Version classiqueVersion mobile

Le Républicanisme social : une exception française ?

 | 
Pierre Crétois
, 
Stéphanie Roza

Les auteurs

Texte intégral

1Thomas Boccon-Gibod, ancien élève de l’ENS-Lyon, est professeur agrégé de philosophie et chercheur associé au laboratoire Sophiapol de l’université Paris Ouest-Nanterre La Défense. Son travail porte sur la rationalité et la légitimité des sciences de gouvernement et des institutions publiques. Il a soutenu en 2011, à Nanterre, une thèse de philosophie intitulée Les principes démocratiques de l’autorité. Fondements et modalités de l’exercice du pouvoir dans les sociétés contemporaines (à paraître fin 2014 aux éditions LGDJ). Il est également l’auteur d’une introduction à l’œuvre de Michel Foucault, Michel Foucault, dire la vérité (Scéren-CNDP, 2013).

2Yannick Bosc est maître de conférences en histoire moderne et de la Révolution française, GRHIS-Normandie Université (ESPE Rouen), coordinateur de Révolution Française.net. Il a notamment publié Les voix de la Révolution française : projets pour la démocratie (avec Sophie Wahnich, La Documentation française, 1990) ; une anthologie de discours de Robespierre, Pour le bonheur et pour la liberté (avec Florence Gauthier et Sophie Wahnich, La Fabrique, 2000) ; l’ouvrage collectif Républicanismes et droit naturel (avec Marc Belissa et Florence Gauthier, Kimé, 2009) ainsi que Robespierre. La fabrication d’un mythe (avec Marc Belissa, Ellipses, 2013).

3Françoise Brunel, ancienne élève de l’ENS-Fontenay et agrégée d’histoire, est maître de conférences honoraire d’histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste de l’histoire politique de la Révolution française, elle consacre ses recherches à la Convention nationale, principalement au groupe montagnard et à la période thermidorienne sur lesquels elle a publié livres, articles et communications. De 1980 à 2012, elle a assuré la responsabilité scientifique de la publication des tomes XCII à CII des Archives Parlementaires (CNRS Éditions), couvrant la période messidor an II-frimaire an III (juin à décembre 1794).

4Pierre Crétois est docteur et agrégé de philosophie, actuellement ATER à l’université de Tours et chercheur associé au Sophiapol (université Paris Ouest-Nanterre). Il poursuit des travaux en philosophie politique et sur l’histoire de la philosophie du xviiie siècle, Rousseau et, plus généralement, le droit de propriété. Il est notamment auteur de Le renversement de l’individualisme possessif, de Hobbes à l’État social (à paraître en 2014).

5Jean-Numa Ducange est maître de conférences en histoire contemporaine (GRHIS-Normandie Université, Rouen). Spécialiste de l’historiographie de la Révolution française et des socialismes en France et dans les pays germanophones, il a notamment publié La Révolution française et l’histoire du monde. Deux siècles de débats historiques et politiques (Armand Colin, 2014) et une anthologie de textes de Jean Jaurès (Livre de Poche, 2014). Il est par ailleurs membre des conseils d’administration de la Société des études robespierristes et de la Société d’études jaurésiennes, ainsi que des comités de rédaction des Cahiers Jaurès, Actuel Marx (PUF) et Austriaca (Presses universaitaires de Rouen et du Havre).

6Johnson Kent Wright est professeur au département d’histoire de l’Arizona State University, USA. Il est l’auteur de l’ouvrage A Classical Republican in Eighteenth-Century France : the Political Thought of Mably (Stanford University Press, 1997), d’articles sur Montesquieu, Rousseau, et l’historiographie des lumières, et d’un livre à paraître, The Revolutionary Atlantic, 1763-1830. Il est rédacteur en chef de la revue French Historical Studies.

7Christophe Miqueu, agrégé et docteur en philosophie, est maître de conférences en philosophie politique à l’université de Bordeaux (ESPE d’Aquitaine) et membre du laboratoire SPH (EA4574). Il travaille sur l’histoire et l’actualité de la pensée républicaine. Il est l’auteur de Spinoza, Locke et l’idée de citoyenneté. Une génération républicaine à l’aube des Lumières (Classiques Garnier, 2012) et avec Gabriel Galice de Penser la République, la guerre et la paix sur les traces de Jean-Jacques Rousseau (Slatkine, 2012). Il a également codirigé les ouvrages collectifs suivants : Harrington et le républicanisme à l’âge classique (avec J. Terrel et B. Graciannette, Presses universitaires de Bordeaux, 2014), Éthique et déontologie dans l’Éducation nationale (avec J.-F. Dupeyron, Armand Colin, 2013), Conflits et démocratie. Quel nouvel espace public ? (avec H. Bentouhami, L’Harmattan, 2010), et Locke’s Political Liberty : Readings and Misreadings (avec M. Chamie, Voltaire Foundation, 2009).

8 Stéphanie Roza est agrégée et docteure en philosophie politique. Elle est chercheuse associée au CHSPM (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Spécialiste de l’histoire de l’utopie et des origines de la pensée socialiste au siècle des Lumières, elle a réédité le Code de la nature de Morelly (2011) participé à la nouvelle édition de La conspiration pour l’égalité, dite de Babeuf, de Buonarroti (2014), et dirigé avec Pierre Crétois le numéro 66 de la revue Corpus : « Les contestations de la propriété (1755-1848) » (à paraître).

9Arnault Skornicki est maître de conférences en science politique à l’université Paris Ouest-Nanterre La Défense. Dans une perspective d’histoire sociale de la pensée politique, ses recherches portent sur la formation du libéralisme et de la critique de l’économie politique, mais aussi sur les langages du patriotisme en France et au-delà (fin xviiie-début xixe siècles). Il s’intéresse également aux questions de méthode en histoire intellectuelle. Il est l’auteur de L’économiste, la cour et la patrie. L’économie politique dans la France des Lumières (CNRS Éditions, 2011) ; La nouvelle histoire des idées politiques (avec Jérôme Tournadre, La Découverte, [Repères], à paraître début 2015).

© Éditions de la Sorbonne, 2014

Licence OpenEdition Books

Rechercher dans OpenEdition Search

Vous allez être redirigé vers OpenEdition Search