La fabrique du patrimoine écrit
Objets, acteurs, usages sociaux
À l’exception d’œuvres de prestige, au premier rang desquelles le public pense aux manuscrits, les objets textuels ne « naissent pas patrimoniaux », ils le deviennent. À partir de plusieurs exemples, littérature de jeunesse, bibliothèque bleue, écrits protestants, presse régionale, etc., les auteurs, universitaires et professionnels des bibliothèques, montrent comment le travail scientifique ou technique conduit à l’affirmation du caractère patrimonial des œuvres, des collections, et même des ...
Éditeur : Presses de l’enssib
Lieu d’édition : Villeurbanne
Publication sur OpenEdition Books : 15 janvier 2020
ISBN numérique : 978-2-37546-125-9
DOI : 10.4000/books.pressesenssib.10519
Collection : Papiers
Année d’édition : 2020
ISBN (Édition imprimée) : 978-2-37546-123-5
Nombre de pages : 312
Fabienne Henryot
Introduction. Le patrimoine écrit : histoire et enjeux d’un conceptPartie 1. Objets
Yves Krumenacker
Chapitre 2. La patrimonialisation des écrits protestantsMarie-Sophie Bercegeay
Chapitre 3. La patrimonialisation des Contes de PerraultUne brève histoire des éditions
Jessica de Bideran
Chapitre 6. Numérisation et extension du patrimoine littéraire. Réflexions à propos de « Mauriac en ligne »Partie 2. Acteurs
Laurent Naas
Chapitre 8. La patrimonialisation de deux bibliothèques sélestadiennes des XVe et XVIe sièclesQuel processus pour quelle mise en valeur ?
Claire Giordanengo
Chapitre 9. La patrimonialisation des livres scolairesL’exemple de la Bibliothèque Diderot de Lyon
Claire Haquet
Chapitre 10. Numériser et exploiter des objets du quotidienLes journaux locaux en Meurthe-et-Moselle
Partie 3. Usages sociaux
Anne Réach-Ngô
Chapitre 11. Transmettre les « Trésors »De la stratégie de valorisation à la naissance du bien culturel
Véronique Castagnet-Lars
Chapitre 12. La place du patrimoine écrit dans l’enseignement de l’histoire à l’école primaire (2002-2018)Emmanuelle Chevry Pébayle
Chapitre 13. La vie numérique du patrimoine des bibliothèquesÀ l’exception d’œuvres de prestige, au premier rang desquelles le public pense aux manuscrits, les objets textuels ne « naissent pas patrimoniaux », ils le deviennent. À partir de plusieurs exemples, littérature de jeunesse, bibliothèque bleue, écrits protestants, presse régionale, etc., les auteurs, universitaires et professionnels des bibliothèques, montrent comment le travail scientifique ou technique conduit à l’affirmation du caractère patrimonial des œuvres, des collections, et même des établissements.
Cet ouvrage invite aussi à réfléchir sur le sens des activités professionnelles, pour n’être pas dupe des pratiques lexicales et sociales qui sont au cœur du « patrimoine ».
Maîtrise d’histoire moderne (Université Nancy 2, 2002). DEA d’histoire moderne (Université Nancy 2, 2003). Master en Sciences de l’information (ENSSIB, 2004). Doctorat en histoire moderne (Université Nancy 2, 2010). Chef de projet auprès de la DRAC Lorraine / Université Nancy 2 (2007-2011). Conservateur à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (Suisse – 2010-2017).
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