URL originale : https://books.openedition.org/psorbonne/136532

Les auteurs
p. 329-332
Texte intégral
1Patrick Boucheron est historien, professeur au Collège de France, spécialiste d’histoire médiévale et d’épistémologie des sciences sociales, titulaire de la chaire « histoire des pouvoirs en Europe occidentale, XIIIe-XVIe siècle ». Parmi de nombreuses publications, on peut citer Faire profession d’historien (Publications de la Sorbonne, 2010, rééd. 2016 et 2020) ; Léonard et Machiavel (Verdier, 2008, rééd. 2013) ; Conjurer la peur. Sienne 1338. Essai sur la force politique des images (Seuil, 2013, rééd. 2015) et La trace et l’aura. Vies posthumes d’Ambroise de Milan (IVe-XVIe siècle) (Seuil, 2019). Il a également dirigé les ouvrages collectifs : L’histoire du monde au XVe siècle (Fayard, 2009, rééd. 2013) et Histoire mondiale de la France (Seuil, 2017).
2Michael Braddick est professeur d’histoire à l’Université de Sheffield. Il travaille sur l’histoire sociale, économique et politique de l’Angleterre, de la Grande-Bretagne et du monde atlantique britannique. Il a publié dernièrement The Common Freedom of the People : John Lilburne and the English Revolution (Oxford University Press, 2019) et A Useful History of Britain (Oxford University Press, 2021).
3Thomas Chopard est chercheur postdoctorant au CREE à l’Inalco, directeur adjoint du Centre d’études franco-russe (CNRS/MEAE) et associé au projet ERC Lubartworld. Ses recherches portent sur les violences antisémites et les migrations juives en Europe orientale à l’époque contemporaine. Il a publié Le martyre de Kiev. 1919 : l’Ukraine en révolution entre terreur soviétique, nationalisme et antisémitisme (Vendémiaire, 2015).
4Élisabeth Claverie est anthropologue, directrice de recherche émérite au CNRS/ISP Nanterre. Ses terrains et ses objets de recherche portent sur l’anthropologie religieuse et politique (Les guerres de la Vierge. Une anthropologie des apparitions, Gallimard, 2003), l’anthropologie de la « forme procès » comme construction politique de la modernité, et les procès conduits devant les juridictions pénales internationales. Dernier article paru : « Les combattants, les fétiches et le prétoire », Cahiers d’études africaines, 231-232, 2018.
5Quentin Deluermoz est professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Cité. Ses recherches portent sur l’histoire sociale et anthropologique des ordres et des désordres au XIXe siècle (France, Europe, empires) ainsi que sur l’épistémologie des sciences sociales. Il a notamment publié Commune(s), 1870-1871. Une traversée des mondes au XIXe siècle (Seuil, 2020) ; avec Pierre Singaravelou, Pour une histoire des possibles. Approches contrefactuelles et futurs non advenus (Seuil, 2016) ; Policiers dans la ville. La construction d’un ordre public à Paris (1854-1914) (Éditions de la Sorbonne, 2012). Il a dirigé le volume Norbert Elias (Tempus, 2012) et est également cofondateur et membre du comité de rédaction de la revue Sensibilités. Histoire, sciences sociales et critique.
6Gilles Dorronsoro est professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de l’Afghanistan, de la Turquie et de l’Asie du Sud, il mène par ailleurs une réflexion au croisement des approches sociologiques et des méthodes ethnographiques. Il a notamment publié La Révolution afghane, des communistes aux tâlebân (Khartala, 2000) ; La Turquie conteste : régime sécuritaire et mobilisations sociales (CNRS Éditions, 2005) ; avec Adam Baczko et Arthur Quesnay, Syrie, anatomie d’une guerre civile (CNRS Éditions, 2016) ; et Le gouvernement transnational de l’Afghanistan. Une si prévisible défaite (Khartala, 2021).
7Jérémie Ferrer-Bartomeu est docteur en histoire moderne de l’École nationale des chartes, ancien membre de la Casa de Velázquez et chargé de recherches du Fonds national de la recherche scientifique (Liège, Université catholique de Louvain). Il a fait paraître récemment une monographie issue de sa thèse, L’État à la lettre. Écrit politique et société administrative en France durant les guerres de religion (vers 1560-vers 1620) (Champ Vallon, 2022) ; il a codirigé, avec Florence Bistagne et Raphaële Mouren, Minorités, migrations, mondialisation en Méditerranée, XIVe-XVIe siècle (Garnier, 2022) ; il a enfin publié un article consacré à l’écrit politique dans un numéro de Genèses consacré à la vie sociale des dossiers : « Quand le pouvoir vint à l’écrit. Les bureaux des secrétaires d’État de Villeroy à Richelieu », Genèses, 126-1, Yaël Kreplak et Yann Potin (dir.) La vie sociale des dossiers au regard de leurs usages savants, 2022, p. 11-33.
8Jérémie Foa est maître de conférences HDR en histoire moderne à Aix-Marseille Université, membre de l’Institute for Advanced Study de Princeton et du laboratoire Telemme/CNRS. Il travaille sur l’expérience ordinaire des guerres civiles, les violences de masse et la coexistence religieuse au XVIe siècle. Derniers ouvrages parus : Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint-Barthélemy (La Découverte, 2021), et, avec Pochep, Sacrées guerres. De Catherine de Médicis à Henri IV (La Revue dessinée/La Découverte, 2020). Il travaille avec Diane Roussel à la rédaction d’un ouvrage sur le siège de Paris, intitulé L’été meurtrier. Une histoire du siège de Paris (1590) (CNRS Éditions, à paraître).
9Laurent Gayer est politiste, directeur de recherche CNRS au CERI-Sciences Po. Il s’intéresse à la fabrique violente du social à partir d’enquêtes menées en Asie du Sud (Inde, Népal, Pakistan). Le cœur empirique de ses travaux est la mégapole indocile de Karachi, au Pakistan. Il est notamment l’auteur de Karachi : Ordered Disorder and the Struggle for the City (Hurst, 2014) et, avec Gilles Favarel-Garrigues, de Fiers de punir. Le monde des justiciers hors-la-loi (Seuil, 2021). Il termine actuellement un nouvel ouvrage, tiré de son habilitation à diriger des recherches, Le capitalisme à main armée. Défendre l’ordre patronal dans un atelier du monde (CNRS Éditions, à paraître).
10Aïda Kanafani-Zahar est directrice de recherche émérite au CNRS, laboratoire d’Anthropologie sociale, Collège de France, Paris. Ses travaux portent sur le Liban contemporain, la mémoire de la guerre de 1975-1990 et la culture alimentaire. Parmi ses publications sur la guerre de 1975 : The Lebanese War : Memory and Reconciliation (Rondo III, Doshisha University, 2021) ; « Mobility, Coexistence and Memory. Beirut after the 1975 War », dans Hidemitsu Kuroki (dir.), Human Mobility and Multiethnic Coexistence in Middle Eastern Urban Societies (Research Institute for Languages and Cultures of Asia and Africa, Tokyo University of Foreign Studies, 2015).
11Nida Kirmani est sociologue, Assistant Professor à la Mushtaq Ahmad Gurmani School of Humanities and Social Sciences de Lahore University of Management Sciences (LUMS). Elle a abondamment publié sur les questions liées au genre, à l’islam, aux mouvements féminins, au développement et aux études urbaines en Inde et au Pakistan. Elle a notamment publié Questioning « the Muslim Woman » : Identity and Insecurity in an Urban Indian Locality (Routledge, 2013). Ses recherches actuelles portent sur la violence urbaine, le genre et les mouvements de résistance au Pakistan.
12Jean-Clément Martin, spécialiste d’histoire de la Révolution française, est professeur émérite de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française. Derniers ouvrages parus : La Révolution n’est pas terminée (Passés composés, 2022) ; Les Vendéens (PUF, 2022) ; Penser les échecs de la Révolution française (Tallandier, 2022).
13Tobie Meyer-Fong est professeure et titulaire de la chaire d’histoire à l’université Johns Hopkins. Elle est l’auteur de What Remains : Coming to Terms with Civil War in 19th century China (Stanford University Press, 2013). Elle est l’ancienne rédactrice en chef de la revue Late Imperial China.
14Malika Rahal est historienne, chargée de recherche au CNRS et directrice de l’Institut d’histoire du temps présent. Elle est spécialiste de l’histoire contemporaine de l’Algérie. Elle est notamment l’auteure de Ali Boumendjel, 1919-1957 : une affaire française, une histoire algérienne (La Découverte, 2022) ; L’UDMA et les udmistes. Contribution à l’histoire du nationalisme algérien (Barzakh, 2017), et Algérie 1962. Une histoire populaire (La Découverte/Barzakh, 2022).
15Stellio Rolland est doctorant en anthropologie sociale à l’EHESS. Ses recherches portent sur les mobilisations sociales et les trajectoires de déplacement forcé des communautés paysannes du Bas Atrato dans le contexte du conflit armé colombien. Dernier article paru : « Conflit armé sur les paysans colombiens. La résistance des communautés de civils du Bas Atrato », Revue internationale des études du développement, 234-2, 2018, p. 55-76.
16Mercedes Yusta Rodrigo est professeure des universités à l’université Paris 8 et membre honoraire de l’Institut universitaire de France. Docteure en histoire et en études hispaniques, agrégée d’espagnol, ses recherches tournent autour des résistances à la dictature de Franco en Espagne, des résistances antifascistes en Europe et des mouvements de femmes communistes et antifascistes. Elle a codirigé, avec Hugo García et al., Rethinking Antifascism. History, Memory and Politics (Berghahn Books, 2016), et, avec Laurent Douzou, La Résistance à l’épreuve du genre. Hommes et femmes dans les résistances antifascistes en Europe du Sud, 1936-1949 (Presses universitaires de Rennes, 2018).

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Les épreuves de la guerre civile
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