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|Notices biographiques des auteurs
Texte intégral
1NICOLAS BALLET
Historien de l’art contemporain, Nicolas Ballet a soutenu sa thèse de doctorat en 2018 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des cultures alternatives, de l’occultisme, des nouveaux médias et des mouvements d’avant-garde, il a consacré ses recherches doctorales à la culture visuelle des musiques industrielles en Europe, aux États-Unis et au Japon (1969-1995). Il a récemment édité l’ouvrage en deux volumes Genesis Breyer P-Orridge : Nekrophile (Timeless Éditions, 2018), et a publié les articles « “Alpha Females”. Transgressions féministes des musiques industrielles » (Octopus Notes, 2018), « Symphony for a Genocide. Musiques industrielles et totalitarisme » (Marges, 2018) et « Révolution bioélectronique. Les musiques industrielles sous influence burroughsienne » (Les Cahiers du MNAM, 2017). Il est également membre de l’association Athamas – Art et antipsychiatrie, en résidence INHALab à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) de mars à juin 2019.
2AURORE BUFFETAULT
Aurore Buffetault est chargée d’études et de recherche à l’Institut national d’histoire de l’art (INHA). Elle prépare actuellement sa thèse de doctorat Poétiques de la libération. Le Centro de Arte y Comunicación (CAYC) de Buenos Aires 1968-1979, sous la direction de Pascal Rousseau. Sa recherche propose d’interpréter à nouveaux frais le développement du conceptualisme latino-américain, son articulation avec l’usage expérimental des nouveaux médias et la spécificité politique et idéologique de ses pratiques. La relation étroite tissée entre art expérimental, antipsychiatrie et politiques tiers-mondistes est au cœur de cette analyse. Aurore Buffetault est l’un des membres fondateurs de l’association Athamas – Art et antipsychiatrie. Elle a participé à de nombreux événements scientifiques dont la « Transregional Academy on Latin American Art II » (Buenos Aires, 2017) et la journée d’études « Interférences de l’Amérique “latine” dans le postcolonial » (Toulouse, 2018) dont les actes sont à paraître.
3HÉLÈNE GHEYSENS
Hélène Gheysens prépare actuellement un doctorat consacré à l’œuvre de Léa Lublin sous la direction de Pascal Rousseau à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches s’intéressent à la formation des imaginaires, de la propagande à la publicité, et à la définition des identités. Après une première carrière consacrée à la communication, elle a réalisé ses études d’histoire de l’art à l’École du Louvre. Ses précédents travaux se sont attachés à étudier la redécouverte de l’œuvre d’Alina Szapocznikow ainsi que le rôle joué par Pierre Restany dans la visibilité des artistes femmes au cours des années 1960 et 1970. Ses autres sujets de recherche concernent le graphisme, la constitution d’une mémoire critique chez les artistes d’Asie du Sud-Est, ainsi que l’histoire de l’antipsychiatrie en France. Elle est membre fondatrice de l’association Athamas – Art et antipsychiatrie, lauréate de la bourse de recherche INHALab en 2019. Elle a par ailleurs travaillé au sein du département art contemporain du musée national d’Art moderne - Centre Pompidou et enseigne, depuis 2017, en licence à Paris 1. Elle a collaboré au site Aware - Women Artists ainsi qu’au magazine Artpress et a publié au sein des Cahiers du Mnam.
4FLEUR HOPKINS
Fleur Hopkins est doctorante en histoire de l’art à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse invitée au département Sciences et techniques de la Bibliothèque nationale de France (BNF). Sa thèse, sous la direction de Pascal Rousseau, Aux frontières de l’invisible : culture visuelle et instruments optiques dans le récit merveilleux-scientifique au passage du siècle (1894-1930), propose d’étudier la culture visuelle et les médias imaginaires du genre merveilleux-scientifique. Elle se concentre sur son souhait d’étendre le champ du visible – visiter le monde monstrueux des microbes ou un corps humain, devenir passe-muraille ou parfaitement invisible, lire les pensées, s’élancer vers les astres, etc. Fleur Hopkins est aussi la commissaire de l’exposition de la BNF « Le merveilleux-scientifique. Une science-fiction à la française » (avril-août 2019).
5SANDRINE MEATS
Sandrine Meats prépare actuellement son doctorat sous la direction de Pascal Rousseau à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses recherches portent sur les pratiques de la performance, particulièrement en Angleterre entre 1969 et 1976. Elle a publié de nombreux articles en lien avec ce sujet, notamment sur Carlyle Reedy (Diapo, 2010), sur Stephen Cripps dans l’ouvrage dirigé par Sylvie Coëllier, La performance, encore (Presses universitaires de Provence, 2016), sur les emplois spécifiques de la performance par les artistes femmes des années 1970 en Angleterre (Ligeia, 2013). Elle a contribué à l’élaboration du catalogue de l’exposition Stuart Brisley à la galerie England & Co (Londres, 2006) et est co-auteure d’Interviewer la performance. Regards sur la scène française depuis 1960 (Manuella Éditions, 2014). Elle a assuré des charges d’enseignement à l’université Paris 4 Paris-Sorbonne, puis à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle est membre fondateur de l’association Athamas – Art et antipsychiatrie, lauréate de la résidence de recherche INHALab mars-juin 2019.
6ALEXANDRA MIDAL
Alexandra Midal est professeure ordinaire en histoire et théorie du design à la Haute École d’art et de design (HEAD) de Genève et commissaire d’exposition indépendante. Elle a été assistante de Dan Graham, directrice du Fonds régional d’art contemporain (FRAC) de Haute-Normandie, a créé et dirigé la Design Project Room (HEAD-Genève) et a été commissaire d’exposition pour des musées : musée d’Art moderne Grand-Duc Jean (Mudam) de Luxembourg, Wolfsonian Museum de Miami, Cité du design de Saint-Étienne, Artist’s Space de New York, Art and Design Atomium Museum (ADAM) de Bruxelles, musée d’Art moderne et contemporain (MAMC) de Saint-Étienne, etc. Sa prochaine exposition en co-commissariat avec Sébastien Delot sera présentée au Lille Métropole musée d’Art moderne, d’art contemporain et d’art brut (LaM) en 2020. Elle a aussi réalisé « Drive-In », sa première exposition d’essais visuels au musée d’Art contemporain (CAPC) de Bordeaux en 2018-2019. Elle est la directrice du Festival of Invisible Films qui présente des films expérimentaux de designers. Ses derniers ouvrages sont La Manufacture du meurtre (Zones, 2018) et Design by Accident for a New History of Design (Stenberg Press, 2019).
7TONY OURSLER
Né en 1957 à New York, où il vit et travaille, Tony Oursler est un artiste majeur de la scène artistique américaine. C’est à Cal Arts (California Institute of the Arts) qu’il réalise ses premières bandes vidéos, et qu’il rencontre l’artiste Mike Kelley avec lequel il fonde en 1977 un groupe de punk-rock expérimental, The Poetics. Au sein de l’art vidéo, Tony Oursler fait appel à une forme de théâtralisation sur une grande variété de médiums : vidéo, film, photographie, informatique, web, sculpture, objets, mais aussi bandes musicales et sonores qui font l’objet d’un travail spécifique. Il a très tôt étendu la conception de l’écran à des supports inusités, de l’architecture et de l’espace public aux fameux mannequins de chiffons – les dummies, ou poupées, qui apparaissent en 1992 – dans des « installations » narratives, constituées de décors et de personnages à caractère burlesque et tragique à la fois.
8PIERRE-JACQUES PERNUIT
Pierre-Jacques Pernuit est diplômé de l’École du Louvre et de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux, sous la direction de Pascal Rousseau, sont consacrés aux expérimentations médiatiques de lumière dans l’art américain de la première moitié du xxe siècle. En 2019-2020, il poursuit l’écriture de sa thèse intitulée In Media Res. L’art de la Mobile Color aux États-Unis avec le soutien du Jane et Morgan Whitney Fellowship du Metropolitan Museum de New York.
9ALESSANDRA RONETTI
Alessandra Ronetti est doctorante en histoire de l’art contemporain à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’École normale supérieure de Pise. Elle a été chercheuse invitée (visiting researcher) et chargée de cours (adjunct professor) à la New York University en 2016. Elle est actuellement attachée temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) en histoire de l’art contemporain à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi que présidente de l’Association de recherche Imago – Cultures visuelles. Sa thèse « Chromomentalisme ». Psychologies de la couleur et pratiques visuelles en France au passage du siècle (1870-1914), dirigée par Pascal Rousseau, porte sur l’impact élargi des multiples théories psychologiques de la couleur sur les origines de la culture visuelle moderne. Elle a participé à des conférences internationales consacrées aux Colour studies et aux Media studies, et elle a publié des articles dans des revues à comité de lecture.
10PASCAL ROUSSEAU
Pascal Rousseau est professeur d’histoire de l’art contemporain à l’université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et directeur de l’École doctorale Histoire de l’art (ED 441), après avoir été professeur ordinaire à l’université de Lausanne (UNIL) et professeur invité à l’université de Genève (UNIGE). Spécialiste des avant-gardes historiques, des liens entre arts, sciences et cultures techniques, il a assuré le commissariat de nombreuses expositions, en France : « Robert Delaunay. De l’impressionnisme à l’abstraction » (Centre Pompidou, Paris, 1999), « Aux origines de l’abstraction » (musée d’Orsay, 2003), « Pasteur Spirit » (Institut Pasteur, 2010), « Cosa mentale. Art et télépathie au xxe siècle » (Centre Pompidou, Metz, 2015) ; et à l’étranger : « Robert et Sonia Delaunay » (Fundacion Thyssen Bornemisza, Madrid, 2003), « Sous influence. Résurgences de l’hypnose dans l’art contemporain » (musée cantonal des Beaux-Arts, Lausanne, 2007). Il prépare actuellement un livre consacré aux liens entre art et hypnose, de Mesmer à nos jours, ainsi qu’un ouvrage sur l’art abstrait (Citadelles et Mazenod, 2020).
11JEFFREY SCONCE
Jeffrey Sconce est professeur associé à la Northwestern University. Spécialiste de l’histoire culturelle des médias, il a publié Haunted Media: Electronic Presence from Telegraphy to Television (Duke University Press, 2000), et co-édité Sleaze Artists: Cinema at the Margins of Taste Style, and Politics (Duke University Press, 2007). Auteur de nombreux articles consacrés à la question des cultures du contrôle, il vient de publier un ouvrage sur la psychose de l’emprise technologique sous le titre The Technical Delusion : Electronics, Power, Insanity (Duke University Press, 2019).
12HERVÉ VANEL
Hervé Vanel est assistant professor à l’American University of Paris. Il est l’auteur de Roy Lichtenstein et l’art pop (Carré, 2013) et Triple Entendre : Furniture Music, Muzak, Muzak-Plus (University of Illinois Press, 2013) et directeur de l’ouvrage Warhol Unlimited (Paris Musées, 2015). Il a également publié récemment « Cybernetic Bordello : Nicolas Schöffer’s Aesthetic Hygiene » dans l’ouvrage dirigé par Catherine Dossin, France and the Visual Arts since 1945 : Remapping European Postwar and Contemporary Art (Bloomsbury Visual Arts, 2018) et « L’Intranaute (Notes sur James Turrell) » (musée d’Arts de Nantes, 2018).
© Éditions de la Sorbonne, 2019