Table des matières
Paul Arnould et Éric Glon
Introduction générale« La nature a-t-elle encore une place dans les milieux géographiques ? »
Première partie. Perceptions et impressions de la nature
Martine Tabeaud
Une relation ambivalente à la nature : l’exemple de la pluieMartine Tabeaud et Nicolas Schoenenwald
Des regards sur le ciel : une constante dans les religions- Les ciels : le jour et la nuit
- Le ciel n’est pas l’azur
- Le ciel-loi : les météores, expressions de la puissance divine
- Les météores et la religion en dehors des textes sacrés : l’exemple de la Chronique du religieux de Saint-Denys
- Pourquoi n’y a-t-il pas un « ciel des uns » et un « ciel des autres » ?
Martin De La Soudière
HivernieDeuxième partie. Recréer, réinventer, aménager. Le social est dans la nature
Jean-Jacques Dubois, Micheline Hotyat et Nicolas Courtois
Les réserves biologiques en France : de la dynamique dirigée à la dynamique spontanée- La conception des réserves forestières et la dimension culturelle de la protection de la nature en Europe
- Les réserves biologiques intégrales en France métropolitaine : diversité des situations et des problématiques
- Les forêts de montagne
- Les forêts de plaine
- Des dynamiques forestières spontanées surimposées à des gestions sylvicoles : quelle naturalité ?
- Structure hétérogène et dominance du hêtre
- Les conditions du milieu seraient-elles à l’origine de toutes ces nuances ?
- Du dirigisme à la protection intégrale : le poids des actions anthropiques
- De l’importance des gestions sylvicoles passées
- De l'influence des peintres de Barbizon pour le Gros Fouteau
- De la protection ancienne à la protection récente (figure 1)
- Conclusion
Nicolas Drapier
Les réserves forestières intégrales, objet d’étude pour les sciences humaines et sociales ?Le point de vue d’un gestionnaire
Marion Amalric
« Domestiquer, retrouver et rêver la nature », ou la réinvention d’un paysage : le projet du parc de la Deûle (métropole lilloise, France)- L’évolution du territoire : de l’espace périurbain au paysage de parc de la Deûle
- Une situation considérée comme « défavorable » par les acteurs du parc
- Un projet ancien dû à des enjeux forts
- Le parc de la Deûle : du projet à la réalité
- Quelle est la place de la nature dans la haute Deûle ?
- Les transects : vision synthétique d’une réalité de la nature
- La « nature réinventée » : une vision de paysagiste ?
- De la nature dénaturée à la nature artialisée
- Les systèmes de représentations de la nature dans la vallée de la Deûle
- Le paysage « banal » de la vallée de la Deûle
- Le système dominant : la nature doit être réinventée
- Les sous-systèmes : une nature quotidienne mais précieuse
- Conclusion : Pour un territoire récréatif, esthétique ou opérationnel ?
Denis Chartier
Quelles natures pour les ONG, quelles natures pour les sociétés ?De la wilderness à la dissolution du dualisme nature/culture
- Plusieurs natures pour une seule ONG
- La wilderness selon Greenpeace, ou la nature extériorisée
- Greenpeace, promoteur de la fin de la dualité nature/culture
- Pour penser en termes d’interrelations et d’interdépendances
- De la vision à la réalité, ou le télescopage entre différentes idées de la nature
- Greenpeace, un acteur de la dissolution du dualisme nature/culture
Troisième partie. De la diversité des approches culturelles de la nature
Véronique André
« Statut de la nature et nature de l’action publique environnementale »Les politiques forestières engagées au Sud par le Nord (exemple de la République de Guinée)
- Une méthode d’analyse de l’action publique en environnement pertinente : l’analyse cognitive
- La politique forestière guinéenne, une action publique
- La méthode d’analyse cognitive
- L’analyse du plan d’action forestier tropical par le prisme des matrices cognitives et normatives
- La genèse du PAFT : une action publique internationale « occidentale »
- Une action publique guinéenne ou une action publique internationale appliquée en Guinée ?
- Des modes de gestion autochtones (volontairement ?) ignorés qui handicapent l’action publique en environnement
- De la forêt prise en compte par l’action publique à l’arbre au sein du système de gestion du paysan peul
- La confrontation sans médiation de deux conceptions du monde source d’échec pour l’action publique forestière
- Conclusion
Aziz Ballouche
De la nature sauvage à la nature-patrimoine : quels enjeux ?Réflexions à partir de l’exemple de zones humides mauritaniennes
- Introduction
- Protection et patrimonialisation de la nature
- La multiplication des statuts de protection
- L’importance des zones humides
- Patrimoine mondial, patrimoine commun, don à la Terre...
- Les risques de la patrimonialisation de la nature
- Quelles implications pour les sociétés autochtones ?
- Patrimoine naturel et développement
- Conclusion
Judith Klein
Les arrière-plages plantées en filaos à La Réunion : les enjeux de protection d’un espace naturel « construit »- La protection des littoraux réunionnais présente un bilan en demi-teinte que la loi de 1996 sur les cinquante pas géométriques ne pourra que modérément infléchir
- La nature à l'Hermitage entre perceptions et réalité : regards croisés du législateur, des acteurs de la protection et des usagers
- La délicate gestion d’une nature fragile et très fréquentée
- Conclusion
Stéphane Héritier
Les pratiques de la nature au Canada : le cas des parcs nationaux des montagnes de l’Ouest (Alberta et Colombie-Britannique)- Appréhender la nature dans ces « jardins merveilleux... »
- Des visiteurs nombreux en quête de nature
- L’attractivité croissante des lieux et des paysages
- Un intérêt profond pour la nature
- Appropriation et valorisation de la nature
- Le rôle des activités de nature
- L’expérimentation individuelle de la nature : la wilderness experience
- L’attribution d’une valeur aux lieux
- Poétique de la nature et pragmatisme
- Un désir de beauté
- Le rôle fondamental des médiateurs
- Pratiques de la nature et patrimonialisation
- Conclusion : La wilderness, ou la construction des origines
Quatrième partie. Aux fondements culturels des approches et pratiques de la nature
Cole Harris
Quelques réflexions sur l’homme et la nature au Canada- Introduction
- Une relation à la nature modelée par la colonisation européenne
- Le rejet des autochtones
- Une conquête et une exploitation de la nature dérivées de la culture européenne
- Un archipel de poches de peuplement vivant de l’exploitation de la nature
- Une nature mise à distance mais omniprésente dans une société de citadins
- Conclusion
Éric Glon
Wilderness et forêts au CanadaUne relation très ambiguë à la nature
- Introduction
- De la nature sauvage à l’exploitation des forêts : une culture contre la nature ?
- La wilderness : une nature à prendre et à dominer
- Maîtriser la nature au nom de la foi chrétienne et des progrès de la science
- La wilderness : une impossible conciliation entre le social et la nature ?
- Le Canada a longtemps perçu la wilderness de manière négative
- Les Américains envisagent les usages de la nature avec beaucoup d’enthousiasme. Les Canadiens abordent cette wilderness avec davantage de crainte
- Des idées et des itinéraires à contre-courant de la pensée canadienne dominante de la nature
- Du conservationnisme utilitaire à la nature-patrimoine dans le cadre du développement durable : une transition délicate
- Un conservationnisme forestier canadien aux fondements très utilitaires
- De la conservation à la préservation : des idées canadiennes influencées par les idées américaines
- La préservation d’une nature-patrimoine dans le cadre du développement durable
- Conclusion
Pierre Gautreau
Marginalité biogéographique et résilienceLe territoire forestier insulaire du fleuve Uruguay, 1800-2000
- Introduction
- Hétérogénéité versus homogénéité : les trois temps physionomiques d’un archipel forestier fluvial
- Le tableau de 1923, ou la « destruction » des forêts
- Avant et après l’épisode hétérogénéisant... une relative homogénéité des couverts ?
- Les causes de l’hétérogénéité
- Marginalité biogéographique et résilience : la trajectoire historique d’un système spatial à dimension végétale
- Le système des îles du Bas-Uruguay : un archipel de forêts flottantes
- Les recompositions de la marginalité biogéographique dans les années 1860-1940
- Marginalité biogéographique et résilience
- Conclusion : Vers une définition de la marginalité biogéographique
Laurent Simon
Conclusion : « Oui »
