Les petites écoles et la Communauté des maîtresses charitables fondée par le minime Nicolas Barré (1621-1696)

Catherine Marin

doi:10.4000/11xeu

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Les petites écoles et la Communauté des maîtresses charitables fondée par le minime Nicolas Barré (1621-1696)

Catherine Marin

p. 181-188

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1Depuis le début du xvii^e siècle, la ville de Paris se dote de nombreux couvents de femmes qui se destinent à l’éducation des jeunes filles, tels celui des Ursulines en 1603, ou des Visitandines fondées par François de Sales (1567-1622) et Jeanne de Chantal (1572-1641) en 1610. Dans le même temps, sous l’impulsion de la Réforme tridentine, toute une réflexion apparaît, notamment à Paris, chez de nombreux hommes et femmes d’Église, sur la nécessité d’ouvrir des « petites écoles », des lieux d’instruction pour les petites filles pauvres. Cette réflexion s’inscrit au sein de la réforme pastorale tridentine qui se met en place dans de nombreuses paroisses parisiennes, et qui s’appuie sur le renouveau de l’idéal sacerdotal, et l’engagement des femmes dans l’Église dans la première moitié du xvii^e siècle1.

2Et c’est en prenant connaissance des premières expériences scolaires parisiennes, menées par Adrien Bourdoise (1584-1655) en particulier, que le frère minime Nicolas Barré (1621-1696

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1Marcel Bernos, Femmes et gens d’Église, Paris, Cerf, 2003.

2Martine Sonnet, L’éducation des filles au temps des Lumières, Paris, Cerf, 1987.

3Association de pieuses filles qui, sans vœux et sans clôture, travaillaient en commun et partageaient des temps de prières, et qui s’étaient mises sous la protection de sainte Geneviève, patronne de Paris. M^me de Miramion leur donne quelques années plus tard en 1665, une règle de vie plus stricte et on les appelle Filles de Sainte-Geneviève ou le plus souvent « les Miramionnes ». Elles sont enseignantes, soignantes.

4Célia Cabane, « Les maîtres écrivains. Acteurs méconnus de la transmission des savoirs », dans Dominique Briquel (éd.), Écriture et transmission des savoirs de l’Antiquité à nos jours, Paris, CTHS, 2020, http://books.openedition.org/cths/8216 ; Christine Metayer, Au tombeau des secrets : les écrivains publics du Paris populaire. Cimetière des Saints-Innocents, xvi^e-xviii^e siècle, Paris, Albin Michel, 2000.

5Chanoine Cordonnier, Le R.P. Nicolas Barré, de l’Ordre des Minimes, fondateur des Maîtresses du Saint Enfant Jésus, dites de Saint Maur, 1621-1686, Paris, Librairie Saint-Paul, 1938.

6Marie-Claude Dinet, Marie-Thérèse Flourez (éd.), Nicolas Barré, l’éducation des pauvres aux xvii^e et xviii^e siècles. Le rayonnement d’un éducateur picard, actes du colloque d’Amiens, 30 mai 1997, Arras, Artois Presses Université, 1998.

7Henri de Grèzes, Vie du R.P. Barré, religieux minime, fondateur de l’Institut des écoles charitables du Saint-Enfant Jésus, dit de Saint Maur : origine et progrès de cet institut, 1662-1700, Bar-le-Duc, Imprimerie de l’Œuvre de Saint-Paul, 1892.

8Nicolas Barré, Statuts et reglemens des escoles chrestiennes et charitables du S. Enfant-Jesus, establies dans les villes, les bourgs & les villages, pour estre observez sous le bon plaisir & l’autorité de nosseigneurs les archevêques & les evêques, & de messieurs les curez, par les maîtres & les maistresses dans les parroisses où ils seront employez, sous la consuite du R. Pere Barré minime, Paris, chez François Le Cointe, 1685.

9Ibid., p. 4.

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Référence numérique du chapitre

Marin, C. (2024). Les petites écoles et la Communauté des maîtresses charitables fondée par le minime Nicolas Barré (1621-1696). In M. Aynié, L. Croq, N. Lyon-Caen, M. Sot, & D. Tartakowsky (éds.), Les religions des Parisiens (1‑). Éditions de la Sorbonne. https://doi.org/10.4000/11xdn

Marin, Catherine. « Les petites écoles et la Communauté des maîtresses charitables fondée par le minime Nicolas Barré (1621-1696) ». In Les religions des Parisiens, édité par Marie Aynié, Laurence Croq, Nicolas Lyon-Caen, Michel Sot, et Danielle Tartakowsky. Paris: Éditions de la Sorbonne, 2024. https://doi.org/10.4000/11xdn.

Marin, Catherine. « Les petites écoles et la Communauté des maîtresses charitables fondée par le minime Nicolas Barré (1621-1696) ». Les religions des Parisiens, édité par Marie Aynié et al., Éditions de la Sorbonne, 2024, https://doi.org/10.4000/11xdn.

Référence numérique du livre

Aynié, M., Croq, L., Lyon-Caen, N., Sot, M., & Tartakowsky, D. (éds.). (2024). Les religions des Parisiens (1‑). Éditions de la Sorbonne, Comité d’histoire de la ville de Paris. https://doi.org/10.4000/11xeu

Aynié, Marie, Laurence Croq, Nicolas Lyon-Caen, Michel Sot, et Danielle Tartakowsky, éd. Les religions des Parisiens. Paris: Éditions de la Sorbonne, Comité d’histoire de la ville de Paris, 2024. https://doi.org/10.4000/11xeu.

Aynié, Marie, et al., éditeurs. Les religions des Parisiens. Éditions de la Sorbonne, Comité d’histoire de la ville de Paris, 2024, https://doi.org/10.4000/11xeu.

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