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    Plan détaillé Texte intégral Le côté oriental Le côté méridional La partie sud-occidentale Le côté occidental Conclusions Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Au pied des murs

    Ce livre est recensé par

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    Table des matières

    Poseidonia : les espaces périurbains, de la polis grecque à la fondation de la colonie latine

    Serena De Caro

    p. 69-90

    Résumés

    Le indagini archeologiche avviate agli inizi degli anni Duemila, preliminari al restauro del tratto orientale della cinta muraria pestana, compreso fra Porta Sirena e la torre 28, hanno fortemente stimolato questo contributo, che si basa sull’analisi dei materiali dei contesti sia editi, sia non pubblicati nella loro interezza, come nel caso di Porta Giustizia, sia inediti, altrettanto numerosi, fra cui quelli connessi ai lavori alle mura dal 1959 agli anni Novanta. La documentazione concorre a definire in maniera più puntuale l’organizzazione degli spazi liminari della polis, segnati dalla cinta muraria eretta nelle forme in cui si è conservata soltanto alla fine del IV secolo a.C. Le indagini sul lato orientale hanno appurato l’esistenza, sin dalle prime fasi di vita della colonia greca, di evidenze con chiare connotazioni sacrali, riscontrabili anche lungo i versanti meridionale e occidentale. L’area a nord, a ridosso dei limiti della città greca, invece, ha una destinazione funeraria già dal momento della fondazione di Poseidonia.

    The archaeological analyses started since the begin of the XIX century, before the restoration of the east part of the wall of Poseidonia-Paestum, from Porta Sirena and Torre 28, increase this study, based on the analysis of the materials obtained from the context published or partially published, as the case of the archaeological material found out in Porta Giustizia and unpublished, a lot of finds, between the material found during the excavation and restoration of the walls, from 1959 to 1990 and later on. The archaeological studies compete to define in a right way, the organization of the periurban area of the polis defined by the surrounding wall, build in the forms that we can see today, made after the last part of the IV century B.C. The investigations on the oriental site have confirmed the existence, since from the first part of the life of the Greek Colony, of the previous evidence whit clear sacral connotation verifiable, also along the meridional and occidental side of the walls. Instead, the north area on top of the limits of the Greek city, has a funeral destination already since the foundation of Poseidonia.

    Les fouilles menées au début du xxie siècle, préliminaires à la restauration de la partie orientale de la fortification de Paestum, entre Porta Sirena et la tour 28, ont permis de mener à bien cette étude. Elle se base sur l’analyse de matériel provenant de contextes publiés et inédits, comme dans le cas de la Porta Giustizia, ainsi que de matériel inédit, tout aussi abondant, dont celui lié aux travaux sur la muraille, entre 1959 et les années 1990. La documentation contribue à préciser l’organisation de l’espace périurbain de la polis, qui est marqué par la fortification édifiée à la fin du ive siècle av. J.-C.
    Les recherches menées sur la partie orientale ont permis de constater l’existence, dès les premières phases de la vie de la colonie grecque, de témoignages à connotation clairement sacrée, que l’on retrouve également sur les côtés sud et ouest. En revanche, la zone située au nord, près des limites de la cité grecque, est utilisée à des fins funéraires depuis la fondation de Poseidonia.

    Entrées d’index

    Mots-clés : territoire, sanctuaires, espace périurbain

    Keywords : territory, sanctuaries, peri urban area

    Index géographique : Poseidonia, Paestum

    Parole chiave : territorio, santuari, spazio periurbano

    Texte intégral Le côté oriental Le côté méridional La partie sud-occidentale Le côté occidental Conclusions Bibliographie Notes de bas de page Auteur

    Texte intégral

    1Ces réflexions sur les espaces périurbains de Poseidonia-Paestum se fondent sur la documentation archéologique des fouilles et des campagnes de restauration effectuées sur le côté oriental de l’enceinte, en particulier sur la portion comprise entre Porta Sirena et la poterne 471, dont les résultats ont été publiés en 20102. Il s’agit de réviser et d’analyser les découvertes précédentes ainsi que l’ensemble des données récupérées tout au long du périmètre de l’espace urbain, un territoire marqué par une fortification remontant seulement au dernier quart du ive siècle av. J.-C. Nous avons, sur ce site, un vaste ensemble d’informations hétérogènes : des données publiées, ou présentées partiellement, géo-référencées ou non ; des données inédites, comme, par exemple, les archives (journaux de fouilles, notes qui accompagnent le matériel, comptes rendus), ou encore des renseignements ponctuels, souvent liés à des découvertes occasionnelles, qui remontent, dans certains cas, au xixe siècle et surtout aux années 1950 et 1960.

    2À travers la collecte systématique et le recensement de toutes les informations, la relecture des données archéologiques associées aux connaissances récentes, à travers la révision critique de la documentation disponible, mais surtout à travers l’analyse philologique du matériel récupéré jusqu’à présent, j’ai essayé de reconstituer le cadre dynamique des formes d’occupation de la zone périurbaine.

    3Le territoire archéologique de Poseidonia-Paestum est largement connu dans sa structure générale3. La recherche archéologique a montré que dès la fondation plusieurs zones ont été définies : à l’intérieur de la cité, les sanctuaires urbains4 et l’agora5 ; autour de cet espace, au nord, les nécropoles d’Arcioni6 et de Laghetto7, qui présentent du matériel que l’on peut dater de la première moitié du vie siècle av. J.-C. ; au sud, la zone de Santa Venera8, consacrée au culte ; à l’embouchure du Sele, le sanctuaire d’Héra9 (fig. 1).

    Fig. 1 - Poseidonia-Paestum.

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    Localisation des découvertes dans la zone périurbaine.

    Photographie aérienne F 121, vol IGM 06.04.1996, élab. De Caro.

    4Il y a donc une distinction claire des espaces, selon leurs fonctions et en vue de leur utilisation, prévue dès l’implantation coloniale, bien avant la monumentalisation progressive qui commence à la fin du vie siècle av. J.-C. Cette distribution sera maintenue jusqu’à la construction des murs, que les fouilles menées à Porta Marina10 et à Porta Sirena11 ne placent pas avant la seconde moitié du ive siècle av. J.-C. La fortification, longue d’environ cinq kilomètres, restaurée et modifiée à plusieurs reprises depuis le milieu du iiie siècle av. J.-C., a matérialisé une limite qui était beaucoup plus ancienne, en intégrant un espace urbain perçu comme tel dès sa fondation.

    Le côté oriental

    5En effet, dès le début du xxe siècle, lorsqu’on a commencé à considérer l’enceinte comme un « complesso archeologico »12, une série de vestiges venait définir le cadre de la zone périurbaine, dominée par une activité humaine et par des dépôts de travertin récents, qui ont souvent caché les sédiments et les contours de la zone côtière et fluviale13.

    6Lors des restaurations effectuées dans les années 1930 sur le côté oriental des fortifications, à une profondeur comprise entre un et deux mètres et à cinq mètres des murs, ont été découvertes des terres cuites figurées, de la céramique à vernis noir et des lampes14.

    7En 1959, dans la zone comprise entre Porta Sirena et la gare (fig. 1, 1-2), pendant les fouilles des tombes romaines des ier-iie siècles après J.-C., a été mis au jour du matériel votif datant du début du vie siècle au ve siècle av. J.-C. Il a immédiatement été lié à un lieu de culte « postérieur à la fondation » de la colonie grecque15, fréquenté jusqu’au ve siècle av. J.-C. La céramique est dominante, accompagnée par un nombre plus réduit de figurines, d’objets en métal et de terre cuite. Le matériel, en quantité moins importante pour la première moitié du vie siècle, est daté surtout entre 550 et 450 av. J.-C. ; il diminue, de façon progressive, jusqu’au iiie siècle av. J.-C. Le mobilier le plus ancien est représenté par deux kotylai d’imitation corinthienne16 et par des bustes de la « déesse nue »17 (fig. 2, 1-2), figure présente également à Santa Venera. Pendant la seconde moitié du vie siècle, prédominent les coupes du type B218 et Panionion19, les lekanai20 et les petites coupes à une seule anse21, ornées de bandes ou sans décor. S’y ajoute, en petite quantité, de la céramique miniature (skyphoi, hydriskai22). La céramique attique, à vernis noir ou figurée, est rare.

    Fig. 2 - Porta Sirena.

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    Statuettes et vases retrouvés en 1959.

    De Caro 2015, p. 39, fig. 5.

    8Parmi les offrandes, les figures féminines aux bras tendus23 ou assises sur un trône, de style gréco-oriental24, sont nombreuses. On signale en particulier le buste d’une figurine aux cheveux en chignon, le bras droit plié sur la poitrine, avec un lotus dans la main (fig. 2, 3), ainsi qu’un visage féminin portant un voile, qui rappelle une petite tête provenant de Santa Venera (fig. 2, 4)25. Au cours du ve siècle, les formes céramique sont variées : skyphoi de type corinthien (fig. 2, 6)26, cup-skyphos (fig. 2, 8)27, kylixes28 et une petite coupe à pied bas29 d’importation attique ; kylikes Bloesch C30, petites coupes du type stemmed dish convex and small de production coloniale31 ; une coupe étrusco-archaïque32 et une quantité considérable de céramique à vernis noir locale (fig. 2, 7), en particulier les formes ouvertes plus récentes et des vases miniatures (fig. 2, 9). Manquent en revanche les figurines. Pendant le ive siècle, les krateriskoi sans décor, les figurines féminines (fig. 2, 5)33 et les déesses trônant34 dominent, tandis que les pots à vernis noir d’usage commun sont très rares.

    9Deux fouilles effectuées en 1959 près de la tour 28 (fig. 1, 3) confirment la présence dans la zone de céramique archaïque et surtout d’offrandes, dont des déesses trônant35, des petites têtes coiffées d’un polos et une offrande – une œnochoé36 –, que l’on peut dater entre le milieu du ve et le siècle suivant, période à laquelle appartiennent des formes ouvertes de production locale (coupes Morel série 155237, skyphoi tronconiques38 et ovoïdes39, patères et ollae sans décor)40. Tout à fait intéressante est une statue votive en terre cuite de grandes dimensions41, datée entre la fin du ive et le iie siècle av. J.-C. Les fouilles menées par l’Université de Salerne et la Surintendance, dans les années 2003-2004, ont apporté de nouvelles informations sur l’articulation de l’espace périurbain oriental situé entre la Porta Sirena et la tour 2842.

    10Des restes de structures archaïques, imposantes, ont été découverts près de l’escalier s8 et la poterne 47 (fig. 1, 6 ; 3), avec un stenopos orienté nord-sud (fig. 1, 5), réalisé en poudre de travertin pressé, datant de la fin du vie siècle av. J.-C., et lié à l’ancien système routier de la colonie grecque43.

    Fig. 3 - Versant oriental de la fortification.

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    Structure archaïque près de la poterne 47.

    Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 106, fig. 96.

    11À ces éléments, il faut ajouter trois plaques à double pente réutilisées pour couvrir la poterne 4744, appartenant à des édicules semblables au modèle réduit de Garaguso45. Le matériel mis au jour dans les couches de remplissage des structures46, dans les niveaux de la fondation des murs47 et de l’escalier48, et dans le remplissage entre les courtines49 est constitué par de la céramique corinthienne d’importation et d’imitation, de la céramique de type ionien, à figures et à vernis noir, et des vases attiques et de production coloniale. Il est daté entre le début du vie et la première moitié du ve  siècle av. J.-C. (coupes A250, B2 et Panionion, présentes en grand nombre ; kylikes Bloesch C ; petites coupes avec une seule anse51 ; hydriai52 et ollae53 à bandes), et est associé à des éléments architecturaux.

    12Une telle quantité de matériel, de bonne qualité, ne peut être reliée aux structures architecturales, ni être attribuée à un usage quotidien : elle est plutôt à interpréter comme le témoignage d’actions liées à des rites54.

    13Le stenopos nord-sud a une fonction de pomerium, depuis le début, vers la fin du vie siècle, en vertu de son ampleur, qui est supérieure à celle relevée en ville. Certaines structures préexistantes ont disparu tandis que d’autres survivent à sa périphérie, au moins jusqu’au milieu du ve siècle av. J.-C., comme le montre le grand nombre de fragments de céramique retrouvé dans les niveaux de remplissage et de circulation.

    14À partir du milieu du ve siècle avant J.-C., c’est sur le côté oriental qu’on trouve les changements les plus importants. Au sud de Porta Sirena, on assiste à une réorganisation de l’espace, avec la destruction des édifices archaïques. Les traces de cette réorganisation sont visibles dans les niveaux de cendre, d’argile et de brique, fruit de la décomposition des structures archaïques, qui recouvrent en partie le stenopos. Ce dernier gardera sa fonction de limite jusqu’à la construction de l’enceinte55.

    15En même temps, au bord de la plateia est-ouest56 – qui, remplaçant une orientation plus ancienne, est réalisée au milieu du ve siècle avec du matériel architectural en terre cuite et en calcaire –, on bâtit un petit temple dans la zone de la future porte. De plan quadrangulaire, il est revêtu d’enduit, avec une entrée à l’ouest et un toit à double pente57 (fig. 1, 7 ; 4). À l’intérieur, un foyer se trouve dans l’angle nord-occidental et dans l’axe de l’entrée ; la trapeza est recouverte d’un très fin enduit blanc qui rappelle celui des temples et des plus anciennes tombes peintes58.

    Fig. 4 - Porta Sirena.

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    Petit temple.

    Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 172, fig. 170.

    16Du niveau de la fondation de l’édifice provient du matériel qu’on peut dater entre la fin du viie et le début du ve siècle, tout à fait semblable à ce qu’on a récupéré plus au sud59.

    17Du point de vue archéologique, les dernières phases de la vie du sacellum sont bien représentées, comme le montrent la céramique et les figurines mises au jour dans les niveaux de destruction de l’édifice et de la zone adjacente60.

    18Très abondante est la céramique à vernis noir et celle surpeinte, aussi bien monochrome que polychrome, avec des vases à boire et à libations (skyphoi, coupes de grandes dimensions et petites coupes à une anse). À partir du troisième quart du siècle, avec l’augmentation du matériel, on enregistre une grande quantité de vases à boire, associés aux coupes de dimensions moyennes, aux patères, aux formes utilisées pour contenir et mélanger les liquides, pour les puiser et les verser.

    19Très fréquents sont les vases miniatures et les petites assiettes sur pied sans décor, utilisés pour contenir les offrandes (liquides, fruits et graines).

    20Une des dernières offrandes est une monnaie en argent de Velia61, frappée entre 290-280 et 275 av. J.-C., retrouvée derrière la trapeza.

    21Des restes de faune proviennent des cendres du foyer, mais surtout des niveaux de destruction et de remplissage, tout comme les figurines qui, à l’inverse de la céramique, sont concentrées dans la partie orientale du sacellum.

    22À partir de la première moitié du ive siècle dominent les patères et les vases à boire et à libation. Très nombreux sont les vases miniatures, à valeur clairement symbolique, comme le montrent les formes encore destinées à la libation.

    23On retrouve de fortes affinités avec les contextes sacrés contemporains, urbains et extra-urbains, marquées par la présence de céramiques typiques de la production courante. À côté des productions locales les plus caractéristiques, comme les bustes (fig. 5, 5-6)62 et les femmes-fleurs63, on trouve des divinités trônant avec phiale mesomphalica (fig. 5, 1)64, des nymphai (fig. 5, 3-4)65, des figurines féminines drapées (fig. 5, 2 et 7)66, des cupidons (fig. 5, 10-11)67 et des jeunes gens nus (fig. 5, 8-9). Celui qui porte un bélier est tout à fait semblable à l’exemplaire provenant de l’Athenaion urbain68. La seule divinité présente est Athéna, avec son casque phrygien et son bouclier appuyé contre la jambe gauche, probable objet de culte pendant la seconde moitié du ive siècle dans cette zone69.

    Fig. 5 - Porta Sirena.

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    Statuettes votives des niveaux de destruction et d’oblitération du petit temple.

    De Caro 2015, p. 49, fig. 13.

    24Les offrandes font allusion aux sphères masculines et féminines évoquées par de petits récipients à essences parfumées (pots à onguents, lekythoi, bouteilles), par des vases liés à la cosmétique (lekanai, pyxides), dédiés avec leur contenu, comme le confirment les pigments rouges utilisés pour le maquillage.

    25Sont aussi présents les fibules en bronze, les pendentifs en os et les coquilles percées, les poids de métier à tisser pyramidaux et discoïdaux. On a même trouvé des boules d’argile percées, sur lesquelles figurent des représentations. Elles sont interprétées comme des perles de colliers, des jouets ou des objets rituels70.

    26Une lance et un ceinturon en bronze miniatures rappellent les armes de format réduit découvertes à Poseidonia dans les sanctuaires septentrional et méridional, souvent dédiés aux divinités féminines en Grèce et en Italie méridionale71. Pour la typologie des offrandes votives, le sacellum est le siège d’activités liées aux rites de passage féminins et masculins, placés sous la protection d’Athéna, comme c’est le cas au sanctuaire septentrional. En effet, les armes rappellent la divinité vénérée, mais elles font aussi allusion à la sortie de l’adolescence pour atteindre le statut de citoyen adulte, tout comme une série de terres cuites décorées, parmi lesquelles des cupidons.

    27Pour les rituels de passage féminins, on a des statuettes de nymphai72, des ex-voto et d’autres productions typiques du mundus muliebris.

    28Le petit temple, qui est encore en usage lorsqu’on réalise l’enceinte vers la fin du ive siècle, est toujours fréquenté dans la première décennie du iiie siècle av. J.-C., pour être ensuite détruit et recouvert vers le milieu du même siècle, en concomitance avec le nouvel aménagement de Porta Sirena et l’élargissement de l’enceinte73.

    29Dans la zone orientale, on rappelle que les fouilles de la mission italo-française ont montré qu’à l’angle nord-est la fortification est fondée sur des couches contenant du matériel mélangé, datant entre le vie et le ive siècle av. J.-C.74. Au deuxième quart du ve siècle remonte une route en terre battue, orientée nord-sud, dont le prolongement vers l’ouest, à l’extérieur de l’enceinte, est confirmé par l’analyse des photos aériennes75.

    30Dans le remblai de l’enceinte, près de la tour 2, sont apparus des fragments de décors architecturaux76. Entre la Porta Sirena et la tour 3 (fig. 1, 8), au cours des fouilles et des restaurations des années 2007 et 200877, on a trouvé une architrave et des blocs avec des inscriptions78 qui pourraient appartenir à un bâtiment situé à proximité.

    31La documentation archéologique témoigne d’une fréquentation de l’aire dès la fondation de la colonie. Elle est marquée par des structures qui définissent une zone dévolue au centre urbain, pas entièrement édifiée, même si elle est considérée comme partie intégrante de la polis dès la ktisis.

    Le côté méridional

    32Les découvertes du côté méridional montrent également une situation assez complexe. À Capodifiume, où le cours de la rivière a été modifié à l’époque moderne près de la Porta Giustizia, sont connues des structures réalisées dès l’apoikia de Poseidonia et dont l’utilisation perdure même après la déduction de la colonie latine.

    33Dans une lettre à O. Gerhard de 1830, G. Bamonte avait signalé la découverte de figurines à Santa Venera, dans une zone limitée au nord par Capodifiume79.

    34Après la découverte en 1907 de la métope archaïque représentant Europe sur le taureau80, ont suivi les fouilles des années 1950 et 1960, qui ont restitué du matériel des époques classique et hellénistique, puis celles de la Surintendance et de l’équipe d’archéologues italiens et américains (fig. 1, 9). Les fouilleurs ont montré la fréquentation de la zone dès le début du vie siècle avant J.-C. et son édification à partir du milieu du même siècle81. Pour les phases de construction, on renvoie à la publication de M. Torelli et J. G. Pedley de 199382. Il faut à présent examiner les vases de céramique archaïque, analysés par Th. Menard83, qui témoignent de la continuité de l’utilisation et de la fonction du site. Ces vases sont différents de ceux qui proviennent de la plupart des contextes contemporains de Poseidonia. Il y a beaucoup de céramique corinthienne ‒ kotylai, pyxides, œnochoés, aryballoi, alabastra ‒, attique (fig. 6, 6), de bucchero étrusque, de céramique éolienne et, parmi la production locale, de céramique de type ionien (coupes B2 et Panionion), d’imitation et en miniature84.

    Fig. 6 - Santa Venera.

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    Matériel du sanctuaire.

    Pedley, Torelli 1992, pl. LXIV-LXV, élab. De Caro.

    35Beaucoup de figurines en terre cuite – de types très variés et avec un grand nombre d’importations, surtout de Corinthe – montrent la vitalité du culte dès l’époque archaïque (fig. 6, 1-3)85. À partir du deuxième quart du vie siècle av. J.-C., l’influence de Métaponte est très claire, comme dans le cas des statuettes de déesse nue, coiffée du polos (fig. 6, 4)86. Les statuettes féminines (fig. 6, 5), les vases figurés87 – dont un en forme de phallus partiellement peint d’époque tardo-archaïque, et une pyxide en ivoire moulée en forme de canard (fig. 6, 7) –, la grande quantité d’ossements de volatiles, le plan même de l’édifice, sont autant de témoignages d’un culte d’Aphrodite, de tradition achéenne et reprenant des prototypes syro-phéniciens, selon la lecture de M. Torelli88. L’attribution à Aphrodite, en effet, ne fait pas l’unanimité, car le sanctuaire avait été attribué à Héra et, sur la base de trouvailles épigraphiques romaines, à la Bona Dea, l’équivalent de Damia, une forme particulière de Déméter, justifiée par la présence de la nécropole voisine89. Pour la position entre le monde des vivants et le monde des morts, on a même supposé un culte d’Aphrodite avec des pratiques lustrales dans le cadre des rites de passage.

    36Au cours du ive siècle av. J.-C., de profondes transformations concernent la zone sacrée de Santa Venera. Les figurines représentent Aphrodite, Éros, des sujets de théâtre, des femmes drapées, des figures masculines et des jeunes gens90.

    37Non loin de là, la Surintendance et les universités du Michigan et de Georgetown ont fouillé une stoa de la fin du vie siècle en blocs de travertin, ouverte à l’est (fig. 1, 10)91. Il reste beaucoup d’incertitudes sur sa fonction et son appartenance au sanctuaire de Santa Venera jusqu’à la publication des résultats. Deux chapiteaux doriques trouvés dans les fondations de la stoa et datant de la première moitié du vie siècle, les céramiques corinthienne et de type ionien présentes dans les fondations, les objets en ivoire et le scarabée en faïence (fig. 7, 1) ont suggéré une vocation sacrée de cette installation92. Les fragments d’une kylix B2 (fig. 7, 3)93, avec une dédicace peinte en alphabet achéen, et un bassin à pâte grise avec des têtes de bélier (fig. 7, 2)94 sont, là encore, des découvertes très importantes.

    Fig. 7 - Zone au sud de Santa Venera.

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    Scarabée en faïence, kylix avec inscription et bassin à pâte grise.

    Cipriani 2012, pl. XXVIII, élab. De Caro.

    38La zone, fréquentée dès le début du vie siècle, est monumentalisée, comme à Santa Venera, dans le dernier quart du même siècle. Au ive siècle, la réalisation d’un pavement à l’intérieur de la stoa entraîne un nouvel aménagement des dépôts archaïques. En même temps, pour cette époque et jusqu’au iie siècle av. J.-C., on a enregistré une augmentation considérable du matériel archéologique.

    39Par conséquent, cette riche documentation suggère pour cette structure une vocation plus orientée vers les contacts et les rapports avec l’extérieur.

    40En plus des découvertes du xixe siècle et des années 1930, il faut rappeler la vaste documentation rassemblée entre 1964 et 1967 près de Porta Giustizia (fig. 1, 11)95. Au sud et à l’est de la Porte, dans l’espace entre les murs et Capodifiume, on a découvert beaucoup de matériel votif, datant de l’époque archaïque à la période hellénistique : nous mentionnerons notamment un vase corinthien portant une très fine décoration de tête féminine (fig. 8, 1) et de la céramique à figures noires (fig. 8, 2), outre les formes les plus courantes de la production locale, surtout des kylikes du type B2 et Bloesch C. Pour les figurines, en plus de la déesse nue, sont apparues des figures armées avec un polos dentelé (fig. 8, 4)96, ou sur un trône (fig. 8, 3)97, avec les bras tendus en avant, un lotus sur la poitrine, les cheveux retombants sur les épaules, et des offrantes inspirées des modèles gréco-orientaux. Parmi les éléments architectoniques, on signale une sima de type étrusco-campanien, des plaques d’argile de revêtement avec des restes de décoration en losanges et palmettes, des têtes léonines (fig. 8, 5-6), semblables à celles des simas de la Basilique et du sanctuaire du Sele98. Au ve siècle, à Porta Giustizia, à de rares vases de céramique d’importation, s’associent les formes produites localement. Les figurines en terre cuite reprennent les sujets les plus connus dans les sanctuaires urbains et du territoire : têtes féminines, figures sur un trône avec une fleur de lotus ; kourotrophoi et offrantes avec un porcelet. Les objets datant du ive siècle av. J.-C. sont particulièrement abondants, comme il a été observé également dans l’habitat, les sanctuaires et les nécropoles.

    Fig. 8 - Porta Giustizia.

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    Céramique, statuettes votives et éléments architecturaux.

    De Caro 2015, p. 88, fig. 40.

    41La contiguïté topographique avec le sanctuaire méridional d’un côté, Santa Venera et la zone au sud et à l’est de Capodifiume de l’autre, avait suggéré par le passé l’attribution du matériel à l’une ou à l’autre des aires sacrées. La zone se distingue pourtant de Santa Venera par l’absence de matériel de valeur et par le nombre limité d’importations elle est donc probablement à mettre en rapport avec le sanctuaire méridional. De même que la zone d’en face explorée par les Américains, elle pourrait rendre compte d’une réalité particulière qui, dès la fin du vie siècle, caractérise l’espace qui borde la grande plateia nord-sud à la sortie de la cité. Ces données pourraient suggérer la dislocation de plusieurs lieux sacrés le long du côté sud.

    42Les découvertes de Porta Giustizia peuvent être partiellement reliées au fonctionnement des grands temples. Il est permis de supposer la présence d’un espace sacré à proximité de la future porte, par rapport au sanctuaire méridional et au petit temple n° 499, englobé par la suite dans les murs.

    La partie sud-occidentale

    43Tout au long du périmètre fortifié, d’autres traces du sacré peuvent être saisies au sud-ouest, à Lupata, dans la zone indiquée par G. Bamonte comme « Basi di Colonne »100 (fig. 1, 12), là où A. Marzullo, en 1932, a mis au jour les fondations de murs sur cinquante mètres de longueur, des chapiteaux archaïques, des fûts de colonnes, de la céramique et des statuettes votives101.

    44De Lupata-Torre (fig. 1, 13), à courte distance, proviennent des statuettes féminines, semblables aux figures dansantes du Sele et de Fonte de Roccadaspide, des vases miniatures corinthiens et de la céramique de type ionien102. Très significative est la présence de trois fragments architecturaux datant du vie siècle : un geison de fronton, une tête de serpent et une gorge qui font penser aux décorations de la Basilique et du Forum triangulaire de Pompéi103, dont on a souligné l’influence gréco-orientale.

    45Il s’agit de lieux sacrés qui se structurent probablement pendant le vie siècle, séparés par Capodifiume, dans une zone lagunaire, en contact avec les lieux d’abordage.

    Le côté occidental

    46En remontant le côté occidental de la fortification, les données les plus importantes proviennent de la Porta Marina (fig. 1, 14)104, mise au jour entre 1930 et 1931105, lorsqu’on a découvert également deux fragments de colonne en marbre, un autel de travertin et, dans une fente naturelle du banc de travertin, des formes de céramique à vernis noir originaires de Grande Grèce (fig. 9, 2) et locales, datant de la fin du vie au iiie siècles av. J.-C., un aulos (fig. 9, 7), des pots à onguent achromes et à bandes, des vases miniatures (fig. 9, 3-4), des statuettes masculines et féminines (fig. 9, 1) et de nombreux poids de métiers à tisser (fig. 9, 5-6), l’ensemble appartenant probablement à une fosse. La plupart du matériel date du vie siècle, surtout de la seconde moitié, avec une grande quantité de skyphoi, coupes, patères et petites coupes.

    Fig. 9 - Porta Marina.

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    Matériel fouillé en 1931.

    De Caro 2015, p. 110, fig. 57.

    47En 1959, au cours d’imposants travaux de restauration le long de la courtine occidentale (fig. 1, 16), on a découvert une grande quantité de céramique – corinthienne, de type ionien, attique, de production locale –, associées à des figurines, des éléments architecturaux, des objets en métal et en terre cuite.

    48De la « muraglia ovest » proviennent des figurines de divinités assises sur un trône portant le polos, présentant des traces de feu, trois petites têtes d’Athéna au casque phrygien et un haut lophos, des figurines de jeunes gens, de tanagras et une statue grandeur nature (fig. 10). Le matériel du début du vie siècle est moins abondant de celui de la seconde moitié du même siècle et du début du ve ; il augmente considérablement au ive siècle.

    Fig. 10 - Versant occidental de la fortification.

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    Statuettes votives, objets en terre cuite et céramique.

    De Caro 2015, p. 124, fig. 65.

    49On signale, enfin, la découverte d’une niche, au nord de Porta Marina (fig. 1, 15), réalisée avec des plaques calcaires semblables à celles du sanctuaire méridional, elle est utilisée pour conserver les vases rituels et les offrandes votives106. On y compte les éléments de l’époque archaïque d’un ou de plusieurs trônes en terre cuite de grandes dimensions, avec des traces du revêtement d’origine blanc et rouge, découverts avec une figure féminine assise sur un trône avec une fleur de lotus, une petite tête coiffée d’un polos, une petite coupe à une seule anse et un lebes achrome miniature.

    Conclusions

    50L’examen des vestiges retrouvés près de l’enceinte a permis de comprendre que les limites orientale, méridionale et occidentale de la ville sont marquées, dès la fondation, par des formes du sacré.

    51Le côté oriental est fréquenté à partir des premières phases de vie de la colonie, comme le montrent les types de céramique et les figurines, concordant avec les plus anciens témoignages connus de la ville et du territoire et avec les structures, qui marquent les marges orientales de l’espace habité.

    52Le panorama au sud apparaît comme beaucoup plus complexe, avec des éléments fortement caractérisés par le sacré, tandis qu’à Santa Venera on trouve du matériel d’importation, datant entre la dernière phase du Haut Corinthien et le début du Corinthien Moyen, avec des restes de sacrifices et de repas rituels, qui sont une anticipation chronologique de l’histoire monumentale du sanctuaire périurbain107. Il n’est possible de lire correctement ces traces que dans le cadre de l’occupation d’ensemble de la zone, et de manière simultanée avec les témoignages contemporains provenant du site de la future Porta Giustizia, où l’absence de matériel de prestige et d’importation est compensée par la présence de tous les types de statuettes votives connues, pendant la même période, dans les sanctuaires urbains.

    53En revanche, les découvertes de Lupata-Torre, et particulièrement celles de Basi di Colonne, ne sont pas à considérer comme des marques de limites de la ville mais plutôt comme des structures liées au cours d’eau de Capodifiume : l’ensemble de ces données concerne, en effet, l’emplacement de plusieurs lieux sacrés le long du fleuve, en rapport direct avec les lieux d’abordage.

    54Tout à fait différente est la situation du côté occidental, où se trouvent la niche fouillée au nord de Porta Marina et les structures découvertes à partir des années 1930.

    55Les zones de culte marquent, donc, les limites de la ville, formant la « ceinture sacrée » dont parlait R. Martin à propos de Métaponte108.

    56Pour ces espaces, on ne peut pas parler de proasteion mais plutôt d’une sorte de matérialisation des limites fixées sous l’égide divine, représentées par des édifices de différentes dimensions, naiskoi et dépôts votifs. Les lieux du culte sont placés aux marges de l’espace urbain, à proximité des débouchés des plateiai à l’est et à l’ouest, et respectivement en liaison avec l’arrière-pays agricole et les lieux d’abordage dans la lagune, mais également en liaison avec l’axe principal nord-sud, par rapport à la nécropole, à la route vers le Sele et au cours d’eau de Capodifiume. Au nord, à ce stade de la recherche, la présence de formes sacrées liées à la nécropole apparaît probable. Par conséquent, les rues traduisent, en termes urbanistiques, la distinction entre la ville et le territoire, en matérialisant les limites déjà connues comme telles.

    57Par ailleurs, la présence de lieux sacrés aux marges du centre habité, point de passage entre la réalité urbanisée et la campagne, est connue aussi bien dans les métropoles que dans les colonies : Athènes, Thasos, Sélinonte, Locres et Gela n’en sont que quelques exemples109.

    58Pour Poseidonia, en plus des limites marquées par les aires sacrées, il y a l’espace des nécropoles au nord, de la campagne à l’est, des lieux d’abordage à l’ouest et au sud-ouest, là où la mer et le fleuve se fondent. L’extension de la bande périurbaine semble correspondre en général à l’aire où se trouvent les structures ou bien là où on a localisé les découvertes, sauf pour la zone méridionale liée à l’ancien cours d’eau de Capodifiume.

    59La présence des murs aujourd’hui ne doit pas influencer l’interprétation : il faut penser à une seule réalité pour les zones orientale et occidentale, tandis qu’il est nécessaire de faire une distinction, surtout pour la zone près de la Porta Giustizia, entre ce qui est lié à la ville et au sanctuaire méridional et ce qui est situé sur la rive gauche de Capodifiume, pour arriver à avoir une perception concrète du passage. On peut imaginer que les fidèles en procession, pendant les cérémonies, parcouraient un trajet consacré qui, du sanctuaire méridional, passant par Porta Giustizia et Santa Venera, limite sacrée de la ville, atteignaient Linora pour continuer ensuite jusqu’au promontoire d’Agropoli. Les sanctuaires sont ainsi liés à l’extérieur et à l’intérieur de la ville, l’asty est connectée à la chora.

    60Tout au long du ve siècle, les sanctuaires sont une réalité très vivante. L’examen du matériel montre que toutes les zones sacrées aux limites de la ville continuent à vivre jusqu’au siècle suivant, tandis qu’à l’époque romaine on observe seulement la permanence des sanctuaires de Santa Venera et de Lupata-Torre.

    61Sur le côté oriental, au sud de Porta Sirena, les traces de la réorganisation de l’espace se retrouvent dans les couches de cendre, d’argile et de briques qui recouvrent partiellement le stenopos de l’époque archaïque. Dans les années centrales du ve siècle, le paysage du contour est dominé seulement par le sacellum au bord de la plateia est-ouest, en position de fermeture entre le tissu urbain et la chora. Une telle connotation persiste pendant tout le ive siècle, même lorsque seront réalisés les murs et l’entrée orientale. La construction du sacellum s’insère dans le cadre des transformations qui, alors qu’elles ne sont pas documentées par les sources littéraires, sont bien visibles au niveau archéologique à partir du deuxième quart du ve siècle av. J.-C. : c’est l’époque de la réalisation de l’ekklesiasterion et du temple de Neptune, du changement du pied pondéral, de l’abandon de la maison archaïque et de l’augmentation des dépôts dans la nécropole de Santa Venera, où l’espace est planifié et le mobilier exalte l’appartenance des politai110.

    62Dans le centre urbain, aussi bien les zones périphériques que celles de la banlieue participent à la définition d’un véritable « paysage religieux » ou « du sacré », pour reprendre une expression utilisée par F. de Polignac et J. Scheid111, et par F. Veronese dans son étude sur les sanctuaires archaïques en Sicile112.

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    Notes de bas de page

    1  Cette analyse est issue de ma thèse de doctorat « Dinamiche di occupazione dell’area periurbana e della chora settentrionale e orientale di Poseidonia-Paestum - Dynamiques d’occupation de l’espace périurbain et de la chora septentrionale et orientale de Poseidonia-Paestum », conduite en cotutelle de l’université de Salerne et de l’université de Paris X, sous la direction de Madame A. Pontrandolfo et Madame A. Rouveret, publiée par l’Atelier national des thèses. La thèse, revue, a été publiée en 2015 dans un volume consacré à l’espace périurbain de Poseidonia-Paestum, de la fondation de la polis grecque au début de la romanisation. Le volume présente aussi un tableau de la chora septentrionale et orientale de la cité, entre le sanctuaire d’Héra, à l’embouchure du Sele, au nord, et la ville moderne de Roccadaspide, à l’est. Une analyse de cette portion du territoire sera l’objet d’une prochaine publication. Voir De Caro 2014 et 2015.

    2  Cipriani, Pontrandolfo 2010.

    3  Greco 1979 ; Cipriani, Avagliano 1987.

    4  Cipriani 2012, p. 30-112.

    5  Greco, Theodorescu 2000.

    6  Pontrandolfo 1992, p. 230-235 ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 999-1000.

    7  Cipriani, Avagliano 1987, p. 37-38, no 52.

    8  Pedley, Torelli 1993.

    9  De La Genière, Greco 2010 ; Greco 2012.

    10  Rouveret 1999.

    11  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 371-374.

    12  Ibid., p. 44.

    13  Amato et al. 2012.

    14  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 44-48 ; Longo 2012, p. 193 ; De Caro 2015, p. 35.

    15  Tocco 1992, p. 369 ; Tocco 1996, p. 215.

    16  Payne 1931, p. 23, fig. 9A, p. 309-310, n° 973, fig. 151.

    17  Sestieri Bertarelli 1989, p. 18-23 ; Miller Ammerman 1991 ; Miller Ammerman 2002, p. 38-44, pl. V, A.

    18  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 245-246 avec bibliographie précédente.

    19  Ibid., p. 246 avec bibliographie précédente.

    20  Menard 1990, p. 454, n° 545, pl. LXXI, fig. 41.

    21  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 246-247 avec bibliographie précédente.

    22  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Granese, Tomay 2008, p. 144-146.

    23  Miller Ammerman 2002, p. 94, n° 198, pl. XXIII.

    24  Ibid., p. 54, p. 56-57, nos A, 48, 58, pl. V-VI.

    25  Miller Ammerman 2002, p. 82, no 163, pl. XIX.

    26  Agora XII, n° 305, pl. 14, fig. 4, p. 81-83, nos 312, 314, 318.

    27  Ibid., nos 573, 575, pl. 25 (490-480 av. J.-C.).

    28  Ibid., n° 437, type ‘Vicup’, pl. 20, fig. 5.

    29  Ibid., n° 850, p. 134, fig. 9, pl. 33 (450-425 av. J.-C.).

    30  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 248-249 avec bibliographie.

    31  Agora XII, n° 966, pl. 35, fig. 9, p. 304.

    32  Pontrandolfo 2009, p. 115-116, fig. 24, a.

    33  Miller Ammerman 2002, p. 131, no 1813, pl. XXXIV.

    34  Il s’agit de « immagini polisemiche »; Cipriani 2008, p. 129-130.

    35  Miller Ammerman 2002, p. 12, no 1783, pl. XXXII.

    36  Ibid., p. 136, no 1831, pl. XXXVI.

    37  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 256 avec bibliographie.

    38  Morel, série 4382 ; voir Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 252-253 pour la bibliographie et la diffusion à Paestum.

    39  Morel, série 4311 ; voir Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 251-252 avec bibliographie précédente.

    40  De Caro 2015, p. 40-42.

    41  Tête féminine fragmentaire : front bombé, pommettes marquées, lèvres saillantes étroites, menton prononcé ; H. 27, 3 cm, larg. 17 cm. Quatre feuilles ont été retrouvées. La tête est toutefois trop fragmentaire pour permettre de déterminer si elle portait une couronne végétale ; De Caro 2015, p. 41-42, fig. 8.

    42  Cipriani, Pontrandolfo 2010.

    43  Ibid., p. 87-98, p. 104-121.

    44  Ibid., p. 311-312, fig. 273-274, p. 368.

    45  Greci in Occidente, p. 698, no 151.

    46  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 111-121, surtout p. 112-115.

    47  Ibid., p. 92-98, p. 104-110.

    48  Ibid., p. 87-91.

    49  Ibid.

    50  Ibid., p. 245 avec bibliographie précédente.

    51  Ibid., p. 246-247 avec bibliographie.

    52  Ibid., p. 247 pour la bibliographie et la diffusion à Paestum.

    53  Ibid. avec bibliographie précédente.

    54  Ibid., p. 366-369.

    55  Ibid., p. 89-90, 366-369.

    56  Ibid., p. 201-205, 368-369.

    57  Ibid., p. 155-157, 219-230 ; Cipriani 2012, p. 126-131 ; De Caro 2015, p. 45-51.

    58  Ibid., p. 172, p. 241, fig. 18.

    59  Ibid., p. 174-178 ; De Caro 2015, p. 45.

    60  De Caro 2015, p. 45-51.

    61  Rutter 2001, no 1321 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 159-160, fig. 155, p. 285.

    62  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 148, 4-5.

    63  Ibid., p. 227.

    64  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 226.

    65  Cipriani 2008, p. 130.

    66  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 148, 1.

    67  Miller Ammerman 2002, p. 155.

    68  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 149, 2.

    69  Cipriani, Avagliano 2005, p. 555-556 ; Cipriani 2008, p. 51-53.

    70  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 154, fig. 150, 1 avec bibliographie, p. 161, fig. 158, 1.

    71  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 228.

    72  Platon (Phèdre, 230 b8) ; Graepler 1994, « la designazione di nymphe che significa anche sposa lascia riconoscere una relazione tra la dedica di terrecotte e i culti nuziali », p. 298 ; Cipriani, Avagliano 2005, p. 561 avec bibliographie.

    73  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 139-178, p. 219-230, p. 369.

    74  En outre, proviennent d’un fossé de décharge creusé dans le travertin, des fragments de céramique datables entre la fin du vie et le ve siècle av. J.-C. Voir D’Ambrosio 2000, p. 181-184.

    75  Greco 1992, p. 489.

    76  D’Ambrosio 2000, p. 181-184.

    77  Dans le cadre du projet « Restauro e conservazione del tratto da Porta Sirena a Porta Aurea. Grandi attrattori culturali Paestum e Velia - POR Campania 2000-2006. Asse 2, Misura 2.1 », la Surintendance de Salerne, en collaboration avec l’université de Salerne, a effectué le catalogage des éléments lapidaires et la fouille archéologique préliminaire à la restauration entre Porta Sirena et la tour 3. Les résultats seront bientôt publiés.

    78  De Caro 2015, p. 51-52, fig. 15.

    79  Gerhard 1835, p. 50.

    80  La métope en grès, retrouvée par V. Spinazzola, est semblable à celles du Sele ; voir Ardovino 1986, p. 53, 128.

    81  Cipriani 2012, p. 134-137.

    82  Pedley, Torelli 1993.

    83  Menard 1990.

    84  Ibid., p. 17-26.

    85  Miller Ammerman 2002, p. 26-30, p. 84-87.

    86  Miller Ammerman 2002, p. 27-28.

    87  Ibid., p. 336-339, no 2809, p. 350, no 2854.

    88  Torelli 1987, p. 408-411 ; Miller Ammerman 2002, p. 30.

    89  Cipriani 2012, p. 134-135 avec bibliographie précédente.

    90  Miller Ammerman 2002, p. 145-175.

    91  Cipriani 2012, p. 139-140, pl. I, A.9, XVIII, a ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1004-1006.

    92  Ibid., p. 140, pl. XVIII, c ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1004-1006.

    93  Muccigrosso, Higginbotham 2011 ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1005.

    94  Cipriani 2012, p. 140, pl. XVIII, d.

    95  Les résultats sont restés inédits. Nous avons cherché à localiser l’emplacement des fouilles à travers les notes qui accompagnent parfois le matériel. Voir De Caro 2015, p. 61-92.

    96  De Caro 2015, p. 87 avec bibliographie.

    97  Cipriani 2012, pl. XXVII, b-d.

    98  De Caro 2015, p. 87.

    99  Cipriani 2012, p. 53-54, pl. A, n° 4, p. 132.

    100  Bamonte 1819, p. 44.

    101  De Caro 2015, p. 98-99.

    102  Ibid., p. 99-106.

    103  D’Agostino 2001.

    104  Cipriani 2012, p. 132-133, pl. I, A.7 ; De Caro 2015, p. 106-110.

    105  Longo 2012, p. 178.

    106  Cipriani 2012, p. 79-83, 133 ; De Caro 2015, p. 112-113.

    107  Cipriani, Pontrandolfo 2012.

    108  Voir Mertens 2006, p. 55, 60, 210 avec bibliographie.

    109  De Caro 2015, p. 191 avec bibliographie.

    110  Cantilena 1992, p. 187-188 ; Cipriani 2002, p. 380 ; Ficuciello 2000 ; Greco 1992, p. 485 ; Pontrandolfo 1999, p. 72-73 ; Taliercio 1992, p. 157-164.

    111  Polignac, Scheid 2010, p. 430-432.

    112  Veronese 2006, p. 629.

    Auteur

    • Serena De Caro

      Ministero per la Cultura - Direzione Regionale Musei Campania

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    Recherches sur les cultes grecs et l’Occident, 1

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    Recherches sur les cultes grecs et l’Occident, 2

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    Ettore Lepore, Jean-Pierre Vernant, Françoise Frontisi-Ducroux et al.

    1984

    Nouvelle contribution à l’étude de la société et de la colonisation eubéennes

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    Le maschere ellenistiche della tragedia greca

    Le maschere ellenistiche della tragedia greca

    Luigi Bernabò Brea

    1998

    Épéios et Philoctète en Italie

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    Données archéologiques et traditions légendaires

    1991

    Il commercio greco arcaico

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    Prexis ed emporie

    Alfonso Mele

    1979

    Chapiteaux ioniques de la Sicile méridionale

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    Dinu Theodorescu

    1974

    Contribution à l'étude de la société et de la colonisation eubéennes

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    La céramique grecque ou de tradition grecque au VIIIe siècle en Italie centrale et méridionale

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    Ricerche sulla protostoria della Sibaritide, 1

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    Pier Giovanni Guzzo, Renato Peroni, Giovanna Bergonzi et al.

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    Giovanna Bergonzi, Vittoria Buffa, Andrea Cardarelli et al.

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    1  Cette analyse est issue de ma thèse de doctorat « Dinamiche di occupazione dell’area periurbana e della chora settentrionale e orientale di Poseidonia-Paestum - Dynamiques d’occupation de l’espace périurbain et de la chora septentrionale et orientale de Poseidonia-Paestum », conduite en cotutelle de l’université de Salerne et de l’université de Paris X, sous la direction de Madame A. Pontrandolfo et Madame A. Rouveret, publiée par l’Atelier national des thèses. La thèse, revue, a été publiée en 2015 dans un volume consacré à l’espace périurbain de Poseidonia-Paestum, de la fondation de la polis grecque au début de la romanisation. Le volume présente aussi un tableau de la chora septentrionale et orientale de la cité, entre le sanctuaire d’Héra, à l’embouchure du Sele, au nord, et la ville moderne de Roccadaspide, à l’est. Une analyse de cette portion du territoire sera l’objet d’une prochaine publication. Voir De Caro 2014 et 2015.

    2  Cipriani, Pontrandolfo 2010.

    3  Greco 1979 ; Cipriani, Avagliano 1987.

    4  Cipriani 2012, p. 30-112.

    5  Greco, Theodorescu 2000.

    6  Pontrandolfo 1992, p. 230-235 ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 999-1000.

    7  Cipriani, Avagliano 1987, p. 37-38, no 52.

    8  Pedley, Torelli 1993.

    9  De La Genière, Greco 2010 ; Greco 2012.

    10  Rouveret 1999.

    11  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 371-374.

    12  Ibid., p. 44.

    13  Amato et al. 2012.

    14  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 44-48 ; Longo 2012, p. 193 ; De Caro 2015, p. 35.

    15  Tocco 1992, p. 369 ; Tocco 1996, p. 215.

    16  Payne 1931, p. 23, fig. 9A, p. 309-310, n° 973, fig. 151.

    17  Sestieri Bertarelli 1989, p. 18-23 ; Miller Ammerman 1991 ; Miller Ammerman 2002, p. 38-44, pl. V, A.

    18  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 245-246 avec bibliographie précédente.

    19  Ibid., p. 246 avec bibliographie précédente.

    20  Menard 1990, p. 454, n° 545, pl. LXXI, fig. 41.

    21  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 246-247 avec bibliographie précédente.

    22  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Granese, Tomay 2008, p. 144-146.

    23  Miller Ammerman 2002, p. 94, n° 198, pl. XXIII.

    24  Ibid., p. 54, p. 56-57, nos A, 48, 58, pl. V-VI.

    25  Miller Ammerman 2002, p. 82, no 163, pl. XIX.

    26  Agora XII, n° 305, pl. 14, fig. 4, p. 81-83, nos 312, 314, 318.

    27  Ibid., nos 573, 575, pl. 25 (490-480 av. J.-C.).

    28  Ibid., n° 437, type ‘Vicup’, pl. 20, fig. 5.

    29  Ibid., n° 850, p. 134, fig. 9, pl. 33 (450-425 av. J.-C.).

    30  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 248-249 avec bibliographie.

    31  Agora XII, n° 966, pl. 35, fig. 9, p. 304.

    32  Pontrandolfo 2009, p. 115-116, fig. 24, a.

    33  Miller Ammerman 2002, p. 131, no 1813, pl. XXXIV.

    34  Il s’agit de « immagini polisemiche »; Cipriani 2008, p. 129-130.

    35  Miller Ammerman 2002, p. 12, no 1783, pl. XXXII.

    36  Ibid., p. 136, no 1831, pl. XXXVI.

    37  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 256 avec bibliographie.

    38  Morel, série 4382 ; voir Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 252-253 pour la bibliographie et la diffusion à Paestum.

    39  Morel, série 4311 ; voir Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 251-252 avec bibliographie précédente.

    40  De Caro 2015, p. 40-42.

    41  Tête féminine fragmentaire : front bombé, pommettes marquées, lèvres saillantes étroites, menton prononcé ; H. 27, 3 cm, larg. 17 cm. Quatre feuilles ont été retrouvées. La tête est toutefois trop fragmentaire pour permettre de déterminer si elle portait une couronne végétale ; De Caro 2015, p. 41-42, fig. 8.

    42  Cipriani, Pontrandolfo 2010.

    43  Ibid., p. 87-98, p. 104-121.

    44  Ibid., p. 311-312, fig. 273-274, p. 368.

    45  Greci in Occidente, p. 698, no 151.

    46  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 111-121, surtout p. 112-115.

    47  Ibid., p. 92-98, p. 104-110.

    48  Ibid., p. 87-91.

    49  Ibid.

    50  Ibid., p. 245 avec bibliographie précédente.

    51  Ibid., p. 246-247 avec bibliographie.

    52  Ibid., p. 247 pour la bibliographie et la diffusion à Paestum.

    53  Ibid. avec bibliographie précédente.

    54  Ibid., p. 366-369.

    55  Ibid., p. 89-90, 366-369.

    56  Ibid., p. 201-205, 368-369.

    57  Ibid., p. 155-157, 219-230 ; Cipriani 2012, p. 126-131 ; De Caro 2015, p. 45-51.

    58  Ibid., p. 172, p. 241, fig. 18.

    59  Ibid., p. 174-178 ; De Caro 2015, p. 45.

    60  De Caro 2015, p. 45-51.

    61  Rutter 2001, no 1321 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 159-160, fig. 155, p. 285.

    62  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 148, 4-5.

    63  Ibid., p. 227.

    64  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 226.

    65  Cipriani 2008, p. 130.

    66  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 148, 1.

    67  Miller Ammerman 2002, p. 155.

    68  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 152, fig. 149, 2.

    69  Cipriani, Avagliano 2005, p. 555-556 ; Cipriani 2008, p. 51-53.

    70  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 154, fig. 150, 1 avec bibliographie, p. 161, fig. 158, 1.

    71  Cipriani, Avagliano 2005, p. 556 ; Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 228.

    72  Platon (Phèdre, 230 b8) ; Graepler 1994, « la designazione di nymphe che significa anche sposa lascia riconoscere una relazione tra la dedica di terrecotte e i culti nuziali », p. 298 ; Cipriani, Avagliano 2005, p. 561 avec bibliographie.

    73  Cipriani, Pontrandolfo 2010, p. 139-178, p. 219-230, p. 369.

    74  En outre, proviennent d’un fossé de décharge creusé dans le travertin, des fragments de céramique datables entre la fin du vie et le ve siècle av. J.-C. Voir D’Ambrosio 2000, p. 181-184.

    75  Greco 1992, p. 489.

    76  D’Ambrosio 2000, p. 181-184.

    77  Dans le cadre du projet « Restauro e conservazione del tratto da Porta Sirena a Porta Aurea. Grandi attrattori culturali Paestum e Velia - POR Campania 2000-2006. Asse 2, Misura 2.1 », la Surintendance de Salerne, en collaboration avec l’université de Salerne, a effectué le catalogage des éléments lapidaires et la fouille archéologique préliminaire à la restauration entre Porta Sirena et la tour 3. Les résultats seront bientôt publiés.

    78  De Caro 2015, p. 51-52, fig. 15.

    79  Gerhard 1835, p. 50.

    80  La métope en grès, retrouvée par V. Spinazzola, est semblable à celles du Sele ; voir Ardovino 1986, p. 53, 128.

    81  Cipriani 2012, p. 134-137.

    82  Pedley, Torelli 1993.

    83  Menard 1990.

    84  Ibid., p. 17-26.

    85  Miller Ammerman 2002, p. 26-30, p. 84-87.

    86  Miller Ammerman 2002, p. 27-28.

    87  Ibid., p. 336-339, no 2809, p. 350, no 2854.

    88  Torelli 1987, p. 408-411 ; Miller Ammerman 2002, p. 30.

    89  Cipriani 2012, p. 134-135 avec bibliographie précédente.

    90  Miller Ammerman 2002, p. 145-175.

    91  Cipriani 2012, p. 139-140, pl. I, A.9, XVIII, a ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1004-1006.

    92  Ibid., p. 140, pl. XVIII, c ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1004-1006.

    93  Muccigrosso, Higginbotham 2011 ; Cipriani, Pontrandolfo 2012, p. 1005.

    94  Cipriani 2012, p. 140, pl. XVIII, d.

    95  Les résultats sont restés inédits. Nous avons cherché à localiser l’emplacement des fouilles à travers les notes qui accompagnent parfois le matériel. Voir De Caro 2015, p. 61-92.

    96  De Caro 2015, p. 87 avec bibliographie.

    97  Cipriani 2012, pl. XXVII, b-d.

    98  De Caro 2015, p. 87.

    99  Cipriani 2012, p. 53-54, pl. A, n° 4, p. 132.

    100  Bamonte 1819, p. 44.

    101  De Caro 2015, p. 98-99.

    102  Ibid., p. 99-106.

    103  D’Agostino 2001.

    104  Cipriani 2012, p. 132-133, pl. I, A.7 ; De Caro 2015, p. 106-110.

    105  Longo 2012, p. 178.

    106  Cipriani 2012, p. 79-83, 133 ; De Caro 2015, p. 112-113.

    107  Cipriani, Pontrandolfo 2012.

    108  Voir Mertens 2006, p. 55, 60, 210 avec bibliographie.

    109  De Caro 2015, p. 191 avec bibliographie.

    110  Cantilena 1992, p. 187-188 ; Cipriani 2002, p. 380 ; Ficuciello 2000 ; Greco 1992, p. 485 ; Pontrandolfo 1999, p. 72-73 ; Taliercio 1992, p. 157-164.

    111  Polignac, Scheid 2010, p. 430-432.

    112  Veronese 2006, p. 629.

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    De Caro, S. (2023). Poseidonia : les espaces périurbains, de la polis grecque à la fondation de la colonie latine. In L. Finocchietti, N. Lubtchansky, & C. Pouzadoux (éds.), Au pied des murs. Naples: Publications du Centre Jean Bérard. https://doi.org/10.4000/books.pcjb.9068
    De Caro, Serena. « Poseidonia : les espaces périurbains, de la polis grecque à la fondation de la colonie latine ». In Au pied des murs, édité par Luigi Finocchietti, Natacha Lubtchansky, et Claude Pouzadoux. Naples: Publications du Centre Jean Bérard, 2023. doi:10.4000/books.pcjb.9068.
    De Caro, Serena. « Poseidonia : les espaces périurbains, de la polis grecque à la fondation de la colonie latine ». Au pied des murs, édité par Luigi Finocchietti et al., Publications du Centre Jean Bérard, 2023, https://doi.org/10.4000/books.pcjb.9068.

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    Finocchietti, L., Lubtchansky, N., & Pouzadoux, C. (éds.). (2023). Au pied des murs. Naples: Publications du Centre Jean Bérard. https://doi.org/10.4000/books.pcjb.8941
    Finocchietti, Luigi, Natacha Lubtchansky, et Claude Pouzadoux, éd. Au pied des murs. Naples: Publications du Centre Jean Bérard, 2023. doi:10.4000/books.pcjb.8941.
    Finocchietti, Luigi, et al., éditeurs. Au pied des murs. Publications du Centre Jean Bérard, 2023, https://doi.org/10.4000/books.pcjb.8941.
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