Illustrations
p. 321-335
Texte intégral
i. Aksum (1969-1972). La « fontaine » de la reine de Saba. Source d’eau « potable » en 1972 pour les plus pauvres et toujours en 2006.
ii. Les hautes terres du Nord (1969-1972). Champs de la région du lac Tana vus d’avion (décembre 1972).
Les moissons ont été faites, dans les champs de couleur jaune. Les labours ont commencé (noir) et en vert ; peut-être du nug ? Les eucalyptus marquent les villages et les hameaux. La rivière sinue sur le plateau, très horizontal.
iii. Les fondateurs d’Addis Abäba (1969-1972)
Fresques de l’église Maraym construite lors du transfert de la capitale à d’Addis Aläm (60 km à l’ouest d’Addis Abäba) en 1902. Détruites par un incendie qui a épargné le bâtiment. Sous le trône de Marie, à droite atsé Menilek II, à gauche, l’abun.
iv. Addis Abäba (décembre 2000)
Vue vers l’ouest et le Mercato depuis la Piazza (Piyasa). Les eucalyptus émergent des toits de tôle [qorqoro]. Habitat mélangé. À l’horizon les minarets de la Grande Mosquée.
v. Addis Aläm (décembre 2000)
À l’ouest de la ville, un champ de téf mûr. Noter combien la tige est courte (moins de 40 cm) et gracile.
vi. Montée vers le Wäntchi (janvier 2004). Au sud d’Ambo, vers 2700-2800 m d’altitude.
Superposition de deux systèmes de culture : champs ouverts céréaliers (orge principalement) sur les pentes coupées de rideaux et sur les interfluves, vergers enclos d’ensät entourant des huttes signalées par des eucalyptus.
À gauche, en rouge du koso (Hagenia abyssinica Bruce-Gmelin).
vii. La caldeira de Wäntchi (décembre 1995)
La caldeira culmine à 3 346 m. Sur les pentes, les Galila défrichent par brûlis des bruyères, des champs temporaires d’orge. Au premier plan les grappes rouges du koso. Le niveau du lac de cratère est à 2 900 m d’altitude, ses rives sont habitées et plantées d’ensät.
viii. Plateau du Guduru (décembre 1995). Zone Wällägga-Est, kellel Oromiyaa
Champs d’oléagineux : nug (Guizota abyssinica) laissés sur pied avant la récolte (vers 2 500 m d’altitude). Dans le fond, les marais de Tchommen, en partie submergés par le lac de barrage de la centrale hydroélectrique de Fintchaa. En 1882, les Choans de ras Gobäna y battirent les Gojjamé, ouvrant ainsi tout l’Ouest à Menilek.
ix. Pays Känbata (décembre 2000) kellel Sud Route entre Endeber et Hosaenna
Des vergers d’ensät et des maisons serrées. Des champs céréaliers enclos de haies d’eucalyptus. Un bois dans le fond.
x. Pays Känbata (décembre 2000) kellel Sud Route entre Endeber et Hosaenna
Le tchat progresse à l’ouest d’Addis Abäba avec la banalisation de la consommation et la baisse des cours mondiaux du café.
xi. Wälayta (décembre 2000)
Détail du soc de l’araire.
xii. Konso (décembre 2000)
Maison regroupant une famille, couverte de chaumes. Le rétrécissement figure le cou et le renflement la tête. Noter la jarre qui coiffe le toit.
xiii. Gédäo (décembre 2000) Route Dilla-Awasa
Maison entourée d’une haie d’euphorbes avec un jardin où poussent le café, des condiments et des ananas vendus sur la route. La densité de la zone dépasse 500 h/km2. Dans le fond, le lac Abbaya.
xiv. Dirré Dawa
Les émeutes anti-amhara qui ont suivi, à Dirré Dawa, la chute de Mängestu (1991) jusqu'à la création de la région spéciale fédérale (1996). Peinture d’un artiste éthiopien contemporain. Collection de Jacques Bureau : avec l’aimable autorisation de ses fils.
xv. Harär banc d’essai de la villagisation (mars 1987)
La villagisation (addis mändar) près de Kombolcha au Nord de Harär ou la paysannerie encasernée. Noter les maisons rectangulaires en qorqoro, toutes alignées et séparées par un quadrillage de larges rues.
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