1Dans l’extraordinaire du confinement, qui ouvre nombre d’initiatives aussi plurielles qu’improvisées d’open access de la part des industries culturelles, des institutions publiques et des acteurs eux-mêmes, c’est sans doute toute la puissance paradoxale de Facebook que d’inscrire la soif de contenus et l’explosion des requêtes et des échanges documentaires dans la plus ordinaire des pratiques numériques. Dans le suspens du confinement, le temps retrouvé des acteurs les a dirigés ou redirigés vers Facebook1, plateforme en quelque sorte refuge, que l’on disait en perte de vitesse, notamment chez les plus jeunes, et a priori d’un usage plus familial et domestique que scientifique. Et pourtant.

2C’est bien arrimée sur ces circulations ordinaires de contenus dont les internautes sont à la fois friands et familiers (musique, images, vidéos, livres, etc.), contenus qui furent les viatiques des individus et des familles confinés, que se déploie La Bibliothèque Solidaire du confinement (BSc). Parmi tous les flux sur Facebook, BSc mobilise le champ des publications scientifiques, à une échelle inédite jusque-là, en dehors ou parallèlement aux institutions de savoir et à leurs modes de transmission traditionnels. Ainsi, le dispositif de bourse aux publications en ligne qu’elle constitue déploie à grande échelle une nouvelle forme de « courtage intellectuel »2, grâce aux outils numériques, une expérience qui révèle autant qu’elle démocratise, voire banalise, les pratiques et le savoir-faire des chercheurs et étudiants en la matière. Les contenus scientifiques, qu’ils soient considérés comme des marchandises sous licence, des biens communs de la connaissance ou plus neutrement des savoirs, empruntent là les canaux médiatiques des circulations ordinaires, sur un mode interpersonnel, dans un cadre symbolique balisé.

Un espace public de courtage documentaire aux canaux privés

3Ce courtage documentaire repose sur une forme de partage fondateur : les offres et les demandes sont publiques, parfois matérialisées par des listes d’ouvrages, possédés ou cherchés, simples ou passant dans les premiers temps par les outils de Framasoft. La satisfaction de ces échanges est privée car le dispositif mis en place par les industries culturelles le permet, sans contrevenir formellement à leurs chartes d’usage. Et nombre d’utilisateurs ajoutent, au gré des posts, autant par lucidité que par cynisme ou défi, « la puissance publique s’en moque », sans qu’on ne sache bien si la formule, dans son ambiguïté, vise le commerce licite ou illicite de la production scientifique ou la régulation globale des industries culturelles. Les circulations, une fois signalées, s’effectuent par canaux privés via les messages personnels de Facebook.

4Les membres de la Bibliothèque Solidaire du confinement se définissent d’abord par l’ethos de l’activité de recherche plus que par un statut professionnel ou une quelconque éminence académique. Ce postulat légitime la raison sociale des demandes, la circulation et l’accumulation de contenus numériques, sans que lesdits contenus ne soient placés dans un contexte académique, tout en revendiquant malgré tout, sinon un travail, une tâche scientifique inscrite dans un cadre disciplinaire situé. Autrement dit, les membres n’échangent pas, sur le groupe Facebook de BSc, à partir de leurs lectures ou interprétations de textes ; BSc n’occupe pas l’espace et n’emprunte pas les modalités d’un séminaire ou d’une journée d’études.

5Cet ordre pragmatique instauré et relayé par les administrateurs du groupe ‒ l’indexation thématique et disciplinaire – manifeste aussi un ordre symbolique qui fait office de cadre de légitimation. L’outil s’institue comme spécifiquement dédié à une tâche documentaire, conçue comme consubstantielle du travail de chercheurs, jeunes et moins jeunes, soit un outil absolument indispensable pour mener à bien leurs sujets et leurs thèmes de recherches. Il cristallise sur le groupe la représentation d’une communauté scientifique pluridisciplinaire, fonctionnant sur des valeurs de confiance et de partage relevant d’une économie morale de la science3. Pour autant, s’il fonctionne dans et par une communauté, s’il fonde bien des sociabilités, le groupe ne s’érige pas en collectif, refuse les autorités constituées et reconnues, aussi celle des chercheurs senior et des directeurs de thèses qui ne se placeraient pas dans la même démarche commune de courtage dans l’unité et l’horizontalité des pratiques : in fine, c’est bien sur la nécessité d’approvisionnement documentaire et sur une éthique de partage que fonctionne BSc, et ces deux logiques sont réunies par l’horizon et la pratique du travail scientifique dans les conditions du confinement.

6S’il renvoie méthodiquement aux autres ressources en ligne, notamment publiques et académiques dans son mode d’emploi, le groupe Facebook pose malgré tout une autonomie de principe comme de fonctionnement avec la plupart des plateformes académiques classiques qui ne laisse pas d’étonner, au regard des considérables efforts publics qui ont été déployés dans leur mise en œuvre ces dernières années et dont on ne trouve pas tant de traces au fil des demandes et des réponses : peut-être déjà là, mais manifestement à côté. Il est en effet tout à fait frappant de mesurer la mention relativement modeste des dispositifs intermédiaires développés à l’appui de la recherche et dans une optique de vulgarisation, tels les blogs Hypothèses et les quelque 4 000 Carnets de recherche existant à ce jour4 à la rencontre des nouvelles pratiques d’éditorialisation des chercheurs et du cahier des charges du financement des projets de recherche. L’on compte leur mention seulement dans quelques dizaines de publications : ce sont les auteurs de carnets les plus connus du web qui apparaissent, tels ceux d’André Gunthert ou de Marie-Anne Paveau. Cela interpelle à la fois sur les pratiques et le public de ces dispositifs, tout autant que sur les hermétismes des dispositifs numériques. Juliette Michel, l’une des animatrices du carnet Lab&Doc, tenu par les documentalistes des laboratoires de recherche des écoles nationales supérieures d’architecture et de paysage, publie d’ailleurs le 17 avril 2020 un post sur BSc pour appeler les membres à consulter leurs ressources en ligne. Soucieuse de fourbir « des outils en gestion de l’information scientifique en architecture, paysage et urbanisme » et de proposer « des conseils méthodologiques pour rechercher de l’information, mais aussi gérer, diffuser et valoriser les publications scientifiques », et consciente du phénomène en cours, elle s’efforçait de se greffer à l’à-côté.

7Aux menaces inédites que le confinement fait peser sur la capacité des membres à mener à bien les travaux académiques qui demeurent malgré tout requis, comme aux difficultés de cristalliser des collectifs de travail et de pensée plus avérés à distance, les membres du groupe répondent par la mobilisation collective de ressources souvent personnelles ‒ ou de ressources académiques mais dont l’accès ou les droits sont personnalisés : à l’isolement et au manque répondent l’échange et l’abondance à tout prix, dans des interactions qu’on pourrait qualifier, peut-être, de remédiations d’urgence.

Un outil et une scène pluridisciplinaires

8Née de jeunes chercheurs en archéologie, en anthropologie et en histoire de l’art, toutes disciplines à l’assiette institutionnelle et sociale souvent étroite, particulièrement tributaires de bibliothèques d’études spécialisées de troisième cycle ou de laboratoires, d’une bibliographie pointue et en langues étrangères, l’origine de BSc relève incontestablement d’une vocation et d’une pratique savante et s’identifie explicitement, dès ses origines, à la recherche empêchée. Mais son succès, l’arrivée d’utilisateurs plus jeunes, plus novices en termes de recherche, mais aussi plus friands de lectures pour ne pas dire de « contenus » tous azimuts, c’est-à-dire un public d’étudiants de master ou même de licence, dont beaucoup sont âgés de moins de 25 ans5, déportent sensiblement son centre de gravité et la teneur comme la formulation des requêtes. Ces nouveaux venus témoignent aussi incontestablement d’une quête de savoir-faire académique sous une forme participative, typique des sauts méthodologiques entre la licence, le master et la thèse. D’où les « rappels à l’ordre » des modérateurs et, fin mars 2020, les reclassements des requêtes identifiées à des motifs de loisir (« Lectures du confinement ») et du politique (« Lectures féministes ») dans des espaces et des groupes dédiés à l’écart, aux périmètres et aux abonnés plus modestes (à peu près 7 000 membres pour chacun des deux groupes). Au-delà du ou des déconfinements, ces déplacements permettent d’envisager une pérennisation et une légitimation d’après une axiologie et une praxis toutes deux identifiées, fût-ce implicitement, à une forme d’économie morale de la recherche et de la science : il y a là une forme de refondation du dispositif, à la sortie du premier confinement, qui sort de la remédiation d’urgence pour formaliser et normaliser encore davantage ses pratiques.

9L’un des effets proprement médiatiques de la méthodologie d’indexation du dispositif de la Bibliothèque Solidaire du confinement impulsé par ses créateurs a été à terme de matérialiser symboliquement un décompte des requêtes par discipline universitaire autant que par des entrées selon les thématiques de recherche6. De cette mise en ordre savante des requêtes qui est aussi une mise en scène d’une pratique scientifique se dégage une forme d’archipel hiérarchisé des disciplines. L’insistance de la modération pour une indexation systématique relève d’une forme de domestication des pratiques des circulations ordinaires qui risqueraient à défaut de mettre en péril le système d’échanges en lui-même : la mise en ordre savante joue donc un rôle de pare-feu pour le dispositif7.

10Au bout d’un an, la liste des requêtes indexées par les hashtags place l’histoire en tête des requêtes, suivie sur un palier plus bas par la philosophie et la sociologie, puis un peu plus loin par la littérature, l’histoire des arts. Fait significatif, qui dit bien le succès de la Bibliothèque Solidaire du confinement et son ancrage au sein des sciences humaines et sociales par rapport aux sciences et techniques de la matière, les disciplines des créateurs à l’origine de BSc sont devenues très minoritaires dans l’économie globale des échanges, tandis que le centre de gravité des participants s’est déplacé vers le deuxième cycle universitaire, d’où peut-être une normalisation des requêtes vers des contenus plus académiques et consacrés8. Au-delà du référencement par discipline se manifeste pourtant dans BSc une pluridisciplinarité de fait, pleine de curiosité et de vitalité, qui ne laisse pas d’étonner. Hors les hashtags, il y a peu de mentions de disciplines dans les requêtes, et pour ainsi dire pas de querelles de chapelle méthodologiques. Seuls comptent les thématiques de recherche et les matériaux nécessaires à les nourrir.

11Se déploient autour de ces disciplines et de ces intérêts des pratiques bibliographiques dont l’enquête Couperin9 a également pu se faire l’écho : le recours à des sites pirates comme Sci‐Hub pour la recherche du texte intégral d’un article est ainsi le choix de 36 % des répondants et atteint presque 50 % des répondants âgés de moins de 45 ans. Au sein de BSc, si on peut comptabiliser plus de 1 300 occurrences pointant vers la plateforme Cairn par exemple, on identifie aussi plus de 500 mentions orientant vers la base Library Genesis et plus de 700 vers ZLibrary. Au-delà d’un recours de plus en plus massif à des réservoirs alternatifs, c’est également un tout nouveau genre, alternatif, de conseil bibliographique qui se fait jour dans BSc comme peut l’illustrer l’exemple suivant :

Figure 1. Demande postée le 4 juin 2020

12L’on mesure à cette aune combien en sciences humaines et sociales le travail bibliographique et l’horizon épistémologique, parfois mésestimés dans les formations méthodologiques et professionnelles au titre de la puissance des outils de recherche numériques ou demeurés tributaires d’une formation liée aux concours de recrutement, comptent dans le travail des étudiants et des chercheurs en devenir ; combien aussi ils sont en quête d’interlocuteurs, tandis que l’économie des séminaires de recherche a été fragilisée par les réformes universitaires et la précarisation du monde de la recherche.

13Ce qui frappe également dans cet exemple, et au-delà, à la lecture de BSc, ce sont les formes prises par la relation de courtage dans le contexte du flux des réseaux sociaux. Le membre qui répond ne se sent tenu par aucune rhétorique particulière de réponse, le contrat de communication est surtout celui de l’entraide amicale, sans prétention (le tutoiement semble de rigueur). Sans nul doute que l’usage de Facebook, a fortiori dans son mode de groupe fermé, autorise, voire favorise ce type de conversation documentaire. Il est certain que cette même demande adressée en bibliothèque n’aurait vraisemblablement pas donné les mêmes résultats. De la même manière, un enseignant tuteur de mémoire n’aurait sans doute pas mobilisé ce type de requête10.

14De manière tout aussi étonnante, s’observe de manière récurrente une même forme de déprise dans la saisie au vol et au fil de l’eau de références de lecture, parfois très pointues et savantes, dont l’accès par sérendipité n’était guère prévisible : faut-il y voir un effet du système de recommandation de Facebook actif dans les fils d’actualité ? Un mimétisme, reporté dans la sphère scientifique, de pratiques développées ailleurs à partir des biens numériques moins consistants ? En tout cas, une grande part des utilisateurs interrogés manifeste que la motivation de leur présence sur BSc, n’étant un impérieux besoin documentaire, est bien une curiosité pour l’actualité de la recherche, les thèmes et les sujets traités par les plus jeunes chercheurs.

Du manque au trop-plein : la manifestation d’un collectionnisme savant

15Si la fermeture des bibliothèques et des centres de documentation avait pu laisser fort démunis les étudiants et les chercheurs, le plein va bientôt remplacer le vide, même si beaucoup de requêtes demeurent orphelines11. Loin de se résumer à la seule satisfaction de demande ponctuelle et ciblée, une partie des abonnés se tourne vers des formes d’accumulation de contenus. Les échanges sur BSc illustrent de la part des acteurs les plus expérimentés un collectionnisme savant, au sens employé par Joëlle Le Marec et François Mairesse12, parfois très élaboré, même si la plupart des acteurs ne disposent pas du même savoir-faire ni des mêmes collections à l’origine, et que pour une part d’entre eux, le questionnement en lui-même compte plus que sa satisfaction, bien loin d’une stratégie d’accumulation de savoirs, d’architecture de l’information et de traitement documentaire systématique et préméditée. Le 17 mars 2020, un spécialiste d’histoire hellénistique publie dans le groupe une photographie de sa bibliothèque ‒ plus symbolique que descriptive, car les titres en sont illisibles et les collections absolument indiscernables ‒, il annonce qu’il met à disposition, aussi, une bibliothèque de « près de 2 000 pdf ». Immédiatement, l’afflux des requêtes dans les commentaires est important : plus de 130 en à peine dix jours, en quête pour la plupart de demandes bien précises : il n’est pas exagéré de dire que l’offre a stimulé une demande jusque-là contrariée.

16Parmi les contributeurs les plus actifs, on trouve des utilisateurs très expérimentés du web et des outils numériques sans lesquels même, selon leurs propres mots, « ils ne seraient pas parvenus à faire leur thèse ». Certains viennent ainsi chercher des contenus dont ils disposent déjà par ailleurs, mais sous une forme fruste – PDF ou JPEG – qui convient moins à leurs usages de traitements textuels. Ils peuvent ainsi compléter leurs ressources avec une indexation plus précise de leurs documents qui leur permet des requêtes plus élaborées : ainsi ce professeur de philosophie du secondaire qui se compose un exemplier thématique pour ses cours, ou mène des recherches sur les occurrences de tel concept dans l’œuvre complète d’un philosophe13. Notable est aussi ce participant qui, après avoir partagé le contenu de sa bibliothèque via des listes en mars 2020, demande bien plus tard, le 6 juillet 2021, soit à l’issue d’une phase de partage et d’accumulation, comment effectuer au sein de sa bibliothèque numérique des recherches textuelles multicritères ; et aussitôt ses interlocuteurs de lui conseiller Spotlight, Agent Ransack, Zotero et Calibre… Certains des supercontributeurs de BSc étaient déjà des collectionneurs savants aux très riches bibliothèques numériques, avec parfois, des accès en ligne à des tiers en lien caché ou sur autorisation, via leurs blogs : BSc a donné une nouvelle échelle et un nouveau périmètre social à leurs pratiques de conseil et d’échanges.

17À l’opposé, pour des utilisateurs plus jeunes, il s’agit souvent d’une complète découverte, avec, sur des thèmes ou des champs méconnus et qui font l’objet d’une forte curiosité ‒ le féminisme, l’écologie, les études de genre ‒ la constitution de bibliothèques pratiquement ex nihilo à la fois dans leur nature de livres numériques et par le contenu des ouvrages et des articles mobilisés. Dans l’entre-deux, se manifeste aussi une bibliophilie typique de la pratique amateur et des forums14, cette fois sous forme numérique, dans un usage qui est détaché d’une pragmatique d’écriture ou d’une quelconque finalité performative académique, mais qui se nourrit également de l’aubaine inespérée ici ouverte : tous ne précisent pas la raison sociale derrière leur requête documentaire et encore moins, on l’a dit, leur statut académique ou professionnel.

Conclusion : un espace de courtage au carrefour des disciplines des sciences humaines et sociales

18Au service des circulations ordinaires de contenus scientifiques dont l’accès était compliqué et comme dramatisé par le confinement, la plus grande réussite de BSc est sans doute de s’être conçue comme un espace carrefour de disciplines dans un périmètre formellement circonscrit : une tâche, un courtage documentaire et un domaine, la recherche. Un espace qui a regroupé, à la faveur du confinement, des usagers d’âges et de disciplines différents autour d’une convergence d’intérêts : rompre l’isolement, la lacune documentaire et le suspens du travail universitaire dans ses lieux et ses modes de transmission habituels. Bref, d’avoir su ménager aux usagers un dispositif familier et robuste pour des requêtes et des emplois variés, tout en parvenant à le normaliser en le faisant cohabiter distinctement avec des espaces affiliés ‒ politiques, de divertissement. Soit la réussite d’un braconnage rigoureux et méthodique d’un réseau social au service d’un art de faire alors empêché, la recherche documentaire à des fins scientifiques. Loin de normaliser son sens et d’atténuer sa portée, sa pérennisation et son émancipation du contexte du confinement disent aussi beaucoup, en creux, de l’état des activités de recherche, de la culture documentaire et de l’accès aux ressources numériques parmi les étudiants et les chercheurs aujourd’hui en France, saisis au vif de la crise sanitaire.

19Au-delà du bouillon savant que manifestent ses échanges, BSc constitue une formidable boîte noire des pratiques documentaires numériques dans la communauté des jeunes étudiants et chercheurs universitaires des deuxième et troisième cycles. La fermeture du confinement a mis en lumière les lacunes de ressources numériques en ligne pour les chercheurs du troisième cycle une fois les bibliothèques fermées ; le déconfinement et la pérennisation du groupe, le déplacement du centre de gravité des utilisateurs vers les plus jeunes, ont montré incontestablement pour leur part le manque d’un enseignement documentaire, méthodologique et disciplinaire en deuxième cycle. À l’heure d’une restriction annoncée de l’accès en deuxième cycle et d’un recul historique des recrutements de chercheurs et d’enseignants-chercheurs, elle témoigne à sa manière de la vitalité, de la persévérance et de l’intérêt pour la recherche en sciences humaines et sociales dans les rangs des étudiants.