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    Plan détaillé Texte intégral 1. L’étudiant et les périodiques2. L’enseignant-chercheur et les périodiquesConclusion Notes de bas de page Auteur

    Gérer le développement d’une collection de périodiques

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    G. Les pratiques des publics de l’enseignement supérieur

    Viviane Couzinet

    p. 81-89

    Texte intégral 1. L’étudiant et les périodiques1.1. L’étudiant du cursus universitaire classique1.2. L’étudiant des cursus professionnalisés1.3. L’étudiant chercheur2. L’enseignant-chercheur et les périodiques2.1. Le chercheur2.2. L’enseignantConclusion Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Les publics de l’enseignement supérieur, étudiants et enseignants-chercheurs, sont très utilisateurs de périodiques et plus particulièrement de ceux qui se présentent sous la forme de revues. Sans dire qu’à chacune des catégories de ce public, ou qu’à chaque étape de la vie de ce public, au sein de l’université, correspond un type de publication, les frontières d’usage étant, comme il se doit, floues, on peut associer un type, ou des types de périodiques, à une catégorie d’utilisateur. Ainsi, en nous situant du côté de l’usager nous définirons le rôle attribué à l’un ou à l’autre de ces types, l’objectif étant de contribuer à répondre à la question : qui utilise quoi ?

    1. L’étudiant et les périodiques

    1.1. L’étudiant du cursus universitaire classique

    2L’étudiant nouvellement entré à l’université doit constituer sa culture scientifique dans la spécialité qu’il a choisie. Pour ce faire, il utilise pendant le 1er cycle les livres recommandés par ses enseignants. Les périodiques sont en effet peu présents dans les bibliographies proposées en accompagnement des cours. Lorsqu’ils sont mentionnés, il s’agit de revues primaires. Le plus souvent les lectures prescrites se rapportent à des revues de vulgarisation de bon niveau scientifique, généralistes comme la Recherche, ou plus spécialisées comme Sciences humaines.

    3Ces revues, par des articles courts, font la synthèse d’un ensemble de travaux sur un sujet. Bien que faisant appel à des chercheurs confirmés chargés de faire le point sur une question, elles sont destinées au grand public « averti ». D’ailleurs elles sont disponibles en kiosque. Ces publications ont une vocation informationnelle sur la science avec une forte préoccupation pédagogique. Le vocabulaire utilisé, lorsqu’il est très spécialisé fait l’objet de définitions, des références bibliographiques complémentaires permettent à ceux qui le souhaitent d’approfondir leurs connaissances ; la présentation générale et l’illustration mettent en valeur les éléments essentiels du texte.

    4Quelquefois les étudiants de 1er cycle ont recours aux magazines. Il s’agit là de périodiques où la fonction distractive domine1. C’est à dire qu’ils font une place importante aux articles concernant plutôt l’actualité immédiate, à l’illustration, à la publicité, à l’annonce et la critique d’activités de loisirs. Ils ont donc une place restreinte dans une formation universitaire. Mais, ils peuvent servir d’appui à l’apprentissage d’une langue étrangère, bien sûr lorsque celle-ci est complémentaire à la formation et non pas lorsqu’elle est la spécialité d’étude de l’étudiant.

    5C’est au cours du 2ème cycle que la revue scientifique prend de l’importance. Les connaissances de base dans la discipline étudiée étant acquises, l’étudiant doit prendre en compte, plus souvent, les nouvelles interrogations dont elle fait l’objet. C’est aussi pour lui le moment de montrer qu’il peut prendre du recul, être plus autonome pour enrichir ses connaissances. En formation de maîtrise, il doit être capable d’utiliser des sources d’information plus ancrées dans l’actualité de la recherche pour être autorisé à prendre part à son tour à des investigations plus poussées.

    1.2. L’étudiant des cursus professionnalisés

    6L’étudiant en formation professionnelle, qu’il prépare un DEUST, un DUT, un concours de maître de l’enseignement, un diplôme de grande école ou d’université, est invité, parfois initié, à l’usage de revues professionnelles.

    7Ces revues émanent d’organisations professionnelles. Elles rapportent dans leurs articles des applications de techniques nouvelles ou relatent des expériences. Les textes peuvent être descriptifs, analytiques, comparatifs. Ils sont constitués de synthèses, de comptes rendus qui font une place à la réflexion, voire à la critique.

    8Ce type de publication s’inscrit dans la volonté de faire partager le savoir-faire de professionnels confirmés. Ces publications apportent la réalité du terrain sur le métier auquel se prépare l’étudiant. Elles montrent des réalisations concrètes dans des contextes divers, contextes dont la présence forte montre le poids de l’environnement sur l’exercice de la profession. Elles font le lien entre la pratique et la théorie par la mise à l’épreuve de l’une et de l’autre.

    9La familiarisation avec les revues professionnelles dans le cadre de la formation est essentielle pour permettre au lecteur d’assurer, plus tard, seul, son information permanente sur l’avancée des techniques et plus généralement des pratiques. Elles servent à acquérir, puis à maintenir, une culture professionnelle.

    10Les étudiants et les enseignants exploitent leur contenu pour illustrer un cours ou un exposé, établir des comparaisons, rechercher des solutions à des problèmes concrets rencontrés en stage, étoffer des études de cas, apprendre à analyser une situation.

    11Les articles de ces revues sont agrémentés d’informations, regroupées en diverses rubriques, nécessaires aux professionnels. Elles ont pour fonction d’annoncer des nouveautés : produits, services, technologies, méthodes, matériaux, ventes... Elles sont complétées par le calendrier des manifestations commerciales ou d’échanges : salons, expositions, foires, forum, tables rondes... Enfin une partie importante est consacrée à des analyses critiques de publications, livres ou autres revues, mais aussi de normes et de rapports. On le voit donc l’information utile va au de-là des articles proprement dits, la revue professionnelle représente la vie du métier, elle l’inscrit dans une dynamique de progrès. Source de formation et d’information, elle peut aussi être une source de motivation pour une activité encore nouvelle pour l’étudiant.

    12Les formations professionnelles universitaires entretiennent des liens étroits avec la recherche scientifique. C’est pourquoi certaines revues ont pour projet éditorial l’association étroite de préoccupations scientifiques et de préoccupations professionnelles. Ces revues, à l’intersection de la science et de la profession, rassemblent dans leurs numéros des résultats de recherche et des savoir-faire techniques. C’est sur cette catégorie de revues que l’étudiant s’appuie pour traiter son sujet de mémoire professionnel. Elle alimente sa réflexion et l’enrichit par une approche distanciée des problématiques rencontrées au cours de la formation.

    13Les autres périodiques, revues de vulgarisation, revues scientifiques, magazines spécialisés ou presse d’actualité sont aussi présents. Leur utilisation varie en fonction des cycles de formation et le type de diplôme préparé. Ainsi un étudiant de DEUST abordera moins facilement une revue de société savante qu’un étudiant ingénieur en fin de parcours ; un étudiant en journalisme consultera plus régulièrement la presse quotidienne nationale ou régionale qu’un étudiant préparant le CAPES de lettres classiques.

    14Si la priorité revient aux revues francophones, celles en langues étrangères sont aussi présentes dans les cursus professionnalisés et ce dès le 1er cycle, qu’elles soient professionnelles, scientifiques ou les deux à la fois.

    1.3. L’étudiant chercheur

    15L’étudiant chercheur, ou doctorant, s’intéresse aux revues scientifiques. Ces revues sont porteuses des résultats de recherches. Elles l’aident, avec les livres, à mener à bien le travail exploratoire. Dans cette phase de la préparation du sujet de la thèse, le doctorant privilégie les articles de synthèse de recherches. Ils lui permettent de mieux cerner l’état de la question. Plus tard cette phase passée, les articles originaux permettent de construire le modèle théorique de référence, d’affiner les hypothèses.

    16Tout au long de ses investigations, le jeune chercheur a recours à la revue scientifique y compris pour préparer la soutenance de sa thèse. A ce moment là, il s’agit pour lui de s’imprégner des travaux des membres de son jury pour être apte à répondre aux questions, remarques, critiques qui lui seront faites.

    17La confiance faite aux textes des revues scientifiques vient des recommandations de lecture du directeur de thèse, recommandations venant elles mêmes du statut particulier de ce type de revue. Emanant de sociétés savantes, de laboratoires, d’universités ou d’équipes de recherches, les articles qui la composent sont produits par des chercheurs confirmés. La soumission à publication suit un parcours, plus ou moins long suivant les revues. Ce parcours va de l’auteur au comité de rédaction, qui effectue la première sélection, puis au comité scientifique qui donne un avis sur la qualité du travail présenté, qualité en terme de rigueur scientifique, nouveauté de l’étude, prise en compte des travaux précédents. Certaines revues font appel à un comité de lecture -ensemble de lecteurs anonymes, appelés « arbitres » (referees) reconnus dans leur spécialité- qui prend en charge l’évaluation. De ce cheminement découlent des demandes de modifications, des conseils de lectures complémentaires. L’interaction auteur-évaluateur donne naissance à la version définitive de l’article. Ce processus d’évaluation par les pairs construit la notoriété de la revue scientifique.

    18Le paratexte, notes et références bibliographiques situées à la périphérie du texte, est une source d’information complémentaire pour le lecteur.

    19Ces revues comportent aussi des indications secondaires telles que annonces de réunions de sociétés savantes ou manifestations scientifiques : colloques, congrès, journées d’étude, débats. Elles proposent des critiques de livres scientifiques, parfois de revues mais aussi de documents de littérature grise : thèses, mémoires, rapports de recherche, actes de séminaires.

    20Ici, aussi bien les manifestations citées que les documents analysés dépassent les frontières du territoire national. De même les articles peuvent être rédigés par des chercheurs étrangers.

    21Pour accéder au contenu des revues scientifiques l’étudiant chercheur a recours à d’autres publications périodiques : les périodiques secondaires. Le Current contents, par exemple, occupe une place particulière dans la mesure où il propose les sommaires de revues scientifiques de la plupart des domaines de la connaissance, avec, comme souvent en recherche, une dominante de titres anglo-saxons, et ce sur support papier, sur disquette, ou sur cédérom. Des revues thématiques comme Horticultural abstracts proposent des références d’articles accompagnées de résumés. Actuellement les revues secondaires papier tendent à disparaître au profit de versions multimédias disponibles sur cédérom ou sur le réseau Internet. Certaines revues scientifiques diffusent également leurs sommaires, ou une partie de leurs articles, sur le réseau international.

    22La revue scientifique est pour le jeune chercheur la source d’information sur la science en train de se faire. A ce titre elle est un document de référence indispensable, qu’il utilise abondamment dans toutes les phases de préparation de la thèse. En fin de cursus, devenu chercheur confirmé, après la soutenance, il peut passer du stade d’utilisateur à celui de producteur de connaissances en soumettant à son tour des articles à la publication.

    2. L’enseignant-chercheur et les périodiques

    23Les enseignants en poste à l’université ont des statuts différents. Certains proviennent du second degré d’autres sont enseignants-chercheurs. Les usages à finalité scientifique et ceux à finalité pédagogique sont différents même s’ils ont des liens étroits. C’est pourquoi nous séparons ici, mais il est vrai de façon artificielle, enseignement et recherche.

    2.1. Le chercheur

    24Le chercheur confirmé est à la fois utilisateur et producteur des informations véhiculées par les revues scientifiques.

    25Utilisateur d’information, tout d’abord, car comme le doctorant, le chercheur confirmé doit connaître les avancées de la recherche. Il alimente ses travaux des conclusions, des méthodes, des débats de ses pairs. Ils peuvent aussi être le point de départ de nouvelles investigations. Nous sommes ici dans la même utilisation de la revue que celle qui est faite par les chercheurs débutants.

    26Ensuite if est producteur d’information. D’une part, parce que les enjeux sociaux et économiques de la recherche étant particulièrement importants, il est essentiel de pouvoir publier les résultats rapidement car la concurrence est forte. La revue est un vecteur plus adapté que le livre à la rapidité de publication.

    27D’autre part, la carrière des chercheurs exerçant à l’université dépend de leurs activités d’enseignement, des responsabilités collectives qu’ils prennent et de leurs activités de recherche. Pour obtenir un poste ou pour progresser dans l’enseignement supérieur il est nécessaire de faire la preuve que ces trois missions sont remplies. Ce qui fait la preuve de l’implication dans la recherche scientifique c’est la qualité des publications, la qualité étant attestée par l’évaluation faite par les pairs. Les articles de la revue scientifique, par le jeu des contrôles exercés par son conseil scientifique et le système des referees, ont été expertisés. La progression professionnelle de l’enseignant chercheur dépend donc de ses publications dans ce type de revues.

    28C’est pourquoi le chercheur a besoin de bien les connaître. Non seulement par les articles qu’elles publient, mais encore par leur audience, leur notoriété, leur projet éditorial, leur protocole de rédaction, leurs projets de thème, dans le cas de revue thématique. Ceci, afin de faire des propositions à la revue la plus adaptée et obtenir ainsi la publication le plus rapidement possible. Cette information technique sur la revue est aussi essentielle pour le chercheur sollicité pour faire partie d’un conseil scientifique ou pour être « arbitre » dans l’évaluation d’une proposition.

    29Ainsi le chercheur, en tant que producteur de connaissances, est doublement concerné par la revue : il la lit et il contribue à sa publication. Cette contribution peut aller jusqu’à la conception même de revues : celles de laboratoires d’université proviennent souvent de l’initiative d’un groupe de chercheurs.

    30Notons enfin que les revues scientifiques font l’objet de recherches. Dans ce cas elles deviennent matériel d’investigation. Les sciences de l’information, en particulier, s’intéressent à elle, qu’elle soit professionnelle ou scientifique, sur support papier ou électronique. Mais de nombreuses disciplines s’interrogent aussi sur leurs propres productions périodiques : la géographie, la médecine, la linguistique...

    31La revue est, pour le chercheur, à la fois source d’information, vecteur de production scientifique, support d’évaluation et objet de recherche. C’est dire l’importance qu’elle revêt pour l’ensemble de la « communauté scientifique ».

    2.2. L’enseignant

    32Les enseignants, quel que soit leur statut dans l’enseignement supérieur sont utilisateurs de revues. En effet celles-ci, scientifiques ou professionnelles, permettent de préparer les interventions auprès des étudiants. Les approches théoriques sont plutôt réservées aux cours, les approches pratiques aux travaux dirigés ou pratiques.

    33L’enseignant est prescripteur de revues. Il oriente vers des titres pour compléter son enseignement, recommande dans ses réfé-rences bibliographiques la lecture de contributions sélectionnées, fondamentales dans sa discipline.

    34Des articles peuvent être l’objet de travaux dans le cadre de l’enseignement. Synthèses critiques, commentaires, lectures approfondies, fiches de lecture sont autant d’exercices qui leur sont appliqués, car ils constituent un tout, donnant le cadre de l’étude rapportée, les matériels et les méthodes utilisées, l’analyse des résultats obtenus, les conclusions et les ouvertures possibles sur des investigations futures.

    35Les enseignants du supérieur ont une activité pédagogique plus large que celle représentée par l’intervention auprès des étudiants. Ils peuvent être amenés à participer à l’élaboration de programmes pédagogiques nationaux, parfois ils sont à l’origine de propositions de création de diplômes -les diplômes d’université- ou de la conception de contenus de formations nouvelles. L’utilisation des revues de leur spécialité, orientées vers la formation2, françaises ou étrangères sont ici essentielles pour mettre à profit les expériences menées par d’autres.

    36Enfin signalons l’importance d’un périodique très utilisé par les enseignants chercheurs : le Bulletin officiel de l’Education nationale qui signale les ouvertures de postes, les nominations de personnes à des fonctions de responsabilités universitaires, les diplômes nouveaux, les contenus de programmes pédagogiques.

    37On le voit donc pour le personnel enseignant, la revue est à la fois source d’information, complément bibliographique et support pour la préparation des cours. Elle n’est pas concurrente du livre, mais, parce qu’elle est plus proche de l’avancée de la science et de la technique, elle est plus ouverte sur l’actualité. C’est d’ailleurs souvent à partir d’une série d’articles sur un sujet de recherche qu’est produit, au bout de quelques années, un livre.

    Conclusion

    38Les publics de l’enseignement supérieur sont utilisateurs de périodique plus spécialement dans sa forme revue. On peut noter une différence d’utilisation entre le groupe des étudiants en début de cursus universitaire et le groupe des chercheurs confirmés. L’un agit plutôt sur prescription de ses enseignants et s’intéresse aux revues de vulgarisation, telles que nous les avons définies, et aux revues professionnelles, si le cursus choisi est professionnel. Plus l’étudiant progresse dans sa formation, plus il s’intéresse à la revue scientifique, tendant ainsi à se rapprocher de l’autre groupe d’utilisateurs. Celui-ci a un usage scientifique plus large. La revue est pour lui un moyen de s’informer sur les recherches, mais aussi un moyen de diffuser les siennes. A ce titre, il peut être à l’origine de la création d’une revue ou participer à l’évaluation des articles proposés par d’autres chercheurs.

    39L’enseignant prescripteur de lectures, assure le lien entre l’étudiant et le chercheur. La revue, par le rôle qu’elle joue dans la transmission des connaissances fondamentales ou appliquées, contribue à l’adaptation de la formation aux avancées de la recherche.

    40C’est ainsi que, dans l’enseignement supérieur, les utilisations possibles sont multiples.

    Notes de bas de page

    1 Le Magazine littéraire, malgré son titre ne fait pas partie de cette catégorie.

    2 C’est le cas, par exemple, de Education for information en sciences de l’information

    Auteur

    Viviane Couzinet

    IUT de Toulouse

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      Couzinet, V. (1998). G. Les pratiques des publics de l’enseignement supérieur. In P.-M. Belbenoit-Avich (éd.), Gérer le développement d’une collection de périodiques (1‑). Presses de l’enssib. https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15345
      Couzinet, Viviane. « G. Les pratiques des publics de l’enseignement supérieur ». In Gérer le développement d’une collection de périodiques, édité par Pierre-Marie Belbenoit-Avich. Villeurbanne: Presses de l’enssib, 1998. https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15345.
      Couzinet, Viviane. « G. Les pratiques des publics de l’enseignement supérieur ». Gérer le développement d’une collection de périodiques, édité par Pierre-Marie Belbenoit-Avich, Presses de l’enssib, 1998, https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15345.

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      Belbenoit-Avich, P.-M. (éd.). (1998). Gérer le développement d’une collection de périodiques (1‑). Presses de l’enssib. https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15150
      Belbenoit-Avich, Pierre-Marie, éd. Gérer le développement d’une collection de périodiques. Villeurbanne: Presses de l’enssib, 1998. https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15150.
      Belbenoit-Avich, Pierre-Marie, éditeur. Gérer le développement d’une collection de périodiques. Presses de l’enssib, 1998, https://doi.org/10.4000/books.pressesenssib.15150.
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