Policer les mobilités
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Texte intégral
1 Diego Carnevale est docteur en histoire moderne des universités de Naples et d’Aix-Marseille. Depuis 2016, il est Marie Curie fellow à Birkbeck, University of London (Royaume-Uni). Ses recherche concernent les relations entre société et institutions dans les grandes villes européennes pendant l’Ancien Régime. Parmi ses travaux les plus récents : L’affare dei morti. Mercato funerario, politica e gestione della sepoltura a Napoli (secoli XVII-XIX), École française de Rome, 2014.
2 Anne Conchon est professeure d’histoire moderne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et chercheuse associée à l’IDHE. S (UMR 8533). Depuis la publication de son ouvrage, Le péage en France au xviiie siècle. Les privilèges à l’épreuve de la réforme (Comité pour l’histoire économique et financière de la France, 2002), elle poursuit ses recherches sur les institutions, les dynamiques et les savoirs économiques à l’époque préindustrielle. Une partie de ses travaux portent sur le marché des transports, la régulation des circulations et le financement des infrastructures. Son dernier livre, est paru aux Presses universitaires de Rennes en 2016 (La corvée des grands chemins au xviiie siècle. Économie d’une institution).
3 Margo De Koster, historienne et sociologue, est professeur de criminologie historique à la Vrije Universiteit Brussel et la Vrije Universiteit Amsterdam. Ses recherches portent sur l’histoire de la régulation sociale, du crime et de la déviance, des polices et de la justice dans les contextes urbains, xixe-xxe siècles.
4 Arnaud-Dominique Houte est maître de conférences HDR à Paris-Sorbonne et membre du Centre d’histoire du xixe siècle. Il a notamment publié Le métier de gendarme au xixe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2010, et Le triomphe de la République, 1871-1914, Seuil, 2014. Ses recherches portent sur l’histoire sociale et culturelle de la France, plus particulièrement sur les questions de sécurité.
5 Pieter Leloup, historien et criminologue, est affilié au groupe de recherche Crime and Society (CRiS) de la Vrije Universiteit Brussel et à l’Institut de recherche internationale en politique criminelle (IRCP) de l’Université de Gand. Il travaille à une thèse de doctorat sur le développement de la sécurité privée en Belgique au cours du xxe siècle.
6 René Lévy est directeur de recherche au CNRS et au Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP, CNRS/universités Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et Cergy-Pontoise/ministère de la Justice). Ses recherches portent notamment sur les questions policières, dans une perspective sociologique et historique. Il a publié, avec Jean-Marc Berlière, Histoire des polices en France depuis l’ancien régime, Paris, Nouveau monde éditions, 2013.
7Laurence Montel est maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de Poitiers, membre du CRIHAM (EA 4270, Poitiers) et chercheure associée de l’UMR 7303 Telemme. Elle travaille sur l’histoire des trafics criminels, des régulations urbaines et des imaginaires urbains, dans les villes portuaires, à la suite d’une thèse consacrée à la naissance du Milieu marseillais (Marseille capitale du crime. Histoire croisée de l’imaginaire de Marseille et de la criminalité organisée, 1820-1940). Elle a publié récemment « Autour de l’Affaire : les policiers face aux grèves dans le port du Havre à la fin des années 1900 », dans John Barzman, Jean-Pierre Castelain (dir.), Jules Durand, un crime social et judiciaire, Paris, L’Harmattan, 2015, p. 67-83, et « Proxénétisme et corruption à Marseille dans les années 1920 et 1930. Pratiques et représentations », dans Olivier Dard, Jens Ivo Engels, Andreas Fahrmeir, Frédéric Monier (dir.), Scandales et corruption à l’époque contemporaine, Armand Colin (Les coulisses du politique à l’époque contemporaine, xixe-xxe siècle), 2014, p. 109-122.
8 Céline Regnard est maître de conférences en histoire contemporaine à Aix-Marseille Université, membre de l’UMR 7303 Telemme et de l’Institut universitaire de France (Junior 2015-2020). Après une thèse consacrée à l’histoire de la violence à Marseille (Marseille la violente. Criminalité, industrialisation et société, Presses universitaires de Rennes, 2009), elle a orienté ses travaux vers l’histoire de l’immigration et de son contrôle à Marseille et, plus récemment, aux États-Unis. Elle a publié récemment, avec Eleonora Canepari, « Abitare la città. Residenza e precarietà in età moderna e contemporanea », Quaderni storici, 1, 2016 ; « Marseille, port de transit pour les émigrants italiens (1860-1914) », Archivio storico dell’emigrazione italiana, 11/15, 2015, p. 20-29, et « Urban Growth and Police Reform in Marseille (1855-1908) », Urban History, juin 2015, p. 1-17.
9 Philippe Soulier est étudiant en histoire contemporaine. Il a soutenu à l’université Paris-Sorbonne, en 2014 et en 2015, deux mémoires dans le cadre du master Armées, guerres et sécurité dans les sociétés de l’Antiquité à nos jours, intitulés « Évolution de la représentation et mise en place de la vidéosurveillance en France, 1949-2012 » et « La sécurité routière en France entre 1950 et 2012 ».
10 Béatrice Touchelay est professeure d’histoire contemporaine à l’université de Lille depuis 2011, spécialiste de l’histoire des chiffres publics (statistiques) et privés (comptabilité des entreprises) ; elle poursuit également des recherches sur la fiscalité de guerre, et plus largement sur la fiscalité directe et sur l’organisation du contrôle fiscal en France et dans le monde occidental. L’économie et la société de la France du Nord et de l’Europe du Nord-Ouest constituent un autre axe de recherche. Elle a publié notamment, avec Isabelle Bruno et Florence Jany-Catrice (dir.), The Social Sciences of Quantification. From Politics of Large Numbers to Target-Driven Policies, Springer, 2016.
© Éditions de la Sorbonne, 2018