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L’architecte et ses modèles

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Jean-Philippe Garric

Notices biographiques des auteurs

Texte intégral

1ANDRÉS AVILA-GÓMEZ
Andrés Avila-Gómez, doctorant en histoire de l’art (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), est membre du conseil d’administration de Docomomo France. Titulaire d’un master Ville, architecture, patrimoine de l’université Paris 7 Diderot et d’un master en urbanisme de l’Universidad Nacional de Colombia, architecte diplômé de l’Universidad de Los Andes, il a été boursier du ministère de la Culture (département de pilotage de la recherche et de la politique scientifique au titre des Monuments historiques). Ses recherches actuelles portent principalement sur les formes architecturales et urbaines en France, sur le milieu professionnel et les réseaux des Trente Glorieuses et, plus largement, sur les questions de patrimonialisation des architectures du xxe siècle en France.

2ELISA BOERI
Elisa Boeri, historienne de l’architecture moderne et contemporaine, est chercheure statutaire au Politecnico di Milano. Elle étudie les échanges et les transferts culturels entre la France et l’Italie aux xviiie et xixe siècles. Spécialiste de Jean-Jacques Lequeu, auquel elle a consacré sa thèse de doctorat (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Universitá Iuav di Venezia, 2016), elle participe à la recherche « Milan and Ticino (1796-1848). Shaping the Spatiality of a European Capital ». Elle a notamment publié Jean-Jacques Lequeu. Un atlas des mémoires (Éditions des Cendres, 2018) et L’utopia dell’antico : Il viaggio in Italia di Jean-Jacques Lequeu (Franco Angeli, 2019).

3FEDERICO BUCCI
Federico Bucci est professeur d’histoire de l’architecture au Politecnico di Milano, où il est également délégué du recteur de l’université chargé des politiques culturelles, vice-recteur du pôle territorial de Mantoue et responsable de la chaire Unesco. Il est également président de l’Associazione Italiana di Storia dell’Architettura. Il a été membre de l’American Society of Architectural, chercheur invité au Centre canadien d’architecture et visiting professor dans de nombreuses universités internationales. Il a été le commissaire d’expositions sur l’architecture contemporaine, parmi lesquelles « Zero Gravity » et « Senza pericolo! », à la Triennale de Milan. Il a collaboré aux revues Domus, Rassegna, L’architettura. Cronache e storia. Il est actuellement membre de la rédaction de Casabella.

4NICOLE CAPPELLARI
Nicole Cappellari est doctorante contractuelle en histoire de l’architecture à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Universitá Iuav di Venezia, sous la cotutelle de Jean-Philippe Garric et Federico Bucci. Elle est titulaire d’une licence en science de l’architecture de l’Iuav et d’un master en histoire de l’architecture de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son mémoire de master a porté sur l’exposition « La métropole imaginaire, un Atlas de Paris » de l’architecte Bruno Fortier (Institut français d’architecture, 1989). Elle étudie actuellement la génération des architectes français qui a permis la réémergence du thème de l’urbain dans les années 1970 et 1980, à travers l’écriture de l’histoire et le projet. Elle a publié dans Les Ateliers de la recherche du centre Histoire culturelle et sociale de l’art (HiCSA) : « La métropole imaginaire, un Atlas de Paris : entre création et exposition » (mars 2019) et « Les architectes français et l’émergence d’une pensée sur la ville. Contributions à l’histoire urbaine (1966-1989) » (septembre 2019).

5PIERRE COFFY
Pierre Coffy est doctorant contractuel dans le cadre du projet « Milan and Ticino (1796-1848). Shaping the Spatiality of a European Capital » (Fonds national suisse). Il étudie l’histoire de l’architecture moderne et contemporaine au regard des évolutions de la société et, plus particulièrement, les transferts culturels et artistiques entre la France et l’Italie. Il est titulaire d’un master en histoire de l’art (Université Paris-Sorbonne : L’îlot du tribunal de commerce, physionomie et évolution d’un quartier de la Cité de la seconde moitié du xviiie siècle à la fin du Second Empire) et d’un master en histoire (Université Paris-Sorbonne : Le Ghetto de Rome de la seconde moitié du xviiie siècle à la fin du periodo napoleonico. Transformation d’un espace au regard de l’évolution de la communauté juive. Vers une remise en question de la ségrégation). Il prépare actuellement un doctorat intitulé Construire une capitale. Le laboratoire milanais dans l’Europe des Révolutions et de l’Empire (1796-1814) (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Università degli Studi di Milano).

6MARIE-LAURE CROSNIER LECONTE
Marie-Laure Crosnier Leconte est conservatrice du patrimoine honoraire et spécialiste de l’enseignement de l’architecture en France à la période contemporaine. Elle est notamment l’auteur du Dictionnaire des élèves architectes de l’École des beaux-arts, consultable sur le site Agorha de l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), où elle a été chercheure associée de 2009 à 2014. Elle a contribué à de nombreuses expositions et à leurs catalogues et a notamment publié L’école de Percier. Imaginer et bâtir le xixe siècle avec Jean-Philippe Garric (Mare & Martin, 2017) et « American Architecture Students in Belle Époque Paris : Scholastic Strategies and Achievements at the École des Beaux-Arts » avec Isabelle Gournay (The Journal of the Gilded Age and Progressive Era, 12/2, avril 2013).

7CHARLOTTE DUVETTE
Charlotte Duvette est doctorante en histoire de l’architecture et cheffe de projet de la recherche « Histoire du quartier Richelieu » à l’INHA. Elle a bénéficié d’un contrat doctoral à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où elle a également assuré divers enseignements. Ses recherches concernent l’urbanisme et l’habitat à Paris aux xviiie et xixe siècles. Après un mémoire de master intitulé La rue de Rivoli et le secteur des Tuileries. Projets, percements et constructions, depuis la Révolution à la fin du Premier Empire en 2014, elle prépare une thèse de doctorat : Les transformations de Paris étudiées à travers l’évolution de la maison urbain de 1780 à 1815. Entre publications et réalité bâtie. Elle a été co-commissaire de l’exposition « Napoléon et Paris. Rêves d’une capitale » (musée Carnavalet, 2015), dont elle a codirigé le catalogue.

8JEAN-PHILIPPE GARRIC
Jean-Philippe Garric est architecte et historien de l’art, professeur à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Après un doctorat consacré aux modèles italiens dans les livres d’architecture français (sous la direction de Françoise Choay, 2002), il a consacré de nombreux travaux aux architectes Charles Percier et Pierre Fontaine. Il est spécialiste du livre, du dessin et de l’enseignement de l’architecture, en France et en Europe pendant le long xixe siècle. Il a notamment publié Recueils d’Italie. Les modèles italiens dans les livres d’architecture français (Mardaga, 2004) ; Charles Percier et Pierre Fontaine. Les architectes de Napoléon (Belin 2012) ; Charles Percier. Architect and Designer in an Age of Revolutions (Yale University Press, 2016, dir.) ; L’école de Percier. Imaginer et bâtir le xixe siècle avec Marie-Laure Crosnier Leconte (Mare & Martin, 2017).

9ALISON GOREL-LE PENNEC
Alison Gorel-Le Pennec est doctorante en histoire de l’architecture à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Sa thèse, qui porte sur l’enseignement d’Henri Ciriani en France à l’UP7 et l’UP8 (Paris-Belleville), s’intitule : Les « modernes », pour une nouvelle élite de l’architecture. Henri Ciriani, le maître et les siens. En lien avec son sujet de doctorat, elle a récemment publié aux éditions B2 Les dessous du Grand Palais (préface de Jean-Philippe Garric et souvenir d’Yves Lion). Elle a également contribué à l’ouvrage dirigé par Caroline Maniaque, Les années 68 et la formation des architectes (Point de vues et Architecture territoire environnement, 2018) avec l’article « Henri Ciriani avant UNO : les années UP7 Grand Palais (1969-1977) ».

10GUY LAMBERT
Guy Lambert est maître de conférences en histoire et culture architecturales à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Belleville, chercheur à l’Institut parisien de recherche Architecture, urbanistique et société / unité mixte de recherche Architecture urbanisme société : savoirs enseignement recherche (IPRAUS/UMR AUSser). Il s’intéresse à l’architecture des xixe et xxe siècles en tant que domaine de savoir, pratiques et relations d’acteurs, en l’envisageant sous l’angle de l’histoire culturelle et matérielle. Ses travaux récents portent notamment sur l’histoire des mondes professionnels de l’architecte et celle des formations à la construction et à l’architecture. Il a entre autres codirigé L’atelier et l’amphithéâtre. Les écoles de l’architecture, entre théorie et pratique avec Estelle Thibault (Mardaga, 2011) et Architectures manifestes. Les écoles d’architecture en France depuis 1950 avec Éléonore Marantz (MétisPresses, 2018).

11CAMILLE LESOUEF
Camille Lesouef est doctorante en histoire de l’architecture à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle prépare une thèse intitulée : Un art du jardin moderne ou national ? La conception des jardins privés au passage du siècle en France (1890-1914). Son travail s’intéresse à l’interrelation entre l’art des jardins et l’architecture, et entre les textes et les projets de jardins. Il porte également sur la dialectique entre tradition et modernité ainsi que sur la circulation des idées et des images en Europe, marquée par les tensions entre nationalisme et internationalisme.

12ÉLÉONORE MARANTZ
Maître de conférences en histoire de l’architecture contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheur au centre Histoire culturelle et sociale de l’art (HiCSA), Éléonore Marantz consacre l’essentiel de ses recherches aux cadres et aux formes de la production architecturale au xxe siècle. Ses travaux actuels proposent de relire les années pré- et post-soixante-huitardes au prisme, notamment d’études sur les grands programmes publics : Construire l’université. Architectures universitaires à Paris et en Île-de-France. 1945-2000 avec Stéphanie Méchine (Publications de la Sorbonne, 2016) ; De l’Université de Paris aux universités d’Île-de-France avec Florence Bourillon, Stéphanie Méchine et Loïc Vadelorge (Presses universitaires de Rennes, 2016) ; Architectures Manifestes. Les écoles d’architecture en France depuis 1950 avec Guy Lambert (MetisPresses, 2018). Son attention aux architectures de l’enseignement supérieur a nourri ses recherches sur l’enseignement de l’architecture au cours des années 1960 et 1970 (exposition « Mai 68. L’architecture aussi ! », Cité de l’architecture et du patrimoine, Paris, 2018, avec Caroline Maniaque et Jean-Louis Violeau ; Architecture 68. Panorama international des renouveaux pédagogiques, MetisPresses, 2020, avec Anne Debarre, Caroline Maniaque et Jean-Louis Violeau) et les acteurs de cette histoire.

13FRANCESCA MATTEI
Francesca Mattei, architecte et historienne, est professeure agrégée d’histoire de l’architecture à l’Universitá Roma Tre. Ses recherches ont été soutenues par de nombreuses bourses, parmi lesquelles celle de l’Alexander von Humboldt Stiftung, de l’Institut national d’histoire de l’art de Paris, de l’Herzog August Bibliothek Wolfenbüttel. Ses travaux portent principalement sur l’architecture de la Renaissance et sur les dessins d’architecture. Elle est l’auteure de nombreuses publications dont Eterodossia e vitruvianesimo. Palazzo Naselli Crispi a Ferrara (1527-1538) (Campisano, 2013) et Architettura e committenza intorno ai Gonzaga. Modelli, strategie, intermediari (1510-1550) (Campisano, 2019).

14YÉRIM THIAM-SABINE
Yérim Thiam-Sabine a soutenu en 2020 un master en histoire de l’architecture de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction d’Éléonore Marantz. Il travaille sur l’architecture coloniale française dans l’espace sahélien ouest-africain et étudie la création par l’administration coloniale d’un style officiel pour ses équipements publics, directement emprunté à l’architecture en terre des anciennes cités marchandes du bassin du fleuve Niger. Actuellement engagé dans une mission de service civique au Niger, il prépare en parallèle un projet de doctorat.

15ESTELLE THIBAULT
Estelle Thibault est historienne, architecte de formation, maîtresse de conférences habilitée à diriger des thèses, à l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de Paris-Belleville, où elle enseigne l’histoire des théories architecturales. Elle a dirigé l’Institut parisien de recherche Architecture, urbanistique et société / unité mixte de recherche Architecture urbanisme société : savoirs enseignement recherche (IPRAUS/UMR AUSser) entre 2013 et 2018. Ses recherches portent sur les relations entre les théories de l’architecture et de l’ornement et leur environnement philosophique et scientifique aux xixe et xxe siècles. Elle s’intéresse actuellement à la réception et à la diffusion des travaux de Gottfried Semper dans l’espace culturel francophone. Parmi ses principales publications figurent La géométrie des émotions. Les esthétiques scientifiques de l’architecture en France 1860-1950 (Mardaga, 2010), l’édition critique de la traduction française de l’essai de Semper Science, industrie et art (Infolio, 2012) et l’ouvrage collectif De l’Orient à la mathématique de l’ornement. Jules Bourgoin 1838-1908 (Picard, 2015).

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