Liste des auteurs

1Blaise Bachofen, ancien élève de l’École normale supérieure et agrégé de philosophie, est maître de conférences en philosophie du droit à l’Université de Cergy-Pontoise. Membre du Centre de philosophie juridique et politique, il poursuit notamment des recherches sur les questions du rapport entre droit et libéralisme ainsi que sur le droit international.

2Il a publié en 2002 La Condition de la liberté. Rousseau, critique des raisons politiques, Payot, « Critique de la politique ».

3Bruno Bernardi, membre du CHPMC, Université Paris X - EA 373, enseigne la philosophie en classes préparatoires, au lycée Thiers de Marseille.

4Ses travaux sont consacrés à la philosophie politique, et particulièrement à Rousseau dont il a donné des éditions commentées : Profession de foi du vicaire savoyard (GF, 1996) ; Contrat social (GF, 2001) ; Discours sur l’économie politique (en collab. – Vrin, 2002).

5Dernières publications : Rousseau et les sciences (ouvrage collectif, sous la dir. de B. Bensaude-Vincent et B. Bernardi), L’Harmattan, 2003, et Qu’est-ce qu’une décision politique ?, Vrin, 2003.

6Gilles Campagnolo, ancien élève de l’École normale supérieure (Ulm), agrégé et docteur en philosophie, ancien Fellow des Universités de Harvard et de Tokyo, est chargé de recherche au CNRS (CEPERC – UMR 6059, Aix-en-Provence).

7Ses travaux en épistémologie de l’économie et en herméneutique de la rationalité économique portent sur les fondements des théories continentales (françaises, allemandes, autrichiennes) pour la période allant des Lumières au Cercle de Vienne. Voir notamment : « Les trois racines de l’ordolibéralisme », dans L’Ordolibéralisme allemand, CIRAC, 2003 ; « Modernité de la production et production du monde moderne », dans Hegel, penseur du droit, CNRS Éditions, 2004 ; Critiques de l’économie politique classique. Marx, Menger et l’Ecole historique, PUF, à paraître en 2004.

8André Charrak est maître de conférences en philosophie à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.

9Il a notamment publié : Musique et philosophie à l’âge classique (Paris, PUF, 1998) ; Raison et perception. Foncier l’harmonie au xviii^e siècle (Paris, Vrin, 2001) ; Le Vocabulaire de Rousseau (Paris, Ellipses, 2002) ; Empirisme et métaphysique. L’Essai sur l’origine des connaissances humaines de Condillac (Paris, Vrin, 2003). Il a édité et annoté l’ouvrage de P. Estève, Nouvelle découverte du principe de l’harmonie, avec un examen de ce que M. Rameau a publié sous le titre de Démonstration de ce principe (Paris, ENS Éditions, « Theoria », 1997). Il a donné, en collaboration avec Vincent Jullien, un commentaire des textes de Descartes sur la chute des corps : Ce que dit Descartes touchant la chute des graves. De 1618 à 1646, étude d’un indicateur de la philosophie naturelle cartésienne (Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2002). Il est l’auteur de plusieurs articles sur l’histoire de la philosophie moderne et sur Rousseau.

10Capucine Lebreton est agrégée de philosophie.

11Elle a notamment publié en 2001, dans le n^o 15 de la revue MEI, une étude anthropologique sur le centre-ville lyonnais : « Pour une grammaire de la ville. Approche ethnographique des pratiques piétonnières en milieu urbain ». Elle engage actuellement un travail de recherche sur Rousseau.

12Frédéric Lefebvre, docteur en sociologie, est membre de l’unité « Histoire et populations » de l’Institut national d’études démographiques (INED). Ses travaux portent sur la genèse de la sociologie, en particulier sur les modèles de la physique sociale aux xvii^e et xix^e siècles. Parmi ses publications récentes : « La vertu des images. Analogie, proportion et métaphore dans la genèse des sciences sociales au xviii^e siècle », Revue de Synthèse, n^o 1-2, janvier-juin 2000, p. 45-77 ; « Le physique, le moral et le social. Pour un vocabulaire historique de la sociologie de langue française », Bulletin de la SFHSH, n^o 23, printemps 2002, p. 30-39 ; « Newtonianisme et horlogerie, deux mécaniques pour le Contrat social », dans Bensaude-Vincent (B.) et Bernardi (B.) éd., Rousseau et les sciences, L’Harmattan, 2003, p. 277-292 ; « Peuple et identité chez Rousseau (à propos de Genève) », dans Le Peuple, figures et concepts, Desbrousses (H.), Peloille (B.) et Raulet (G.) éd., Éditions François-Xavier de Guibert, 2003, p. 65-78. Il a codirigé avec G. Forni Rosa le colloque Jean-Jacques Rousseau et l’essor des sciences sociales au xix^e siècle, qui s’est tenu à Bologne (Italie) du 11 au 13 mars 2004.

13Éliane Martin-Haag est maître de conférences : elle enseigne la philosophie à l’Université Toulouse II et poursuit ses recherches sur l’âge classique. Elle a notamment publié : Un aspect de la pensée politique de Diderot : savoirs et pouvoirs, Ellipses, « Polis », 1999, et Voltaire : du cartésianisme aux Lumières, Vrin, « Bibliothèque des philosophes », 2002.

14Son souci philosophique majeur est de vérifier l’existence, au xviii^e siècle, d’une philosophie de l’histoire paradoxale pour nous : une philosophie qui défend, dans les différents domaines du savoir, le droit à l’histoire comme droit au devenir, voire à l’originalité du génie (Diderot), ou encore comme art de se dénaturer librement (Rousseau), tout en se faisant l’objection d’une persistance du cartésianisme et d’un refus de l’histoire naturelle (Voltaire). C’est dans cette perspective que son article s’attache à resituer la question rousseauiste de la finalité à l’intérieur d’une poétique de l’histoire qui doit produire un nouvel ethos de la liberté.

15François Roussel, ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, agrégé de philosophie est professeur en classes préparatoires HEC au lycée Carnot (Paris) et directeur de programme au Collège international de philosophie

16A notamment publié :

• L’échange, entre réciprocité et transaction, Belin, 2002.
• Patrimoine génétique, patrimoine commun de l’humanité ? », dans Actes du congrès international Pourquoi la science ?, Champ-Vallon, 1997.
• Le fantasme de l’eugénisme », dans le volume collectif juger la vie, La Découverte, 2001.
• Le commerce de soi », paru dans le Bulletin de l’Association des amis de Montaigne, juillet-décembre 2003.

17Franck Salaün est maître de conférences à l’Université Montpellier III. Domaine de recherche : philosophie et littérature au xviii^e siècle ; A notamment publié :

• L Ordre des moeurs. Essai sur la place du matérialisme dans la société française du xviii^e siècle, Paris, Kimé, 1996.
• Hume. L’identité personnelle, Paris, PUF, 2003.

18Jean Salem est professeur d’histoire de la philosophie à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il y dirige le Centre d’histoire des systèmes de pensée moderne et anime un séminaire d’Histoire du Matérialisme. Ses principaux travaux portent sur la philosophie des atomes, la pensée du plaisir et l’histoire du matérialisme.

19Publications récentes :

• Cinq variations sur le plaisir, la sagesse et la mort, Encre Marine, 1999.
• L’Atomisme aux xvii^e et xviii^e siècles, Salem (J.) éd., [Actes de la Journée d’Étude organisée à la Sorbonne, le 26 octobre 1997], Paris, Publications de la Sorbonne, 1999.
• Présentation et notes, dans Hippocrate. Connaître, soigner, aimer. Le Serment et autres textes, choisis dans le Corpus hippocratique, Paris, Seuil, 1999.
• Démocrite. Grains de poussière dans un rayon de soleil, Vrin, 1996 ; 2^e éd., 2001.
• Philosophie de Maupassant, Ellipses, 2000.
• Giorgio Vasari (1511-1574), ou L'Art de parvenir, Kimé, 2002.
• Une lecture frivole des Écritures. L’Essence du Christianisme de Ludwig Feuerbach, Encre Marine, 2003.
• Réminiscences épicuriennes dans Les Égarements du cœur et de l’esprit de Crébillon », Dix-huitième siècle [n° consacré à L’Épicurisme des Lumières], n^o 35, 2003, p. 187-210.

20Michel Senellart est professeur de philosophie politique à l’École normale supérieure des lettres et sciences humaines de Lyon.

21Il est l’auteur de Machiavélisme et raison d’Etat, PUF, 1989 ; Les Arts de gouverner, Seuil, 1995.

22Il a traduit l'Histoire du droit public en Allemagne, 1600-1800. Théorie du droit public et science de la police de M. Stolleis, PUF, 1998 ; il a publié (avec Gérald Sfez) L’enjeu Machiavel, PUF, 2001, et (avec Alain Caillé et Christian Lazzeri) Le Bonheur et l’utile. Une histoire raisonnée de la philosophie morale et politique, La Découverte, 2001.

23Précédente étude consacrée à Rousseau : « Censure et estime publique », Cahiers philosophiques de Strasbourg, 13, mai 2002, p. 67-105.

24Luc Vincenti est agrégé et docteur en philosophie. Il est maître de conférences à l’université Montpellier III.

25Ses travaux sur Rousseau ont donné lieu à deux ouvrages : Du contrat social, Rousseau, Paris, Ellipses, 2000, et Jean-Jacques Rousseau, l’individu et la République, Paris, Kimé, 2001. Ses autres publications, consacrées à Kant et à Fichte, s’articulent autour de la notion de philosophie pratique.

26Éric Zernik est professeur de philosophie en lettres supérieures au lycée Louis-le-Grand.

27Il a publié plusieurs articles sur Rousseau, ainsi que la présentation de l’Essai sur l’origine des langues et celle du Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes aux éditions Hatier.

28Autres publications : Le Corps des philosophes, PUF, 1993 ; a dirigé : La Pensée politique, Ellipses, 2003.