Remerciements
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Texte intégral
1L’histoire de ce travail est le fruit d’influences de maîtres et d’amis fidèles. Aux origines de ma recherche fut le Professeur Robert Delort, qui lui a donné l’orientation essentielle : l’espace germanique. Je lui dois d’avoir pu interrompre une année (1971-72) ma scolarité à l’École Nationale des Chartes pour travailler au Max Planck Institut für Geschichte de Göttingen. Une longue histoire commençait pour moi avec cet institut. Aux directeurs successifs, les Professeurs Hermann Heimpel, Joseph Fleckenstein et Otto Gerhard Oexle, je ne serai jamais assez reconnaissante de ces mois passés dans leur établissement, véritable paradis de la recherche.
2Ma thèse d’École Nationale des Chartes (1972) puis celle de troisième cycle qui l’enrichissait (1977), m’avaient fait découvrir les archives lorraines et allemandes, dans les villes de foires que fréquentaient les marchands de Saint-Nicolas-de-Port. Une nomination professionnelle me fit passer du côté alsacien des Vosges. Conservateur aux Archives départementales du Haut-Rhin à partir de 1974, je me trouvai au cœur de l’histoire de la région. Encouragée à poursuivre des travaux de recherche par ma consœur Lucie Roux, et surtout guidée par le maître de l’histoire d’Alsace, le Professeur Francis Rapp, j’ai ouvert un vaste chantier de collation documentaire.
3Le soutien de la Mission historique française à Göttingen sous la direction du Professeur Michel Parisse, les relations soutenues avec mes collègues suisses et allemands, surtout les professeurs Werner Rösener et Thomas Zotz, nommé à Fribourg-en-Brisgau à une chaire d’histoire régionale, constituent autant de soutiens inestimables dans cette longue période ponctuée d’articles et de publications. Sur une suggestion du Professeur Robert Delort et avec le soutien du Professeur Rapp, j’ai obtenu une bourse Humboldt pendant une année (1987-88), au cours de laquelle j’ai pu compléter et approfondir la bibliographie et les sources complémentaires de mon enquête.
4Ma reconnaissance est grande également vis-à-vis du Professeur Martin Heinzelmann qui m’a demandé un article pour la revue Francia. Cet article sur les réseaux de villes entre 1250 et 1354 a servi de catalyseur à un projet de plus grande envergure, initié grâce à un congé sabbatique obtenu de mon Université : que mes collègues mulhousiens en soient remerciés. À la suggestion et aux encouragements des Professeurs Claude Gauvard et Michel Parisse, j’ai essayé, sous la forme d’une habilitation à diriger des travaux de recherche, de poursuivre cette réflexion sur les pouvoirs urbains et les autres dans le cadre de cette région de l’Oberrhein dont j’avais, en fréquentant les archives, découvert maintes facettes. À mes très proches, je dois d’avoir pu mener à son terme cette aventure dont la publication n’aurait pas été pensable sans Élisabeth Mornet. Ma reconnaissance va aussi à ceux, nombreux, confrères archivistes et collègues universitaires qui, par leur confiance amicale, m’ont confortée dans mon projet et surtout sa réalisation.
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