1 Du Laurens A., Quatriesme discours, auquel est traicté de la vieillesse et comme il la faut entretenir, dans Du Laurens A., Discours de la conservation de la veuë : des maladies melancholiques, des catarrhes, de la vieillesse, s. l., Theodore Samson, 1598, p. 509.
2 Ibid., p. 34.
3 Voir Aristote, De sensu et sensibilibus, 436b-437a et De anima 418b-424a.
4 « Les autres disent qu’il n’y a que cinq sens, pource qu’il n’y a que cinq objects propres, et que tous les accidens qui se trouvent au corps naturel, se peuvent rapporter ou aux couleurs, ou aux sons, ou aux odeurs, ou aux saveurs, ou bien aux qualitez qu’on nomme tractables tant premieres que secondes », Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 34-36.
5 Ibid., p. 35.
6 « On esprouve la bonté de l’eau par trois sens : premierement à la veüe, […] à la bouche et au nez qu’elle n’ait aucun goust, ny odeur, ny qualité quelconque. Il n’est donc pas besoin de peser l’eau à la balance, pour sçavoir son excellence, ains faut plustost regarder si elle n’est point troublée ny bourbeuse, puis taster si elle n’est point douce ny salée, on si elle ne retient point quelque estrange saveur de la terre par où elle passe », La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire à chacun pour vivre longuement en santé avec le gouvernement requis en l’usage des eaux Minerales, tant pour la preservation, que pour la guarison des maladies rebelles, Paris, Charles Chastellain, 1608, p. 95.
7 Du Laurens A., Discours premier…, p. 36-37.
8 Ibid., p. 37.
9 Cf. tout le chapitre sur les vêtements chez Monteux J. de, Commentaire de la conservation de santé et prolongation de vie, traduit du latin par Claude Valgelas, Lyon, Jean de Tournes, 1559, p. 26-29.
10 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement, sous le nom de Medee, laquelle enseigne les facultez des choses qui sont continuellement en nostre usage, et d’où naissent les maladies. Ensemble la methode de se comporter en icelles, et le moyen de pourvoir à leurs offences, Lyon, Louïs Teste-Fort, 1630, p. 75.
11 Ibid., p. 78. Cf. Herodote, Histoires, livre III Thalie, texte établi et traduit par Ph.-E. Legrand, Paris, Les Belles Lettres, 1967, cxxxix, p. 172.
12 Ibid.
13 Cf. aussi De Serres O., Le Theatre d’agriculture et mesnages des champs, Paris, Jamet Mettayer, 1600, p. 884 : « Des soies seront aussi employées en habits, mais avec retention, de peur d’abuser de matiere tant precieuse. […] Le principal est la fine soie, qui se tire en desvelopant le ploton : et l’accessoire, les filozeles de diverses sortes, qui l’accompaignent. […] Les filozeles seront à despendre en la maison pour meubles et habits qu’on emploiera selon les qualités et ouvrages. La bourrette est la plus grossiere, comme l’escume du reste. La filozele procedante dès coucons percés et maculés, est la plus fine, ne differant en autre chose de la bonne soie, que du tirer ».
14 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 79.
15 Ibid.
16 Ibid.
17 Ibid. À l’époque on appréciait dans la pharmacopée toutes sortes d’animaux, y compris le renard dont la peau était un excellent remède pour la goutte. On lit dans De la matière Medicinale de Jean de Renou (dans Renou J. de, Les Œuvres pharmaceutiques, Lyon, Antoine Chard, 1626, livre iii, ch. xiii, p. 442) : « Sa chair est chaude et seche, et par consequent doüée d’une vertu resolutive ; voylà pourquoy aussi l’huile que nous appellons vulpin (qui se faict en faisant boüillir la chair de renard dans d’huile commun) est fort propre pour dissiper insensiblement les humeurs superfluës des joinctures en les attirant en la superficie du corps ; qui est cause qu’on s’en sert ès gouttes froides. Voire on dit que sa graisse seule estant fonduë et appliquée, appaise les douleurs d’icelles ». Cf. aussi les gants de chevreuil qui « sont deffendus aux epileptiques selon la superstition des Anciens » (Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 79), la « fourrure de chat [qui] nuit au poumon » ; « les peaux de loup contre les coliques et les peaux de lion contre les hémorroïdes » (Monteux J. de, Commentaire de la conservation de santé…, p. 27-28). Sur l’usage d’autres peaux d’animaux voir aussi De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 885.
18 Médecin né à Agen, à la fin du xve siècle.
19 Ferrand J., De la maladie d’amour ou melancholie érotique. Discours curieux qui enseigne à cognoistre l’essence, les causes, les signes, et les remedes de ce mal fantastique, Paris, Denis Moreau, 1623, p. 178. Cf. aussi Sotres P.G., Les Régimes de santé, dans Grmek M. D., Histoire de la pensée médicale en Occident, tome i, Antiquité et Moyen Âge, Paris, Le Seuil, 1995, p. 268.
20 Cf. Hippocrate, Des lieux dans l’homme, I, 3 ; II, 1.
21 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 77.
22 Ibid.
23 Site de la Société chimique de France. Société chimique de France [page consulté le 15/01/2013]. http://www.societechimiquedefrance.fr/produit-du-jour/aromes.html/
24 Rappelons à ce propos qu’on retrouve à la Renaissance beaucoup de traités qui se proposent de compiler des recettes sur la bonne nourriture et les boissons. Les plus populaires furent publiés maintes fois au cours du xvie siècle. Citons p. ex. le Traité excellent de l’entretenement de santé, auquel est déclarée la nature de toutes sortes de pain, vin, eau, chair, poisson […] faict premierement en latin, par Prosper Calanius, et mis nouvellement en françois, Lyon, Jean Temporal, 1550 ; L’Entretenement de santé, pour la conservation de la vie humaine, auquel est declarée la nature de toutes sortes de pain, vin, eau, chair, poisson, et autres choses qui sont en commun usage, Lyon, Jean Saugrin, 1559 ; Traicté auquel est declarée la faculte de toutes sortes de Pains, Vin, Eau, Chair, Poisson et autres choses pour l’entretenement de la sante de la vie humaine. Extraict de plusieurs anciens docteurs comme Hippocrates, Dioscoride, Aristote, Galien, Pline et autres, Lyon, Benoist Rigaud, 1567.
25 Camporesi P., Les Effluves du temps du jadis, traduit de l’italien par Monique Aymard, avec la collaboration de François Liffran, Paris, Plon, 1995, « L’odeur exorcisée », p. 112-114.
26 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 89. Cf. La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 11 : « comme la bonne nourriture engendre le bon sang, ainsi la mauvaise produit les mauvaises humeurs ».
27 Ibid., p. 87.
28 Pour l’analyse de la nourriture qui pouvait avoir de l’effet sur la vie sexuelle des hommes à cette époque-là, nous renvoyons à l’article de Galli M., « Conceptions diététiques anciennes et appétits charnels : effets de la nourriture sur la sphère sexuelle », Seizième Siècle, 7, 2011, p. 99-110.
29 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 101.
30 Le Benefice commun de tout le monde, ou sont contenues plusieurs souverainetez pour la conservation de santé, Lyon, Benoist Rigaud, 1561, p. 54.
31 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 96. Les vertus de l’anis selon l’École de Salerne : « Emendat visum, stomachum confortat anisum, / Copia dulcoris anisi sit melioris » ; « L’anis amendement à l’œil, et veue apporte,/Aussi semblablement l’estomach il conforte », Retardement de la mort par bon regime ou conservation de santé, jadis envoyé par l’escolle de Salerne, au Roy d’Angleterre, traduit de Latin en rythme françoise par Geofroy le Tellier advocat, présenté et dedié au Duc de Savoye, Paris, Martin le Jeune, 1561, non paginé (plus loin dans le texte nous utiliserons l’abrev. RMS), caput L, De aniso (De l’anis). L’opinion de Galien sur le fenouil a été reprise par l’École de Salerne : « Semen fœniculi pellit spiracula culi » ; « Semence de fenoil les vens chasse et destruict, / Et fait que bien souvent le cul ne face bruict », RMS, caput XLIX, De semine fœniculi (De la semance de feneoil). Le pain aux graines de fenouil et d’anis était loué aussi par d’autres compilateurs. Il avait cependant la renommée d’être le meilleur : « le pain de grosse matiere, ayant un peu d’aniz ou fenoil, est le meilleur entre tous, pource que c’est le plus moite, et qu’il rompt les ventositez » (Le Benefice commun, p. 12).
32 Hippocrate, Du régime, ii, liv, 3 : « la coriandre est chaude et resserrante ; elle fait cesser les aigreurs ; mangée en dernier lieu, elle fait aussi dormir », texte établi et traduit par Robert Joly, Paris, Les Belles Lettres, 1967.
33 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 96.
34 Le Benefice commun, p. 97.
35 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 118.
36 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 71.
37 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 118.
38 Cf. Thevet A., Le Brésil d’André Thevet. Les singularités de la France Antarctique (1557), édition intégrale établie, présentée et annotée par Frank Lestringant, Paris, Éditions Chandeigne, 1997, ch. viii, « Des îles de Madère », p. 62-64.
39 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 119. Cf. Aussi l’opinion de La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 71-72 : « Quand il est escumé, il nourrit plus qu’il ne lasche, et se digere mieux, et n’est plus venteux, et provoque l’urine, principalement quand on le fait boüillir avec un peu d’eau ; jusques à tant qu’il soit bien escumé. Le miel est bon aux vieillards et à toutes personnes de temperament froid : mais il n’est point propre aux jeunes gens, d’autant qu’il se convertit en humeur cholerique ès corps chauds. Au surplus le miel a une vertu singuliere de contregarder de corruption les sucs des plantes, racines, fleurs et fruicts ».
40 La Framboisière N. de, Ordonnances sur la preparation des medicamens, tant simples que composez. Nouvellement reformées, illustrées d’annotations, et enrichies de diverses sortes d’Ambrosie Chymique, pour le restablissement de la santé des Seigneurs, Dames, et autres personnes delicates, Paris, Charles Chastellain, 1603, t. ii, p. 871.
41 Ibid.
42 Ibid.
43 Le Benefice commun, p. 85.
44 Son histoire est présentée par Camporesi P., L’Office des sens. Une anthropologie baroque, trad. de l’italien par M. Bouzzher, Paris, Hachette, 1989 : « Le fromage maudit », p. 7-37. L’auteur y décrit tous les malheurs du caseus blasphematus dus au processus de la fermentation et surtout à sa mauvaise odeur. Voir aussi Camporesi P., Les Effluves du temps du jadis, « Les routes du fromage », p. 59-80.
45 Du Laurens A., Quatrième discours…, p. 493.
46 Du Régime, ii. li. 1, « Fromage ». Le texte de l’École de Salerne souligne aussi d’autres qualités du fromage : « Caseus est gelidus, stripans, crassus quoque durus » ; « Fromage est froid, restrainct, engrossit, et est dur », RMS, caput xxxvi, « De caseo » (« Du fromage »).
47 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 122. Le fromage engendre des opinions contradictoires. Cf. « Ignari medici me dicunt esse nocivum, / Et tamen ignorant cur nocumenta feram, / Expertis reror esse ratum qua commoditate / Languenti stomacho caseus addit opem » ; « L’ignare medecin me dict estre nuysant, / Mais la cause pourquoy je le suis il ne sent, / Des experimentez je pense estre arresté / Qu’au debile estomach j’apporte utilité », RMS, caput xxxvi, « De caseus de scipso » (« Le fromage parlant de soymesme »). Un autre régime de l’époque dit : « tous les fromages sont aussi de gros suc, et meme les recents l’ont mauvais : mais les vieux d’avantage l’ont glutineux et visqueux » (Le Benefice commun, p. 33). Cf. aussi : « Le fourmage est de suc reprouvé. Car il engendre des grosses humeurs, et oppile les entrailles, et constipe le ventre, et si est difficile à digerer. Toutefois le nouveau n’est pas si mauvais que le vieil, ny le mol que le dur, ny le lasche que le pressé, ny le pertuisé que le massif. […] Son frequent usage engenre la pierre aux reins, et excite des songes terribles », La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 36.
48 C’est un proverbe de Publius Syrus.
49 Patin G., Traité de la conservation de santé par un bon regime et legitime usage des choses requises pour bien et sainement vivre, Paris, Jean Jost, 1632, p. 49.
50 Sotres P.G., Les Régimes de santé…, p. 273. Voir aussi Jahan S., Les Renaissances du corps en occident (1450-1650), Paris, Belin, 2004, p. 271-279.
51 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 6.
52 Du Laurens A., Quatrième discours…, p. 475. Cf. aussi Vigarello G., Le Propre et le sale. L’hygiène du corps depuis le Moyen Âge, Paris, Éditions du Seuil, 1985, p. 99-100.
53 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 5.
54 Ibid., p. 6. Cf. aussi Sotres P.G., Les Régimes de santé.., p. 266-268.
55 « En sa substance quand il est bien purifié, quand il n’a aucune semence de corruption, et qu’il n’est point infecté des malignes vapeurs qui s’eslevent des corps morts, des cloaques et immondices des villes des eaux qui croupissent » (Du Laurens A., Quatrième discours…, p. 475). Cf. aussi La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 10-11 : Si l’air est « corrompu et pestilent il n’y a point de moyen plus asseuré, que de s’en aller tost, et loing arriere, et revenir tard. Si toutefois on ne le peut abandonner, il se faut purifier par artifice avec des feux de rosmarin, genievre, cypres, laurier, serment de vigne : avec des parfums de bois d’aloës, des sandaux, cassolettes, et autres choses aromatiques : Et porter toujours quelque bonne senteur, et se tenir net et propre, et changer fort souvent de linge. »
56 RMS, caput xiv, « De aëre » (« De l’aer »). Cf. les qualités générales de l’air dans un autre régime de l’époque, celui de Fuchs L., Goy J., Le Thresor de medecine, comprenant la theorique et la pratique, tres-utile et necessaire pour le secours et santé du corps humain, Lyon, Benoist Rigaud, 1578, ch. xvi, « De l’air », p. 170-171.
57 Du Laurens A., Quatrième discours…, op. cit., p. 476. Cf. aussi : « le feu purge l’aer, chauffant les mauvaises vapeurs […] ». Il est d’autant plus salutaire qu’il est fait de « bois aiant quelque bonne qualité, medicinale ou odorante comme cade, genevre, cyprès, laurier, sapin, rosmarin, lavande, aspie et semblables ». Le feu est nécessaire surtout en hiver même la nuit (De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 345).
58 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 9. Cf. aussi Monteux J. de, Commentaire de la conservation de santé..., p. 25 : « En Yver nous rendons l’air de nostre chambre plus salubre faisant couvrir le plancher de nattes, ou de semblable couverture. Faisant aussi tendre tapisseries es environs. Et faisant parfums odorants de plantes, semences et escorces, lesquelz ne sont chers, ny difficiles à trouver, et neanmoins de grand proufit. Comme sont romarins, genievre, escorces d’orenges, lymons, citrons, et semblables. Et en Esté aux grandes courts et places, aux aires et jardins, faut eriger maisonnettes et feuillées d’herbes, de feuilles et rameaux façonnées et enrichies de beaux ouvrages, et belles façons comme en manière d’oiseaux, de vignettes, et semblables, et tout ce pour defendre du Soleil. Semblablement faut estre songeux d’alterer l’air, rafraichissant le pavé des sales et chambres à manger, avec eau de puits et vinaigre meslez ensemble, ou bien avec eau rose ».
59 Ibid. Cf. aussi : « Quelques fois l’on brulera de l’encens, des parfums composés de benjouïn, laudanum, storax et semblables drogues. Les chambres seront souvent arrousées avec du vinaigre, et eau roze. L’on y espandra des herbes et des fleurs de bonne senteur : rosmarin, sauge, melisse, rozes, œillets et autres selon le lieu et le temps » (De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 345).
60 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 51. Cf. aussi Jahan S, Les Renaissances du corps en occident..., p. 270-271.
61 Du Laurens A., Quatrième discours…, p. 478.
62 Ibid., p. 429.
63 Ibid., p. 429.
64 Patin G., Traité de la conservation de santé…, p. 8-9.
65 Ferrand J., De la maladie d’amour ou melancholie érotique.., p. 178.
66 Ibid., p. 179.
67 Ibid.
68 Du Laurens A., Troisiesme discours…, p. 423-424.
69 Dusseau M., Enchiridion, Lyon, Jean de Tournes, 1561, p. 177.
70 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 154.
71 Du Laurens A., Second discours…, p. 306-307.
72 De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 899.
73 Ibid.
74 Ibid., p. 900.
75 Ibid.
76 Ibid.
77 Ibid., p. 903
78 Ibid.
79 Ibid., p. 901.
80 Ibid.
81 Ibid.
82 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 510-511. Cf. aussi : « Quant aux personnes : sera bon de porter avec soi des parfums précieux composés de musc, d’ambre-gris, de civete, de storax, de laudanum, d’iris, et autres exquises matieres », De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 345.
83 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 511.
84 Le Bénéfice commun, p. 161.
85 Ibid. Cf. aussi Camporesi P., Les Effluves du temps du jadis, « L’odeur exorcisée », p. 98-99.
86 Athénée, Banquet des sophistes, 687d. Voir aussi Bodiou L., Frere D., Mehl V. (dir.), Parfums et odeurs dans l’Antiquité, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2008.
87 L’aphorisme no cx chez Brèche J., Les Aphorismes d’Hippocrate, Paris, Jean Ruelle, 1570, p. 226.
88 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 65. Sur les poudres aromatiques (poudres de senteurs) utilisées dans la pharmacopée ainsi que sur leur composition voir par exemple Renou J. de, Les Œuvres pharmaceutiques, p. 189. Voir aussi Rossignol B., Médecine et médicaments au xvie siècle à Lyon, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 1990, p. 108-109.
89 Renou J. de, Les Œuvres pharmaceutiques, p. 183. Cf. : « La couverture ordinaire de laquelle on a accouctumé de couvrir de nuict la teste des sains et malades se nomme communément bonnet ou coiffe, et principalement celle qui est industrieusement faicte et composée d’un linge long à l’advenant, les deux bouts duquel on attache et coust ensemble, puis le laissant ouvert d’un costé pour le mieux agencer autour de la teste, on serre fort de l’autre à fin qu’il tienne mieux. Or telle coiffe est fort simple, de sorte qu’il seroit bien difficile de la rendre medicamenteuse, si ce n’est peut-estre en la parfumant ; la raison est qu’elle ne sçauroit contenir la matiere medecinale requise en tel cas. Mais celle qui est composée ou d’un linge double, ou de coton fin parmy lequel on a cousu et interbasté les poudres convenables », ibid.
90 Le Bénéfice commun, p. 161. Cf. aussi De Serres O., Le Theatre d’agriculture…, p. 896 : « Après l’application des remedes […] est necessaire conforter la teste du patient, par l’usage d’un bonnet de tafetas à deux doubles, entre lesquels sera mis du coton bien delié, qu’on farcira de fleurs de marjolaine, de camomille, de rosmarin, de rozes rouges, des poudres de canelle, de muscade, de girofle, de la graine de paradis, d’escorce de citron, de la graine d’escarlate, le tout subtilement agencé, afin de n’occuper beaucoup de place. Et s’il est question d’arrester les catarres, une coeffe ou bonnet pour cela sera composée dess graines de mirte et de cyprès, avec de l’encens […] cousus parmi du coton, comme dessus ».
91 Renou J. de, Les Œuvres pharmaceutiques, p. 184.
92 Jaquelot P., L’Art de de vivre longuement…, p. 77-78.
93 Du Laurens A., Troisiesme discours…, p. 427-428.
94 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 220. Voir aussi l’article d’Isabelle Boehm sur l’importance de la vue et de l’odorat dans la médecine grecque. Boehm I., « Couleur et odeur chez Galien » dans Villard L., Couleurs et vision dans l’antiquité classique, Rouen, Publications de l’Université de Rouen, 2002, p. 77-96.
95 Du Laurens A., Discours premier…, p. 35.
96 RMS, caput lxxviii : « De visus nocumentis » (« Des choses nuisantes à la veue »).
97 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 220.
98 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 509.
99 Ibid.
100 Cf. Boodt B. A., Gemmarum et lapidum historia, Hanovre, Claude Marne et les héritiers de Jean Aubry, 1606, p. 93 : « si saepius quis sapphirum contueatur, oculos ab omni iniuria defendet, ac ita tutabitur ut nihil illis adversi contingere possit. »
101 Cf. ibid., p. 98 : « Id etiam Smaragdo, esscibitur, quod speculi instar rerum circumstantium ideas in se recipiat, ac intventium oculis exhibeat. »
102 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 509. Sur les vertus de la couleur verte dans l’Antiquité nous renvoyons à l’article de Trinquier J., « Confusis oculis prosunt virentia (Sénèque, De ira, 3, 9, 2) : les vertus magiques et hygiéniques du vert dans l’Antiquité », dans Villard L., Couleurs et vision dans l’antiquité classique, p. 97-128.
103 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 162.
104 Ibid. Sur l’aspect thérapeutique des pierres précieuses voir Halleux R., L’Usage des pierres précieuses dans la thérapeutique aux xvie et xviie siècles, Actes du XXVIe Congrès International d’Histoire de la Médecine, (Plovdiv, 1978), Sofia, 1981, vol. II, p. 106-108. Sur la croyance au pouvoir des pierres gravées voir aussi Seznec J., La Survivance des dieux antiques. Essai sur le rôle de la tradition mythologique dans l’humanisme et dans l’art de la Renaissance, Paris, Flammarion, 1989, p. 54-55.
105 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 509.
106 Ibid., p. 35.
107 RMS, caput lxxvi : « De gravitate auditus » (« De la pesanteur de l’ouye »).
108 La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 220.
109 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 509. Cf. aussi le passage de La Framboisière N. de, Le Gouvernement necessaire…, p. 219, sur « Comment faire dormir aux enfents ». Le régime conseillait la musique : « Pour provoquer le sommeil, il le faut bercer doucement et modérément. Car comme le branlement doux et moderé fait retirer la chaleur dedans, et assopir l’esprit animal. […] Car la douce melodie de la voix luy [à l’enfant] est si agreable, qu’elle assopit ses sens, et l’endort. »
110 Du Laurens A., Quatriesme discours…, p. 510.
111 Ibid., p. 39.
112 Ibid., p. 39-40.
113 Ibid.
114 Ibid.
115 Koźluk M., « Tyrans et bourreaux de la raison : Le dérèglement et la dégénérescence des sens chez les médecins de la Renaissance », dans Puccini-Delbey G. (dir.), Le Débat des cinq sens de l’Antiquité à nos jours, Eidôlon no 109, Presses Universitaires de Bordeaux, Pessac, 2013, p. 287-302.