Lectus eburneus
|Avant-propos
À Esther, Mélisande, Lucien,
à Augustin aussi
Texte intégral
1Ce livre est le fruit de la thèse de doctorat que j’ai soutenue le 25 juin 2015 au Collège de France devant un jury présidé par Jean-Pierre Brun, et constitué de Anne-Marie Guimier-Sorbets, Agnès Rouveret, Stefano De Caro et William Van Andringa. Renaud Robert, qui n’avait pu être présent, avait cependant accepté d’être rapporteur. Je remercie chacun d’entre eux pour leur lecture patiente et les remarques et conseils qu’ils ont bien voulu me prodiguer au cours de la soutenance, et qui m’ont permis de reprendre et améliorer le manuscrit. Mes particuliers et profonds remerciements vont à Agnès Rouveret, ma directrice de thèse, qui a suivi l’évolution de mon travail avec une bienveillance qui ne s’est jamais démentie. Par la suite, en vue de la présente publication, Jean Trinquier et Michel Feugère m’ont fait maintes suggestions que j’ai mises à profit et qui m’ont donné l’occasion d’approfondir certains points importants. C’est enfin à Valérie Huet, la directrice actuelle du Centre Jean Bérard, que je dois une ultime et précieuse lecture, grâce à laquelle de judicieuses et essentielles améliorations ont donné l’architecture finale à mon travail. Je leur en sais extrêmement gré.
2Et aussi, en touche finale et subtile, ma gratitude va à Magali Cullin-Mingaud, qui a travaillé à l’édition du présent livre ; par ses justes suggestions et ses idées excellentes, elle est pour beaucoup dans l’aboutissement de cette entreprise. Ma gratitude également à Catherine Aubert Rancurel qui, pour la préparation de l’édition, a relu le texte avec une grande précision.
3Cette recherche est née d’un échange un soir, au crépuscule d’un repas, après une journée de fouille, sur la terrasse d’un cabanon, aux abords de Pompéi. Le repas achevé a laissé place à une conversation avec Jean-Pierre Brun sur Cumes, qui s’ouvrit sur cette suggestion qu’il me fit : explorer ce monde éclatant de l’ivoire, surgi de deux des plus importants mausolées de la nécropole romaine de cette ville. Je lui adresse, une fois encore, ma reconnaissance infinie pour la confiance dont il m’a honoré. L’éclosion de ce travail s’est ensuite faite dans le « labo » de la maison de fouilles à Cumes ; puis au Centre Jean Bérard, à Naples ; c’est là-bas que se sont jouées les étapes importantes. Je dois une grande reconnaissance à Giuseppina Stelo, la dessinatrice et graphiste du Centre, qui m’a accordé tant de temps pour les dessins des fragments et les reconstitutions graphiques des lits. Merci également à Marina Pierobon, qui elle aussi participa à la réalisation de dessins, et à François Fouriaux pour la révision des plans. Mais le Centre Jean Bérard se compose d’une équipe – on pourrait dire une famille – sans laquelle cette recherche n’aurait pu aboutir : merci à Maria Francesca Buonaiuto, Maria Grazia Montemurro, Anna Maria Gallo, Antonietta Brangi, Laetitia Cavassa, Maria Giovanna Canzanella, pour leur disponibilité et leur gentillesse de chaque instant. Merci également à Guilhem Chapelin, pour son aide précieuse et son amitié, et pour m’avoir reçu chez lui lors de mes séjours à Naples. À Priscilla Munzi va aussi ma toute ma gratitude ; elle fut présente quand il le fallait, alliée précieuse et estimée. À Claude Pouzadoux enfin, directrice du Centre jusqu’en 2021, je dois à son amitié sans failles des suggestions et des conseils avisés. Les trois bourses d’études obtenues à l’École française de Rome furent déterminantes dans l’avancement de mon travail. Que soient ici remerciés Michel Gras, alors directeur de l’École, Yann Rivière, directeur des études pour l’Antiquité, et Véronique Séjournet, secrétaire des études. C’est au cours d’un de ces séjours à Rome que j’ai rencontré Emilia Talamo, responsable du Service des musées archéologiques et de l’art antique de la Sovraintendenza ai Beni Culturali del comune di Roma. Le long entretien qu’elle a bien voulu m’accorder m’a été fort profitable. Paola Miniero, conservatrice du musée des Champs phlégréens à Baia, où sont exposés les fragments des lits de Cumes, m’a permis par son accueil chaleureux d’y travailler sereinement. Je tiens aussi à remercier de leur aide et appui le dott. Fabio Pagano, directeur du Parco, et l’équipe de l’Ufficio per i beni archeologici di Cuma.
4Je remercie Mariarosaria Borriello, qui a bien voulu m’accorder un entretien sur les restes de lits du Musée archéologique de Naples. Anne-Marie Guimier-Sorbets m’a prodigué de bien utiles avis et m’a ainsi aidé dans ma recherche, ainsi que Chiara Bianchi, de l’université de Milan, Nicole Blanc, de l’École normale supérieure, Anika Duvauchelle, du Musée romain d’Avenches, Jean-Claude Béal, de la Maison de l’Orient méditerranéen à Lyon. Je dois à François Poplin la confirmation de la détermination des ivoires de Cumes. Mais à Henri Duday surtout, j’exprime ma gratitude pour les fructueux et si profitables entretiens que j’ai pu avoir avec lui sur l’association des lits et des restes osseux auxquels ils étaient associés. Son amitié nous permet de poursuivre d’autres travaux aujourd’hui encore, à Pompéi. Pierre Meyer, Maître d’art et tourneur figuré sur ivoire, m’a chaleureusement accueilli chez lui pour m’ouvrir aux spécificités du travail de l’ivoire : cette rencontre fut riche d’enseignements et véritablement décisive.
5Que Maud Mulliez-Tramond, avec qui j’ai eu de nombreux échanges et qui a accepté une patiente relecture, trouve ici mes remerciements. Discussions, conseils et aides tout au long de ces années ont à chaque fois apporté une pierre à l’édifice : merci à Cécile Batigne-Vallet, Despina Chatzivasiliou, Sophie Cormier, Sophie Girardot, Claire Joncheray, Stéphanie Le Berre, Victoria Leitch, Marcella Leone, Dorothée Neyme, Isabelle Perez, Emmanuel Botte, Gaël Brkojewitsch, Alexandre Grigorian, Nicola Meluziis, Stéphane Naji. Un grand merci à Fabienne Raguin pour son aide sur les subtilités de la langue allemande, à Renaud Lemaire et Guillaume Colas pour leurs conseils techniques, à Gilberte et Xavier Rialland pour leur aide logistique, leur soutien moral, leur amitié.
6Je dois beaucoup à Jean-Paul Jacob, ancien directeur de l’INRAP : il fut l’étincelle de départ. Mais aussi, à l’origine de tout, ma chère mère, qui sut être là quand il le fallait. À mon père aussi, qui a suivi patiemment l’évolution des choses. À l’ensemble de ma proche famille, chacun m’ayant aidé à sa façon. À Letizia, pour les dernières touches de cette publication.
7De Jean-Pierre Brun, je ne cesserai d’être le débiteur. Rien n’aurait pu se faire sans lui. Son soutien, ses conseils, ses encouragements ont toujours visé juste. Il sait combien je lui dois, combien ma rencontre avec lui fut décisive à bien des égards.
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