Annexes
p. 325-346
Texte intégral
1Annexe 1 : Dates des indépendances politiques des pays d’Afrique sous domination française.
2Annexe 2 : Organigramme de la FDIF.
3Annexe 3 : Organigramme de l’AFUF.
4Annexe 4 : Les déléguées françaises au congrès fondateur de la FDIF (1946). Brèves notices biographiques.
5Annexe 5 : Principaux articles sur les femmes d’Afrique dans Femmes du monde entier (1946-1962).
6Annexe 6 : Déclaration des droits de la femme (Congrès mondial des femmes, Copenhague, 1953).
7Annexe 7 : Manifeste du Congrès mondial des mères (Lausanne, 1955).
8Annexe 8 : Africaines d’AOF, d’AEF et de Madagascar déléguées de leurs pays dans des congrès internationaux.
9Annexe 9 : Lettre de Fatou Diarra, déléguée du Sénégal à la première Conférence mondiale des travailleuses (Budapest, 14-17 juin 1956) à Germaine Guillé.
10Annexe 10 : Lettre d’Émilie Ngotoum, déléguée du Cameroun à la première Conférence mondiale des travailleuses (Budapest, 14-17 juin 1956) à Germaine Guillé.
11Annexe 11 : Membres des délégations à la Conférence des femmes africaines (CFA), Dar es-Salam (Tanganyika, actuelle Tanzanie), 27-31 juillet 1962.
12Annexe 12 : Périodicité du Bulletin de l’Association des femmes de l’Union française.
13Annexe 13 : Texte de sœur Marie-André du Sacré cœur publié en 1952 dans le Bulletin de l’AFUF.
Annexe 1. Dates des indépendances politiques des pays d’Afrique sous domination française
142 mars 1956 : Maroc.
1520 mars 1956 : Tunisie.
162 octobre 1958 : Guinée.
171er janvier 1960 : Cameroun.
1827 avril 1960 : Togo.
1920 juin 1960 : Fédération du Mali (Sénégal et Mali).
2026 juin 1960 : Madagascar.
211er juillet 1960 : Côte française des Somalies.
221er août 1960 : Dahomey.
233 août 1960 : Niger.
245 août 1960 : Burkina Faso.
257 août 1960 : Côte d’Ivoire.
2611 août 1960 : Tchad.
2713 août 1960 : République centrafricaine.
2815 août 1960 : République du Congo.
2917 août 1960 : Gabon.
3022 septembre 1960 : Mali.
3128 novembre 1960 : Mauritanie.
Annexe 2. Organigramme de la Fédération démocratique internationale des femmes1

Annexe 3. Organigramme de l’Association des femmes de l’Union française

Annexe 4. Les déléguées françaises au congrès fondateur de la FDIF (1945)2
Brèves notices biographiques (par ordre alphabétique)
32Andrée Aboulker (1912-1983). Née à Alger, elle fait ses études de médecine à Marseille et s’engage très tôt dans les Jeunesses communistes puis au PCF. Elle épouse Gaston Defferre en 1935 puis, en 1945, son cousin José Aboulker, neurochirurgien né en Algérie, membre actif du PCF engagé dans la Résistance en Afrique du Nord. Elle-même fait partie de la Résistance en Haute-Savoie puis à Paris. Elle siège en 1944-1945 à l’Assemblée consultative à Alger.
33Maguy Badet (1917-n.p.). Secrétaire de l’Union des jeunes filles de France (UJFF) dans la région lyonnaise en 1939, elle s’est ensuite engagée dans la Résistance. Déportée à Ravensbrück, elle est libérée par la Croix-Rouge le 23 avril 1945.
34Barry Nicole de (1916-2012). Issue d’un milieu aisé, elle adhère au PCF en 1934, à 17 ans. Diplômée de sciences politiques en 1937, elle entre dans la clandestinité pendant la guerre, est dénoncée, se réfugie en zone sud à Marseille puis revient à Paris en 1942. Membre du Comité parisien de libération, elle fait partie de l’UFF et devient secrétaire du comité chargé de préparer le congrès fondateur de la FDIF tout en étant investie dans plusieurs autres organisations pacifistes et féministes. Elle réside en RDA de 1955 à 1958, puis devient « permanente » du journal de l’UFF Heures claires à son retour en France. Elle milite contre la guerre d’Algérie tout en faisant partie du bureau national de l’UFF. Elle est déléguée de la FDIF en 1961 dans un colloque organisé par l’Unesco à Dakar. Elle quitte le PCF et l’UFF en 1972.
35Cécile Brunschvicg (1877-1946). Née dans la grande bourgeoisie juive parisienne, Cécile Kahn est une figure majeure du féminisme du premier xxe siècle. Elle épouse le philosophe Léon Brunschvicg en 1899 après avoir obtenu son brevet supérieur cinq ans plus tôt. D’abord active dans des associations philanthropiques, elle adhère au CNFF en 1908. Elle s’engage dans la lutte suffragiste pendant la Première Guerre mondiale et participe à la création de l’UFSF en 1919. Elle en devient présidente en 1924. Elle est aussi très active dans le secteur du travail social, dans les mouvements pacifistes et dans le féminisme international. En France, elle adhère au Parti radical au sein duquel elle essaie de faire avancer la cause suffragiste. Elle est nommée sous-secrétaire d’État à l’éducation nationale dans le gouvernement de Front populaire en 1936. Engagée dans la défense passive jusqu’en juin 1940, elle passe ensuite la guerre dans la clandestinité. Elle reprend ses activités féministes à la Libération et fait partie du comité préparatoire du congrès fondateur de la FDIF. Élue au conseil et au comité exécutif de la FDIF, elle meurt un an plus tard.
36Claudine Chomat (1915-1995). Sténodactylographe, elle adhère aux Jeunesses communistes en 1931 avant de devenir militante de l’UJFF. Elle est secrétaire à l’organisation lors du premier congrès en décembre 1936. Pendant la guerre, elle s’occupe du mouvement clandestin à Toulouse. Revenue à Paris, elle fait partie des Comités féminins de Résistance qui donnent naissance à l’UFF dont elle devient secrétaire générale. Elle est membre du comité central du Parti communiste jusqu’en 1961.
37Suzanne Collette-Kahn (1884-1975). Agrégée d’allemand, elle commence à militer dans les syndicats enseignants puis devient une militante socialiste et féministe dans l’entre-deux-guerres. Membre de la Ligue des droits de l’homme à partir de 1920, elle fait partie du comité central de 1931 à 1953 puis est élue vice-présidente de 1953 à 1962. Pacifiste et féministe dans les années 1930, elle passe la guerre dans le sud de la France puis reprend ses activités militantes à la Libération. Elle est alors chargée d’organiser la section féminine de la SFIO et devient membre du conseil national des femmes socialistes jusqu’en 1948. Elle publie en 1945 une brochure, Femme tu vas voter ! Comment ?, et devient une militante active pour la paix en Algérie.
38Marie Couette (1898-1974). Employée des PTT, elle adhère à la CGTU en 1924 et probablement au même moment au PCF. Résistante, arrêtée et emprisonnée à la Petite Roquette en 1943, elle est membre du bureau de la Fédération des PTT, de la commission administrative confédérale (1945), déléguée de la CGT à l’Assemblée consultative provisoire (1944-1945), puis du bureau confédéral (avril 1946-novembre 1949) et fondatrice de la commission féminine confédérale. Elle est l’une des neuf fondatrices de l’UFF.
39Marcelle Delabit (1892-1969). Ouvrière puis surintendante dans une manufacture des tabacs, elle est syndicaliste CGT puis FO, secrétaire générale de la Fédération nationale des ouvriers des manufactures de Tabacs et militante socialiste.
40Juliette Dubois (1911-1990). Employée des chèques postaux, militante communiste à partir de 1936, elle adhère à l’UJFF dont elle devient membre du bureau national à partir de 1939. Entrée dans la Résistance, elle est arrêtée, relâchée, reprend ses activités clandestines, est à nouveau arrêtée et déportée en 1944 à Ravensbrück. Elle devient membre du comité central du PCF en 1945, secrétaire fédérale de Côte-d’Or, conseillère de la République à partir de 1947 et conseillère municipale communiste de Dijon de 1946 à 1953.
41Gabrielle Duchêne (1870-1954). Figure importante du féminisme dès la fin du xixe siècle, elle milite d’abord pour les droits des femmes au travail, se rallie au pacifisme pendant la Première Guerre mondiale et devient secrétaire de la section française de la LIFPL créée au congrès de Zurich en 1919. Elle joue un rôle essentiel dans cette organisation à l’échelle nationale et internationale. Elle appartient à plusieurs autres organisations pacifistes dans l’entre-deux-guerres, se rapproche de l’URSS et devient membre du comité exécutif de la Ligue contre l’impérialisme et l’oppression coloniale en 1927. À partir de 1934, elle préside le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme et devient compagne de route du PCF. Recherchée par la Gestapo en 1940, elle passe la guerre dans la clandestinité. Elle préside la section française de la LIFPL jusqu’à sa mort en 1954.
42Odette Dugué (1905-1989). Militante communiste de la banlieue sud-est de Paris, d’abord au sein de l’UJFF, elle entre dans la Résistance en 1940. Arrêtée en 1942, elle est internée à la prison de la Petite Roquette puis déportée à Ravensbrück le 1er juin 1944. Elle est élue conseillère municipale communiste d’Ivry-sur-Seine en 1947. Elle fut une active militante de l’UFF dans les années 1950.
43Hélène Hajje (n. p.). Originaire de Belgique, Hélène Everling est mariée à l’avocat Antoine Hajje, militant communiste fusillé. Elle dirige l’Association nationale des familles de fusillés et massacrés à la Libération. Elle est aussi membre de la direction du Secours populaire français.
44Colette Jobard (1917-2010). Issue de la bonne bourgeoisie parisienne, elle s’engage aux Jeunesses communistes puis à l’UJFF en 1936. Adhérente au PCF, elle est arrêtée et probablement torturée pendant la Seconde Guerre mondiale. Après 1945, elle occupe des responsabilités importantes dans les organisations de jeunesse communistes, redevient un des piliers de l’UJFF reconstituée puis au sein de l’UFF et du PCF. Elle est aussi impliquée dans le Mouvement de la Paix.
45Françoise Leclercq (1908-1983). Née dans une famille nombreuse, catholique issue d’un milieu bourgeois, elle s’engage activement dans la Résistance et devient une compagne de route du PCF après la guerre. Conseillère municipale communiste de Paris en 1945 (mais elle n’adhère au parti qu’en 1953), elle est aussi secrétaire de l’UFF puis présidente de 1952 à 1963. Elle entre en 1945 au Comité exécutif de la FDIF et participe en 1946 à une délégation en URSS. Elle est aussi vice-présidente de l’association France-Vietnam. Elle quitte l’UFF en 1965 et rompt avec le PCF en 1978.
46Marie-Claude Vaillant-Couturier (1912-1996). Née Marie-Claude Vogel dans un milieu d’intellectuels bourgeois, socialiste et dreyfusard, elle rencontre Paul Vaillant-Couturier alors que celui-ci revient d’URSS en 1932. En 1934, elle adhère aux Jeunesses communistes. Le couple se marie en 1937 mais Paul Vaillant-Couturier meurt quelques semaines plus tard. Marie-Claude Vaillant-Couturier est employée comme reporter-photographe à L’Humanité, et participe à la fondation de l’UJFF en 1936. Elle vit le début de la guerre dans la clandestinité avant d’être arrêtée le 9 février 1942. Déportée à Auschwitz puis à Ravensbrück, elle revient en France le 25 juin 1945. Elle témoigne en 1946 au procès de Nuremberg. Membre fondatrice de la FDIF et secrétaire générale de l’organisation de 1945 à 1954, membre du comité central du PCF de 1945 à 1985, elle est élue députée de 1945 à 1958 puis de 1962 à 1973.
47Jeanne Vermeersch (1910-2001). Ouvrière du textile née dans une famille nombreuse et très modeste, elle participe à ses premières grèves à la fin des années vingt et adhère à la CGTU. Elle est aussi membre des Jeunesses Communistes et fait un premier voyage en URSS en 1929. Au sein des Jeunesses communistes, elle grimpe les échelons et devient membre du comité directeur. Elle fait partie des fondatrices de l’UJFF. Elle vit en URSS pendant la Seconde Guerre mondiale et revient en France en 1944. Elle a de plus en plus de responsabilités au sein du PCF, devient membre suppléante du comité central avant d’être élue députée en 1945. Elle siège de 1945 à 1958 ainsi que comme sénatrice de la Seine de 1959 à 1968. Elle fait partie du comité central du PCF à partir de 1947 puis entre au bureau politique du parti en 1950. Elle démissionne en 1968.
Autres membres françaises importantes de la FDIF
48Simone Bertrand (1904-1981). Fille d’un couple d’enseignants, elle travaille d’abord comme sténodactylographe. Elle adhère aux Jeunesses communistes en 1925, au PCF en 1929, et se tourne vers l’enseignement. En 1940, elle participe à l’organisation des comités féminins clandestins. Au lendemain de la guerre, elle ne rejoint pas l’enseignement et devient permanente de l’UFF, responsable du service social. Élue au bureau national de l’UFF dès 1945, elle devient directrice de l’hebdomadaire Femmes françaises, vice-présidente de l’association en 1957. Elle participe aux travaux préparatoires de la Conférence des femmes d’Asie à Pékin et devient l’assistante de Marie-Claude Vaillant-Couturier lors de ce congrès en décembre 1949. En 1954, elle est élue secrétaire générale de la FDIF. Elle siège aussi à l’AUF dans les rangs communistes.
49Yvonne Quilès (1923-2012)3. Née dans une famille d’ouvriers, elle s’oriente vers le journalisme. Elle adhère au PCF en 1952 et entre à la Tribune de Lyon en 1956. Elle est envoyée à Berlin-Est pour devenir rédactrice de Femmes du monde entier puis revient à Lyon en 1962. En 1970, elle rejoint France nouvelle, l’hebdomadaire officiel du PCF, dont elle devient la rédactrice en chef. En mars 1979, en désaccord avec la ligne éditoriale imposée à son hebdomadaire par la direction du PCF, elle quitte France nouvelle. À la fin 1980, elle travaille pour Rencontres communistes hebdo. Elle est co-auteure de La condition féminine, Éditions sociales, 1978, publié par le Centre d’études et de recherches marxistes et, avec Jean Tornikian, de Sous le PC, les communistes, Paris, Le Seuil, 1980. Elle est exclue du PCF en 1980.
Autre personnalité impliquée sur les questions coloniales
50Monique Lafon (s.d.). Élue communiste membre de l’AUF, Monique Lafon travaille avec la section coloniale du PCF. Auteure d’un article sur « Le colonialisme » dans La nouvelle critique de janvier 1954, elle publie aux Éditions sociales en 1962 un recueil d’articles et de textes, La lutte du Parti communiste français contre le colonialisme.
Annexe 5. Principaux articles sur les femmes d’Afrique dans Femmes du monde entier (1946-1962)4
51Alice Sportisse, « Le Statut de l’Algérie doit être voté », septembre 1947, p. 7.
52Demande d’adhésion du Nigeria, septembre 1947, p. 5.
53« La lutte des femmes pour la liberté dans les pays coloniaux et dépendants », décembre 1947, p. 2.
54« La lutte des femmes pour la liberté dans les pays coloniaux et dépendants », janvier 1948, p. 3.
55« La lutte des femmes pour la liberté dans les pays coloniaux et dépendants », février 1948, p. 4.
56Sur l’Union des femmes d’Abeokuta, mars 1948, p. 7-8.
57Les femmes du Nigeria, septembre-octobre 1948, p. 14.
58Les femmes du Nigeria, mars 1949, p. 5.
59Simone Bertrand, « La vie et les luttes des femmes d’Algérie », juin 1949, p. 4.
60Le congrès de l’UFF et l’intervention de Faïdi Maiga, juin 1949, p. 12.
61« En Afrique, un ardent désir d’indépendance et de démocratie », octobre 1949, p. 12-13.
62Après la Conférence des femmes d’Asie, nouvelles de Côte d’Ivoire, mars-avril 1950, p. 13.
63Alice Sportisse, « Le grand combat des femmes algériennes pour leur indépendance », mars-avril 1950, p. 14-15.
64« L’Afrique lutte pour la liberté et la paix », juin 1950, p. 19.
65« La répression à Madagascar », août 1952, p. 23.
66« La femme au Cameroun », février-mars 1953, p. 17.
67« Guinée française », extraits de l’intervention de Renée Farage au congrès de Copenhague, mai 1953, p. 11.
68« Arrêtons l’assassinat de femmes et d’enfants innocents [au Kenya] », janvier 1954, p. 19-20.
69Simone Bertrand, « En Asie et en Afrique les femmes luttent pour leur émancipation et pour la paix », septembre 1954, p. 3-4.
70« Pour la première fois, les femmes du Cameroun tiennent un congrès », décembre 1954, p. 8-9.
71Leila Bekki de l’Union des femmes d’Algérie, « Pour que notre pays soit libre et nos enfants heureux », février 1955, p. 16-17.
72Funmilayo Ransome Kuti, « Notre décision de faire aboutir nos droits est vigoureuse », avril 1955, p. 19.
73« La Conférence afro-asiatique de Bandoeng », juillet 1955, p. 7.
74Jacqueline Chonavel, « Pour que les enfants noirs connaissent la joie », janvier 1956, p. 16-17.
75« Une lettre des amies d’Algérie », mars 1956, p. 23.
76Safia Begum, « Les femmes d’Asie et d’Afrique s’avancent la tête haute », juin 1956, p. 7.
77« Le jour se lève en Afrique », extraits de lettres reçues d’Afrique, juin 1956, p. 11.
78« Appel aux femmes d’Afrique et d’Asie », juin 1956, p. 20.
79« Lettre d’Algérie », novembre 1956, p. 11.
80« De Tananarive Mme Justine Ranivosoa nous écrit », novembre 1956, p. 23.
81« Un nouveau pays indépendant, le Ghana », avril 1957, p. 9.
82« Le peuple algérien lutte héroïquement pour son indépendance », avril 1957, p. 12-13.
83« Les femmes algériennes aux femmes du monde entier », mai 1957, p. 11.
84Justine Ranivosoa, « Madagascar », mai 1957, p. 18-19.
85Mme Ben Milad, présidente de l’Union des femmes de Tunisie, « Notre organisation s’est renforcée dans l’action », juillet 1957, p. 18-19.
86« Elles nous ont parlé de leur travail, de leurs enfants, de leur vie », décembre 1957, p. 14-17.
87« La Conférence du Caire pour la solidarité des peuples d’Afrique et d’Asie », février 1958, p. 6-7.
88« Vous n’empêcherez pas que l’Algérie soit indépendante », double page sur Djamila Bouhired, février 1958, p. 10-11.
89« Au Caire », mars 1958, p. 7.
90Marthe Ouandié, « Mon pays le Kameroun », mars 1958, p. 6-7.
91« Sénégal » trois auteures de lettres, avril 1958, p. 12-13.
92Lettre de Mamia Chentouf, octobre 1958, p. 10.
93Gisèle Rabesahala, « Je ne suis qu’une femme, mais si quelqu’un veut prendre mon pays je le défendrai avec vous », octobre 1958, p. 22.
94Marthe Ouandié, « Les droits politiques des femmes dans le monde », février 1959, p. 15.
95« L’Afrique aux Africains », mars 1959, p. 11-14.
96« Le congrès des Femmes de l’Afrique occidentale », interview de Mme Sira Diop recueillie par Yvonne Marceilloux, février 1960.
97Mme Nabiha Ben Milad, « La 2e conférence de tous les peuples d’Afrique », avril 1960, p. 6-8.
98Lettre de Sira Diop, avril 1960, p. 5.
99Mamia Chentouf, « L’émancipation de la femme algérienne est liée étroitement à la lutte de son peuple », mai 1960, p. 18.
100« Sur la voie de la liberté rien n’arrêtera les peuples d’Afrique et d’Asie », juillet 1960, p. 7 puis p. 29.
101« Bibi Titi Mohammed vous parle de la vie des femmes du Tanganyika », août 1960, p. 20-21.
102« Une femme africaine ». Portrait de Funmilayo Ransome Kuti, octobre 1960, p. 18.
103Isabelle Blume, « Ô femmes de Guinée, patientes, fortes et sages », novembre 1960, p. 11.
104Yvonne Quilès, « La première conférence de la femme afro-asiatique au Caire », avril 1961, p. 4-7.
105Herbert Geerhardt, « Dans le Ghana libéré. Quiconque sait lire et écrire apprend aux autres », mai 1961, p. 23-25.
106Layla Ahmed, « Paix en Algérie », août 1961, p. 8-9.
107Carmen Zanti, « En Guinée, demain a commencé », août 1961, p. 15 puis p. 27.
108Carmen Zanti « De tout leur élan… », septembre 1961, p. 8.
109Barbara Kaufmann, « Portrait de Stella Abakah, avocate par goût, dirigeante du Conseil des femmes du Ghana par vocation », octobre 1961, p. 18.
110Yvonne Quilès, « Pour la première fois une Guinéenne osa s’adresser publiquement aux hommes », janvier 1962, p. 18-19.
111« Les femmes de l’Union des États africains », mai 1962, p. 5.
112Yvonne Quilès, « Le pays de Fanta, reportage sur la République du Mali », juillet 1962, p. 11-15.
Annexe 6. Déclaration des droits des femmes. Congrès mondial des femmes (Copenhague, 1953)5


Annexe 7. Manifeste du Congrès mondial des mères (Lausanne, 1955)6
113Pour la première fois, nous, femmes, mères, venues de soixante-six pays, de tous les continents, différentes par le langage, les coutumes, les croyances, les opinions, les conditions sociales, nous nous sommes réunies à Lausanne, du 7 au 10 juillet 1955, dans un Congrès Mondial des Mères.
114Nous sommes venues, animées d’une même volonté de défendre nos enfants contre la guerre, de leur assurer un avenir de paix et de bonheur.
115L’écho de toutes les douleurs engendrées par la guerre a retenti dans ce Congrès. Nous ne pouvons oublier les larmes des mères, les souffrances des enfants, le malheur et l’angoisse apportés par la deuxième guerre mondiale : plus de 40 millions de morts, plus de trente millions de blessés et mutilés, dont l’existence est irréparablement diminuée, des millions d’orphelins, des millions de victimes de la famine et de la misère. Que de villes et de villages détruits, de foyers dévastés ! Que d’espoirs brisés, d’intelligences sacrifiées, de bonheurs anéantis !
116La ferme résolution, puisée dans ces souffrances, d’empêcher une nouvelle guerre nous a amenée à nous rencontrer. Et nous avons appris à nous connaître, à nous aimer. Nous avons mesuré la force immense que nous sommes. Ce qui nous sépare est peu de chose auprès de ce qui nous unit. Nous sentons avec plus de force que les peuples n’ont pas de raison d’être ennemis ; la terre est assez grande pour que chacun y trouve sa place et y vive en paix.
117Mais la paix sera en danger, les mères seront dans l’angoisse tant que dureront la course aux armements, les blocs militaires, l’emploi de la violence, la propagande de guerre, tant que seront accumulées et expérimentées les armes atomiques, tant que la confiance et l’entente ne régneront pas entre les États.
118Tous les peuples ont le droit de vivre libres dans le respect de l’indépendance de chacun. C’est seulement ainsi que la Paix peut être assurée.
119Aujourd’hui nous savons que la guerre n’est pas fatale, qu’elle peut être évitée, que la Paix peut être gagnée.
120Par la volonté des peuples, la guerre a cessé en Corée et au Viêt Nam.
121Les dix principes qui ont été acceptés à la Conférence de Bandoeng ont montré les possibilités de coexistence pacifique entre les pays de régimes différents.
122Un grand pas a été fait pour résoudre pacifiquement les différends, de façon à mettre fin à la politique de force, comme en témoigne la signature du traité avec l’Autriche.
123Il apparaît possible d’aboutir à un accord sur les problèmes du désarmement.
124Ces premières victoires ne donneront tous leurs fruits qu’au prix de l’effort que nous poursuivons sans relâche. Apportons à tous ceux qui luttent pour le respect de la vie et pour la Paix la grande force de l’amour maternel.
125Les femmes sont la moitié de l’humanité. Nous devons être conscientes de la grande responsabilité que nous avons envers nos enfants, envers les peuples.
126Allons vers toutes les femmes, toutes les mères, pour les gagner au combat de la Paix ! Parlons au cœur et à la raison de toutes celles que nous n’avons pas encore atteintes. Disons à celles qui n’ont pas conscience du danger qu’il ne suffit pas de chérir nos enfants mais que nous devons les défendre contre la guerre.
127Adressons-nous à celles qui travaillent aussi pour la Paix mais qui ne veulent pas encore agir en commun. Isolées ou séparées, nous ne pouvons rien ; unies, nous sommes invincibles.
128Femmes de tous les pays !
129Le Congrès mondial des mères vous apporte cette grande expérience d’union : nous toutes qui savons le temps et la peine qu’il faut pour élever un enfant, en faire un homme, nous ne voulons pas qu’on gaspille la vie que nous donnons.
130Nous ne voulons pas de la guerre.
131Que notre voix s’élève toujours plus forte ; rejetons avec horreur l’idée même qu’on puisse utiliser des armes atomiques.
132Exigeons leur interdiction et leur destruction.
133Nous voulons que l’énergie nucléaire ne serve qu’à des fins pacifiques.
134Nous ne pouvons supporter que des sommes immenses s’engloutissent dans la préparation à la guerre, alors que d’innombrables êtres humains ont faim.
135Imposons le désarmement.
136Demandons que les crédits destinés à la fabrication des armes servent à construire des maisons, des hôpitaux, des écoles, des maternités, à donner plus de bien-être à nos enfants.
137Toutes les ressources de la terre doivent servir à améliorer la vie des hommes.
138Mais ce n’est pas assez d’exprimer notre volonté. N’ayons pas de repos tant que nous n’aurons pas obtenu la réalisation de nos buts.
139Femmes de tous les pays !
140Nous ne voulons pas que nos fils s’entretuent.
141Élevons nos enfants dans l’amour de tous les peuples. Ne permettons pas qu’on pervertisse leur esprit par le culte de l’orgueil, par l’exaltation des préjugés raciaux.
142Tous les enfants, blancs, jaunes ou noirs sont égaux, ont les mêmes droits, doivent être protégés ensemble.
143Notre congrès a été la chaleureuse expression de la grande amitié des femmes du monde entier.
144Faisons le serment de rester unies, de multiplier nos rencontres pour la défense de nos enfants contre la guerre, pour le désarmement et l’amitié entre les peuples.
145Par millions, sur toute la terre, donnons-nous la main.
146Adopté à l’unanimité, Lausanne, 10 juillet 1955.
Annexe 8. Africaines d’AOF, d’AEF et de Madagascar déléguées de leurs pays dans des congrès internationaux (1949-1958)7
147Conférence des femmes des pays d’Asie (Pékin, 1-7 décembre 1949) : Célestine Ouezzin Coulibaly (Côte d’Ivoire), Gisèle Rabesahala (Madagascar).
148Festival mondial de la jeunesse et des étudiants pour la paix (Berlin, 1951) : Marianne d’Erneville (Sénégal).
149Congrès de l’Union internationale des étudiants (Varsovie) : Marianne d’Erneville (Sénégal).
150Congrès mondial des femmes (Copenhague, 5-10 juin 1953) : Renée Farage (Guinée française).
151Congrès mondial des mères (Lausanne, 7-10 juillet 1955) : Véronique Bouesso (Congo-Brazza), Bintou Sidibé (Sénégal), Frumence d’Almeida (Côte d’Ivoire), Gisèle Rabesahala, Mélanie Ratompoarinosy (Madagascar).
152Conseil de la FDIF (Pékin, 23-30 avril 1956) : Binta Diop (Sénégal).
153Conférence mondiale des travailleuses (Budapest, 14-17 juin 1956) : Fatou Diarra (Sénégal), Jeanne Martin Cissé (Sénégal), Marie Maillat Gazi (Sénégal), Aïssata Sow (Soudan français), Françoise Sant’Anna Olohou (Dahomey), Paulette Kassi Ebah (Côte d’Ivoire), Émilie Ngotoum (Cameroun).
154Conseil de la FDIF (Helsinki, 22-27 juin 1957) : Henriette Ekué (Côte d’Ivoire).
155Conférence de solidarité franco-asiatique (Le Caire, 25-30 juillet 1957) : Marthe Ouandié (Cameroun).
156Congrès syndical mondial (Leipzig, 4-15 octobre 1957) : Amina Sylla (Guinée française), Aoua Keita (Soudan français).
157IVe congrès de la FDIF (Vienne, 1er-5 juin 1958) : Jeanne Martin Cissé (Sénégal), Bassata Djire Dembele (Soudan français), Gertrude Omog (Cameroun), Marthe Ouandié (Cameroun), Rachel Razafindramisa (Madagascar).
158Première conférence syndicale internationale de la jeunesse travailleuse (Prague, 14-20 juillet 1958) : Aminata Sall (Sénégal).
159Congrès pour le désarmement et la coopération internationale (Stockholm, 16-23 juillet 1958) : Bamba Ma (Côte d’Ivoire), Gertrude Omog (Cameroun).
Annexe 9. Lettre de Fatou Diarra, déléguée du Sénégal à la première Conférence mondiale des travailleuses (Budapest, 14-17 juin 1956) adressée à Germaine Guillé8

Annexe 10. Lettre d’Émilie Ngotoum, déléguée du Cameroun à la première Conférence mondiale des travailleuses (Budapest, 14-17 juin 1956) adressée à Germaine Guillé9

Annexe 11. Membres des délégations à la Conférence des femmes africaines (CFA), Dar es-Salam (Tanganyika/actuelle Tanzanie), 27-31 juillet 196210
160Par ordre alphabétique des pays puis des mouvements
161Congo Brazzaville : Ida Vitorine Ngampolo, Romaine Ekouya Poaty, Antoinette Badila Makaya, Okotaka-Ebalé.
162Côte d’Ivoire : Jeanne Gervais, Delphine Yaye.
163Éthiopie : Judith Imru, Almaz Eshete, Yeshi Tadesse.
164Ghana : Emilia Aryec, Sophia Deku, Emily Senalor, Pauline Clark.
165Guinée Conakry : Jeanne Martin Cissé, Fatou Condé, Nima Sow, Soba Camara.
166Kenya : Margaret Kenyatta, Alice Mbenya Kivuvani, Ludia Langat, Christina Wagari.
167Liberia : Etta Wright, Mary Mc Critty-Fisko, Angie Brooks.
168Mali : Aoua Keita, Jeannette Attaher Haidara, Aissata Sow Coulibaly, Aissata Berthe Traore.
169Niger : Aminata Dante, Barkire Salmon.
170Sénégal : Caroline Diop, Virginie Camara, Thérèse Sane Cavalho, Aminata Ba.
171Tanganyka : Bibi Titi, Dorothy Kashaija, Bernadette Kunambi, Khadija Suedi, Zubedea Addi, Mary Mdee, Kijakasy Feruzi, Anna Gwasa, Kaya Omari, Mgeni Saidi, Zaituni Maola, Lucy Lameck.
172Togo : Marguerite Trenou Thompson, Confort A. Wilson.
173Tunisie : Radhia Haddad, Aicha Bellagha.
174Zanzibar : Martam Mohamed, Aipe Mzee, Khadija Jabir, Msim Abarahamani, Amina Msafiri Ali, Arafa Ame.
175African National Congress (ANC) : Adélaïde Tambo, Kay Xabanisa, Edith Nowana, Edna Mgabaza.
176Front de libération nationale (FLN) : Khadija Khadija, Aicha Aicha.
177Front national de libération de l’Angola (FNLA) : non précisé.
178Front de libération du Mozambique (FRELIMO) : Pricilia Nguman, Uria Simango.
179Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) : Maria Judith Santos, Maria dos Anjos Nelumba.
180Pan Africain Congress (PAC) : sœur Gertrude Mathutha, Tandi Mayisela, Martha Mayisela.
181Parti de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) : Kamara Da Costa, Catherine Turpin.
Annexe 12. Périodicité du Bulletin de l’Association des femmes de l’Union française
1821. Décembre 1946
1832. Janvier-février 1947
1843. Mai-juin 1947
1854. Janvier-février 1948
1865. Mars-avril 1948
1876. Mai-juin 1948
1887. Octobre-novembre 1948
1898. Décembre-janvier 1949
1909. Février-mars 1949
19110. Avril-mai-juin 1949
19211. Octobre-novembre 1949
19312. Janvier-février 1950
194Un an et demi d’interruption
19513. Juin-juillet 1951
19614. Septembre-octobre 1951
19715. Novembre-décembre 1951
19816-17. Mai-juin 1952
19918. Aout-septembre 1952
20019. Janvier-février 1953
20120. Mars-avril-mai 1953
20221. Novembre-décembre 1953
20322. Février-mars 1954
204Pas de numéro 23
20524. Octobre-novembre-décembre 1954
20625. Janvier-février-mars 1955
20726. Avril-juin 1955
20827. Juillet-août-septembre 1955
209Un an et demi d’interruption ou de disparition des exemplaires
2103. 1957
2114. 1957
2125. Décembre 1957
2136. Mars 1958
2147. Juin 1958
2158. 1959
2169. sans date
21710. sans date
21811. 1er numéro 1960
Annexe 13. Texte de Sœur Marie-André du Sacré Cœur11
219L’Africaine évoluée prend conscience de sa personnalité, de sa dignité humaine ; elle n’accepte plus des usages auxquels ses devancières se soumettaient sans mot dire. Le progrès technique ne lui a pas toujours et partout apporté les facilités matérielles dont jouit la métropole ; mais l’enseignement reçu à l’école, la prédication des Missionnaires, a transformé sa mentalité. Elle sait que sa place, au foyer familial, est d’être la compagne et non la servante de son mari ; aussi elle n’accepte plus de coépouse. Dans les milieux pleinement évolués elle mène une vie normale, partagée entre les tâches familiales et professionnelles (car la plupart des Africaines exercent une activité rémunératrice : artisanat, commerce, fonctionnariat, etc.) ; et cette « vie humble, aux travaux ennuyeux et faciles » dans lesquels elle met beaucoup d’amour, lui procure le bonheur. Nous connaissons tous de ces Africaines d’élite, dont les joies, les peines, sont si semblables aux nôtres. Mais une conversation plus intime nous révèle vite leur grand souci : des milliers de femmes africaines voudraient secouer le joug des anciennes coutumes et ne le peuvent pas ! […] Les jeunes gens sont également victimes de cet état des choses : la polygamie accrue des vieillards et des notables les prive du droit si naturel de fonder un foyer ; l’adultère, la prostitution qui en résulte contribuent, avec l’alcoolisme, à miner les populations… Et les femmes d’Afrique noire, conscientes du danger que court leur pays, nous appellent à l’aide. Elles demandent des éducatrices, des assistantes sociales, des missionnaires en plus grand nombre ; elles demandent aussi à toutes les Métropolitaines qui vivent outre-mer de prendre pleinement conscience de cette réalité qu’est l’Union française et de collaborer à la promotion intellectuelle et morale de l’Afrique. Cette collaboration peut prendre des formes multiples, dans les activités professionnelles, dans les relations sociales, dans les réunions de l’AFUF et d’autres organismes. L’essentiel est que nous nous sentions solidaires de cette souffrance, de cette angoisse des Africaines qui voudraient, pour vivre comme nous, intégrer dans leur civilisation propre les valeurs spirituelles et culturelles que l’Église apporta aux populations païennes de l’Antiquité et du haut moyen âge, humanisant les institutions dans le respect de la personne humaine, créée à l’image de Dieu. Le retard de l’Afrique oblige à doubler les étapes ; l’extraordinaire rapidité de la promotion féminine d’après-guerre répond à un besoin urgent, mais nous crée en même temps un strict devoir d’entraide fraternelle. La tâche est immense, nous disposons de peu de temps pour l’accomplir ; mais elle nous apporte la joie de donner le meilleur de nous-mêmes et elle sera notre gloire pour l’avenir.
Notes de bas de page
1 Source : statuts de la FDIF, dans Congrès international des femmes. Compte rendu des travaux du Congrès (Paris, 26 novembre-1er décembre 1946), p. 381 et suiv.
2 Sauf mention contraire, ces notices ont été rédigées à partir du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français dit « Le Maîtron » en ligne.
3 Les « Ex PCF, le plus grand parti de France », http://www.ex-pcf.com/index.php/235. D. Buffin, D. Gerbaud, Les communistes, Paris, Albin Michel, 1991.
4 Sauf mention contraire, les articles sont anonymes. Ne sont pas recensés ici les articles sur l’Afrique du Sud.
5 Une seule volonté de justice, de bonheur et de paix, Congrès mondial des femmes, Copenhague, 5-10 juin 1953, p. 254-255.
6 Elsa Bergamaschi, Le Congrès mondial des mères, op. cit., p. 277-280.
7 Il s’agit des noms qui ont pu être relevés dans les sources consultées, à savoir les archives coloniales et le bulletin de la FDIF. Il n’est pas exclu que d’autres Africaines aient participé à ces rencontres.
8 Source : Archives de la Fédération syndicale mondiale. Première Conférence mondiale des travailleuses, Vienne, 14-17 juin 1956, 2C8 27.
9 Source : Archives de la Fédération syndicale mondiale, 2C8 27.
10 Organisation panafricaine des femmes (OPF), Femmes africaines, Renaissance africaine et panafricanisme, Paris, Unesco, 2015, p. 128-129. Cette liste est la seule dont on dispose et n’a pas pu être confrontée à des archives. Les noms sont retranscrits tels qu’ils figurent dans le volume cité.
11 Bulletin de l’AFUF, 20, mars-avril-mai 1953, p. 2.
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