Les auteurs

1Carole Avignon est agrégée d’histoire et maître de conférences en histoire médiévale à l’université d’Angers, membre du Centre de recherche historique de l’Ouest (CERHIO-Angers, UMR 6258). Après avoir soutenu en 2008 une thèse de doctorat portant sur L’Église et les infractions au lien matrimonial : mariages clandestins et clandestinité (Théories, pratiques et discours. France de l’Ouest, xii^e-xvi^e siècles), elle a poursuivi ses recherches sur la régulation judiciaire, la littérature canonique, l’institution matrimoniale, le couple, la filiation et les liens familiaux (entre normes et transgressions). Elle dirige depuis 2012 un projet de recherche pluridisciplinaire (histoire, droit, lettres) sur la filiation illégitime et la bâtardise dans l’Europe médiévale et moderne.

2Auteur d’une thèse intitulée Le gouvernement de la comtesse Mahaut en Artois (1302-1329) (Brepols, ARTeM 18, 2014), Christelle Balouzat-Loubet est actuellement maître de conférences en histoire médiévale à l’université de Lorraine (Nancy). Codirectrice de l’Atelier diplomatique du Centre universitaire lorrain d’histoire, elle est responsable de divers projets scientifiques principalement tournés vers l’édition numérique de documents médiévaux et l’histoire des principautés médiévales. Dernière publication : Mahaut d’Artois, une femme de pouvoir, Paris, Perrin, 2015.

3Agrégé d’histoire et docteur en histoire, Julien Briand enseigne en lycée, tout en étant chargé de cours à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à celle de Reims. Membre associé du LAMOP (UMR 8589), il a soutenu en 2012 une thèse, en cours de publication, sur L’information à Reims aux xiv^e et xv^e siècles, qui a été récompensée par le prix de thèse 2013 de la Société française d’histoire urbaine. Au croisement de l’histoire urbaine, politique et judiciaire, ses recherches portent actuellement sur le lien entre correspondance et mémoire urbaine, ainsi que sur les pratiques de gouvernement urbain et les procédures judiciaires. Il est l’auteur d’une quinzaine d’articles, parmi lesquels « Foi, politique et information en Champagne au xv^e siècle », Revue historique, 653, 2010, p. 59-97 et « La place de la dénonciation dans la procédure rémoise des xiv^e et xv^e siècles », dans Dénoncer le crime du Moyen Âge au xix^e siècle, Martine Charageat et Mathieu Soula (éd.), Pessac, Publications de la Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2014, p. 57-72.

4Loïc Cazaux est agrégé d’histoire et attaché temporaire d’enseignement et de recherche à l’université Jean Moulin Lyon 3. Après avoir obtenu le prix d’histoire militaire du ministère de la Défense, il a soutenu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne une thèse de doctorat sous la direction de Claude Gauvard consacrée aux officiers militaires et à la justice de guerre dans la France du bas Moyen Âge. Dans le cadre de différentes publications, il a poursuivi ses recherches en étudiant le développement d’un droit de la guerre aux xiv^e et xv^e siècles et l’essor des juridictions militaires pendant la guerre de Cent ans. L’analyse de ces relations entre la guerre, les normes et la violence l’a conduit à s’intéresser également aux révoltes nobiliaires de la fin du Moyen Âge, principalement dans une approche comparatiste.

5Marion Chaigne est conservateur des bibliothèques et responsable du service Patrimoine à la Bibliothèque municipale de Nantes. Archiviste-paléographe, elle a consacré sa thèse d’École des chartes à l’édition et à l’étude de 31 testaments de femmes enregistrés au Parlement de Paris au début du xv^e siècle. Après avoir obtenu son diplôme de conservateur des bibliothèques, elle a créé et dirigé de 2007 à 2013 le département de la Conservation de la Bibliothèque Sainte-Geneviève à Paris. Dans ce cadre, elle a participé aux projets de numérisation et à l’élaboration de la nouvelle bibliothèque numérique de la Bibliothèque, travaillé sur les questions de reliure, de restauration, et de conservation préventive des collections. Elle s’intéresse particulièrement à l’édition de sources médiévales, aux études de genre et à la question de la mort au Moyen Âge, ainsi qu’à tout ce qui touche aux problématiques de conservation et du patrimoine en bibliothèques.

6Bernard Dauven est historien, il poursuit des recherches sur l’homicide et la grâce dans le duché de Brabant aux xv^e, xvi^e et xvii^e siècles. Il est attaché au CHDJ (université catholique de Louvain) et au LAMOP (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Il a notamment édité en collaboration avec Xavier Rousseaux, Préférant miséricorde à rigueur de justice. Pratiques de la grâce ( xiii^e- xvii^e siècles), Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, 2012, et en collaboration avec Marie-Amélie Bourguignon et Xavier Rousseaux, Amender, sanctionner et punir. Histoire de la peine du Moyen Âge au xx^e siècle, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, 2012. Il enseigne actuellement au Collège Saint-Michel (Bruxelles).

7Benoît Descamps est professeur agrégé et docteur en histoire médiévale, membre associé du LAMOP. Sa thèse, intitulée « Tuer, tailler et vendre char. Les bouchers parisiens à la fin du Moyen Âge », présente la place et le rôle économique, social et politique d’un groupe d’artisans marchands de la seconde moitié du xiv^e siècle au xv^e siècle dans la capitale médiévale. Il travaille plus particulièrement sur le fonctionnement de la corporation en tant que juridiction, sur les questions alimentaires concernant la viande et les implications spatiales de l’activité bouchère en milieu urbain. Il a récemment publié : « “Sera veu et extimé par les jurez et gens en ce cognoissans”. Procédures de contrôle dans la boucherie parisienne à la fin du Moyen Âge », dans C. Denjean et L. Feller (éd.), Expertise et valeur des choses (1). Le besoin d’expertise, Madrid, Casa de Velazquez, 2013, p. 53-62 ; « Chairs loyales et déloyales », dans I. Fabry-Tehranchi et A. Russakoff (éd.), L’Humain et l’Animal dans la France médiévale ( xii^e-xv^e siècle), Amsterdam/New York, Rodopi, 2014, p. 193-208.

8Agrégé d’histoire et docteur de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Antoine Destemberg est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université d’Artois, membre du CREHS (EA 4027) et chercheur associé au LAMOP (UMR 8589). Sa thèse de doctorat, soutenue en 2010, a obtenu le 14^e Prix Le Monde de la recherche universitaire (2011) et a été publiée sous le titre L’honneur des universitaires au Moyen Âge. Étude d’imaginaire social (PUF, 2015). Ses recherches portent sur la socio-histoire des élites intellectuelles, les mécanismes de l’acculturation savante et la production des catégories sociales à la fin du Moyen Âge. Il a récemment publié avec Thierry Kouamé, « Aux origines de l’homo academicus. Signes de la dictinction sociale chez les universitaires médiévaux », dans J.-Ph. Genet et I. Mineo (dir.), Le pouvoir symbolique en Occident (1300-1640), vol. 6, Marquer la prééminence sociale, Paris/Rome, Publications de la Sorbonne/EFR, 2014, p. 45-55.

9Jean-Philippe Juchs est agrégé d’histoire, ancien boursier du collège franco-allemand de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Francfort). Il est l’auteur d’une thèse soutenue en 2012 intitulée Vengeance et guerre seigneuriale au xiv^e siècle (royaume de France-principauté de Liège). Ses recherches portent sur la faide, l’aristocratie et les processus de construction sociale en lien avec la genèse de l’État moderne. Il a récemment publié un article consacré à l’importance que revêt la prise de personnes, d’animaux ou de châteaux dans le cadre de la faide (« Die ‘Nahme’ als wesentliche Beziehung in der Fehde. Das Beispiel des Königreichs Frankreich zwischen dem 14. und 15. Jahrhundert », dans M. Prange et C. Reinle (éd.), Fehdehandeln und Fehdegruppen im spätmittelalterlichen und frühneuzeitlichen Europa, Göttingen, 2014). Il participe actuellement aux activités du CEMM (université Paul-Valéry de Montpellier).

10Ancien membre de l’École française de Rome, Pierre Jugie est conservateur en chef au département du Moyen Âge et de l’Ancien Régime des Archives nationales (site de Paris), en charge du fonds de la Maison du roi (O¹) et des « Monuments ecclésiastiques » (L et LL). Il est, par ailleurs, membre du CIHAM (UMR 5648), où il prépare l’édition des lettres secrètes et curiales du pape Innocent VI. Auteur d’une thèse de doctorat de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Le Sacré Collège et les cardinaux de la mort de Benoît XII à la mort de Grégoire XI (1342-1378), soutenue en 2010 sous la direction de Claude Gauvard, il a consacré ses recherches aux institutions centrales de l’Église, en particulier aux cardinaux, à leur entourage et à la diplomatique cardinalice, ainsi qu’au monde des chancelleries à la fin du Moyen Âge.

11Ancienne élève de l’École normale supérieure Lettres et Sciences humaines de Lyon et agrégée d’histoire, Élisabeth Lusset a soutenu en 2011 une thèse portant sur la criminalité dans les communautés régulières en Occident (xii^e-xv^e siècle) (à paraître chez Brepols). Pensionnaire de la Fondation Thiers depuis 2013, elle travaille sur l’histoire comparée des ordres religieux et sur l’histoire du gouvernement de l’Église au Moyen Âge.

12Archiviste-paléographe, Hélène Maurin-Larcher a soutenu en 2008 sa thèse d’École des chartes sur la chancellerie royale au temps de Charles VII, sous la direction de Claude Gauvard et d’Olivier Guyotjeannin. Conservateur du patrimoine, elle a été directrice adjointe des Archives départementales de l’Isère de 2009 à 2013 et dirige depuis 2013 les Archives départementales de Haute-Savoie. Elle participe à la préparation pour 2015 et 2016 de plusieurs manifestations (journée d’étude, exposition, publications) en partenariat avec les musées de l’agglomération d’Annecy et les Archives départementales de la Savoie, à l’occasion du 600^e anniversaire de l’érection de la Savoie en duché (1416).

13Marie Nikichine est actuellement conservateur à la Bibliothèque interuniversitaire de Montpellier. Archiviste-paléographe de formation, elle est docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’université catholique de Louvain. Sa thèse, soutenue en 2011, a pour titre La justice échevinale, la violence et la paix à Douai (fin xii^e-fin xv^e siècle).

14Maëlle Ramage est chargée de la gestion du patrimoine de l’université Paris-Sorbonne. Titulaire une double formation en architecture et histoire, elle a consacrée sa thèse d’histoire urbaine à la formation du gouvernement de la ville de Cavaillon du xiii^e au xv^e siècle. Ses travaux portent essentiellement sur les interactions entre l’appréhension territoriale de l’espace, l’usage de l’écrit et la formation du politique. Parmi ses dernières publications : « Le notariat, pratique juridique et sociale : les lieux de souscription des actes à Cavaillon au début du xv^e siècle », Médiévales, 59, 2011, p. 127-143 et « Appropriation du sol et construction de la communauté de Cavaillon, 1275-mi xiv^e siècle », Hypothèses 2010, Paris, Publications de la Sorbonne, 2011, p. 195-205.

15Agrégée d’histoire et docteure de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Émilie Rosenblieh est maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de Franche-Comté, membre du LSH (EA 2273) et membre associée du LAMOP. Soutenue en 2010, sa thèse étudie la juridiction ecclésiastique souveraine telle que le concile de Bâle (1431-1449) l’a exercée en assemblée contre la papauté (en cours de publication chez Brepols). Elle participe à des travaux collectifs sur la juridicisation de l’exclusion religieuse et des liens entre l’Église et l’État. Elle prépare l’édition du procès conciliaire du pape Eugène IV (1431-1417).

16Archiviste-paléographe, Étienne Rouziès est conservateur des bibliothèques à la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges. Auteur d’une thèse d’École des chartes sur les Lectures médiévales de Salluste (2004), il poursuit des recherches sur la réception de Salluste en France à la fin du Moyen Âge. En parallèle, il se consacre à l’histoire du livre et de la littérature.

17Raphaëlle Schott travaille sur le milieu politique en Scandinavie médiévale. Elle s’intéresse aux relations de pouvoir entre les élites et le pouvoir royal dans les premières années de l’Union de Kalmar. Rattachée au LAMOP et à l’université de Göteborg, elle passe plusieurs années entre la France et la Suède. Elle est invitée à poursuivre ses recherches dans différentes universités scandinaves et effectue des séjours à Copenhague, Odense, Bergen et Åbo. Sous la direction des professeurs Claude Gauvard et Thomas Lindkvist, elle rédige un mémoire de doctorat sur les membres des Riksråd pendant la régence de la reine Marguerite et les premières années du règne d’Erik de Poméranie. Elle soutient en 2009 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Actuellement, elle enseigne l’histoire-géographie dans le secondaire. En 2014, elle publie sa thèse Les conseillers de la reine Marguerite. Étude prosopographique des Riksråd (1375-1397) dans la collection Bibliothèque d’histoire médiévale des Classiques Garnier.

18Maud Ternon est docteur en histoire médiévale de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre associé au LAMOP (UMR 8589) et professeur agrégé dans le secondaire. Elle est l’auteur d’une thèse intitulée Furieux et de petit gouvernement. Formes et usages judiciaires de la folie dans les juridictions royales en France, du milieu du xiii^e siècle à la fin du xv^e siècle. Ses recherches portent sur les pratiques judiciaires et l’évolution de la normativité dans les derniers siècles du Moyen Âge, et en particulier sur l’usage des procédures civiles mettant en relation le pouvoir politique et le système de la parenté.