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Annexes générales

p. 303-308


Texte intégral

Annexe I - Liste des acteurs de l’énergie (dé) centralisée interrogés

Acteur interrogéDate de l’entretien
USH10 décembre 2021
ENERPLAN31 août 2021
SER29 septembre 2021
HESPUL10 juin 2021
ENOGRID15 octobre 2021
TECSOL16 août 2021
AMORCE25 mai 2021
CLER21 octobre 2021
ÉNERGIE PARTAGÉE9 juin 2021
ENERCOOP9 juin 2021 ; 7 juillet 2021
CRE21 juin 2021
ADEME9 juin 2021
FNCCR17 août 2021
ENEDIS1er juin 2021
PUCA21 février 2023

Annexe II - Méthodologie de construction des « cités » de l’énergie décentralisée

1Les entretiens menés entre mai et septembre 2021 ont permis de constituer des « cités » de l’énergie décentralisée, entendues comme regroupant des acteurs partageant un ensemble de représentations, de valeurs et d’intérêts sur ce que doivent être les outils et les modalités d’action concourant à une gestion plus locale des systèmes énergétiques. Elles constituent, en quelque sorte, la définition qu’ils donnent de la « bonne » manière d’œuvrer en faveur d’une décentralisation énergétique, terme polysémique qui prête à diverses interprétations. Ces « cités » ont été construites à partir de huit principaux traits transversaux récurrents dans nos entretiens, qui permettent de repérer ce à quoi les acteurs interrogés, en tant que membres de leur organisation, sont plus ou moins attachés et sensibles lorsque sont évoqués les outils de gestion de l’énergie décentralisée qui sont à leur disposition, dont l’ACCE.

2Ces éléments sont au nombre de huit :

  1. la sensibilité des acteurs à la rentabilité économique (font-ils d’une rentabilité minimale un facteur important dans l’attrait pour un type d’outil ?)
  2. l’efficacité des outils pour « massifier » les EnR (privilégient-ils un instrument leur semblant plus susceptible de participer à un déploiement massif des EnR ? quelle place accordent-ils à l’« exemplarité » et aux actions symboliques dans cette stratégie ?)
  3. la contrainte de gestion du réseau national (l’acteur est-il plus ou moins sensible aux effets soit contraignants, soit positifs des outils de production décentralisée dans la gestion du réseau national ?)
  4. l’intégration des outils dans un projet de territoire (l’estiment-ils nécessaire ? ou pensent-ils l’outil de manière relativement isolée et « autonome » ?)
  5. l’utilité de l’outil pour l’efficacité énergétique (s’agit-il, par exemple, de promouvoir simplement une opération de production voire un « circuit court » de production-consommation ou souhaite-t-on œuvrer en faveur de l’efficacité voire de la sobriété énergétique ?)
  6. la dimension citoyenne (constitue-t-elle un objectif en soi ?)
  7. la préservation de la péréquation tarifaire (les acteurs sont-ils prêts à remettre en question ce mécanisme de solidarité territoriale ?)
  8. la différenciation du TURPE (les acteurs le considèrent-ils comme un levier de soutien public à privilégier ?)

3C’est à partir de ces huit éléments qu’ont été construits des diagrammes dits de Kiviat (également appelés diagrammes radar ou en étoile), qui permettent de définir le degré de sensibilité de chacun des acteurs à ces différents aspects (figure n° 49).

Figure n° 49. La construction d’un diagramme de Kiviat par type d’acteur

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4Concrètement, la notation (de 0 à 5, 0 renvoyant à une très faible sensibilité, 5 à une très forte sensibilité) s’est faite en procédure dite en « aveugle », les trois membres de l’équipe impliqués dans la conduite des entretiens semi-directifs (Blanche Lormeteau, Mathilde Marchand et François-Mathieu Poupeau), étant appelés à proposer des notes individuelles pour chacun des items concernés, sans connaître celles des autres. La confrontation des appréciations a permis d’obtenir une note consolidée et consensuelle, permettant d’éviter certains biais dans l’interprétation des données. Il faut indiquer que les notes qui ont été proposées doivent être considérées comme des valeurs non pas absolues mais relatives, afin de mieux distinguer, en tendance, les différents acteurs interrogés. Ainsi, une note de 1 ou 2 attribuée à la dimension « rentabilité » doit être lue au regard de celles données par les autres acteurs, jugés plus sensibles qu’eux à cette question.

5C’est à partir de ces huit éléments, qui permettent de mesurer le degré de sensibilité de chacun des acteurs à ces différents aspects qu’ont été identifiées 6 principales « cités » de l’ACCE en France, du point de vue des acteurs de l’énergie décentralisée. Lorsque deux diagrammes présentaient une « morphologie » assez proche, nous avons considéré que les deux acteurs concernés pouvaient se ranger au sein d’une même cité. Les acteurs qui se trouvent entre deux cités sont ceux pour lesquels la « morphologie » du diagramme nous semblait hybride, justifiant ainsi leur position intermédiaire.

6On trouvera l’ensemble des diagrammes bâtis pour chacun des acteurs rencontrés à l’annexe III.

Annexe III - Les diagrammes de Kiviat des acteurs interrogés

Figure n° 50. Diagramme de Kiviat du CLER

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Figure n° 51. Diagramme de Kiviat d’Énergie Partagée

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Figure n° 52. Diagramme de Kiviat d’Enercoop

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Figure n° 53. Diagramme de Kiviat d’Enerplan

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Figure n° 54. Diagramme de Kiviat de Tecsol

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Figure n° 55. Diagramme de Kiviat du SER

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Figure n° 56. Diagramme de Kiviat d’HESPUL

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Figure n° 57. Diagramme de Kiviat de la FNCCR

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Figure n° 58. Diagramme de Kiviat d’Amorce

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Figure n° 59. Diagramme de Kiviat de l’USH

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