Romanciers minimalistes 1979-2003
Fiction/Non fiction XXIÉditeur : Presses Sorbonne Nouvelle
Lieu d’édition : Paris
Publication sur OpenEdition Books : 7 mars 2017
Collection : Fiction/Non fiction XXI
Année d’édition : 2012
Nombre de pages : 362
Présentation
Dans les deux dernières décennies du xxe siècle, minimalisme désigne une partie de la création littéraire et, pour le roman, une production généralement liée aux Éditions de Minuit. La notion, qui dérive des champs de l’architecture et des arts plastiques, est ici resituée dans la perspective de l’histoire littéraire. Les années 1980 sont traversées par une tension esthétique féconde, entre réévaluation du romanesque et permanence d’une distanciation critique, héritage du Nouveau roman et sortie de l’ère du soupçon. Issus d’un colloque international organisé à Cerisy la Salle, les articles de cet ouvrage mettent en relief l’invention d’un art subtil du roman : marqué par le souci du moindre effet, il est doté d’une capacité de résonance extrême. Ces analyses interrogent aussi les pièges et les impasses de la notion, liés à l’hétérogénéité des pratiques qu’elle désigne autant qu’à sa définition problématique. En contre champ : un texte de Philippe Claudel et un entretien avec Patrick Deville.
Sommaire
Marc Dambre et Bruno Blanckeman
Avant-proposQuestions
Jacques Poirier
De la littérature et autres bagatelles : sur Éric ChevillardDavid Ruffel
Les romans d’Éric Chevillard sont très utilesLionel Ruffel
Le minimal et le maximal ou le renouvellementPierre Hyppolite
Hypperréalisme et représentation minimaliste dans La Femme parfaite de Patrick DevilleGianfranco Rubino
Jean-Philippe Toussaint : une narrativité paradoxaleLaurent Demoulin
La fougère dans le frigoSophie Deramond
Minimalisme et spatialité chez Jean EchenozMirjam Tautz
Jean Echenoz en Allemagne : édition et réceptionRepères
Philippe Claudel
Faire (ou défaire) l’amour : géographie de l’éros dépitéOlivier Bessard-Banquy
La relation amoureuse chez les « jeunes auteurs de Minuit »Ullrich Langer
Esthétique de la gêne chez Toussaint, Gailly et OsterEtudes
Jean-Louis Hippolyte
L’anti-biographe, ou les absences de ChevillardStéphane Bikialo
Hélène Lenoir : un minimalisme orchestréWolfgang Asholt
« Dense avec légèreté » ou Au piano de la fictionAline Mura-Brunel
“Retour en grâce” de la fictionUn soir au club de Christian Gailly et Faire l’amour de Jean-Philippe Toussaint
Entretien
Entretien avec Patrick Deville
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