Les auteurs

1Éric Baratay, membre senior de l’Institut universitaire de France, professeur d’histoire contemporaine, université de Lyon, a récemment publié Le point de vue animal. Une autre version de l’histoire (Seuil, 2012) ; Bêtes des tranchées. Des vécus oubliés (Biblis Poche, 2017) ; Biographies animales. Des vies retrouvées (Seuil, 2017) et Cultures félines (xviii^e-xxi^e siècle). Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021). Il a également dirigé Aux sources de l’histoire animale et Croiser les sciences pour lire les animaux (Éditions de la Sorbonne, 2019 et 2020).

2Farid Benhammou, agrégé et docteur de géographie, professeur en classes préparatoires, chercheur associé au laboratoire Ruralités, université de Poitiers. A publié Géopolitique de l’ours polaire (Hesse, 2015), en collaboration, « Mobiliser traces et suivis en géographie pour se rapprocher du point de vue animal », dans Éric Baratay (dir.), Aux sources de l’histoire animale, p. 227-235 (Éditions de la Sorbonne, 2019), contribué au Dictionnaire critique de l’Anthropocène (CNRS Éditions, 2020) et dirigé le numéro spécial Historiens et géographes, « Territoires humains, mondes animaux », 439, 2017.

3Alain Boissy, directeur de recherche en éthologie à l’Inrae (UMR Herbivores à Clermont-Ferrand) et directeur du Centre national de référence pour le bien-être animal. Il a dernièrement publié : « Quand l’éthologie recourt à la psychologie humaine pour comprendre la sensibilité des animaux », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 159-166 (Éditions de la Sorbonne, 2020) ; et, en collaboration, « Spatial Distance and Reactivity Traits alter the Positive Perception of Brushing by Ewes », Animal, 14/1, 2020, p. 150-160 ; « Genetic Parameters Estimates for Ewes’ Behavioral Reactivity toward their Litter after Lambing », Journal of Animal Breeding and Genetics, 137, 2020, p. 374-383.

4Sarah Bortolamiol, docteure en géographie pour une thèse sur les interactions humains-chimpanzés (Pan troglodytes schweinfurthii) dans le parc national de Kibale en Ouganda ; chargée de recherche au CNRS, UMR Ladyss, Paris. Elle a dernièrement publié : « Primate Population Dynamics. Variation in Abundance over Space and Time », Biodiversity and Conservation, 27, 2017, p. 1221-1238 ; « Territoires des hommes et territoires des animaux. Éléments de réflexions pour une géographie animale », Annales de géographie, 716, 2017, p. 387-407 ; « Wildlife and Spiritual Knowledge at the Edge of Protected Areas. Raising Another Voice in Conservation », Ethnobiology and Conservation, 7, 2018, p. 12.

5Dalila Bovet, professeur en éthologie, université Paris-Nanterre, laboratoire Éthologie, Cognition, Développement. Elle a notamment publié : « Peut-on étudier la morale chez les animaux ? », Études rurales, 189/1, 2012, p. 57-74 ; « Des babouins aux perroquets : ce que les animaux ayant participé à mes expériences m’ont appris », dans Vinciane Despret, Raphaël Larrère (dir.), Les animaux : deux ou trois choses que nous savons d’eux, p. 155-167 (Hermann, 2014) ; « La cognition physique et sociale », dans Anne-Sophie Darmaillacq, Frédéric Lévy (dir.), Éthologie animale, une approche biologique du comportement, p. 207-224 (De Boeck, 2019).

6Florence Brunois-Pasina, ethnologue, chargée de recherches au CNRS, codirectrice du Laboratoire d’anthropologie sociale, Paris. Parmi ses nombreuses publications : Le jardin du casoar, la forêt des Kasua. Savoir-être et savoir-faire écologiques (CNRS/MSH, 2007) ; « L’animal dans une société sans miroir : les Kasua de Nouvelle-Guinée », Anthropologie et sociétés, 39/1-2, 2015, p. 85-101, « “Nous les avons copiés”. L’apprentissage d’un savoir-vivre interspécifique dans la forêt kasua », Techniques & culture, 73/1, 2020, p. 58-77 ; en collaboration, « Toward an Etho-ethnology and an Ethno-ethology », Social Sciences Information, 45/2, 2006, p. 155-177; « Teaching the Dog and Learning from the Dog: Interactivity in Herding Dog’s Training and Use », Anthrozoös, 26/1, 2012, p. 77-91.

7Pascal Carlier, maître de conférences en sciences cognitives à l’université d’Aix-Marseille, a récemment publié en collaboration : « Une rencontre homme-animal face aux regards sémiotique et éthologique : des exemples, de la pieuvre au faucon… entre autres », Actes sémiotiques, 117, 2014 (https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/5207) ; « Quels processus cognitifs permettent le passage d’une “simple” interaction à une intercompréhension ? Le cas de la relation homme-animal », dans Marine Grandgeorge et al. (dir.), Intercompréhension et intercompréhension : une approche comparative, p. 125-140 (EME, 2015) ; « Role of Anterior Cingulate Cortex in Instrumental Learning », Frontiers in Behavioral Neurosciences, 11, 2017, p. 1-14 ; « Entre éthologie et sémiotique : mondes animaux, compétences et accommodation », Semiotica, 225, 2018, p. 197-212.

8Fabienne Delfour, docteur et habilitée à diriger des recherches en éthologie, chargée de conférences à l’EPHE, directrice de l’organisme Animaux et Compagnies dédié à la relation homme-animal et au bien-être animal. Elle est membre fondatrice du comité de bien-être de l’European Association for Aquatic Mammals. Elle a publié Que pensent les dindes de Noël ? Oser se mettre à la place de l’animal (Tana, 2019) et, avec Aviva Charles et al., « Bottlenose Dolphins’ (Tursiops truncatus) Visual And Motor Laterality Depending On Emotional Contexts », Behavioural Processes, 2021, 187, 104374. Dernièrement elle a participé à L’intelligence du vivant. Dix scientifiques (Flammarion, 2021).

9Fabrice Guizard, maître de conférences en histoire médiévale, université polytechnique Hauts-de-France (Valenciennes), a notamment publié « Delfines nec non et ballenae… : les cétacés de l’Atlantique nord au haut Moyen Âge », Anthropozoologica, 53/10, 2018, p. 115-123, et, en collaboration, « Être chien, être cheval au Moyen Âge. Quelles sources pour atteindre la condition des animaux ? », dans Éric Baratay (dir.), Aux sources de l’histoire animale, p. 129-138 (Éditions de la Sorbonne, 2019). Il a co-édité : Une bête parmi les hommes : le chien (Encrage, 2014) ; Animal source d’énergie. Enquêtes dans l’Europe pré-industrielle (Presses universitaires de Valenciennes, 2018) ; Les animaux sont dans la place. La longue histoire d’une cohabitation (Encrage, 2019).

10Florent Kohler, anthropologue, maître de conférences à l’université de Tours et membre du Conseil national de protection de la nature. Il a publié : L’animal qui n’en était pas un (Sang de la Terre, 2012) ; Réhabiliter la nature ordinaire (Presses universitaires de Rennes, 2016) en collaboration ; « Le point de vue des vaches ou l’animisme pris au sérieux. Sources pour l’observation participante d’un troupeau », dans Éric Baratay (dir.), Aux sources de l’histoire animale, p. 239-250 (Éditions de la Sorbonne, 2019) ; « Comment les émotions font corps, une approche sociozoologique du lien social », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 269-291 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

11Michel Kreutzer, professeur émérite d’éthologie, université Paris-Nanterre, laboratoire Éthologie, Cognition, Développement. Il a récemment publié : « Un demi-siècle de chants d’oiseaux », dans Martine Clouzot, Corinne Beck (dir.), Les oiseaux chanteurs, p. 25-45 (Éditions universitaires de Dijon, 2014) ; « Des animaux en tout genre », dans Évelyne Peyre, Joëlle Weils (dir.), Mon corps a-t-il un sexe ?, p. 205-223 (La Découverte, 2015) ; L’éthologie (Puf [Que sais-je ?], 2017) ; « Comment concevoir la psychiatrie des animaux ? », dans Thierry Bedossa, Sarah Jeannin (dir.), Comportement et bien-être du chien, p. 325-340 (Éducagri, 2020).

12Sabrina Krief, docteure vétérinaire, professeure au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, membre correspondant de l’Académie vétérinaire de France et de l’Académie nationale de médecine, vice-présidente du comité consultatif d’éthique du MNHN, cofondatrice de l’association Projet pour la conservation des grands singes et codirectrice de la station de recherche du Sebitoli Chimpanzee Project pour l’étude et la protection des chimpanzés sauvages en Ouganda. Elle a publié Les chimpanzés des Monts de la Lune (Éditions du MNHN/Belin, 2015), Chimpanzés, mes frères de la forêt (Actes Sud, 2019) et corédigé l’ouvrage collectif Manifeste du Muséum : humains et autres animaux (Éditions du MNHN/Relief, 2019).

13Stavros Lazaris, chargé de recherche au CNRS, UMR 8167, Orient & Méditerranée, Paris, est spécialiste des équidés à Byzance et de l’illustration scientifique médiévale. Il a récemment publié : Art et science vétérinaire à Byzance. Formes et fonctions de l’image hippiatrique (Brepols, 2010) ; Le Physiologus grec, t. 1., La réécriture de l’histoire naturelle antique (Sismel/Edizioni del Calluzzo, 2016) ; t. 2., Donner à voir la nature (Sismel, 2021) et dirigé : Le cheval dans les sociétés antiques et médiévales (Brepols, 2012) ; A Companion to Byzantine Science (Brill, 2020).

14Gérard Leboucher, professeur d’éthologie, université Paris-Nanterre, laboratoire Éthologie Cognition Développement. Il a récemment publié : « Les oiseaux, acteurs sociaux », L’entre-deux, 3, 2018, et, en collaboration : « The Functions of Female calls in Birds », Advances in the Study of Behavior, 50, 2018, p. 243-271 ; « Savoirs anciens sur la relation entre la poule et ses poussins. Dialogue d’un littéraire et d’un éthologue », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 91-101 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

15Pierre Le Neindre, ingénieur agronome, docteur d’État en éthologie, retraité de l’Inra, correspondant de l’Académie d’agriculture de France. Il a publié, seul ou en collaboration, une centaine de textes scientifiques et il a codirigé Douleurs animales en élevage (Quæ, 2013) et La conscience des animaux (Quæ, 2018).

16Frédéric Louchart, professeur agrégé d’histoire et docteur en anthropologie. Il a publié Que faire de l’orang-outan ? Reconstruire la nature à Nyaru Menteng, Bornéo, Indonésie (L’Harmattan, 2017) ; « On ne naît pas singe, on le devient : l’apprentissage dans un centre de réintroduction à Bornéo », Cahiers du LAS, 18/1, 2019, p. 52-67 ; « Comment la nature vient au corps ? La transmission de l’animalité par l’homme », dans Sébastien Fleuriel et al. (dir.), Ce qu’incorporer veut dire (Presses universitaires du Septentrion, 2021, p. 175-196).

17Pascal Mallet, professeur en psychologie du développement, université Paris-Nanterre, laboratoire Éthologie Cognition Développement. Il a récemment publié, en collaboration : « Comment les adolescents perçoivent-ils la relation avec leur camarade préféré(e) ? », Enfance, 70, 2018, p. 323-342, et « Diversity of Romantic Experiences in late Adolescence and their Contribution to Identity Development », Social Development, 2019 (https://doi.org/10.1111/sode.12415).

18Lison Martinet, doctorante en éthologie à l’université de Strasbourg pour une thèse portant sur l’étude du comportement de dessin intitulée : « Dessine-moi un mouton : de nouvelles méthodes pour caractériser les dessins chez l’être humain (Homo sapiens) et le chimpanzé (Pan troglodytes) ». A récemment publié, en collaboration, « New Indices to Characterize Drawing Behaviour in Humans (Homo sapiens) and Chimpanzees (Pan troglodytes) », Scientific Reports, 11, 2021, p. 3860.

19Nelly Ménard, directrice de recherche au CNRS, UMR 6553, Ecobio, Rennes, spécialiste de l’écologie comportementale de mammifères sociaux. Elle a dernièrement publié, en collaboration : « Impact of Human Pressure and Forest Fragmentation on the Endangered Barbary Macaque Macaca sylvanus in the Middle Atlas of Morocco », Oryx, 48, 2014, p. 276-284; « How Tourism and Pastoralism Influence Population Demographic Changes in a Threatened Large Mammal Species », Animal Conservation, 17, 2014, p. 115-124; « Se rapprocher des gorilles. Histoire x primatologie », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 195-207 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

20François Moutou, docteur vétérinaire, ancien directeur adjoint du laboratoire Santé animale, Anses, Maisons-Alfort, responsable de l’unité d’épidémiologie, membre du comité d’éthique de l’Inserm (1999-2019), du comité consultatif d’éthique du MNHN depuis 2019, président d’honneur de la Société française pour l’étude et la protection des mammifères, vice-président de la Société nationale de protection de la nature. Il a récemment publié Adopte un virus.com (Delachaux et Niestlé, 2021), et, en collaboration : L’odyssée du renard (La Salamandre, 2019), Guide des mammifères d’Europe, d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Delachaux et Niestlé, 2^e éd., 2020), Les zoonoses, ces maladies qui nous lient aux animaux (Quæ, 2021).

21Ludovic Orlando, directeur de recherches au CNRS, professeur d’archéologie moléculaire, directeur de l’ERC Pegasus, de l’UMR 5288, Centre d’anthropobiologie et de génomique de Toulouse (CAGT), université Paul-Sabatier, Toulouse, et codirecteur du Laboratoire international associé Amadeus, associant l’UMR 5288 et le GLOBE Intitute de l’université de Copenhague. Il a dernièrement publié L’ADN fossile, une machine à remonter le temps : les tests ADN en archéologie (Odile Jacob, 2021); et, en collaboration : « Tracking Five Millennia of Horse Management with Extensive Ancient Genome Time Series », Cell, 177, 2019, p. 1-17; « Ancient Genomic Changes Associated with Domestication of the Horse », Science, 356/6336, 2017, p. 442-445; « Horse Males became over-represented in Archaeological Assemblages during the Bronze Age », Journal of Archaeological Sciences, 31, 2020, p. 102364.

22Marie Pelé, docteure en éthologie pour une thèse intitulée Les facultés d’échange chez les primates non humains, chargée de recherche à l’Université catholique de Lille (ETHICS). Elle a récemment publié : « La primatologie, un tremplin formidable pour les études animales », dans Aurélie Choné et al. (dir.), Les études animales sont-elles bonnes à penser ? Repenser les sciences, reconfigurer les disciplines, p. 39-54 (L’Harmattan, 2020), qu’elle a codirigé.

23Emmanuel Porte, doctorant et Ater en histoire, université Aix-Marseille, UMR 7303, Telemme, prépare une thèse sur la coexistence des hommes et des animaux charognards dans les villes françaises et espagnoles (1700-1835). Il a publié : « Retrouver le monde de Barbakan. Lecture croisée d’une source littéraire et d’archives de police », dans Éric Baratay (dir.), Aux sources de l’histoire animale, p. 49-58 (Éditions de la Sorbonne, 2019) ; « Penser le versant animal des communautés anthropocanines. Une approche écologique en histoire », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 181-194 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

24Violette Pouillard, chargée de recherches au CNRS, UMR 5190, Larhra, Lyon, et professeure invitée à l’université de Gand, a notamment publié : « Le zoo, la structure, et par-delà. Les mots des gestionnaires pour l’histoire des animaux du temps présent », dans Éric Baratay (dir.), Aux sources de l’histoire animale, p. 139-147 (Éditions de la Sorbonne, 2019) ; Histoire des zoos par les animaux. Impérialisme, contrôle, conservation (Champ Vallon, 2019).

25Patrice Régnier, docteur en sociologie pour une thèse intitulée Devenir cavalier : un apprentissage par corps. Essai de socio-anthropo-zoologique des pratiques et techniques équestres, université de Rennes 2, 2014 ; chercheur associé au VIPS², EA 4636 ; formateur EPS (MFR Loudéac) ; chargé de cours (UFR Staps Rennes 2, UCOBS Arradon, IFSI Pontivy). Il a publié : Dans la peau d’un cavalier. Un acteur communicationnel par excellence ? (L’Harmattan, 2016), et, en collaboration : « Une sociologie des chevaux est-elle possible ? Regards croisés entre un sociologue et une éthologue », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 103-113 (Éditions de la Sorbonne, 2020) ; « Prolégomènes à une analyse des points de vue antispécistes et véganes », L’homme et la société, 210/2, 2019, p. 137-164 ; « Équitation et violence(s) du Moyen Âge au xxi^e siècle : évolution et situation des pratiques équestres en France du point de vue du processus de civilisation », Staps, 128/2, 2020, p. 81-96.

26Marie Renoue, docteure HDR en sciences du langage, sémioticienne, professeure agrégée de lettres classiques à l’université d’Aix-Marseille, associée au Laboratoire d’études en sciences des arts, a développé, depuis 2005, une approche éthosémiotique en collaboration avec l’éthologue Pascal Carlier. Ils ont publié : « Entre éthologie et sémiotique : mondes animaux, compétences et accommodation », Semiotica, 225, 2018 (doi.org/10.1515/sem-2015-0096) ; « Une rencontre homme-animal face aux regards sémiotique et éthologique », Nouveaux actes sémiotiques, 2014 (https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/5207) ; « Couleurs de céphalopodes : rencontre de points de vue sémiotique et éthologique », Semiotica, 160-1/4, 2006, p. 115-139. Son dernier texte, « Camouflage, mimétisme, imitation : une question d’adaptabilité(s) ? », paraîtra fin 2021 dans les actes du colloque d’Albi 2018, « La sémiotique et les sciences I. Biologie, éthologie et sémiotique ».

27Hélène Roche, diplômée d’éthologie appliquée et vulgarisatrice en éthologie équine, a publié : Comportements et postures (Belin, 2008) ; Motiver son cheval. Clicker, training et récompenses (Belin, 2013) ; Mon cheval est-il heureux à l’écurie ? (Belin, 2014) ; Les chevaux nous parlent… si on les écoute ! (Belin, 2018) ; Apprendre à observer les chevaux. Dans les pas des scientifiques (Delachaux et Niestlé, 2020) ; et, en collaboration : « A Review of the Human-Horse Relationship », Applied Animal Behaviour Science, 109, 2008, p. 1-24 ; « Une sociologie des chevaux est-elle possible ? Regards croisés entre un sociologue et une éthologue », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 103-113 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

28Véronique Servais, psychologue, professeur en anthropologie de la communication à la Faculté de sciences sociales de l’université de Liège, responsable du Certificat d’université en médiation animale et relations à la nature. Elle a récemment publié : « Anthropomorphism in Human-Animal Interactions : A Pragmatist View », Frontiers in Psychology, 9, 2018, 2590 ; « Agir sur soi pour agir sur autrui. Le travail affectif dans les relations entre dauphins et soigneurs », Tsantsa, 23, 2018, p. 53-62 ; « Une rencontre qui vient faire événement », Santé mentale, 255, 2021, 26-31 ; « Le Projet Jonathan : aménager un environnement autour d’un enfant porteur d’autisme », Anthropologie & santé, 20, 2020 (doi.org/10.4000/anthropologiesante.5969).

29Charles Stépanoff, ethnologue, maître de conférences à l’École pratique des hautes études et membre du Laboratoire d’anthropologie sociale, est spécialiste du chamanisme, de la chasse et de l’élevage en Sibérie. Il a publié Voyager dans l’invisible. Techniques chamaniques de l’imagination (La Découverte, 2019), et dirigé, en codirection, Nomadismes d’Asie centrale et septentrionale (Armand Colin, 2013) ainsi que Hybrid Communities. Biosocial Approaches to Domestication and Other Trans-species Relationships (Routledge, 2018).

30Margaux Spruyt, docteure en histoire de l’art, Sorbonne Université et Muséum national d’histoire naturelle, Paris, UMR 8167, Orient et Méditerranée, et 7209, Archéozoologie, Archéobotanique, avec une thèse intitulée Du galop libre à la posture honorifique : fonctions et représentations des équidés au Proche-Orient au I^er millénaire av. J.-C., soutenue en 2019. Elle a publié, en collaboration : « Les chevaux antiques du plateau iranien. Entre étude philologique, examen iconographique, recherche archéozoologique et analyse paléogénétique », dans Éric Baratay (dir.), Croiser les sciences pour lire les animaux, p. 65-88 (Éditions de la Sorbonne, 2020).

31Jean Trinquier, maître de conférences en langue et littérature latines, École normale supérieure, Paris, UMR 8546, Aoroc. Il a notamment publié : « Localisation et fonctions des animaux sauvages dans l’Alexandrie lagide : la question du “zoo d’Alexandrie” », MEFRA, 114/2, 2002, p. 861-919 ; « Cinnabaris et “sangdragon” : le “cinabre” des Anciens entre minéral, végétal et animal », Revue archéologique, 56/2, 2013, p. 305-346. Il a codirigé : Chasses antiques. Pratiques et représentations dans le monde gréco-romain (iii^e siècle av. J.-C.-iv^e ap. J.-C.) (Presses universitaires de Rennes, 2009) ; Ophiaka. Diffusion et réception des savoirs antiques sur les Ophidiens, numéro spécial Anthropozoologica, 47/1, 2012.

32Marco Vespa, docteur en philologie classique, collaborateur du programme ERC Locus ludi, membre du groupe de recherche international Zoomathia. Il a récemment codirigé : Élien en contexte : rhétorique, pratique de l’argumentation et savoir naturaliste, numéro spécial Philologia Antiqua, 13, 2020 ; Bons ou mauvais jeux ? Pratiques ludiques et sociabilité, numéro spécial Pallas, 114, 2020. Il a notamment publié : « La forme animale : maigreur des bêtes et norme esthétique en Grèce ancienne », dans Estelle Galbois, Sylvie Rougier-Blanc (dir.), Maigreur et minceur dans les sociétés anciennes. Grèce, Orient, Rome, p. 95-112 (Ausonius, 2020), et, issu de sa thèse de doctorat : Geloion mimēma. Studi sulla rappresentazione culturale della scimmia nei testi greci e greco-romani (Brepols, Antiquité et sciences humaines, 7, 2021).