1 Jean-Michel BERTHELOT, Olivier MARTIN, Cécile COLLINET, Savoirs et savants. Les études sur la science en France, Paris, Presses universitaires de France, 2005 (coll. Science, histoire, société), p. 55.
2 Arthur STILL et Irving VELODY, « Editorial », History of the Human Sciences, 1988, 1/1, p. 1.
3 Michel FOUCAULT, Les mots et les choses. Une archéologie des sciences humaines, Paris, Gallimard, 1966, p. 359.
4 Voir Anne-Marie DROUIN-HANS, « Les sciences humaines dans la philosophie des manuels : une dangereuse familiarité (France 1960-1996) », in Claude BLANCKAERT et al. (dir.), L’histoire des sciences de l’homme. Trajectoire, enjeux et questions vives, Paris, L’Harmattan, 1999 (coll. Histoire des sciences humaines), p. 183-218.
5 Suscité à l’initiative d’un groupe de recherche en « Histoire de la linguistique » de l’université Paris X, le premier colloque généraliste repéré (Les sciences humaines. Quelle histoire ? !), datant de mai 1980, est publié sous cette forme par l’université de Nanterre (imprimerie intégrée, 2 vol.).
6 Base d’études et de recherches sur l’organisation des savoirs ethnographiques (Bérose), sous la direction de Christine Laurière et Frederico Delgado Rosa.
7 Jean-Michel BERTHELOT, Olivier MARTIN et Cécile COLLINET, Savoirs et savants, op. cit., p. 151.
8 Voir Léon E. HALKIN, Initiation à la critique historique, Paris, Librairie Armand Colin, 1951 (coll. Cahiers des Annales ; 6), p. 40-41.
9 Françoise PAROT, « Psychologie : forcer la chance… », Bulletin d’information de la Société française pour l’histoire des sciences de l’homme, 1993, 8, p. 1-2.
10 Très influent, l’ouvrage collectif Zoos humains, issu des travaux de l’Association connaissance de l’histoire de l’Afrique contemporaine (ACHAC), d’abord paru aux éditions La Découverte en 2002, puis repris, actualisé, au format de poche (2004), a été réédité dans une version refondue et augmentée en 2011. Il est traduit en italien (2004) et en anglais (2008) aux Presses universitaires de Liverpool.
11 Voir la contribution de Laurence BÉNICHOU et Albéric GIRARD : « Publier les sciences et son histoire : le Muséum national d’Histoire naturelle, éditeur scientifique depuis 1802 », p. 213.
12 Il conviendrait d’inclure dans ces énumérations les collaborations bilatérales des librairies francophones d’Europe ou du Canada diffusées en France : Georg (Chêne-Bourg, Genève) ; Brepols, coll. « De Diversis Artibus » dirigée par Emmanuel Poulle et Robert Halleux, Turnhout (Belgique) ; Mardaga, Sprimont (Belgique) ; De Boeck (Bruxelles/Paris) ; Droz (Genève) ; Peeters (Louvain/Paris) ; Septentrion (Québec)/Presses de l’université Paris-Sorbonne, coll. « Imago Mundi », dirigée par François Moureau ; etc.
13 Pour ces deux ouvrages collectifs, voir la contribution de Wolf FEUERHAHN et Valérie TESNIÈRE : « De l’Histoire de la science à l’Histoire des sciences et des savoirs : l’émergence d’un genre éditorial ? », p. 119.
14 Idem.
15 Georges GUSDORF, De l’histoire des sciences à l’histoire de la pensée, Paris, Payot, 1966, p. 192-193.
16 Voir le dossier The Generalist Vision in the History of Science de la revue Isis, 2005, 96/2, et en particulier les pages sévères de Steven SHAPIN, « Hyperprofessionalism and the crisis of readership in the history of science », p. 238-243.
17 Georges GUSDORF, Charles PORSET (préf.), Le crépuscule des illusions : mémoires intempestifs, Paris, Éditions de la Table ronde, 2002 (coll. La petite vermillon), p. 334-335.
18 Georges GUSDORF, « Avant-propos », in id., De l’histoire des sciences à l’histoire de la pensée, op. cit.
19 Sur cette crise de légitimité des années 1960-1970, voir Claude BLANCKAERT, « Histoire générale des sciences de l’homme. Principes et périodisation », in id. et al. (dir.), L’histoire des sciences de l’homme. Trajectoire, enjeux et questions vives, op. cit., p. 23-60.
20 Michel FOUCAULT, Surveiller et punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975 (coll. Bibliothèque des histoires), p. 227.
21 Michel FOUCAULT, « Réponse au cercle d’épistémologie », Cahiers pour l’analyse, 1968, 9, p. 9-40, ici p. 36.
22 Robert BOURE, « Présentation », in id. (éd.), Les origines des sciences de l’information et de la communication. Regards croisés, Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2002 (coll. Communication), p. 10-15.
23 Jean-François DORTIER (dir.), Une histoire des sciences humaines, Auxerre, Sciences humaines éditions, 2005 (coll. La petite bibliothèque de sciences humaines).
24 Jacqueline CARROY, Annick OHAYON et Régine PLAS, Histoire de la psychologie en France. XIXe-XXe siècles, Paris, La Découverte, 2006 (coll. Grands repères).
25 Bernard COLOMBAT, Jean-Marie FOURNIER et Christian PUECH, Histoire des idées sur le langage et les langues, Paris, Klincksieck, 2010 (coll. 50 questions ; 33).
26 On observe ainsi l’intégration ponctuelle des sciences humaines dans quelques collections encyclopédiques au format de poche destinées aux plus larges publics : « Que sais-je ? » (PUF, créée en 1941) ou « Découvertes Gallimard », créée en 1986.
27 Il existe néanmoins quelques synthèses utiles. Pour un panorama réflexif du corpus historiographique relatif à la géographie des années 1990-2005, voir Marie-Claire ROBIC, « Approches actuelles de l’histoire de la géographie en France. Au-delà du provincialisme, construire des géographies plurielles », Inforgeo [Lisbonne], 2006, 18/19, p. 53-76.
28 Je résume dans ces lignes le bilan d’expérience très complet de Jacqueline LÉON, Bernard COLOMBAT et Élisabeth LAZCANO, « Histoire de la Société d’histoire et d’épistémologie des sciences du langage (SHESL) », Histoire de la recherche contemporaine, 2015, IV/2, p. 186-194. (citation p. 191). [En ligne] < https://journals.openedition.org/hrc/1164 >.
29 Voir Claude BLANCKAERT, « La Société française pour l’histoire des sciences de l’homme. Bilan, enjeux et “questions vives” », Genèses, 1993, 10, p. 124-135, [en ligne] < https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1993_num_10_1_1161 > ; id., « L’histoire des sciences de l’homme, une culture au présent », Revue pour l’histoire du CNRS, 2006, 15, p. 44-47, [en ligne] < https://journals.openedition.org/histoire-cnrs/529 >.
30 Claude Blanckaert, archives personnelles.
31 Steven SHAPIN, « Hyperprofessionalism and the crisis of readership in the history of science », art. cité, p. 240.
32 À titre estimatif et sans considération des dates variées de parution, les ventes de la collection « Histoire des sciences humaines » (L’Harmattan) se situent en moyenne entre 200 et 400, avec des pics allant de 650 à1 200 pour un quart des titres (relevé de 2017).
33 Pierre NORA, « Préface. Que vive l’édition des sciences humaines », in Sophie BARLUET, Édition de sciences humaines et sociales : le cœur en danger, Paris, Presses universitaires de France, 2004 (coll. Quadrige), p. 7-14.
34 Wolf FEUERHAHN et Olivier ORAIN, « Éditorial », Revue d’histoire des sciences humaines, 2015, 26, p. 5.