Table des matières
François Baratte
Préface. Autour d’une antiquité rêvée
Introduction
- Le savoir antiquaire à l’épreuve du faux
- Le terme d’original au xviiie siècle
- Distinguer l’ancien du moderne
- Le commerce antiquaire et le faux
- Pourquoi fabriquer l’antique ?
- Une recherche de reconnaissance artistique
- Une plaisanterie ciblée
- Une occasion à ne pas manquer
- Une préférence pour le passé
- Le style contemporain et la trahison du faux
- Jugements esthétiques sur la peinture antique au xviiie siècle
- L’inspiration ancrée dans le period eye
- Le dévoilement du faux
- Typologie des faux
- La copie frauduleuse
- Le pastiche
- Les restaurations abusives
- Que devient le faux une fois dévoilé ?
Première partie. Découvrir les antiquités, fabriquer l'antique
Chapitre 1. Le Grand Tour, les collectionneurs et les faux (1715-1736)
- Premières exportations de peintures antiques trouvées à Rome
- Mise au point d’une technique de dépose
- La peinture du cardinal de Rohan
- Peintures antiques dans les collections britanniques
- L’oubli
- Les doutes
- L’auteur de la supercherie
- Conclusion
- Peintures antiques fantaisistes dans le Recueil Topham
- Élaboration du Recueil Topham
- Gaetano Piccini et la copie de peintures antiques
- Copies et inventions
- Les raisons de la supercherie
- Conclusion
- Publication de peintures antiques par les Britanniques
- A Treatise on Ancient Painting (1740)
- Peintures inédites dans la collection Mead
- Succès de la peinture d’Auguste et sa cour
- La supercherie et son invention
- Conclusion
- L’engouement précoce des collectionneurs britanniques pour la peinture antique
Chapitre 2. La supercherie de Giuseppe Guerra (1749-1761)
- Les Français à Rome et la peinture antique
- Peintures antiques au Collège romain
- L’enquête de Naples
- Le mécanisme de la supercherie
- Le complice orfèvre
- Les complices de haut rang
- Contuccio Contucci
- Le soutien des cardinaux
- Les complices à Naples
- Giuseppe Guerra, peintre, copiste, restaurateur et... faussaire
- Homonymes
- Lieux d’habitation
- Artiste peintre et graveur
- Conclusion
- Exposition au musée Kircher
- Punition royale
- Châtiment divin
Chapitre 7. Une peinture à l’encaustique : la Cléopâtre (1822-1914)
- La mode de l’encaustique
- Les raisons du renouveau
- Adoption de l’encaustique par les peintres et théoriciens italiens
- Apparition, controverse et premier voyage
- Second voyage
- Développement de la supercherie à Sorrente et poursuite de la controverse
- Les mécanismes de la supercherie
- Véritable identité de la Cléopâtre et conclusion
Deuxième partie. La fabrication du faux. L'exemple des peintures de Guerra
Hélène Eristov
Postface. Un théâtre de dupesAnnexes
Catalogue
- 1- Rome assise ou Esculape et sa famille
- 2- Sept divinités
- 3- Esculape
- 4- Fête en l’honneur du Tibre
- 5- Auguste et sa cour
- 6- Athlète
- 7- Scène de sacrifice
- 8- Mort de Pallas
- 9- Figures féminines sur rinceaux
- 10- Scène d’épousailles
- 11- Minerve
- 12- Scène égyptisante
- 13- Hélène et Ménélas
- 14- Hélène cachée derrière la statue de Minerve
- 15- Pêcheur sur la grève
- 16- Incendie de Troie ou La fuite d’Énée
- 17- Junon et les Furies
- 18- Soldat mort
- 19- Fête en l’honneur de Cérès
- 20- Muse de Cortone
- 21- Jupiter et Ganymède
- 22- Glaucos et Scylla
- 23- Cléopâtre
- 24- Guerrier grec
