioni

Titolo Figure 1 : Principales étapes pour la construction d’une base de données
Credits H. Labit.
URL http://books.openedition.org/psorbonne/docannexe/image/38811/img-1.png
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Titolo Figure 2 : Création d’un modèle « Menu »
Credits H. Labit
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Titolo Figure 3 : Création d’un numéro unique
Credits H. Labit.
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Titolo Figure 8 : Exemple de fiche d’enregistrement « Amphithéâtre » avec une table externe
Credits H. Labit.
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Titolo Figure 5 : Exemple de fiche d’enregistrement « Photographie »
Credits H. Labit.
URL http://books.openedition.org/psorbonne/docannexe/image/38811/img-5.png
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Titolo Figure 6 : Exemple de fiche d’enregistrement « Notices bibliographiques »
Credits H. Labit.
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URL http://books.openedition.org/psorbonne/docannexe/image/38811/img-7.png
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Credits H. Labit.
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Titolo Figure 9 : Exemples de boutons
Credits H. Labit.
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Titolo Figure 10 : Exemple de recherches d’enregistrements
Credits © H. Labit.
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Autore

Sorbonne Université
UMR 8167 - Orient et Méditerranée, EA 4081- Rome et ses Renaissances
Thèse sous la codirection de Caroline Michel d’Annoville et Emmanuelle Rosso : « Venationes et sous-sol des amphithéâtres en Afrique romaine. Etude fonctionnelle et restitution des aménagements liés aux spectacles (ier-ve siècle) »
Archéologue contractuelle, chargée de TD à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne et à Sorbonne-Université

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