Pour réfléchir et agir : généalogie d’un texte de commande
Entretien avec Hélène Brochard, avec la participation du bureau de l’ABF
p. 22-29
Texte intégral
1Invité une première fois au congrès de l’ABF à Nantes en 2007, Denis Merklen est à nouveau sollicité par l’Association en 2022 pour tenir une conférence plénière au congrès annuel accueilli à Metz : Florence Schreiber, coordinatrice de cet ouvrage, rencontre le bureau de l’ABF1 pour revenir sur les raisons de ce choix et l’impact de cette conférence2.
*
Florence Schreiber : Racontez-nous comment s’est organisé le Congrès 2022 de l’ABF à Metz, comment s’est fait le choix des conférenciers ?
Hélène Brochard : Juin 2022, le premier congrès « en vrai » depuis trois ans a lieu, les instances de l’Association ont été renouvelées six mois auparavant, c’est le congrès de transition entre le bureau sortant et le nouveau, tout le monde est heureux de se retrouver, l’épidémie ainsi que les mesures restrictives semblent s’éloigner. Sont sollicités pour ouvrir chaque matinée Marylin Maeso, philosophe, Denis Merklen, sociologue, et Aya Cissoko, écrivaine3. L’idée est de prendre de la distance avec nos points de vue de professionnels, éviter l’entre-soi consensuel, apporter un éclairage extérieur. Denis Merklen est invité par des bibliothécaires4 l’ayant déjà vu intervenir dans diverses manifestations en France, notamment autour de son ouvrage Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ?5.
L’intervention du premier jour de Marilyn Maeso bouscule un peu les esprits. On entend dans les allées, autour du déjeuner ou à la sortie en fin d’après-midi, les collègues en discuter : « ne parler que du livre, pas du reste », « évoquer les bibliothèques, pas les médiathèques », « une vision un peu étroite des services ou du métier ». Quoique chacun en ait retenu, cette première conférence a le mérite de répondre à l’objectif : nous faire nous interroger, nous mettre, peut-être, face à ce que nous ne voulons plus laisser paraître mais qui reste notre image pour bon nombre de citoyens, avec le livre et la lecture comme identité indétrônable de notre métier.
Deuxième jour, Denis Merklen ; il a intitulé sa conférence « Indispensables bibliothèques, proximité et distance ». Le conférencier répond finalement à l’ambivalence du thème en contournant la binarité indispensable/dispensable, posant la question : comment rendre la bibliothèque indispensable ? La réponse se situe du côté des services proposés et de leur place dans la vie des habitants. On est indispensable à des moments de la vie, et pas pour tous de la même manière.
Il connaît bien notre métier, son sens social. Son approche de la distance et de la proximité – tant géographique que sociale – s’applique ici aux bibliothèques mais pourrait tout aussi bien concerner d’autres politiques publiques. Ses propos ne s’appliquent pas qu’aux grandes villes et leurs banlieues, ils concernent aussi la ruralité, la diversité des publics. C’est un texte qui parle surtout des petites bibliothèques, et de la transformation, du changement du métier… On peut projeter dans ce texte ce qu’on vit sur le terrain : les fiches de postes hybrides et des missions qui bougent fréquemment, les bibliothèques troisième lieu, les tiers-lieu avec une « bibliothèque » ou les bâtiments partagés. On pense aussi aux tensions ou difficultés sociales qui rentrent dans les lieux et celles pour lesquelles on aimerait faire plus au-dehors : en somme, la recherche constante d’être utiles en mesurant si nos services sont utilisés. Et il semblerait que nous ne soyons ni le seul métier ni le seul service public à vivre ces enjeux : pour quoi, comment, avec qui et avec quels moyens faire vivre le service public ?
F. S. : Qu’est-ce que la position de Denis Merklen représente en particulier pour l’ABF ?
Hélène Brochard : Cette approche du métier par le prisme des services et de la relation à l’humain fait écho pour nous au rôle de l’ABF. Elle résonne vis-à-vis de notre engagement à titre bénévole et militant pour faire vivre cette association. Elle nous encourage tout en affirmant un tournant nécessaire, lié à de nombreuses évolutions simultanées du bénévolat et du militantisme, en baisse, des métiers en mutation (profils comme statuts) et d’un contexte politique, économique et social de plus en plus difficile et inquiétant.
Nous nous retrouvons autour d’une constante attention portée vers les publics, et croyons à la bibliothèque comme objet transformateur du local. Nos parcours respectifs, nos évolutions professionnelles et nos modes de fonctionnement imprègnent une manière de réfléchir et d’appréhender les choses à la fois de manière efficace, dans un cadre professionnel mais toujours avec une part de sensibilité, une sensibilité que l’on retrouve dans le discours de Denis Merklen.
F. S. : Comment s’élabore la thématique d’un congrès ?
Hélène Brochard : Un thème de congrès, son contenu, et les différents formats possibles se réfléchissent toujours avec une année d’avance : la thématique du congrès 2022 s’est décidée durant l’été 2021, quand tout le monde jonglait encore avec les mesures Covid et que les bibliothécaires étaient en plein doute vis-à-vis du passe sanitaire. Le questionnement de ce qu’était un service indispensable imprégnait les décisions depuis plusieurs mois, la thématique du congrès, « Les bibliothèques sont-elles indispensables ? », en a découlé.
L’annonce du sujet a immédiatement fait débat, certains collègues s’interrogeant sur la pertinence de poser cette question puisque évidemment non, les bibliothèques ne sont pas indispensables, quand d’autres s’interrogent également puisque oui, évidemment qu’elles le sont, et d’autres encore font des jeux de mots : « L’ABF est-elle indispensable ? »
Du côté de l’association, le renouvellement des instances régionales et nationales se prépare, le mandat de trois ans des différents présidents et présidentes arrive à son terme et il faut envisager la suite… Ce mandat (2019-2022) n’a pas été simple6 : il a fallu gérer la crise sanitaire, l’éloignement, le peu de rencontres physiques, apprivoiser la visio et le travail à distance, avec la crainte, jusqu’au dernier moment, de ne pas parvenir à renouveler tous les conseils d’administration régionaux. L’association est fragilisée tant au niveau régional que national, mais sa vie démocratique résiste.
F. S. : Quel est le rôle du bureau de l’ABF ?
Hélène Brochard : On pourrait résumer en disant qu’au sein d’une association, le bureau dresse une feuille de route et arbitre. Ainsi, dans le cadre du mandat 2022-2025, il s’est fixé de faire évoluer le modèle économique, la communication et l’image de l’association. Les prises de position comme la campagne Gratuité lancée en janvier 20237 s’inscrivent dans la perspective d’ouvrir en grand vers tous les publics, en élevant un maximum de ponts. On voit que cette conférence six mois avant n’avait rien d’un hasard !
La veille de la conférence de Denis Merklen, lors de la table ronde « Arrêtons de nous mentir », Jean-Rémi François, un des membres du bureau, disait, au sujet des publics éloignés : « Ce ne sont pas eux qui sont éloignés mais les services qui le sont. » Voilà ce qui nous réunit au sein de ce collectif : la conviction que les efforts, les signaux et les ponts sont à construire de notre côté et qu’il faut sans cesse nous questionner sur le métier en réfléchissant sur nous-mêmes, sans fausse humilité, avec honnêteté et franchise.
Le discours de Denis Merklen, qui évoque la question de l’articulation entre bibliothèques, bibliothécaires et public, correspond à l’essence même des missions de l’association et des limites de celle-ci : aider à la mise en perspective, à la réflexion autour de la profession, du rôle des bibliothèques, mais non se substituer aux syndicats – nous constatons que cette fonction est parfois (souvent ?) attendue de nous –, et cela peut nous être reproché. Si l’on prend comme exemple les discussions en cours sur les statuts de la fonction publique territoriale ou l’accès aux concours, l’association défend la révision de la définition des missions, ainsi que les modalités d’accès aux concours, mais pas les grilles salariales. Lorsque des équipes sont en souffrance, le comité d’éthique de l’ABF peut les orienter, les documenter, mais l’association ne peut se substituer aux organisations syndicales ou aux instances paritaires d’une collectivité.
L’ABF milite pour un métier, pour une mission de service public, et militer pour son métier, c’est aussi adhérer à l’ABF !
*
F. S. : Comment la conférence de Denis Merklen résonne-t-elle plus personnellement en chacun d’entre vous ? Y a-t-il une phrase, un mot du texte qui a particulièrement retenu votre attention ?
Hélène Brochard, directrice de la médiathèque municipale de Villeneuve-d’Ascq : « Mettre des livres sur le chemin des gens. » Cette phrase n’est pas neutre, beaucoup soupireront peut-être en disant « encore le livre », mais elle me touche car je m’y retrouve et je m’y reconnais.
Je mets des livres sur le chemin des gens. Ce qu’il reste aujourd’hui des premiers usagers de la médiathèque de quartier dans laquelle j’ai commencé, ce sont des souvenirs de lecture…
Je croise aujourd’hui régulièrement un ancien gamin, connu à 7 ans, terreur du quartier et de la médiathèque, que j’ai dû mettre à la porte des centaines de fois. Il est devenu chauffeur de bus, on s’est reconnus il y a un moment déjà, il me laisse traverser en me souriant, me faisant un signe, il passe systématiquement sa tête par la fenêtre du bus en me criant : « Hé, Hélène, t’as un Tom-Tom et Nana pour moi ? »
Je sais le lien que j’ai créé avec ces centaines de gens, nos chemins à nous se sont bien croisés autour du livre, nos ponts à nous se sont créés autour des Tom-Tom et Nana, des Dragon Ball et des Tintin.
Jean-Rémi François, directeur de la bibliothèque départementale des Ardennes : « La porte de la bibliothèque permet d’entrer dans un espace d’ouverture. » Cette phrase de Denis Merklen résume la fonction d’une bibliothèque idéale.
Un espace d’accueil et d’ouverture dans lequel se nourrit la relation aux autres et au monde, un espace partagé qui accueille chaque singularité. Ce lieu public, libre d’accès, est pour certains un lieu où se construit la relation à soi et aux autres, où s’affirme l’être avec les autres, et l’être au monde, dès le plus petit âge de la vie jusqu’au grand âge.
F. S. : Quelles en seraient les propositions ?
J.-R. F. : Ce serait un lieu d’ouverture à travers les livres, les rencontres, les débats, le partage, l’information, la création artistique, le confort d’un espace en commun et à l’accueil soigné.
Julien Vidal, directeur de la bibliothèque municipale de Bollène : « La bibliothèque se doit d’étonner et, parfois, d’importuner. » Pourquoi cette phrase, un peu étonnante, me semble intéressante ?
La bibliothèque est bien plus qu’un lieu destiné à la lecture et à l’apprentissage. Elle est aussi une fenêtre qui s’ouvre et permet de découvrir et d’explorer des idées, des connaissances, des formes nouvelles ou inhabituelles, voire à contre-courant, qui peuvent nous surprendre et nous défier. Par ses collections, ses services ou encore ses animations, la bibliothèque favorise le débat, permettant l’expression et le partage de pratiques ou d’opinions parfois divergentes.
Un exemple qui fait parler : les lectures effectuées par des drag-queens8. Il ne s’agit pas de propositions visant un effet « communication », mais l’occasion de briser les préjugés à travers le dialogue et les échanges. Dans un même registre, les expériences singulières de « bibliothèques vivantes », qui provoquent toujours des moments forts, tant pour les « livres vivants », incarnations d’un parcours de vie, que pour les « emprunteurs ». Tous sortent enrichis et touchés par ces rencontres.
C’est ce qui fait de la bibliothèque un lieu si puissant à même d’offrir un espace unique où les personnes peuvent s’étonner, s’interroger, apprendre et grandir.
Eleonora Le Bohec Lettieri, directrice du Territoire-Lecture Nord et de la médiathèque Olivier-Léonhardt (Cœur d’Essonne Agglomération) : « L’intelligence de situation indispensable à la bibliothèque est une intelligence collective, qui suppose un travail collectif d’appréciation de l’état de la vie locale. » Cette phrase semble engager la bibliothèque à sortir de sa logique interne.
Ici Denis Merklen ne met pas en avant la figure du bibliothécaire seul ou la bibliothèque comme lieu ou encore des projets figés. Ce passage nous engage à réfléchir au processus qui mène à la fabrication d’une politique de lecture publique : pourquoi travailler avec les habitants ? Comment travailler entre agents publics au-delà de la bibliothèque ? Quels moments pour discuter avec les associations et les artistes locaux ?
F. S. : Selon vous, quelles perspectives de travail sont ouvertes par cette intelligence collective ?
E. L. B. L. : Droits culturels, appropriation, participation, diversification des publics, etc., ce sont ces enjeux que l’intelligence collective doit continuer d’aborder. L’« intelligence de situation » se produit donc quand on forme les bibliothécaires aux enjeux sociaux et quand on propose aux acteurs du territoire de réfléchir avec ces bibliothécaires à un meilleur service public.
Anne-Marie Vaillant, directrice de la bibliothèque Marguerite-Audoux à Paris : « La bibliothèque s’institue parce qu’elle arrive à fonctionner à la fois selon la logique du pont (qui relie les deux rives tenues distantes et distinctes par le courant périlleux du fleuve), et selon la logique de la porte qui, une fois fermée derrière soi, ouvre un espace nouveau. »
Je perçois ici l’idée-force qui me traverse qui est celle de la porosité nécessaire entre la bibliothèque et le territoire qu’elle dessert.
F. S. : Comment cela se traduit-il dans les propositions de la bibliothèque ?
A.-M. V. : Je retrouve cette volonté de circulation, de la bibliothèque pouvant représenter à la fois un espace offrant les ressources permettant la connaissance et l’expression de soi, celui du lieu d’expression démocratique, chambre d’écho des soubresauts de la société, précarité, exil, solitude…
F. S. : Les professionnels doivent-ils franchir les portes et les ponts ?
A.-M. V. : Il me semble nécessaire de ne pas se limiter aux murs de son établissement et de rayonner, jour après jour, vers l’extérieur, pour conforter la réalité de la bibliothèque comme politique publique, passerelle entre le dehors et le dedans.
Loriane Demangeon, directrice adjointe du réseau de lecture publique de la communauté d’agglomération d’Épinal (Vosges) : « La bibliothèque entre dans une conjoncture particulière, difficile, où elle est une nouvelle fois invitée à se recréer. »
F. S. : Est-ce la situation post-Covid qui a vous a incité à retenir cette « invitation » du sociologue ? Pensez-vous qu’elle soit conjoncturelle ou la situez-vous dans le temps long des bibliothèques… et de ses associations professionnelles ?
L. D. : En effet, au fil du temps, la bibliothèque a relevé le défi constant de s’adapter aux transformations des supports de l’information, des pratiques culturelles et sociales, et des moyens offerts à son développement. C’est en ayant à cœur de toujours répondre aux attentes et aux besoins des gens que les bibliothécaires font des bibliothèques un véritable terrain d’expérimentation et d’innovation. Le métier de bibliothécaire s’en trouve lui-même bousculé tant les champs d’action sont nombreux et diversifiés. Oui, l’invitation est relancée par Denis Merklen : continuons à être imaginatifs pour relever les nouveaux défis qui s’annoncent !
Encadré 1. Présentation de l’ABF (Association des bibliothécaires de France)
Fondée en 1906 et reconnue d’utilité publique en 1969, l’ABF est la plus ancienne association de bibliothécaires en France. Elle est l’association de tou·tes les bibliothécaires professionnel·les et bénévoles qui réfléchissent, débattent, se forment et promeuvent le rôle des bibliothèques dans la société.
Un travail en cours engagé sur les archives de l’association nous a permis de relire la lettre annonçant l’assemblée générale constitutive de l’association. Étonnamment : ce texte, plus que centenaire, fait encore écho à ce que l’association défend aujourd’hui (à la différence qu’à l’époque c’était une affaire exclusivement masculine !) :
« Notre idée fondamentale est de tendre, par l’étude et par l’action, à faire de nos bibliothèques de véritables rouages de la vie moderne, des auxiliaires commodes de toute vie scientifique et pratique.
Nous pensons qu’il est nécessaire pour cela de préciser et de répandre de justes notions sur les bibliothèques et les bibliothécaires, sur le caractère de la profession, sur son autonomie relative, sur la diversité des besoins auxquels elle doit répondre, sur son adaptation précise et pratique à cette diversité de besoins.
Nous croyons qu’il faut donner plus d’autorité, plus de garanties à ceux qui se consacrent à cette profession et qu’il est éminemment utile que bibliothécaires et amis des bibliothèques mettent en commun leurs études et leurs efforts pour réaliser dans les bibliothèques françaises les améliorations désirables à tous les points de vue. »
Cent dix-sept ans plus tard, l’association est toujours là, compte près de 2 000 adhérents et militants de la profession et des bibliothèques. Forte de ses actions locales, à travers les groupes régionaux, mais également de collègues experts et impliqués sur des sujets centraux de la profession à travers les commissions, l’ABF propose également une formation diplômante d’auxiliaire de bibliothèque sans équivalent.
Nous croyons au pouvoir fédérateur de cette association : à l’image de ce que nous mettons en place dans nos bibliothèques, l’ABF donne les moyens de déclencher des rencontres, se former, provoquer le débat et les réflexions, éviter l’isolement et se retrouver au sein d’une communauté professionnelle qui croit en son métier et à l’importance des bibliothèques dans la société. Adhérer à l’association n’implique pas forcément d’y exercer des responsabilités, néanmoins cela reste un signe fort pour la représentativité de la profession.
• Le bureau de l’ABF entre 2019 et 2022
Dès 2019, la constitution du bureau s’était établie dans un contexte particulier : personne n’avait candidaté à la présidence. Alice Bernard s’était finalement proposée, entraînant une dynamique collective. La présidence d’Alice Bernard marquait un tournant de la vie de l’association tout d’abord par son profil : contractuelle, n’appartenant pas à une direction, spécialiste du numérique, des « bidouillages » et du jeu vidéo. Entamé sur un programme consacré à l’inclusion, coconstruit en séminaire, ce nouveau bureau a dû affronter de plein fouet la crise du Covid-19 ainsi que ses conséquences, notamment économiques pour l’association, avec l’annulation de deux congrès successifs. L’équipe salariée a connu simultanément des bouleversements, entre autres avec le départ de la déléguée générale en poste depuis plusieurs dizaines d’années. Alice Bernard a réussi, malgré tout, à imposer sa personnalité, ses compétences et exigences : interroger des habitudes relevant davantage du droit coutumier, introduire une formalisation des procédures, mettre en place des outils de partage et de transmission. Durant ce mandat, ont été prises des orientations importantes : supports de formation mis en ligne en Creative Commons et, pour la première fois, réalisation d’un congrès en ligne totalement gratuit qui a réuni 700 personnes.
Notes de bas de page
1 Entretien mené à l’hiver 2022. Le bureau de l’ABF est composé de : Hélène Brochard, présidente ; Jean-Rémi François, secrétaire adjoint, membre coopté ; Julien Vidal, trésorier ; Eleonora Le Bohec Lettieri, secrétaire adjointe, membre cooptée ; Anne-Marie Vaillant, vice-présidente ; Loriane Demangeon, secrétaire.
2 Voir l’encadré « Présentation de l’ABF », à la fin de l'entretien.
3 Les vidéos du congrès sont accessibles en ligne : < https://www.abf.asso.fr/2/198/934/ABF/67e-congres-2-4-juin-2022-metz >.
4 Les bibliothécaires sont celles et ceux du comité de pilotage dit COPIL, ce groupe de travail qui prépare le congrès. Il est composé d’un ou deux membres du bureau national, des membres du groupe régional du lieu d’accueil du congrès. Le groupe se compose également de collègues sollicité·es ou volontaires dont l’expérience, le type de poste et/ou les centres d’intérêt sont en lien avec le thème du congrès. S’y ajoutent parfois des membres d’associations, organismes ou organisation comme la FILL (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) ou Lecture Jeunesse.
5 Denis MERKLEN, Pourquoi brûle-t-on des bibliothèques ?, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2013. Réédité en 2022 chez le même éditeur, l’ouvrage est librement accessible en ligne : < https://books.openedition.org/pressesenssib/2128?lang=fr >.
6 Voir l’encadré « Présentation de l’ABF », p. 00.
7 Voir sur le site de l’ABF : < https://www.abf.asso.fr/4/212/930/ABF/la-bibliotheque-gratuite-on-a-tout-a-y-gagner- >.
8 Voir le communiqué de l’ABF : < https://www.abf.asso.fr/1/22/1013/ABF/-communique-les-bibliotheques-sont-des-lieux-dinclusion-et-douverture-sur-le-monde >, et cet article dans Actualitté : < https://actualitte.com/article/110024/tribunes/l-heure-du-conte-en-bibliotheque-les-drag-queens-ont-toutes-leur-place >.
Auteurs
Présidente de l’ABF (Association des bibliothécaires de France) et directrice de la médiathèque municipale de Villeneuve-d’Ascq (Nord)
Ancienne directrice des médiathèques de Saint-Denis et responsable des partenariats, Réseau de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis)
Le texte seul est utilisable sous licence Licence OpenEdition Books. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
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