Le fond de l’œuvre
| , ,Notices biographiques des auteurs
Texte intégral
1FRÉDÉRIQUE BAUMGARTNER
Frédérique Baumgartner est spécialisée en histoire de l’art des xviiie et xixe siècles en Europe. Elle est titulaire d’un doctorat obtenu en 2011 à l’université de Harvard. Sa thèse a porté sur l’œuvre réalisée par Hubert Robert au cours de la Révolution française. En 2011, elle a rejoint le département d’histoire de l’art et d’archéologie de l’université de Columbia en qualité de postdoctorante ; depuis 2013, elle enseigne et dirige le programme de master en histoire de l’art au sein de ce même département. Ses travaux sur Hubert Robert ont été publiés dans le Burlington Magazine (2013) et Journal18 (2019). Un autre article sera prochainement publié dans le volume The Art of Revolutions à paraître chez l’American Philosophical Society (2020). Précédemment, elle a écrit sur Gina Pane (Oxford Art Journal, 2011) et contribué au catalogue Collection nouveaux médias : installations. La collection du Centre Pompidou Musée national d’art moderne (Éditions du Centre Pompidou, 2006).
2CLAIRE BETELU
Claire Betelu est maître de conférences en histoire de l’art et conservation à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, membre de l’équipe d’accueil Histoire culturelle et sociale de l’art (HiCSA). Conciliant ses activités de recherche et de restauration de peinture, elle se consacre à l’étude de la technologie picturale française des xviiie et xixe siècles. Auteure de la thèse Réunion d’artistes dans l’atelier d’Isabey. Processus créatifs de Louis-Léopold Boilly (1761-1845), elle collabore aujourd’hui à plusieurs projets de recherche dont PictOu, soutenu par le Domaine d’intérêt majeur - Matériaux anciens et patrimoniaux (DIM-MAP) Île-de-France, qui se propose de documenter la technique picturale de Jean-Baptiste Oudry à partir de l’examen d’un corpus d’œuvres restaurées dans les ateliers du Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF). Cette initiative confronte la matérialité des œuvres aux conférences du peintre données à l’Académie royale de peinture et de sculpture. Elle a par ailleurs rédigé plusieurs articles consacrés à l’histoire de la restauration en France au xixe siècle.
3ÉMILIE CHEDEVILLE
Émilie Chedeville est attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en histoire de l’art moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, après y avoir été doctorante contractuelle. Issue d’une double formation en histoire et en histoire de l’art, diplômée d’un master de l’université Columbia, elle prépare, sous la direction d’Étienne Jollet, une thèse sur l’illusion dans les décors religieux parisiens des xviie et xviiie siècles. Elle a publié en 2019 dans la revue Graphè un article étudiant de manière inédite le décor de la chapelle de la Vierge en l’église Saint-Roch : « Sculpture, liturgie, illusion : l’Annonciation de Falconet à Saint-Roch (1760) ».
4BASTIEN COULON
Bastien Coulon est doctorant à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction d’Étienne Jollet. Sa thèse, intitulée Représenter la nation. La personnification de la France au xviiie siècle, traite de la place de la figure nationale et du rapport entre allégorie et histoire dans la production artistique du siècle des Lumières. Il est enseignant à l’université Paris 1 depuis 2013 où il a pris en charge les cours d’historiographie de l’histoire de l’art et de création artistique aux xviie et xviiie siècles. Depuis octobre 2019 il est également assistant de recherche pour le Centre de recherche du château de Versailles dans le cadre du programme Architrave.
5FLORENCE FESNEAU
Doctorante en histoire de l’art moderne sous la direction d’Étienne Jollet à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Florence Fesneau travaille sur la représentation du sommeil au xviiie siècle. Elle a publié « De la farce à l’offense : la représentation du camouflet aux xviie et xviiie siècles » dans la Revue de l’Art en 2019 et « Les secrets plaisirs de la voyeuse au temps des Lumières » dans Lumen en 2018. Elle a participé à la publication des actes de la journée d’étude du Groupe de recherche en histoire de l’art moderne (GRHAM) – dont elle est membre fondateur – du 15 juin 2017 « Interpréter l’histoire dans les arts décoratifs ».
6ÉTIENNE JOLLET
Étienne Jollet est professeur d’histoire de l’art moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux suivent trois directions principales. La première est l’étude de la relation entre les arts visuels et les savoirs en France aux xviie et xviiie siècles (Watteau. Les fêtes galantes, Herscher, 1994 ; Chardin. La vie silencieuse, Herscher, 1995 ; Figures de la pesanteur. Fragonard, Newton et les hasards de l’escarpolette, Jacqueline Chambon, 1998 ; Watteau. Le simple, Cohen & Cohen, à paraître). La deuxième est l’approche méthodologique et historiographique de l’histoire de l’art, de la critique d’art au xviiie siècle (édition de La Font de Saint-Yenne, œuvre critique, ENSBA, 2001) à l’usage des neurosciences, en passant par Aloïs Riegl (édition du Portrait de groupe hollandais, Hazan, 2008), avec un intérêt particulier pour les questions de la topographie (La nature morte et la place des choses. L’objet et son lieu dans l’art occidental, Hazan, 2007). La troisième est le lien entre art et pouvoir, central dans Jean et François Clouet (Lagune, 1997) et dans l’ouvrage qu’il a dirigé sur Les images du monument de la Renaissance à nos jours (Presses de l’université de Provence, 2012) ou celui qu’il achève actuellement : La figure et le fond. Les monuments publics des rois de France de Henri IV à la Révolution (Droz).
7BARBARA JOUVES
Barbara Jouves est actuellement attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en histoire de l’art et en préservation des biens culturels. En 2019, elle a soutenu une thèse intitulée La conservation et la restauration des tableaux des collections privées à Paris (1789-1870). De ses recherches menées à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’École du Louvre sont issus différents articles sur l’histoire de la restauration des peintures au xixe siècle. Elle a également dirigé les publications de plusieurs actes de journées d’étude, dont le volume Réception critique de la restauration, xviiie-xixe siècles (Éditions du GRHAM, 2017).
8CHLOÉ PERROT
Chloé Perrot est doctorante en histoire de l’art moderne et conservatrice des bibliothèques. Elle travaille sur les iconologies françaises du xviiie siècle sous la direction d’Étienne Jollet à l’école doctorale Histoire de l’art (ED 441) de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Son actualité récente est marquée par la publication de « Déshabiller l’Almanach pour rhabiller le Traité de la science iconologique : non nova, sed nove ? » dans Habillage du livre et du texte aux xviie et xviiie siècles (Éditions universitaires de Lorraine, 2019).
9SASHA ROSSMAN
10Sasha Rossman is a PhD candidate in the department of art history at the University of California, Berkeley and an assistant at the Institute for Art History at the University of Bern, Switzerland. He studied art history and fine arts in the United States and Germany, most recently at the University of Konstanz in the graduate colloquium « The Real in the Culture of Modernity ». His research and writing focuses on the political roles and lives of furniture and other « decorative » arts (including a dissertation about early modern tables) as well as film, holes, cartography, the emergence of capitalism in Tudor and Stuart England, and the history of political boundaries. Recent publications include articles on Europe’s borders in film, representations of the rogue state, the history of rubber gloves and criminality, 17th century gaming tables and the Turkish Wars, and revolutionary French earrings. Future projects include an edited volume on « The Corner ».
11CLAIRE SOURDIN
Doctorante contractuelle à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Claire Sourdin prépare une thèse sous la direction d’Étienne Jollet sur la peinture pastorale au xviiie siècle. Ses thèmes de recherche privilégiés sont la peinture française sous l’Ancien Régime, les représentations de la vie champêtre, les enjeux liés aux questions de l’illusion et de l’imaginaire dans les arts visuels, ainsi que l’histoire du goût et des sensibilités. Après être intervenue sur « Le corps sensoriel et sensuel dans la pastorale » lors d’un colloque international organisé par l’université Trois-Rivières, au Canada, en février 2018, elle a étudié la représentation de la « pauvreté riante » dans l’iconographie de La bergère des Alpes de Jean-François Marmontel au cours du colloque « L’envers du décor ? Représentation de la pauvreté en Europe à l’époque moderne » à l’université de Lausanne en septembre 2019.
12ALEXIA VAHLAS
Alexia Vahlas est doctorante contractuelle de l’école doctorale Histoire de l’art (ED441) à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Depuis 2017 elle effectue des recherches sur Les relations entre architecture et sculpture à Rome sous le pontificat de Clément XII Corsini (1730-1740), sous la direction d’Étienne Jollet. Elle est chargée d’enseignement à l’université Paris 1 et a été à deux reprises boursière de l’École française de Rome.
13HADRIEN VOLLE
Hadrien Volle est doctorant en histoire de l’art moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction d’Étienne Jollet depuis 2014. Sa thèse, en cours de rédaction, a pour thème l’intérieur des salles de spectacle en France au xviiie siècle. Il a été doctorant contractuel de 2014 à 2017, puis boursier du Centre allemand d’histoire de l’art de Paris pour l’année 2017-2018. Parmi ses publications notables, on relève « Scénographie pour société moderne. La salle de spectacle du faubourg Saint-Germain » dans la revue Dix-Huitième Siècle en 2017 et « “La matrone sévère conduira publiquement sa fille au théâtre” : Construction et déconstruction architecturale d’un modèle égalitaire, de la Terreur à l’Empire » dans la Revue d’Histoire du Théâtre en 2018.
© Éditions de la Sorbonne, 2020