Le banquet de Pauline Schmitt Pantel
Genre, mœurs et politique dans l’Antiquité grecque et romaine
Historienne et enseignante du monde grec, Pauline Schmitt Pantel a incontestablement marqué plusieurs générations de chercheurs et de chercheuses, tout en s’adressant à un large public intéressé par la Grèce antique. Au fil des années, elle a contribué non seulement à renouveler des thématiques classiques en histoire politique, sociale et religieuse, mais aussi à défricher de nouveaux champs de recherche comme l’histoire des femmes et du genre. Depuis sa thèse d’État sur La Cité au banquet...
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- Éditeur : Éditions de la Sorbonne
- Collection : Histoire ancienne et médiévale | 118
- Lieu d’édition : Paris
- Année d’édition : 2012
- Publication sur OpenEdition Books : 18 septembre 2019
- EAN (Édition imprimée) : 9782859447205
- EAN électronique : 9791035101589
- DOI : 10.4000/books.psorbonne.32370
- Nombre de pages : 585 p.
De l’histoire des femmes à l’histoire du genre
Mauvais mariage et belle mort
De l’usage du rehaut blanc dans la céramique attique d’époque classique
Problèmes de genre
Le choix de Plutarque (Ve siècle avant J.-C.-IIe siècle après J.-C.)
Les Amazones dans la bande dessinée, reflet déformé ou véritable altérité ?
Genre et politique
La royauté homérique et le genre
Le Contre Nééra, un discours politique
Mœurs et politique
Cultes, institutions et représentations d’un parcours stratégique
Des marges politiques aux marges psychologiques
Le débat athénien sur la tyrannie au ive siècle avant J.-C.
Entre politique et religion
Les requêtes de réciprocité dans la rhétorique cultuelle archaïque
Banquets et sociabilité alimentaire
L’euphémisme au cœur du sumposion
Sociabilité et ritualité des banquets sacerdotaux à Rome
Construction de la mémoire et de l’histoire
Historienne et enseignante du monde grec, Pauline Schmitt Pantel a incontestablement marqué plusieurs générations de chercheurs et de chercheuses, tout en s’adressant à un large public intéressé par la Grèce antique. Au fil des années, elle a contribué non seulement à renouveler des thématiques classiques en histoire politique, sociale et religieuse, mais aussi à défricher de nouveaux champs de recherche comme l’histoire des femmes et du genre. Depuis sa thèse d’État sur La Cité au banquet, qui éleva le repas commun au rang de « fait social total », jusqu’à son tout récent ouvrage sur les Hommes illustres de Plutarque, qui bouleverse bien des certitudes sur l’identité politique dans l’Athènes classique, en passant par Aithra et Pandora, où elle se penche sur la construction sociale du féminin et du masculin, l’historienne a soumis de nombreux domaines à sa volonté de savoir et d’interroger pratiques et discours grecs, en croisant sources littéraires, épigraphiques et iconographiques.
Ses collègues et amis, français et étrangers, ainsi que ses étudiants ont ressenti l’envie et le besoin d’offrir un banquet d’hommages à Pauline Schmitt Pantel, qui a su faire vivre et défendre avec détermination les pratiques de sociabilité comme lieu d’échange, de collaboration, de formation et d’expérimentation du politique, aussi bien dans les cités grecques que dans l’équipe de recherche en histoire ancienne qu’elle a contribué à fonder dans les universités Paris 1 et Paris 7, Phéacie, désormais intégrée dans le centre de recherches Anhima.
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