D. Internet pour les bibliothèques : une complémentarité des ressources et des supports
p. 59-70
Texte intégral
1Il semble maintenant ne plus faire de doute pour personne que l’Internet est une source majeure d’information. En quoi ce réseau peut-il être un apport pour les bibliothèques ? Sous quelle forme ? Pour quel public ? Telles sont les questions abordées dans ce bref exposé. Nous nous limiterons en partie au secteur médical, celui que nous connaissons le mieux, mais ce qui est valable pour cette discipline le sera vraisemblablement pour toutes les disciplines, à plus ou moins long terme, et en partie pour la lecture publique.
2Nous ne sommes toutefois qu’au début et bien malin qui pourrait décrire avec justesse le futur proche, à quelques mois. Les faits et tendances d’aujourd’hui s’accentueront sans doute à une vitesse fulgurante. Il est temps que les bibliothèques prennent en compte cette évolution et mobilisent les ressources humaines et matérielles nécessaires à son exploitation raisonnée. Il est urgent que les décideurs institutionnels prennent conscience des enjeux et déterminent les moyens à mettre en œuvre.
1. Les ressources
1.1. Des usuels
3Annuaires, dictionnaires et encyclopédies en ligne se multiplient. L’Internet donne accès à un gigantesque répertoire mondial des associations, sociétés savantes, bibliothèques, ministères, universités et autres institutions. Nous n’avions jamais disposé jusqu’à présent de la possibilité de consulter, à l’aide d’un simple micro-ordinateur, les différentes coordonnées enfin à jour d’une institution, quelle que soit sa localisation géographique : télécopie, adresse postale, téléphone, annuaire du personnel et des courriers électroniques... Le « World of learning » auquel nous étions habitués sous forme papier est en ligne, mouvant à souhait et en expansion continue.
4Ainsi le Ministère de l’emploi et de la solidarité vient de rendre accessible « FINESS » [http://www.sante.gouv.fr/finess/]. Fichier national des établissements sanitaires et sociaux, qui permet de trouver les références des établissements sanitaires, sociaux ou de formations sur toute la France. Ce type de base de données est en croissance exponentielle. Les fonctionnalités offertes par les liens hypertextes laissent irrémédiablement loin derrière le Minitel.
5Dictionnaires et encyclopédies ne sont pas en reste. En voici quelques exemples :
- Le corpus lexical du Dictionnaire universel francophone [http://www.francophonie.hachette-livre.fr/] a été mis en ligne par Hachette avec le soutien de l’Agence francophone pour l’enseignement supérieur et la recherche à la suite du sommet de Hanoï en novembre 1997. A chaque terme correspond une notice dont tous les termes renvoient à leur propre notice et ainsi de suite. L’avantage de ce type d’outil par rapport à l’édition papier est évident, grâce à la navigabilité permise par les liens hypertextes.
- Le Dictionnaire interactif des sciences et des techniques [http://www.sciences-en-ligne.com/Frames_Dictionary.asp] permet également une navigation hypertexte de termes sélectionnés au sein de chaque notice. L’accès est thématique, alphabétique et par mot clé.
- L’Encyclopaedia Britannica [http://www.britannica.com/] a franchi le pas récemment et offre l’intégralité de son contenu en accès libre, espérant tirer quelques revenus de la publicité mise en ligne sur son site.
6Pour en savoir plus sur les dictionnaires, on consultera utilement les synthèses des listes de diffusion Adbs-info et Biblio-fr recensées par l’enssib [http://www.enssib.fr/bibliotheque/autres/synthes/dico.html] et le catalogue Dictionnaires, lexiques et glossaires [http://www.biblio.usherb.ca/internet/dictext.htm] mis à jour par le Service des bibliothèques de l’Université de Sherbrooke au Québec.
1.2. Des périodiques
7La situation concernant journaux et périodiques est assez complexe et comporte de nombreux cas de figures dans un contexte d’instabilité permanente. On trouvera en ligne des versions totalement gratuites, partiellement gratuites ou payantes. Certaines versions en ligne seront sensiblement différentes de la version papier, prolongement de celle-ci « pour en savoir plus ». C’est le cas notamment du Monde [http://www.lemonde.fr/], de Libération [http://www. libération.fr/] et de Courrier International [http://www. courrierinternational.c om/], qui propose un guide très complet de la presse mondiale en ligne.
8D’autres proposent le texte intégral de tous les numéros sauf le dernier, dont la primeur est réservée aux abonnés. C’est le cas des Cahiers de médiologie [http://www.mediologie.c omf], du Monde Diplomatique [http://www.monde-diplomatique.fr/] et du Bulletin des bibliothèques de France [http://www. enssib.fr/bbf/].
9Pour les revues scientifiques, la situation est très variable selon les éditeurs. Une veille sur le sujet pourra être consultée sur le site de l’Unité régionale de formation à l’information scientifique et technique de Paris : « Intermédiaires pour les revues scientifiques électroniques : veille sur l’évolution de l’offre » [http://www.urfist.jussieu.fr/urfist/presse/intermed.htm].
10D’une manière générale, sommaires, résumés et instructions aux auteurs sont accessibles gratuitement, l’accès au texte intégral restant soumis à abonnement. Certains éditeurs comme John Libbey Eurotext]htlp ://www.john-libbey-eurotext.fr/] mettent en ligne un article en texte intégral par numéro de revue, ce qui finit, au fil des ans, par constituer une bibliothèque non négligeable d’articles soumis à comité de lecture. Certaines revues n’existent que sous forme électronique, comme D-lib magazine [http://www.dlib.org/, ISSN 1082-9873], revue mensuelle sur l’innovation et la recherche dans les bibliothèques numériques. C’est aussi le cas de quelques rares revues majeures, tel le British médical journal [http.V/www.bmj.com], publié par la British Médical Association, qui a délibérément choisi de mettre sa revue intégralement en ligne, estimant que cet accès pouvait servir de produit d’appel pour les autres publications du groupe.
1.3. Des ouvrages et autres textes électroniques
11Les monographies comportant un ISBN sont moins présentes en ligne, que ce soit sous forme payante ou gratuite. En revanche, et notamment en ce qui concerne la médecine, la littérature grise est très abondante et ce fonds s’enrichit à une vitesse considérable. Les rapports abondent sur les sites des institutions nationales et internationales. Les conférences de consensus et recommandations de bonne pratique sont dorénavant accessibles sur de nombreux sites de sociétés savantes.
12Les actes de congrès ne sont pas en reste. La bibliothèque des rapports officiels remis au gouvernement français [http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/cgibin/multitel/CATAL DOC/a ccueil_df] témoigne de cette dynamique, ainsi que le site du Sénat qui propose tous les rapports d’information depuis 1995 ]http://www.sénat. fr/rapsen.html].
13Dans le domaine plus général de la littérature, les textes classiques sont également très présents, offrant l’avantage, grâce aux moteurs de recherche, de pouvoir effectuer des recherches sur le texte lui-même. Le Catalogue critique des ressources textuelles sur Internet [http://inalf.ivry.cnrs.fr/ccrti/index.htm] de l’Institut national de la langue française est un outil très précieux de repérage des textes classiques français en ligne.
14Des travaux mis en ligne par des bibliothèques permettent d’enrichir considérablement les bibliographies accessibles localement. En témoignent les Dossiers d’actualité [http://www.bium.univ-paris5.fr/acc_dossiers.htm] de la Bibliothèque interuniversitaire de médecine (BIUM) de Paris. Nous lui sommes redevables d’avoir pris l’initiative de constituer de tels dossiers, remplissant ainsi au mieux son office de bibliothèque de référence en médecine. Pour un sujet donné, on obtient non seulement une bibliographie de livres, thèses, congrès, périodiques et articles (avec un lien vers le texte intégral lorsqu’il est disponible gratuitement), mais aussi des informations sur les organismes de recherche, des liens avec des cours en ligne, des renseignements sur la législation, des liens avec des bases de données permettant d’élargir encore la recherche (à l’aide du ou des vocables du thésaurus propre à la base).
15Le site Légifrance [http://www.legifrance.gouv.fr/] offre aux citoyens les textes de loi qu’il est censé ne pas ignorer. La demande de textes juridiques en milieu médical est ponctuelle. Il s’agit de textes que la section santé d’une bibliothèque universitaire hésite à acquérir : très vite obsolètes, ces codes sont coûteux et leur utilisation rare. Il y a cependant une demande régulière : tel médecin s’inquiète de ses devoirs devant la réquisition, tel thésard cherche la réglementation s’attachant à la fabrication d’un produit pharmaceutique, tel patient cherche à connaître ses droits...
16Les codes de la santé publique, de la Sécurité sociale, de déontologie médicale sont maintenant en ligne, accessibles à tous gratuitement.
1.4. Des catalogues
17L’aide apportée par les catalogues, collectifs ou non, est considérable. Le prêt entre bibliothèques en est simplifié et sa rapidité améliorée. Outre les catalogues de monographies classiques, il faut signaler l’intérêt des catalogues spécialisés de congrès, par exemple celui de la BIUM en France [http://www.bium. univ-paris5.fr/acc_congres. htm] et celui de la British Library [http://opac97.bl.uk/]. Des recherches quasiment impossibles naguère trouvent aujourd’hui réponse.
18Des catalogues de fonds ancien apparaissent également. Pour un public sans doute restreint, ils favorisent les recherches bibliographiques. Et même si Ton peut espérer à l’avenir une présentation plus lisible du catalogue du fonds ancien de la BIUM [http://www.bium.univ-paris5.fr/acc_catanc.htm], il faut saluer l’initiative qui a été prise de numériser 337 000 fiches, donnant ainsi accès à une base exceptionnelle d’informations et de références.
1.5. Des ressources spécifiques concernant l’enseignement
1.5.1. Études médicales et préparation aux concours
19Le Guide des études médicales, anciennement Théraplix [http://www.rhone-poulenc-r (trer.fr/guidmed/accueil.hlm], référence de base pour la description des études médicales, était édité depuis 1967 par une grande firme pharmaceutique. A partir de l’an dernier, celle-ci a renoncé à l’édition papier. Ici il ne s’agit plus de complémentarité avec Internet, mais bien de l’obligation d’aller chercher la ressource sur ce seul support. L’intérêt réside bien sûr dans une actualisation immédiate.
20Les bibliothèques répondent difficilement aux questions des étudiants concernant les programmes, dates et lieux des concours. Nos établissements ne sont pas les principaux destinataires de ces informations majoritairement destinées aux services de scolarité. Désormais, ces informations deviennent accessibles sur de nombreux sites, dont quelques-uns pour les formations de type médical.
21Ainsi ont été mises en ligne en 1999, sur le site du Centre national des concours d’internat [http://www.citi2.fr/CNCI/], des informations sur les concours d’internat. Mis en place sous l’égide du Ministère de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie et du Ministère de l’emploi et de la solidarité, il est destiné avant tout aux étudiants préparant l’internat en pharmacie, médecine ou odontologie.
22Par ailleurs, le site La Conférence Hippocrate [http://www.l aconferencehippocrate. com/] propose pour le candidat au concours des listes de questions à choix multiples et les annales du concours.
1.5.2. Les images et l’anatomie
23Dans ce domaine, les sites commencent à peine à proposer ce que souhaitent les étudiants. Cependant l’évolution est rapide, d’autant que se développent les logiciels de traitement et de compression d’images, tandis que les configurations actuelles des ordinateurs permettent de les lire dans des conditions de visibilité sans cesse améliorées. Nos usagers, déjà séduits par la présence sur Internet d’images fixes, attendent avec intérêt le développement de sites à visée pédagogique rendant accessibles davantage d’images animées.
24Il est d’autant plus important d’initier les usagers à la lecture de ces images que la radiologie connaît elle aussi les contrecoups de la numérisation. Alain Sitbon, médecin cité par Sophie Tridon, annonce la mort du film radio et son remplacement par l’imagerie informatisée et accessible en réseau (1).
25Le site Visible Human Project [http://rockefeller.univlyonl.fr/VisibleHumanProjectFrancais/] mis en ligne par la National Library of Medicine, présente le désormais bien connu « homme visible » et donne la possibilité de visualiser des coupes sous des angles différents selon trois orientations, et éventuellement de les retravailler sur son propre ordinateur après importation.
26D’autres adresses figurent dans le guide des Sites Internet francophones pour l’enseignement de la médecine édité par l’ADBS (2).
1.5.3. Les questions à choix multiples (QCM)
27Mal aimés des bibliothécaires, les QCM sont l’objet d’une demande constante de la part des étudiants en médecine et en pharmacie. On peut discuter du bien-fondé d’un enseignement dont le contrôle se fait largement par de tels moyens, mais, en l’état actuel des choses, le bibliothécaire se trouvait encore récemment devant un choix difficile. Ou bien il acquérait certains ouvrages constitués de QCM sans les prêter, ou bien il les récupérait après quelques emprunts couverts de petites croix et annotations diverses. L’apparition de QCM sur cédéroms a été une première et heureuse évolution. Outre les intérêts cités ci-dessus d’actualisation et d’assurance pour l’étudiant de retrouver un questionnaire toujours vierge, le bibliothécaire se trouve ainsi délivré de l’obligation d’acheter ces ouvrages et peut consacrer sa politique d’acquisition à des ouvrages plus ambitieux sur le plan intellectuel.
28On peut citer en exemple le site de l’université Joseph-Fourier de Grenoble [http://www-sante.ujf-gren o ble.fr/sante/a lp es m ed/co rp us.h tm] qui présente ainsi des QCM parmi des cours en ligne.
1.5.4. Les cours
29Les cours en ligne sont extrêmement nombreux, parfois fort bien faits. Cela nous permettra-t-il de limiter l’achat de manuels ? Cela n’est pas certain, mais il est désormais possible de consulter et d’imprimer tout ou partie d’un cours. Ceci étant, il est nécessaire de faire le tri entre les cours de qualité mis en place par des enseignants, et ceux d’initiatives personnelles dont le niveau n’est pas toujours bon. On peut se référer aussi au guide de l’ADBS (2).
2. Le rôle des bibliothèques
30On le voit, l’offre est variée, diverse, abondante et représente sans aucun doute un prolongement incontournable pour les bibliothèques et centres de documentation. Les bibliothèques non connectées peuvent-elles encore prétendre au nom de centre de documentation ? On peut sérieusement en douter. En revanche, le rôle des bibliothèques et des bibliothécaires ne s’en trouve pas amoindri, bien au contraire.
31En effet, le tri et l’organisation de l’information disponible sur Internet leur revient tout naturellement. On trouve tout et n’importe quoi sur ce réseau et la tâche de sélection est immense. Nous n’avons rencontré jusqu’à présent aucun outil automatique permettant de sélectionner l’information de qualité. Il paraît peu vraisemblable que cet outil puisse exister à moyen terme. En revanche, la masse d’information disponible croît de façon exponentielle et il est très difficile de retrouver l’information souhaitée, même lorsqu’elle existe. Les moteurs de recherche et les annuaires multidisciplinaires ont montré leurs limites, respectivement dans la sélection et l’organisation de l’information, et plus il y a d’information en ligne, moins les outils suivent (3). Quelles solutions nous reste-t-il ? B. Feonix-Riou propose les sites fédérateurs (4) et c’est peut-être actuellement, en effet, la meilleure et la seule solution.
32Sitebib [http://www.abf.asso.fr/sitebib/], « une gestion partagée des liens dans le domaine de la bibliothéconomie et des sciences de l’information », est un bon exemple, car ce site fédère un certain nombre d’initiatives dans le domaine de la bibliothéconomie. Mais il est nécessaire d’aller beaucoup plus loin, comme le préconise le rapport remis en juin 1999 au Ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie par BrunoVan Dooren (5).
33Les ressources disponibles sur l’Internet sont d’ores et déjà une prolongation importante des fonds locaux et aussi, parfois, une substitution avantageuse. Ainsi l’Index medicus, bibliographie médicale longue de plusieurs mètres linéaires avec un accroissement annuel non négligeable, fait déjà partie de l’histoire de la médecine. Elle est à présent accessible gratuitement sous forme d’une base de données extrêmement performante, avec des possibilités de recherche infiniment plus riches.
34Mais ces ressources sont et seront exploitables par les bibliothèques si et seulement si les bibliothèques s’en emparent. La revue Pour la science, version française de Scientific american, consacrait en 1997 un large dossier à Internet (6). En guise d’introduction, tout était dit : « L’Internet est victime de son propre succès : les réseaux sont saturés et l’information qui y circule est fantasque, éphémère et elle n’est pas classée. Comment y remédier ? »
35À l’époque subsistait encore l’espoir que des moteurs de plus en plus performants seraient capables d’indexer finement la totalité de la Toile. Malheureusement, en août 1999, « la quantité d’informations en ligne sur le réseau Internet a tant augmenté que les outils actuels de recherche manquent d’efficacité » (7). Ce constat nous place en face de nos responsabilités.
36Bruno Van Dooren indique dans son rapport (5) : « Au niveau national, les divers cours disponibles sur les serveurs des universités doivent être accessibles depuis un site centralisant les références et jouant le rôle de répertoire national. »
37Ce qui est valable pour l’université doit être étendu à tout ce qui intéresse les bibliothèques, tant il est vrai que les bibliothécaires et les documentalistes doivent pouvoir guider les utilisateurs non formés à la recherche d’information. « Le documentaliste est tour à tour un assembleur, un filtre, un communicateur et un traducteur quand il effectue une recherche sur Internet », précise Brigitte Guyot, directrice des études à l’Institut national des techniques de la documentation, citée par C. Maunoury (8).
Bibliographie
Références bibliographiques
1. Sophie Tridon, « Des radios en deux clics », Impact médecin hebdo, n° 467, 29 oct. 1999.
2. Benoît Thirion, S. Darmoni, « Sites Internet francophones pour l’enseignement de la médecine », ADBS, 1999, 32 p.
3. B. Feonix-Riou, « 800 millions de pages Web, peu indexées par les moteurs », Netsource, oct. 1999, n° 21,1-4.
4. B. Feonix-Riou, « Comment optimiser ses recherches en utilisant les sites fédérateurs », Netsource, oct. 1999, n° 21,1-4.
5. Bruno Van Dooren, « Bibliothèques universitaires et nouvelles technologies » : rapport remis au Ministre de l’éducation nationale, de la recherche et de la technologie en juin 1999 [.http://www.education.gouv.fr/rapport/vandooren/index.htm].
6. « Dossier Internet », Pour la science, mai 1997, n° 235 [http://www.pourlascience.com/numeros/pls-235/art-l.h tm].
7. « Recherche intelligente sur l’Internet », Pour la science, août 1999, n° 262 [http://www.pourlascience.com/numeros/pls-262/clever.htm].
8. C. Maunoury, « Les entreprises redécouvrent les gestionnaires d’information », Le Monde interactif, 22 déc. 1999.
Auteurs
-
Benoît Thirion
Bibliothèque médicale du CHU de Rouen
-
Dominique Benoist
Bibliothèque de la faculté de médecine- pharmacie, Rouen
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