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Le vin et l’environnement

 | 
Geneviève Teil
, 
Sandrine Barrey
, 
Pierre Floux
, 
et al.

Annexes

Full text

ANNEXE 1 : LES STATISTIQUES FRANÇAISES RÉGIONALES DES QUALIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES

1L’intérêt pour les cahiers des charges de certification de la qualité n’est pas le même dans tous les vignobles. Nous avons choisi deux régions qui présentaient des situations assez différenciées de ce point de vue. Les vignerons des Pays-de-Loire montrent un intérêt fort mais récent pour la bio et une certaine indifférence à l’égard des autres certifications en sus de celle des AOC. Ceux du Languedoc au contraire sont adeptes des certifications de qualité (Agriculture Raisonnée, Agriconfiance, Qualenvi, etc.), même s’ils ne le sont pas autant qu’en région PACA, et cette région a été de longue date une des régions privilégiées des agrobiologistes jusqu’à ces dernières années où cette croissance est retombée.

Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales vigne 2006. Cette enquête porte sur 5512 parcelles réparties dans neuf vignobles de France. Elles représentent 12 % de la surface viticole.

2Les statistiques permettent d’en savoir un peu plus sur ces régions. Le Val-de-Loire doit être découpé en deux car il est à cheval sur deux régions : Pays-de-Loire et Centre. Certains vignobles sont particulièrement convertis au bio : le Centre, l’Alsace et la Franche-Comté. D’autres ne le sont pas, comme la Champagne. De ce point de vue, les vignobles du Val-de-Loire et du Languedoc-Roussillon ont en commun une situation moyenne.

3Les deux présentent néanmoins quelques différences : les vignerons du Languedoc sont moins adeptes de viticulture labellisée AB que l’ensemble des agriculteurs de leur région. Ce n’est pas le cas de ceux des Pays-de-Loire.

Sources : Agence bio communication presse 2005
Agreste Production du vignoble, de vins, jus et moûts 1989-2005 définitif, 2006 semi-définitif Bio+conv : bio certifié et en conversion.

4En absolu, le Languedoc abrite un nombre bien plus important de bio que les Pays-de-Loire et plus encore que le Centre. Cette différence s’atténue si l’on raisonne en termes relatifs. Comme l’indique le tableau ci-dessus, en 2005, les régions Languedoc-Roussillon et Val-de-Loire étaient toujours plus engagées dans l’agriculture biologique que la moyenne nationale, en nombre d’exploitations pour le Languedoc, en surface agricole pour les Pays-de-Loire (autour de 2 % de surface agricole et de surface de vigne certifiée AB en 2005). Mais si l’on se restreint à la vigne, on trouve un plus fort pourcentage d’exploitations vitivinicoles en bio dans le Val-de-Loire qu’en Languedoc. Les exploitations bio du Languedoc sont donc plutôt de petites exploitations contrairement à celles du Pays-de-Loire.

Données Agence bio, Agreste

ANNEXE 2 : LISTE DES ACRONYMES UTILISÉS

5AFAQ : Association Française pour l’Assurance Qualité

6AMAP : Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne AOC : Appellation d’Origine Contrôlée BIB : Bag In Box. Conditionnement du vin par 5 ou 10 litres aussi appelé « fontaines à vin ».

7BVQI : Bureau de vérification de la Qualité Internationale

8COLUMA : groupe COLUMA vigne de l’Association française de protection des plantes (AFPP)

9DGAL : Direction Générale de l’Alimentation

10FARRE : Forum pour l’Agriculture Raisonnée et le Respect de l’Environnement

11FNIVAB : Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique.

12FNSEA : Fédération nationale des Syndicats d’Éleveurs et d’Agriculteurs

13GDV : Groupement de Développement Viticole, Association pour la promotion des meilleures méthodes techniques de production et d’élaboration viticoles et vinicoles

14HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point, en français Analyse des dangers et points critiques pour leur maîtrise

15ISO 14001 : Norme environnementale AFNOR

16NOP : National Organic Program.

17PAC : Politique Agricole Commune

18TGAP : Taxe Générale sur les Activités Polluantes

ANNEXE 3 : LES DONNÉES DE L’ENQUÊTE

19Comment les personnes que nous avons rencontrées, vues, interrogées, dont nous avons lu les écrits, font-elles une différence au sujet de la qualité environnementale des vins ? Autrement dit, comment amènent-elles cette qualité à exister auprès d’autres personnes. Dans notre étude, nous ne nous centrons pas sur ceux qui ne suivent pas, qui restent à l’écart, mais au contraire sur ceux qui agissent et portent des projets, des objectifs et réfléchissent aux façons de faire les plus propices à accompagner l’avènement du changement souhaité. La présente étude part de ces efforts liés à une volonté de porter et de pérenniser un changement ; sa richesse et son détail sont liés à la richesse des collectifs de personnes, d’objets, de techniques, rassemblés par et autour de l’action. Là où elle diminue, là où les collectifs se rétrécissent, là où la volonté de changement s’estompe, le récit s’étiole.

20Il existe de nombreuses façons de faire une différence, dans notre cas, de penser le caractère respectueux des pratiques tout comme la circulation marchande des vins qui en découle, d’en déduire de bonnes pratiques vitivinicoles, de les mettre en œuvre, de les traduire ou non dans une qualité spécifique du vin, de commercialiser ce dernier comme tel, de l’acheter, de s’interroger sur cette qualité, de la percevoir et de s’assurer de sa présence, d’en informer d’autres buveurs… Il a été essentiel dans la méthodologie de veiller à saisir cette pluralité.

21Enfin, les collectifs étudiés ne sont pas restreints a priori à des catégories d’acteurs particulières. L’enquête s’intéresse aux producteurs bien sûr qui représentent environ la moitié de notre échantillon, mais aussi aux employés des services publics, en particulier à ceux attachés à la promotion des pratiques respectueuses de l’environnement, mais aussi aux revendeurs de vin, aux consommateurs, aux journalistes, aux chercheurs. Tous, choisis a priori ou cités par les personnes interrogées, contribuent à l’activité déployée autour du respect de l’environnement dans la viticulture.

Le choix des régions viticoles

22Nous nous sommes particulièrement intéressés à deux régions viticoles françaises : le Val-de-Loire et le Languedoc-Roussillon, que nous avons choisies pour garder une certaine unité géographique dans l’implantation des exploitations, mais sans en faire un élément structurant a priori.

23Ces deux régions abritent un grand nombre d’AOC, des appellations qui peinent à se faire un nom et des crus prestigieux. Elles diffèrent aussi entre elles, notamment par leur histoire et leur climat. Du point de vue de l’intérêt manifesté pour la qualité environnementale et tel qu’on peut le saisir a priori à travers les statistiques des exploitations certifiées (cf. annexe 1 : les statistiques françaises régionales des qualifications environnementales), les deux régions sont au-dessus de la moyenne nationale en surface agricole totale pour le Languedoc, en surface viticole pour les Pays-de-Loire. Mais, ni l’une ni l’autre ne dénote un intérêt exceptionnellement élevé pour la certification AB ou pour une autre qualification environnementale.

24Des situations diversifiées ne font pas de ce choix un échantillon représentatif de la situation française. Puisque nous étudions ici les façons de différencier une qualité de vin, il est plus important que ce choix n’oublie pas d’importantes façons de faire. Nous avons à la fois cherché à couvrir l’ensemble des certifications de qualité que l’on pouvait rapprocher d’une façon ou d’une autre d’une qualification environnementale et ajouté des producteurs choisis au hasard dans des listes professionnelles. L’inventaire des qualifications pointait des producteurs d’autres régions que celles retenues, nous avons donc ajouté des producteurs du Jura, où la démarche « naturelle » comptait quelques-uns de ses pionniers.

Les entretiens

25Le but du corpus était de permettre un inventaire aussi complet que possible des différentes façons de faire avec la qualité environnementale. Nous avons fait l’hypothèse que les vignerons étaient des acteurs-clés. Cependant, même s’ils sont des acteurs essentiels de la différenciation qualitative environnementale, cette enquête ne s’est pas limitée aux producteurs, car il s’agissait de parvenir à saisir l’ensemble de l’action collective déployée pour faire valoir la différenciation environnementale.

26Nous avons également interrogé des personnes appartenant aux nombreuses autres catégories d’acteurs intervenant dans la mise en valeur et la diffusion de cette différenciation auprès du public : les distributeurs revendeurs, les restaurateurs, les médias, les associations de certification, les pouvoirs publics et l’administration, la recherche et l’enseignement, les syndicats professionnels, etc. Nous avons choisi les vendeurs, les administrateurs, les journalistes, les consommateurs, les syndicats parce qu’ils étaient intéressés par la qualité environnementale ou par le vin en tant que produit, en étant aussi complets que possible dans l’inventaire des qualités environnementales. Les consommateurs n’ont pas été recrutés : ils ont été choisis parmi les connaissances des enquêteurs ou parmi les clients des boutiques où se faisait l’enquête.

27Les producteurs ont fait l’objet d’une procédure de sélection contrairement aux autres catégories de personnes, trop nombreuses et moins fournies. Les revendeurs ont été trouvés dans l’annuaire, les membres des pouvoirs publics désignés par le poste qu’ils occupaient ; quelques-uns nous ont été signalés par les producteurs eux-mêmes. L’analyse des données a parfois aussi pointé l’importance de certaines personnes ; une campagne d’entretiens complémentaires a donc été ajoutée.

28Les entretiens de producteurs représentent quasiment la moitié du corpus des entretiens. Le nombre de personnes interrogées dans chacune des autres catégories professionnelles identifiées est moindre ; la variété des interprétations et des interventions au sein de l’action collective également. Cela constitue l’une des limites de cette étude.

La sélection des producteurs

29Pour tenter de recueillir un échantillon aussi complet que possible des façons de produire une différence qualitative environnementale, nous avons tout d’abord procédé à un rapide inventaire des certifications officielles (certification AB, Nature & Progrès, Déméter, Terra Vitis, Agriculture Raisonnée, etc.) et aussi des qualifications industrielles dans la mesure où elles comportaient un volet environnemental (vitalis, Agriconfiance, Qualenvi, etc.). Le bio, cadré par un label et des chartes privées, était facile à repérer. L’agriculture raisonnée était en plein débat, elle recouvrait de nombreuses dénominations : raisonnée, intégrée, « lutte biologique », etc. Les cahiers des charges de qualité entre fournisseurs et grossistes étaient très nombreux. Nous avons consulté les différentes listes d’adhérents disponibles dans les deux régions sélectionnées. Mais les vignerons qui adoptent des pratiques respectueuses de l’environnement ne sont pas toujours certifiés. C’était le cas tout particulièrement de certains vignerons « naturalistes », ou qui défendaient un retour à l’authenticité du terroir. Nombre d’entre eux se regroupent dans des salons, des associations ou des groupes de militants, ce qui nous a permis d’accéder à des listes. Enfin, nous avons ajouté un petit nombre d’exploitations au hasard qui ne revendiquaient pas de qualité environnementale particulière. Notre échantillon de producteurs est centré sur la qualité environnementale entendue de façon très ouverte, non réduite à des cahiers des charges, et bordé par une frange de vignerons qui ne semblaient pas manifester d’intérêt pour la qualité environnementale.

  • 1 Quatre entretiens ont été réalisés avec des producteurs de départements voisins : dans le Vaucluse, (...)

30Les premières listes comportaient des centaines de noms et ont été réduites selon des critères pratiques. Nous avons d’abord sélectionné trois départements afin de diminuer les distances parcourues pour réaliser les entretiens dans chaque région : l’Hérault et l’Aude en Languedoc, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire pour les Pays-de-Loire, le Loir-et-Cher, département de la région Centre, sans oublier quelques producteurs du Jura1. Ensuite nous avons procédé à la prise de rendez-vous : les refus, les indisponibilités, les rendez-vous manqués ou remplacés à la dernière minute ont contribué à réduire davantage les listes. Cependant, nous avons veillé à conserver autant que possible la diversité d’affiliation des acteurs à tel ou tel label ou cahier des charges.

Tableau 1 : Les producteurs en biodynamie sont aussi bio. Nous n’avons compté que la qualification biodynamie.
 %bio : Coopérative commercialisant une partie de sa production en bio
VNT : vin naturel ou de terroir, revendiquant un nécessaire retour à une qualité plus authentique, mais n’ayant pas de certification environnementale

31Les vignerons dont les pratiques ne sont pas certifiées sont signalés par la mention « sans label » abrégé en « ssl » ; ainsi « vRssl » signifie viticulture Raisonnée Sans label ; « bdssl », biodynamie sans label. CQ désigne les nombreuses certifications de qualité industrielle (Agriconfiance, Qualenvi, vitalis) ; la désignation « Vignerons de terroir » ou « Vigneron naturaliste », fait référence aux vignerons qui recherchent une qualité de terroir ou naturelle, mais qui n’ont pas de certification environnementale et disent en adopter les pratiques mais non le label. Comme cette recherche du naturel guide leur action, nous les avons étiquetés ainsi. Le tableau n’en compte que huit et seulement deux en Val-de-Loire. C’est un artefact : la plupart de ces vignerons adeptes du naturel ou du terroir associent leurs pratiques viticoles à une « école environnementale » particulière et ont, de ce fait, été étiquetés comme « bio » ou « viticulture raisonnée » éventuellement « sans label ».

32De l’ensemble des producteurs interrogés, seuls quatre n’ont pas développé la question de la différenciation environnementale au cours de l’entretien. La question environnementale était soit une évidence qui ne revenait plus dans les pratiques ni dans les préoccupations de la personne interrogée, soit un point qui n’a pas été développé dans l’entretien malgré les questions posées à ce sujet.

Décompte final

33Certaines personnes ont été interrogées plusieurs fois, certains entretiens ont eu lieu avec plusieurs personnes ; finalement nous avons interrogé environ 281 personnes au cours de 231 entretiens réalisés entre janvier 2005 et septembre 2007.

34Le tableau ci-après montre la répartition des entretiens selon la profession des personnes interrogées.

Tableau 2 : Répartition des entretiens selon la profession des personnes interrogées
ssl : sans certification
 %bio : Coopérative commercialisant une partie de sa production en bio
 %QE : caviste généraliste ayant une importante partie de ses références sous qualification environnementale
Enc. Tec. bio : Membre de l’Encadrement Technique de la filière bio

35Le nombre d’entretiens peut sembler élevé, voire inutilement important. Il est vrai que l’analyse d’un tel corpus est très lourde. Mais au moins en ce qui concerne les producteurs, ce grand nombre d’entretiens a permis de dépasser les grandes catégorisations qui structurent souvent l’analyse et de faire ressortir une variété insoupçonnée d’interprétations, mais aussi d’usages de la différenciation.

Le déroulement des entretiens

36Les entretiens consistaient à soumettre la question environnementale à la personne interrogée et approfondir avec elle si nécessaire et si possible, les points, difficultés, problèmes, façons de faire ou stratégies qu’elle abordait. Les membres de l’équipe disposaient d’un petit « guide d’entretien ». Ce document d’une page comportait une dizaine de questions de relance qui faisaient le tour de l’activité du producteur vendeur, ou de l’acheteur revendeur, ou encore de l’acheteur consommateur, du certificateur, du journaliste ou du critique… Des données quantitatives ont été demandées, sur la taille de l’exploitation, le prix des vins vendus, l’ancienneté de la certification environnementale le cas échéant. La très grande majorité des entretiens a été retranscrite. Dans neuf cas, la personne a refusé l’enregistrement quand ce n’est pas l’enregistreur qui a refusé de fonctionner. L’un d’entre eux avec un caviste a été perdu en cours d’étude et trois étaient d’audition difficile. Tous les autres entretiens ont été retranscrits.

  • 2 Cette disparition peut paraître regrettable. Mais pourquoi faudrait-il faire apparaître celle-ci pl (...)

37Souvent, les entretiens avec les vignerons se sont déroulés avec le couple. La plupart du temps, seule une des deux personnes a répondu aux questions. Parfois la seconde a ajouté des compléments, nous l’avons noté « Vigneron 1bis » lorsqu’elle partageait les opinions de la première. Nous lui avons attribué un autre numéro lorsque ce n’était pas le cas. Dans tous les entretiens, nous avons fait disparaître les différences de genre2 : tous s’appellent « M. X ».

Notes

1 Quatre entretiens ont été réalisés avec des producteurs de départements voisins : dans le Vaucluse, le Gard, les Pyrénées Orientales et la Sarthe.

2 Cette disparition peut paraître regrettable. Mais pourquoi faudrait-il faire apparaître celle-ci plutôt qu’une autre caractéristique ? Certains entretiens soulèvent la question de la condition féminine. Quand ils ne le font pas, nous n’avons pas jugé nécessaire de le faire à leur place.

List of illustrations

Caption Source : Agreste - Enquête Pratiques culturales vigne 2006. Cette enquête porte sur 5512 parcelles réparties dans neuf vignobles de France. Elles représentent 12 % de la surface viticole.
URL http://books.openedition.org/pressesmines/docannexe/image/543/img-1.jpg
File image/jpeg, 244k
Caption Sources : Agence bio communication presse 2005Agreste Production du vignoble, de vins, jus et moûts 1989-2005 définitif, 2006 semi-définitif Bio+conv : bio certifié et en conversion.
URL http://books.openedition.org/pressesmines/docannexe/image/543/img-2.jpg
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Caption Données Agence bio, Agreste
URL http://books.openedition.org/pressesmines/docannexe/image/543/img-3.jpg
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Caption Tableau 1 : Les producteurs en biodynamie sont aussi bio. Nous n’avons compté que la qualification biodynamie.  %bio : Coopérative commercialisant une partie de sa production en bio VNT : vin naturel ou de terroir, revendiquant un nécessaire retour à une qualité plus authentique, mais n’ayant pas de certification environnementale
URL http://books.openedition.org/pressesmines/docannexe/image/543/img-4.jpg
File image/jpeg, 500k
Caption Tableau 2 : Répartition des entretiens selon la profession des personnes interrogées ssl : sans certification  %bio : Coopérative commercialisant une partie de sa production en bio  %QE : caviste généraliste ayant une importante partie de ses références sous qualification environnementale Enc. Tec. bio : Membre de l’Encadrement Technique de la filière bio
URL http://books.openedition.org/pressesmines/docannexe/image/543/img-5.jpg
File image/jpeg, 396k

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