1 Heliana Angotti-Salgueiro, ex-titulaire de la chaire brésilienne en sciences sociales Sérgio Buarque de Holanda (CRBC-EHESS/MSH), est l’auteur de livres et articles en plusieurs domaines (histoire urbaine, histoire de l’architecture et de l’urbanisme et histoire de la photographie), notamment de La casaque d’Arlequin. Belo Horizonte, une capitale éclectique au xix^e siècle (Éd. de l’EHESS, 1997). Elle a aussi dirigé les ouvrages collectifs : Pierre Monbeig e a Geografia Humana brasileira : a dinâmica da transformação (Edusc/Fapesp, 2006) et O olho fotográfico. Marcel Gautherot e seu tempo (MAB-FAAP, 2007). Elle est actuellement chercheur-associé à la faculté d’architecture et urbanisme de l’université presbytérienne Mackenzie, à São Paulo.

2 Pierre Bocquillon est lecturer en science politique à l’université d’East Anglia (Norwich, Royaume-Uni). Formé en géographie et science politique, il travaille principalement sur les politiques européennes de l’énergie et du climat.

3 Gavin Bowd est professeur de littérature et de civilisation française à l’université de St. Andrews (Écosse). Parmi ses ouvrages les plus récents : Un géographe français et la Roumanie. Emmanuel de Martonne (1873-1955) (L’Harmattan, 2012) et Impure and Worldly Geography : Pierre Gourou and Tropicality (avec D. W. Clayton, Routledge, Studies in Historical Geography, 2019).

4 Pierre Cornu est professeur d’histoire contemporaine et d’histoire des sciences à l’université Lyon 2, membre du Laboratoire d’études rurales. Ses travaux portent sur l’articulation des dynamiques socioculturelles, scientifiques et environnementales dans la « question agraire » européenne au xx^e siècle. Il est notamment l’auteur de L’histoire de l’Inra entre science et politique avec Egizio Valceschini et Odile Maeght-Bournay (Quae, 2018).

5 Suzanne Daveau a été institutrice à Pantin, puis a enseigné dans les lycées de Gap et de Lille et les universités de Besançon, Dakar, Reims et Lisbonne. Elle a pratiqué la géomorphologie et la climatologie, la géographie historique et régionale et l’histoire de la géographie et de la cartographie. Depuis 1965, elle a étroitement collaboré avec Orlando Ribeiro. Parmi ses ouvrages principaux, on note sa thèse de doctorat sur la frontière franco-suisse (1959), O Ambiente Geográfico Natural (1970 [5^e éd., 2019]), La zone intertropicale humide (avec O. Ribeiro, 1973), Répartition et rythme des précipitations au Portugal (1977), Portugal, o Sabor da Terra (avec J. Mattoso et D. Belo, 1998 [2^e éd., 2010]) et Um Antigo Mapa Corográfico de Portugal (2010). Elle a conçu et présenté les volumes consacrés à Orlando Ribeiro Mestres, Colegas, Discípulos (Fundação Calouste Gulbenkian, 2 vol., 2016-2017) et Universidade, Ciência, Cidadania (Fundação Calouste Gulbenkian, 2013).

6 Federico Ferretti est associate professor à l’University College Dublin (UCD), School of Geography, et chercheur associé à l’équipe EHGO de l’UMR Géographie-cités (CNRS, Paris). Il a notamment publié Élisée Reclus. Pour une géographie nouvelle (Éd. du CTHS, 2014) et Anarchy and Geography : Reclus and Kropotkin in the UK (Routledge, 2018), et codirigé, avec G. Barrera de la Torre, A. Ince et F. Toro, Historical Geographies of Anarchism : Early Critical Geographers and Present-Day Scientific Challenges (Routledge, 2017).

7 Nicolas Ginsburger est docteur en histoire contemporaine et chercheur associé à l’équipe EHGO (CNRS, Paris). Il a consacré ses travaux aux géographes français et germanophones pendant les deux guerres mondiales, à la géographie coloniale française et allemande à la Belle Époque et aux femmes géographes au cours du xx^e siècle. Avec Marie-Claire Robic, il a été commissaire scientifique d’une exposition consacrée à Paul Vidal de La Blache à la bibliothèque de l’ENS (2018) [nicolas.ginsburger@wanadoo.fr].

8 Emmanuelle Loyer est professeure des universités en histoire contemporaine à Sciences Po Paris. Spécialisée dans l’histoire culturelle des sociétés contemporaines, elle a travaillé sur les pratiques et politiques artistiques, puis sur l’exil et les phénomènes intellectuels transnationaux. Elle a publié notamment Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947) (Grasset, 2005) et Lévi-Strauss (Flammarion, 2015), ainsi qu’une édition de la correspondance entre Claude Lévi-Strauss et Roman Jakobson entre 1942 et 1982, avec Patrice Maniglier (Seuil, 2018).

9 Efi Markou est ingénieure d’étude à l’Ined et associée au centre Maurice-Halbwachs (EHESS). Sa thèse de sociologie, soutenue en 2020, a pour titre La décentralisation industrielle en France dans le premier xx^e siècle. Du mot d’ordre réformateur à l’aménagement du territoire.

10 Josefina Gómez Mendoza est professeure émérite de l’université autonome de Madrid et membre de l’Académie espagnole d’histoire (RAH) et de celle des ingénieurs (RAI). Elle est docteur honoris causa de l’ENS de Lyon. Elle travaille sur l’histoire de la pensée géographique et environnementale, ainsi que sur la dimension territoriale de l’action des Eaux et Forêts. Ses recherches actuelles portent sur le paysage et le patrimoine, plus particulièrement le paysage urbain. Elle entretient des liens suivis avec diverses institutions françaises, dont l’équipe EHGO [josefina.gomez@uam.es].

11Marie-Vic Ozouf-Marignier, géographe et historienne, est directrice d’études à l’EHESS et membre de l’équipe EHGO de l’UMR Géographie-cités (CNRS, Paris). Ses nombreux travaux portent sur l’histoire de la géographie et des savoirs géographiques depuis le xviii^e siècle, notamment autour de la notion de territoire.

12 Marie-Claire Robic est ex-directrice de recherche émérite (CNRS) et membre de l’équipe EHGO (UMR Géographie-cités). Ses recherches portent sur l’épistémologie et l’histoire de la géographie depuis la fin du xix^e siècle, en particulier sur l’École française de géographie, sur les interactions entre savoirs savants et autres champs de savoirs, et sur les circulations internationales. Elle a publié notamment Géographes face au monde. L’Union géographique internationale et les congrès internationaux de géographie (avec Mechtild Rössler et Anne-Marie Briend, 1996) [robicmc@parisgeo.cnrs.fr].

13 Dylan Simon a consacré sa thèse de doctorat de géographie à Max Sorre. Il est professeur d’histoire-géographie en lycée et chercheur associé au sein de l’équipe EHGO de l’UMR Géographie-cités (CNRS, Paris). Il publie en 2021 : Max Sorre, une écologie humaine. Penser la géographie comme science de l’homme, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Histoire environnementale ».

14 Jean-Louis Tissier est professeur émérite de géographie à l’université Paris 1. Il a notamment publié Deux siècles de géographie française. Une anthologie (avec Marie-Claire Robic et Philippe Pinchemel, 1984 [rééd. augmentée 2011]) et, avec le photographe Hervé Tardy, France, un voyage (La Martinière, 2016). Avec Marie-Claire Robic, il a publié aux éditions Macula un carnet de terrain de Paul Vidal de La Blache, à l’occasion du centenaire de sa disparition : Carnet 9. Allemagne & Varia.

15 Denis Wolff est docteur en géographie et chercheur associé au sein de l’équipe EHGO de l’UMR Géographie-cités (CNRS, Paris). Avec Marie-Claire Robic et Nicolas Ginsburger, il a contribué au catalogue de l’exposition Un géographe de plein vent. Albert Demangeon (1872-1940) (Éditions des Cendres, 2018), figure à laquelle il a consacré sa thèse et de nombreuses publications.