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Les Romains et le commerce

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André Tchernia

Avant-propos

Texte intégral

1Initialement prévue comme introduction à une série de scripta varia sur le commerce, la première partie de ce volume a pris plus d’extension. Au point que les articles qui constituent la seconde partie peuvent être souvent considérés comme de longues notes s’y rapportant. Des appels y renvoient. On y retrouve les mêmes thèmes : mentalités et conduites, ravitaillement de Rome, commerce oriental, marchands de Bétique, effets latéraux de l’organisation annonaire et utilisation de la notion de concurrence, pour les citer dans l’ordre des articles de la seconde partie. Les répétitions n’ont pas été évitées.

2Centrée sur l’Occident et sur les deux premiers siècles de l’Empire, la première partie n’a, même dans ce cadre limité, pas prétention à couvrir tout le sujet annoncé ; il s’agit plutôt d’un essai, où j’ai cherché à donner une forme plus synthétique à des idées partiellement exposées dans les années précédentes. Le point de départ est le constat de l’énormité, en quantité et en valeur, des transports de marchandises effectués souvent à longue distance au temps de l’Empire romain. Constatation qui ne doit pas amener nécessairement à conclure que les Romains disposaient d’organisations et de moyens comparables à ceux des temps modernes ou de l’époque contemporaine. Les pages qui suivent tentent de montrer que la distribution des biens et les moyens mis en œuvre pour la réaliser sont différents de ce qui s’est fait avant comme de ce qui s’est fait après.

3Mes remerciements vont à ceux qui ont bien voulu lire certains chapitres dans leur premier état et me faire part de leurs remarques, Michel Bonifay, Philippe Borgard, Marie-Brigitte Carre, Federico De Romanis, Lucia Rossi, Catherine Virlouvet. Plus encore à Fausto Zevi, Jean Andreau et Jean Bonamour qui ont lu toute la première partie et m’ont prodigué leurs encouragements et leurs conseils. Dick Whittaker aurait été le premier sur cette liste, si sa disparition n’avait privé ses amis de l’interlocuteur le plus animé, le plus intéressant et le plus libéral.

4J’éprouve une reconnaissance particulière envers ceux sans l’amitié et le travail de qui cet ouvrage n’aurait pas vu le jour. Jean-Pierre Brun, directeur du Centre Jean Bérard, a accepté le projet dans l’instant où je lui en ai parlé, en a fait par la suite son affaire personnelle et a su m’inciter à le poursuivre sans atermoiement jusqu’à son terme. Armelle Guilcher a mis aux normes la bibliographie et relu toutes les frappes, véritable tâche d’édition liminaire. Mireille Pagni a réalisé ou mis au net les plus importants des graphiques et des cartes. Marie-France Giacobbi-Lequément a entièrement relu les secondes épreuves, me faisant bénéficier de toute sa précieuse acribie. Qu’ils soient ici chaleureusement remerciés et assurés que l’auteur se tient pour seul responsable des erreurs qui peuvent subsister.

5Ma pensée et mon affectueuse gratitude se tournent enfin, en terminant ce travail, vers les membres de ma famille, qui, chacun à leur façon, m’ont soutenu, sustenté et supporté pendant sa réalisation et durant les longues années qui l’ont précédée.

6Aix-en Provence, décembre 2010

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