Table des matières
Candice Del Medico, Marion Dessaint et Camille Gorin
Avant-proposAurélie Terrier, Émilie Comes-Trinidad et Franck Chaléat
De la fiche US à la tablette numériqueBilan de l’utilisation d’iDig© sur le site d’Akerentia (Calabre, Italie)
- Acquisition et traitement des données de terrain
- Limites de la fiche US et de l’enregistrement traditionnel
- Fonctionnement d’iDig©
- Bilan utilisateur et pistes de réflexion épistémologique
- La question des méthodes d’enregistrement
- Le problème du poids des données et de la conservation
- Quel degré de confiance accorder à la technologie ?
- Conclusion
Kai Fechner et Frédéric Broes
La ressource sol et les traits archéopédologiques utiles dans les structures archéologiques : vers un enregistrement systématique ?- 1. Préambule et applications
- 1. Les treize traits pédologiques
- 1.1. Introduction et types de structures concernées
- 1.2. La liste des treize traits pédologiques
- Trait I. Micro-laminations plus et moins dominées par l’argile, caractéristiques d’une succession de dépôts hydriques
- Trait II. Agencement des couches en marches, caractéristique d’un glissement de terrain
- Trait III. Remplissage en bloc préservant la séquence naturelle du sol encaissant, longeant la paroi interne de la structure en creux, caractéristique d’un effondrement de paroi
- Trait IV. Concavité marquée du comblement, caractéristique d’une subsidence par maturation naturelle (fig. 12-13)
- Trait V. Taux de décomposition des artefacts et écofacts minéraux (os, terres cuites, pierres,…), plus ou moins bien conservés
- Trait VI. Taux de décomposition des artefacts et écofacts organiques, prise en compte de la profondeur des premières traces de restes organiques mal et bien conservées
- Trait VII. Remplissage constitué majoritairement de fragments bien délimités, typique d’un remplissage rapide
- Trait VIII. Trace d’enfoncement caractéristique d’un passage, notamment d’un piétinement, d’un coup de gaffe pour pousser une embarcation (fig. 16) ou d’une ornière (fig. 17)
- Trait IX. Accumulation plus ou moins concentrée de fer et de manganèse liée à l’oxydoréduction
- Trait X. Rubéfaction in situ par le feu
- Trait XI. Mélanisation (noircissement, brunification, verdissement ou bleuissement) in situ par le feu
- Trait XII. Présence de divers types de dépôts in situ, issus de l’action du feu.
- Trait XIII. Présence de divers dépôts en position secondaire, issus de l’action du feu
- 1.3. Les autres traits pédologiques
- 2. La démarche de terrain
- 2.1. Quand et comment envisager une description sommaire des textures ?
- 2.2. Quand et comment envisager une description des couleurs ?
- 2.3. Quand et comment envisager un premier test chimique de terrain ?
- 3. Perspectives de mise en pratique de la proposition : méthodes et formations mises en place
- 3.1. Quelques méthodes mises en place à des fins de systématisation
- 3.2. Un manque de formation initiale à combler
- Conclusions
Anh Linh François
L’archéologie sous-marine et subaquatiqueDe la cloche à plongeur au robot humanoïde Ocean One : trois siècles de progrès et d’avancées scientifiques
Pauline Duval, Pauline Sebillaud et Zhongwei Jing
Changshan (Chine) : l’enregistrement du corpus céramique par la MAFNECAnne-Lise Baylé
Une petite histoire des données archéologiques en ÉtrurieOu comment traiter une donnée à la fois abondante, variée et évanescente ?
- Contexte et problématique d’étude
- Contexte géographique et culturel
- Contexte historiographique : l’étruscologie
- Pour une approche spatiale (fig. 4)
- Corpus et problématiques méthodologiques
- Un vaste corpus, varié et évanescent
- Une historiographie contraignante
- Des défis méthodologiques à relever
- Mise en place d’une méthode de traitement des données
- Le choix des données
- L’inventaire des données : choix descriptifs et base de données
- Le SIG comme outils de traitement des données
- Conclusion
Jordan Boucard
La question du réemploi dans la construction des monuments publics romainsReprésentativité des données et nouvelles méthodes d’enregistrement
Thomas Fischbach
Normalisation de l’enregistrement des sépultures mérovingiennes alsaciennesObjectifs, méthodologie et perspectives
Hélène Labit
Les bases de données en archéologieL’utilisation de FileMaker Pro dans le cadre des recherches doctorales : généralités et étude de cas
- L’intérêt des bases de données dans la communauté scientifique
- Historique
- L’utilité d’une base de données
- L’utilisation de FileMaker Pro
- La création d’une base de données sur FileMaker Pro, étape par étape
- Identifier les besoins : présentation de la thèse de doctorat
- Choisir une charte graphique
- Répertorier et ordonner les sources
- Intégrer et organiser des rubriques dans chaque enregistrement
- Numérotation unique
- Création de rubriques « texte »
- Intégration des éléments graphiques
- Construction d’une bibliographie
- Les schémas relationnels
- Les boutons
- Recherche et tri des enregistrements
- Conclusion
Carole Quatrelivre
Gournay-sur-Aronde (Oise), 1977-2017 : 40 ans d’archives archéologiques- Introduction
- Documentation d’hier (1977-2014)
- Les fouilles
- Les archives de restauration et de musée
- Les études antérieures à 2015
- La documentation d’aujourd’hui
- Le traitement des archives
- Le récolement : un pont entre hier et aujourd’hui
- Les études menées entre 2016 et 2017
- Documentation de demain : perspectives
- Vers la dématérialisation et au-delà
- Traitement informatique des relevés : un potentiel inexploité
- Conclusion
Worrawit Boonthai
Observation, collecte de données et interprétationComprendre le processus taphonomique des restes humains du site protohistorique de Pratu Pha (Thaïlande)
- Observations et problèmes rencontrés
- Matériaux et méthodes
- Les limites du travail
- Résultats
- Comprendre le processus taphonomique
- Les conséquences de cet effet sur les restes humains de Pratu Pha
- Les étapes de l’altération
- Géologie de la cave de cristal ou topographie karstique à Pratu Pha
- Altération chimique/condition du sol
- Discussion/Conclusion
Lucie Beneteaud
ARMORAXE, un outil taillé pour l’archéométrieConcevoir une base de données performante, évolutive et interdisciplinaire
- Introduction : la base de données en réponse à un besoin
- 1. Concevoir ARMORAXE
- 1.1. Définir ses attentes en fonction des problématiques de l’étude
- 1.1.1. Qu’est-ce qu’une base de données
- 1.1.2. Problématiser sa recherche
- 1.2. Structurer ses besoins
- 1.2.1. Concevoir une arborescence logique
- 1.2.2. Définir la nature des liens entre les tables
- 1.2.3. Attribuer des identifiants uniques
- 1.2.4. Élaborer des modèles performants
- 2. Développer son outil
- 2.1. Inventorier, classer et interroger du mobilier archéologique
- 2.1.1. Le mobilier au cœur de l’étude
- 2.1.2. Au-delà d’un simple inventaire
- 2.2. Enrichir son étude
- 2.2.1. Ajouter des données archéométriques
- 2.2.2. Préparer un système d’informations géographiques
- 3. Envisager le réemploi
- 3.1. Transposer son outil à d’autres études
- 3.2. Adapter son outil à d’autres études
- Conclusion : un outil en perpétuelle évolution
Céline Tomczyk, Kévin Costa et Alain Giosa
Déterminer les zones d’approvisionnement en cuivre archéologiqueContributions et limites du traitement statistique de la base de données Oxalid
- Introduction
- Méthodologie
- La base de données Oxalid
- Les isotopes pris en compte
- Le modèle minerai
- Corpus des données isotopiques sur les minerais
- Les zones non-cuprifères
- Les données aux valeurs extrêmes
- Variabilité en fonction du type de minerai et utilisation des minerais de plomb
- Variabilité isotopique des gisements
- Statistiques multivariées des minerais : signature isotopique et localisation des gisements cuprifères
- Les signatures isotopiques
- Origine géographique des minerais
- Validation du modèle minerai
- Le jeu de validation : les lingots
- Perspectives
- Conclusion
Candice Del Medico, Marion Dessaint et Camille Gorin
Conclusion- L’enregistrement et l’acquisition des données sur le terrain
- Vers une archéologie high technology ? Apports et limites des nouveaux outils
- L’homogénéisation des données : un problème récurrent ?
- Les apports de la pluridisciplinarité en archéologie
- De l’interprétation au partage des données
- La base de données, une boîte à outils ?
- L’apport de la collaboration et du partage des données
- L’analyse et l’intégration de données anciennes
- Bilans et perspectives
